Politique:Un parti politique dénommé Convergence Nationale pour le Salut du Peuple (CNSP) vient de faire son entrée sur la scène politique.

Le parti politique Convergence Nationale pour le Salut du Peuple (CNSP) a officiellement lancé ses activités lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 18 octobre 2024 à la Maison des Médias du Tchad. L’événement a été présidé par le président du parti, M. Ahmed Bokori Nima, en présence des membres du bureau exécutif, du bureau politique, ainsi que de nombreux militants et militantes.

Dans son discours, M. Ahmed Bokori Nima a souligné que la création du CNSP n’est pas un acte fortuit, mais une réponse aux aspirations profondes des citoyens et citoyennes qui souhaitent vivre dans un environnement de paix, de justice, de dignité, de sérénité et de quiétude sociale, a-t-il affirmé.

Il est important de noter que cette déclaration met en lumière l’engagement du parti envers les préoccupations des Tchadiens.

ABDELMOUMINE ISSA ADAM Salamat

Ouaddaï : Atelier de Formation des Animateurs d’Alphabétisation

Abéché a récemment accueilli un atelier de formation pour les animateurs des centres d’alphabétisation, inauguré par M. Hissein Ibrahim Abdoulaye, Délégué Provincial de l’Éducation Nationale et de la Promotion Civique du Ouaddaï.

L’événement, marqué par la présence de l’inspecteur de l’alphabétisation et de divers responsables scolaires, vise à renforcer les compétences des animateurs afin d’améliorer l’alphabétisation dans la province.

Signé : SADAM MADIRI KAWADI

Passation de service : TOUGOUD DIGO MAIDE prend les rênes de la Direction générale de la police

Le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, le général Ali Ahmat Akhabach, a présidé la cérémonie de passation de service entre le directeur sortant de la police, le contrôleur général de police Brahim Ahmat Gorou, et le directeur entrant, le contrôleur général de police Tougoud Digo Maidé, ce vendredi 18 octobre 2024.

N’Djamena : Affaire CNDH au cœur d’un conflit sur des licenciements contestés

Le 25 octobre 2024 l’Inspection du Travail de N’Djamena convoquera un représentant de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) pour une séance de conciliation. Cette rencontre vise à résoudre un conflit opposant un collectif de travailleurs, qui dénoncent des licenciements abusifs, à leurs employeurs.

S’appuyant sur l’article 420 du Code du Travail, l’inspection cherche à éviter l’escalade des tensions. Les absences injustifiées lors de cette réunion pourraient entraîner des sanctions. Les enjeux sont clairs : la légalité des licenciements sera scrutée, et des mesures correctives pourraient être prises si aucune solution amiable n’est trouvée. Le climat social à N’Djamena est donc à surveiller de près.

Forum National sur l’Emploi : Un Grand Show, Peu de Résultats Concrets

Le Forum National sur l’Emploi, récemment organisé par l’Office National pour la Promotion de l’Emploi (ONAPE) à N’Djamena, s’est voulu un événement phare pour aborder la problématique du chômage au Tchad. Cependant, malgré les discours encourageants et les projets prometteurs présentés, l’événement laisse un goût amer de désillusion pour ceux qui espéraient des solutions tangibles à une crise de l’emploi qui frappe durement le pays.

Des discours inspirants, mais peu de substance

Tout au long du forum, les intervenants ont multiplié les discours élogieux et les promesses d’initiatives novatrices. Le président du jury de délibération, M. Ndonga Christian Routouang, a fait l’éloge de divers projets présentés, affirmant qu’ils étaient cruciaux pour l’avenir de l’emploi au Tchad. Cependant, l’absence de détails sur leur mise en œuvre et les ressources nécessaires soulève des doutes quant à leur réalisabilité. Les participants ont ressenti un décalage entre les discours ambitieux et la réalité des défis à relever.

Une vision à long terme, mais des solutions à court terme absentes

Alors que le Tchad fait face à un taux de chômage alarmant, particulièrement chez les jeunes, le forum s’est concentré sur des solutions à long terme, délaissant les urgences immédiates. Les projets de formation et d’accompagnement, bien que louables, ne répondent pas aux besoins pressants de ceux qui sont déjà sur le marché du travail et cherchent désespérément des opportunités. La frilosité à aborder des mesures concrètes, telles que des programmes de stage ou des aides directes aux entrepreneurs, est préoccupante.

Une représentation insuffisante des jeunes et des zones rurales

Un autre point faible du forum est son incapacité à représenter la diversité de la jeunesse tchadienne. Les jeunes des zones rurales, souvent les plus vulnérables, n’ont pas eu la parole. Les débats ont largement ignoré leurs réalités et leurs besoins, se concentrant sur des perspectives urbaines. Cette exclusion crée un fossé entre les décideurs et les jeunes qui subissent les effets du chômage au quotidien.

Un partenariat avec le secteur privé en question

L’implication du secteur privé, pourtant essentiel dans la création d’emplois, a également fait défaut. Le forum a principalement discuté des initiatives gouvernementales sans véritable collaboration avec les entreprises. Or, c’est en établissant des synergies entre l’État et le secteur privé que des solutions durables peuvent émerger. Sans un engagement réel des acteurs économiques, les promesses d’amélioration de l’employabilité risquent de rester des vœux pieux.

Conclusion : Un forum à la hauteur des enjeux ?

En somme, le Forum National sur l’Emploi, bien qu’ambitieux dans son intention, peine à traduire ses promesses en résultats concrets. Les attentes des participants face à un chômage galopant ont été largement déçues par un manque d’initiatives pragmatiques et une représentation limitée des voix qui comptent. Pour que cet événement ne soit pas qu’un simple spectacle, il est crucial que les engagements pris soient suivis d’actions tangibles et que la prochaine édition se concentre réellement sur les solutions qui transformeront les mots en résultats.

Politique :Soutien des Jeunes au 3ème Arrondissement pour Djibrine Soungui

Ce jeudi 17 octobre, plusieurs organisations de jeunes du 3ème arrondissement se sont mobilisées pour afficher leur soutien à la candidature de Djibrine Soungui aux élections législatives à venir, sous la bannière du Mouvement Patriotique du Salut (MPS). Ce rassemblement a eu lieu dans un contexte politique marqué par des enjeux cruciaux pour la jeunesse et l’avenir de leur arrondissement.

Les participants à cette rencontre affirment que M. Djibrine Soungui incarne l’espoir de la jeunesse de l’arrondissement. Selon eux, son parcours et son engagement envers les préoccupations des jeunes font de lui un candidat idéal pour représenter leurs intérêts. « Djibrine Soungui est un leader dynamique qui connaît les réalités auxquelles nous sommes confrontés. Il est à l’écoute de nos besoins et s’engage à faire entendre notre voix au sein des instances décisionnelles, » a déclaré un représentant des jeunes présents.

Les jeunes estiment également que l’avenir du MPS dans le 3ème arrondissement repose sur les jeunes générations. Ils soulignent que le renouvellement des figures politiques est essentiel pour apporter un souffle nouveau à la dynamique de développement local. « Nous devons investir dans des leaders jeunes et visionnaires qui comprennent notre réalité et sont prêts à travailler avec nous pour construire un avenir meilleur, » a ajouté une jeune militante.

Le choix de Djibrine Soungui est perçu comme une solution à la fois durable et définitive pour le développement local. Les jeunes participants à cette mobilisation sont convaincus que sa candidature pourrait marquer un tournant positif pour leur communauté. « Nous croyons en une politique qui place la jeunesse au cœur des préoccupations. Djibrine Soungui représente cette vision, et nous sommes prêts à le soutenir pour qu’il puisse réaliser ses promesses, » a conclu un autre membre de l’organisation.

Ce rassemblement témoigne de l’engagement croissant des jeunes à influencer les décisions politiques et à promouvoir des candidats qui représentent leurs aspirations et leurs besoins. En se rassemblant ainsi, ils envoient un message fort aux décideurs politiques : la jeunesse est prête à s’impliquer et à jouer un rôle actif dans la construction de son avenir.

Les prochaines semaines seront déterminantes pour la candidature de Djibrine Soungui, alors que la campagne électorale s’intensifie. Les jeunes du 3ème arrondissement semblent déterminés à faire entendre leur voix et à défendre un projet politique qui leur ressemble.


Lancement de la saison 2024-2025 du championnat de football D1 à N’Djamena : entre défis et ambitions

Ce jeudi 18 octobre 2024, Mahamat Abdoulaye Adeche, président de la Ligue Provinciale de Football de N’Djamena, a officiellement lancé la saison sportive 2024-2025 lors d’un point de presse. Placée sous le thème « Ensemble face aux défis du football tchadien », cette saison s’annonce décisive pour le développement du football national.

Dès ce vendredi 18 octobre, les amateurs de football auront droit à un match d’ouverture entre le promu Galactick FC et le géant Renaissance Football Club, à 15h30, au stade de Paris-Congo. Au total, treize clubs prestigieux, dont As PSI, Elect-Sport, Foullah Edifice et Gazelle Football Club, s’affronteront dans une compétition qui promet d’être riche en intensité.

Pour cette édition, trois stades ont été retenus : le stade de Paris-Congo, le stade de Diguel, et l’Académie de Ouya. Cependant, Mahamat Abdoulaye Adeche a déploré l’absence d’infrastructures adéquates pour les entraînements des clubs, notamment l’accès à l’hippodrome, tout en espérant la finalisation rapide du stade Idriss Mahamat Ouya. « Il est impensable qu’un seul stade serve autant de clubs », a-t-il affirmé, appelant les autorités à investir davantage dans le football.

Le président de la Ligue a également lancé un appel pressant aux sponsors, mécènes et passionnés pour soutenir le championnat, soulignant l’importance de leur contribution financière et matérielle dans la réussite de cette saison. « Le football unit les gens et, avec votre aide, nous pouvons renforcer cette communauté », a-t-il déclaré.

Conscient du rôle des médias dans l’essor du football tchadien, la Ligue a signé plusieurs partenariats avec des télévisions et radios publiques et privées pour assurer la diffusion en direct des matchs, un atout pour attirer de nouveaux partenaires commerciaux.

Mahamat Abdoulaye Adeche a conclu en réitérant ses remerciements aux sponsors qui soutiennent déjà le championnat et a souhaité une saison sous le signe du fair-play. Le coup d’envoi est donné, et le public n’a plus qu’à attendre des matchs de qualité dans un esprit de compétition saine.

Le Gouverneur du Kanem imposer des directives rigoristes sur les activités publiques

Dans une démarche visant à renforcer la coordination et la communication au sein des services de l’État, le Gouverneur de la Province du Kanem, Issaka Hassane Jogoi, a publié une note circulaire le 15 octobre 2024. Ce document s’adresse à tous les Délégués provinciaux et Chefs des Services déconcentrés, leur rappelant l’importance de l’information préalable concernant l’organisation des réunions et cérémonies.

Le Gouverneur a exprimé son inquiétude face à l’organisation d’activités médiatisées par certains responsables, sans que sa connaissance ou son approbation ne soient sollicités. Pour remédier à cette situation, il exige désormais que toutes les activités soient signalées au Secrétariat Général de la province. Cette mesure vise à assurer une diffusion adéquate des informations et à éviter les désordres dans la communication.

De plus, toutes les invitations adressées aux médias, y compris celles aux stations de radio et autres plateformes, devront recevoir l’aval du Gouverneur avant leur diffusion. Cette décision s’inscrit dans une volonté de maintenir une ligne de conduite claire et d’éviter toute confusion.

Le Gouverneur a également averti que tout manquement à ces nouvelles directives entraînera des sanctions disciplinaires pour les contrevenants. Avec cette note circulaire, le Gouverneur du Kanem entend établir un cadre plus rigoureux pour la gestion des activités publiques, soulignant l’importance de l’ordre et de la transparence dans l’administration provinciale.

Détournement présumé de kits alimentaires : le maire du 3em arrondissement dans la tourmente

Le maire du 3em arrondissement de N’Djamena, Idriss Sami Michon, fait face à de graves accusations de détournement de kits alimentaires destinés aux populations vulnérables. Ces vivres, offerts par le Ministère de l’Action Sociale, de la Solidarité et des Affaires humanitaires auraient été en partie détournés au profit de ses proches, selon plusieurs délégués des quartiers concernés.

D’après nos sources, sur les 2400 sacs de vivres prévus pour les habitants du 3ᵉ arrondissement, comprenant six quartiers (Sabangali, Ambassatna, Gardolé, Ardel-Djoumal, Djabal-Bahr et Kabalay), seulement 815 ont été distribués aux bénéficiaires. De nombreux résidents, bien qu’en possession de leurs tickets de distribution, n’auraient pas pu recevoir ces kits.

Face à cette situation, plusieurs délégués affirment avoir été intimidés par le maire pour avoir divulgué le nombre réel de sacs reçus. Ils en appellent à l’intervention des autorités compétentes pour faire la lumière sur cette affaire et rétablir la transparence dans la distribution des aides.

Les délégués accusent également le maire d’avoir distribué une partie des vivres à ses proches et à sa famille, privant ainsi les bénéficiaires légitimes de cette aide essentielle.

Contacté par notre rédaction pour réagir à ces accusations, Idriss Sami Michon a refusé de commenter, affirmant : « Je ne peux pas vous répondre, je ne réponds qu’à mes supérieurs hiérarchiques, pas à un journaliste. »

L’affaire suscite une vive indignation parmi les habitants du 3ᵉ arrondissement, qui attendent désormais des réponses des autorités locales.

Près de 2 millions d’enfants menacés de mort par la malnutrition : L’UNICEF tire la sonnette d’alarme

L’UNICEF a lancé un appel d’urgence de 165 millions de dollars pour combler une pénurie d’aliments thérapeutiques, exposant près de deux millions d’enfants à un risque de mort imminente en raison de la malnutrition sévère. Dans un communiqué, l’organisation a averti que les pays comme le Mali, le Tchad, le Nigeria et le Niger subissent déjà de graves ruptures de stock d’aliments thérapeutiques prêts à l’emploi (RUTF), essentiels pour traiter la malnutrition aiguë.

La situation est critique. Plusieurs pays d’Afrique, notamment ceux du Sahel, sont gravement touchés par des crises alimentaires aggravées par les conflits, les catastrophes climatiques et les chocs économiques. Le manque de financement nécessaire pour assurer l’approvisionnement en RUTF pourrait entraîner des conséquences catastrophiques pour des millions d’enfants.

Au Tchad, où le gouvernement a déclaré une urgence nutritionnelle et alimentaire en début d’année, plus de 500 000 enfants de moins de cinq ans devraient souffrir de malnutrition sévère en 2024. À ce jour, 315 000 enfants ont été traités, mais les stocks de RUTF risquent de s’épuiser d’ici la fin du mois, compromettant ainsi la prise en charge des enfants restants.

Victor Aguayo, responsable de la nutrition à l’UNICEF, a souligné que cette crise pourrait coûter la vie à près de deux millions d’enfants si des actions immédiates ne sont pas entreprises. Le manque de fonds entrave gravement la capacité des pays à répondre à cette urgence humanitaire.

L’initiative No Time to Waste, lancée par l’UNICEF en 2022 pour lutter contre la crise alimentaire mondiale, a permis de lever plus de 900 millions de dollars jusqu’à présent. Cependant, cette nouvelle campagne cherche à obtenir des fonds supplémentaires pour éviter des pénuries catastrophiques de RUTF, en particulier dans les pays du Sud.

L’UNICEF espère également promouvoir la production locale de ces aliments thérapeutiques, afin de contourner les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales et réduire les coûts, tout en soutenant l’économie locale.

Les enfants souffrant d’émaciation sévère présentent une maigreur extrême et des systèmes immunitaires affaiblis, les rendant particulièrement vulnérables aux maladies et à la mort. Face à cette urgence, l’UNICEF appelle la communauté internationale à se mobiliser rapidement pour éviter une crise humanitaire sans précédent.