Fethullah Gülen, un prédicateur influent et universitaire turc, est décédé le 20 octobre 2024 à l’âge de 83 ans dans un hôpital aux États-Unis. Fondateur du mouvement religieux Hizmet, Gülen était un ancien allié du président Recep Tayyip Erdoğan avant de devenir son principal rival. Accusé par Ankara d’avoir fomenté le coup d’État manqué de 2016, Gülen avait toujours nié ces accusations. Il vivait en exil en Pennsylvanie depuis 1999 après des tensions croissantes avec le gouvernement turc.
Gülen a été une figure controversée, notamment en Turquie où son mouvement est classé comme organisation terroriste. Toutefois, il était également reconnu pour son engagement en faveur de l’éducation et du dialogue interreligieux dans plusieurs pays .
Le dimanche 20 octobre 2024, le Secrétaire général de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI), S.E. Hissein Brahim Taha, a accueilli au siège du Secrétariat général à Djeddah, S.E. Miah Md Mainul Kabir, Consul général du Bangladesh et Représentant permanent suppléant auprès de l’OCI.
Cette rencontre, placée sous le signe de la coopération, a permis aux deux diplomates de réaffirmer l’importance des relations étroites entre l’OCI et le Bangladesh. Les discussions ont porté sur le renforcement du dialogue et de la coopération bilatérale, notamment dans les domaines politique, économique et humanitaire.
Parmi les sujets clés évoqués lors de cet échange figure la situation critique des Rohingyas, communauté persécutée dont le sort est une préoccupation majeure pour le Bangladesh et la communauté internationale. Les deux parties ont échangé leurs points de vue sur les initiatives en cours et les perspectives d’amélioration des conditions de vie de cette minorité musulmane réfugiée au Bangladesh.
Le Secrétaire général de l’OCI a salué les efforts du Bangladesh pour accueillir les Rohingyas et a réitéré l’engagement de l’OCI à soutenir des solutions durables à cette crise humanitaire. De son côté, le Consul général du Bangladesh a exprimé sa gratitude pour le soutien continu de l’OCI et a souligné l’importance de la coopération multilatérale pour répondre aux défis auxquels le pays est confronté.
Cette rencontre s’inscrit dans la volonté commune de renforcer les relations entre l’OCI et ses États membres, en particulier sur des questions de paix, de sécurité et de développement.
À l’occasion du deuxième anniversaire des événements tragiques du 20 octobre, le Parti « Les Transformateurs » a rendu hommage aux martyrs de la justice et de l’égalité lors d’une cérémonie à Gassi. Le Président du parti, Dr Succès Masra, a annoncé que sa formation politique ne participera pas aux élections législatives, communales et locales prévues.
M Masra a exprimé des préoccupations quant à l’intégrité du processus électoral, affirmant que les résultats de ces élections sont déjà connus d’avance. Cette décision de boycott reflète le positionnement du parti face à ce qu’il considère comme un manque de transparence et d’équité dans le système électoral.
Le 20 octobre 2011, Mouammar Kadhafi, leader controversé de la Libye pendant plus de 40 ans, était capturé et tué aux abords de Syrte par des forces rebelles soutenues par une coalition internationale menée par la France, les États-Unis et l’OTAN. Cet événement marqua la fin d’un régime qui avait dominé le pays depuis son coup d’État de 1969, mais aussi le début d’une période de chaos pour la Libye.
Accusé de soutenir le terrorisme, notamment après l’attentat de Lockerbie en 1988, Kadhafi avait été visé par l’intervention militaire internationale, justifiée par la répression sanglante des soulèvements populaires en 2011. Mais derrière cette offensive se jouaient aussi des enjeux géopolitiques majeurs. Kadhafi était devenu un fervent promoteur de l’unité africaine, rêvant d’une Union africaine forte, dotée d’une monnaie commune qui aurait réduit la dépendance du continent envers les puissances occidentales.
Sous son règne, la Libye avait connu des avancées considérables dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’alphabétisation, avec une élévation du taux d’alphabétisation de 25 % à 83 %. Les populations noires du pays, souvent marginalisées dans d’autres régions d’Afrique du Nord, occupaient des postes importants dans l’armée et l’administration.
Après sa mort, la Libye a sombré dans la guerre civile, laissant la place à des milices rivales et à une montée en flèche de la violence, notamment à l’encontre des populations noires. Ce chaos post-Kadhafi a soulevé des critiques quant aux motivations réelles de l’intervention occidentale et aux conséquences désastreuses pour la stabilité du pays et de la région.
Aujourd’hui, 13 ans après sa chute, le souvenir de Mouammar Kadhafi reste vivace, entre admiration pour ses idées panafricanistes et condamnation pour son régime autoritaire.
نظّم مركز آفاق التنمية الشخصية (CHODEP) ندوة حوارية تحت عنوان « ريادة الأعمال: باب النجاة للشباب التشادي »، جمعت العديد من الشباب الباحثين عن حلول للتحديات الاقتصادية وفرص العمل. وقد شهدت الندوة مشاركة شخصيات بارزة، أبرزها اللواء الدكتور الكاتب يوسف أحمد تيرا، المستشار الخاص لرئيس الجمهورية.
خلال كلمته، شدد اللواء تيرا على أهمية ريادة الأعمال للشباب التشادي، داعياً إياهم إلى الابتعاد عن « تجمعات الشوارع » و »الحديث غير المجدي »، والتركيز بدلاً من ذلك على تطوير مهاراتهم الريادية. وأشار إلى أن ريادة الأعمال تمثل حلاً واعداً لمواجهة مشكلة البطالة وتعزيز الاقتصاد المحلي.
أبدى الشباب الحاضرون اهتماماً كبيراً بالمحاور التي تم تناولها، وطرحوا أسئلة حول كيفية دخول عالم ريادة الأعمال، متسائلين عن التمويل وإدارة المشاريع. وقد قدّم المتحدثون إجابات وافية ونصائح عملية لدعم وتشجيع الشباب على اتخاذ خطوات جادة في هذا المجال.
تهدف هذه الندوة إلى تعزيز الوعي لدى الشباب التشادي بأهمية ريادة الأعمال كوسيلة لتحسين أوضاعهم الاقتصادية والمساهمة في تنمية البلاد.
Le 20 octobre 2022, un jour désormais tristement connu sous le nom de « jeudi noir », restera à jamais gravé dans l’histoire du Tchad comme une journée de révolte et de profonde douleur. Ce jour-là, de nombreux jeunes sont descendus dans les rues pour dénoncer une succession politique perçue comme dynastique. Face à cette mobilisation citoyenne, le régime a répondu par une répression brutale, marquée par des enlèvements, des déportations, des tortures, des humiliations et des exécutions sommaires.
Aujourd’hui, en rendant hommage à ces martyrs, le peuple tchadien honore leur sacrifice pour la défense de la liberté et de la démocratie. Ce combat, symbolique de la lutte pour la dignité humaine et les droits civiques, rappelle également l’urgence de la solidarité internationale face à l’oppression. La mémoire de ces jeunes, fauchés par la violence, nous appelle à continuer d’exiger justice pour que leur sacrifice ne soit pas vain. Leur lutte incarne l’espoir d’un Tchad plus juste, libre et démocratique.
Le 19 octobre 2024, le ministre de l’Éducation nationale et de la Promotion civique, Mamadou Gana Boukar, a effectué une visite de travail à Koumra, province du Mandoul. À son arrivée en fin d’après-midi, il a été chaleureusement accueilli par le gouverneur de la province, Mahamat Zene Alhadji Yaya, ainsi que par ses collaborateurs et des responsables du secteur éducatif.
Lors de cette visite, le ministre a rencontré divers acteurs de l’éducation pour exposer les objectifs de sa mission. Il s’agit notamment de superviser la distribution de véhicules à quatre roues destinés aux inspections départementales, en application des directives du chef de l’État. Ces moyens de transport visent à renforcer le suivi des activités pédagogiques sur le terrain.
En outre, Mamadou Gana Boukar a souligné l’importance de cette mission, qui inclut une évaluation des défis rencontrés lors de la rentrée scolaire, perturbée cette année par les inondations. Cette démarche témoigne de l’engagement du ministère à améliorer les conditions d’enseignement et à garantir une rentrée scolaire sereine pour les élèves de la région.
Les syndicats de commerçants du Tchad ont exprimé leur exaspération face aux retards persistants dans le paiement de la dette intérieure par le gouvernement. Lors d’une conférence de presse tenue hier à N’Djaména, ces acteurs économiques ont dénoncé ce qu’ils qualifient de « mensonges et roublardises » des autorités, menaçant de recourir à des moyens légaux pour obtenir réparation si la situation ne s’améliore pas.
« Un pays ne se gère pas par le mensonge », ont lancé les représentants des commerçants, soulignant qu’ils ont fait preuve de patience depuis plus de trois ans, croyant en la bonne foi du gouvernement. Cependant, cette patience semble désormais à bout. « Nous avons des familles à nourrir et des entreprises à faire vivre. Le refus du gouvernement de payer ce qui nous est dû met en péril non seulement nos affaires, mais aussi nos vies et celles de nos proches », ont-ils martelé.
Les commerçants se réfèrent notamment à une promesse publique faite par le Chef de l’État lors de sa visite à Mao, dans laquelle il s’était engagé à régler la dette intérieure. Mais cette promesse, selon eux, n’a jamais été suivie d’actes concrets. « Est-ce encore une parole en l’air, ou bien le Ministre des Finances est-il au-dessus du Président de la République ? », s’interrogent-ils, réclamant des clarifications sur la situation.
Pour les commerçants, cette paralysie économique fragilise l’ensemble du tissu économique du pays. Ils appellent à des mesures urgentes, rappelant que dans des États responsables, le soutien au commerce intérieur est une priorité, contrairement à ce qu’ils perçoivent au Tchad, où « l’État choisit de tuer le commerce, moteur de la croissance économique ».
Alors que la pression monte, les commerçants menacent d’escalader leurs actions si le gouvernement continue d’ignorer leurs revendications. Le risque d’une crise économique encore plus profonde plane désormais sur le pays, avec des conséquences potentiellement dévastatrices pour la stabilité économique et sociale.
Le parti politique Convergence Nationale pour le Salut du Peuple (CNSP) a officiellement lancé ses activités lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 18 octobre 2024 à la Maison des Médias du Tchad. L’événement a été présidé par le président du parti, M. Ahmed Bokori Nima, en présence des membres du bureau exécutif, du bureau politique, ainsi que de nombreux militants et militantes.
Dans son discours, M. Ahmed Bokori Nima a souligné que la création du CNSP n’est pas un acte fortuit, mais une réponse aux aspirations profondes des citoyens et citoyennes qui souhaitent vivre dans un environnement de paix, de justice, de dignité, de sérénité et de quiétude sociale, a-t-il affirmé.
Il est important de noter que cette déclaration met en lumière l’engagement du parti envers les préoccupations des Tchadiens.
Abéché a récemment accueilli un atelier de formation pour les animateurs des centres d’alphabétisation, inauguré par M. Hissein Ibrahim Abdoulaye, Délégué Provincial de l’Éducation Nationale et de la Promotion Civique du Ouaddaï.
L’événement, marqué par la présence de l’inspecteur de l’alphabétisation et de divers responsables scolaires, vise à renforcer les compétences des animateurs afin d’améliorer l’alphabétisation dans la province.