A N’Djamena, le transport en commun est assuré en grande partie par les autocars, les munis-bus et taxis. Un service très apprécié par les n’djamenois du fait de leur prix et leur accessibilité dans les grandes ou petites artères de la ville. Mais certains de ces véhiculent circulent dans la capitale dans des états déplorables.
Ils font des navettes entre les différents marchés, arrondissements et quartiers. A l’heure de pointe, à la descente, le service que mènent ces derniers contribue efficacement au développement de la ville. Les prix sont fixés par rapport à la distance ou à l’état des rues. Par exemple, de Ndjari dans le 8ème arrondissement au marché à mil dans le 4ème, le tarif est fixé à 150 FCFA. Même tarif de grand marché à Farcha dans le 1er arrondissement, gassi, atrone, habena et chagoua dans le 7ème arrondissement. Dans le 5ème arrondissement certaines distances sont à 50 FCFA, du marché de Dembé vers les quartiers de cette commune en allant au marché de Diguel.
Comme le montre l’image, dans certains quartiers de la capitale, ces bus et taxis donnent de fil à retorde à la population. Des vitres cassées, manque des phares, de feux de signalisation, des freins, des caisses cabossés, des planches à la place des chaises. Pourtant, c’est des vies humaines qu’ils transportent. Pas moins de 06 à 24 personnes y compris des enfants mais sans inquiétude, ils roulent parfois à tombeau ouvert, sans frein.
Sans aucune signalisation, les virages et autostop se font régulièrement. Pour s’arrêter et faire monter un client, les mains des apprentis suffisent pour signifier aux usagers que le bus veut virer ou s’arrêter. En outre, les parties de ces engins qui manquent, nécessite à être garer compte tenu de leur âge de vie avancé.
Source de pollution et d’accident de voix publique
L’on peut ajouter la pollution de l’environnement. Ces véhicules dégagent de la fumée vous frappe aux yeux on dirait une usine de chaudronnerie en déplacement. C’est la cause de plusieurs maladies comme la pneumologie, bronchite chez les enfants… Les ossatures de ces voitures sont abandonnées un peu partout à travers la ville, ce qui constitue un danger pour la vie de l’écosystème.
Si la police réglemente la circulation instaure le respect des codes de la route, beaucoup d’accident de circulation seront éviter. Alors nous nous demandons parfois si ces bus sont passés au contrôle technique de la police. Est-ce que le code de la route ou, le droit routier est un ensemble des lois et règlements relatif à l’utilisation des voies publiques par les usagers.
Un autre fait à relever dans cette affaire, c’est la corruption. A chaque passage d’un bus, les chauffeurs et les policiers s’entendent toujours. Quelques billets de banques : 500 FCFA, 1000 FCFA ou 2000 FCFA glissés dans les pièces facilite le contrôle de routine. Ce qui est important dans ce contrôle, ce sont les billets de banque. En absence des billets de banque, les vraies papiers sont confisqués. Si le chauffeur conteste, une phrase revient à chaque fois : « Hadji adil », (parle bien), pour dire les papiers ne sont pas au complet, il faut les compléter avec quelques billets.