La situation sécuritaire dans le lac Tchad reste volatile et tant à rétrécir les actions humanitaires. 174 340 tchadiens étaient estimés à être déplacer dans la province du Sud.
Depuis mai 2019 après les troubles enregistrés dans la zone de Paoua, l’UNHCR (Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés) a actualisé son plan de contingence pour répondre à tout éventuel afflux à l’Est (près de la RCA).
Après que les activités sur l’enregistrement biométrique ont été faites et qui avaient pour seul but de vérifier les informations collectées sur les réfugiés, l’objectif sur le plan éducatif est atteint. La mise à jour opérationnelle relate que la barre de 100 000 enfants réfugiés scolarisés au Tchad a été franchie avec 100 954 élèves. Du coté sanitaire par exemple, l’épidémie de la rougeole déclarée par les autorités sur les réfugiés a impacté négativement ceux-ci avec 72 cas et 1 décès. C’est ce qui reste une problématique.
A travers un partenariat solide, le HCR a mis en place un système de suivi des mouvements mixtes au Tchad pour mieux comprendre la dynamique et assister les personnes ayant besoin de protection. Cette dynamisme qui depuis mai 2019 à, sur 3 880 personnes en mouvement interrogées 100 relais communautaires installés dans 4 zones. Le HCR continue de travailler étroitement avec la Banque Mondiale et l’Union Européenne sur deux projets soutenant les zones d’accueil des réfugiés, avec des réunions de coordination mensuelles.
Financés par la Banque Mondiale et l’Union Européenne respectivement à hauteur de 60 millions de dollars sur cinq ans et 15 millions d’euros sur trois ans, le Projet d’Appui aux Réfugiés et Communautés d’Accueil (PARCA) et le Programme de Développement Intégré des Zones d’Accueil (DIZA) visent à renforcer le développement dans les localités qui abritent les réfugiés au Tchad tout en contribuant à la coexistence pacifique et à la préservation de l’environnement