Le président nord-coréen Kim Jong-un et son homologue russe se sont donc retrouvés pour leur premier sommet ce jeudi 25 avril 2019 au port de Vladivostok afin de renforcer des « liens historiques » alors que la question du nucléaire est dans l’impasse avec Washington. C’est dans le cadre d’un sommet sur l’île Rousski.
Ils ont échangé une poignée de main chaleureuse. Ce jeudi, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un et Vladimir Poutine se sont rencontrés pour la première fois. Kim Jong-un a déclaré vouloir développer les liens « historiques » entre les deux pays, alliés proches pendant la Guerre froide, en une relation « plus stable et solide ».
« Je pense que cette rencontre sera très utile pour développer les liens historiques entre les deux pays, qui ont une longue amitié, en une relation plus stable et plus solide », a déclaré Kim Jong-un, ajoutant s’attendre à « un dialogue significatif » à propos de la situation sur la péninsule coréenne, et félicitant le président russe de « construire une Russie forte ».
Moscou et Pyongyang ont « beaucoup à faire » pour développer leurs relations économiques, a déclaré de son côté Vladimir Poutine. Le président russe a également déclaré vouloir « soutenir les tendances positives » sur la péninsule coréenne.
Un important dispositif de sécurité a été déployé. Aucun communiqué commun, ni signature d’accords ne sont prévus à l’issue du sommet. Le dirigeant russe, Vladimir Poutine, avait, il y a près de vingt ans, déjà rencontré le père de Kim Jong-Un.
Ce sommet doit permettre à la Corée du Nord de renforcer ses liens historiques avec Moscou. Durant la séquence protocolaire devant la presse, Kim Jong-un a dit s’attendre à « un dialogue significatif » avec Vladimir Poutine.
Le chef de l’Etat russe souhaite que cette rencontre aide à développer les relations bilatérales afin de trouver des « solutions » diplomatiques à la situation en Corée du Nord.
« Je suis sûr que votre visite aujourd’hui en Russie nous aidera à mieux comprendre par quels moyens nous pouvons résoudre la situation sur la péninsule coréenne, et ce que la Russie peut faire pour soutenir les tendances positives qui ont lieu actuellement. Sur le plan bilatéral, nous avons beaucoup à faire pour développer nos relations économiques« .
Ce rapprochement entre Pyongyang et la Russie pourrait irriter le président américain Donald Trump. Kim Jong-un cherche des soutiens dans le cadre de son bras de fer avec Washington.
Moscou souhaite établir un dialogue avec Pyongyang en suivant une feuille de route définie par la Chine et la Russie. Les autorités russes ont déjà demandé la levée des sanctions internationales, tandis que les États-Unis accusent la Russie d’aider Pyongyang à les contourner.