TCHAD : JOURNEES ECONOMIQUES ET CITOYENNES

En prélude à l’organisation des journées économiques et citoyennes qui se tiendront t à Moundou et N’Djamena fin novembre et début décembre prochain, le comité a présenté le programme des activités lors d’une conférence de presse tenue ce 16 novembre dans un hôtel de la place.  

Ces journées économiques et citoyennes sont placées sous le slogan « mieux agir ensemble ». Elle vise à donner un cadre d’expression économique et citoyen pour les jeunes afin de booster les opportunités d’emploi d’une part et offrir aux investisseurs nationaux et internationaux dans les secteurs pourvoyeurs dans les provinces du Tchad.

A cet effet, 50 projets sont inscrits dans l’agenda de ces événements et mettront en œuvre 21 autres projets en annexe pour les provinces et 5 autres pour la jeunesse.

Les Journées Économiques et Citoyennes se dérouleront à N’Djaména à partir de 17 novembre avec les événements tels que : Chabab à cœur ouvert, un espace ouvert aux jeunes de discuter et proposer des pistes de solutions à la relance économique.

Selon, Adam Ismaël l’un des panelistes cette journée du 17 novembre est une journée de consultation. Elle vise à toucher plus de 1500 jeunes en vue de recueillir toutes les suggestions venant de la jeunesse.

Deuxième manifestation inscrite ici est celle de mobiliser les opérateurs économiques soit du secteur informel et formel.

Troisièmement, le 28 novembre sera dédié à un petit déjeuné républicain qui regroupera les acteurs économiques. Cette manifestation permettra aux organisateurs et participants de discuter des projets et de leur contenu. Dans la soirée de la même journée une prière sera organisée par les différentes confessions religieuses pour implorer la bienveillance de Dieu sur le Tchad souligne le président du comité, Souradj Koulamallah.

Le quatrième c’est l’action citoyenne dénommée « Sawi bouti » (faites moins cher). Cette action, selon le président du comité d’organisation consiste à laisser toute une journée pour les consommateurs de bénéficier d’une grâce sur tous les prix des produits aux marchés.

Le couronnement de toutes ces actions sera à Moundou comme slogan « Moundou en fête » Les actions qui seront menées à Moundou dans la capitale économique aboutiront à la signature d’un pacte économique républicain. Cinquante projets portant sur des initiatives locales des groupements et associations sont sollicités   pour être financés après étude des faisabilités.

Abordant la question sur le Plan National de Développement PND, la panéliste, HAYATTE NDIAYE rappelle que le PND est encore à sa première année, c’est ne pas un échec, comme certains le pense. Cependant il peut toujours y avoir d’autres alternatives de solution pour relancer l’économie nationale.

A part la campagne « sawi bouti », le comité prévoit une descente dans les entreprises pour impliquer plus les opérateurs économiques pour les tenues de ces évènements.

Les Journées Economiques et Citoyennes verront l’implication massive de la jeunesse dans le Pacte Économique Républicain.

CONCERT DE SOUTIEN A DOBIAN ASSINGAR, PRÉSIDENT D’HONNEUR DE LA LIGUE TCHADIENNE DES DROITS DE L’HOMME AU TCHAD

François Djékombé et ses paires ont tenu un point de presse ce 16 novembre 2018 pour annoncer un concert qui sera dédié pour le lever du fonds en faveur de M. Dobian Assingar défenseur émérite des droits de l’Homme, malade depuis quelques mois d’où la santé reste toujours fragile. Ce concert prévu au centre Centre Don Bosco, aura lieu samedi, 24 novembre 2018.

Ce concert qui a droit d’avoir lieu, ne sera pas organiser pour faire danser, sauter mais plutôt pour faire réfléchir et collecter de fonds pour guérir un semblable  « M. Dobian Assingar, défenseur émérite des droits de l’Homme est malade depuis plusieurs mois. Son état de santé demande une évacuation sanitaire et une opération, alors que c’est la 3ème année déjà que toutes les sources de revenus de M. Dobian Assingar ont été coupées. Alors Directeur des Affaires et Financières, ce qu’on appelle communément DAF du défunt ONDR, office national de développement rural, M. Dobian a été remercié en monnaie de singe, après presque 3 décennies de service rendu à notre pays » regrette François Djekombé, le président d’organisation ce concert.

A rappeler,  grâce à l’intervention de la bonne volonté de quelques organisations internationales que M. Dobian Assingar avait connu des soins chirurgicaux « mais comprenez que le soutien extérieur ne sera jamais considéré comme un lac où coulent des eaux abondantes et intarissables » a fait comprendre M. François.

Pour les organisateurs, le cas de M. Dobian Assingar , président d’honneur de la ligue tchadienne des droits de l’homme au Tchad, est un cas très grave qui nécessite une intervention urgente. Toutefois, ils ne perdent pas la vue sur certaines pratiques tchadiennes  néfastes « Nous devons agir. Vous savez, les Tchadiens, pour ne pas dire certains Tchadiens, ou encore pour être plus inclusif, nous les Tchadiens, on a cette manie d’observer la plus grande indifférence, face à des situations qui interpellent notre conscience, et c’est lorsque l’être aimé ou supposé aimé passe de vie à trépas qu’on sort les gros moyens pour l’achat de cercueil de luxe et l’organisation de funérailles pompeuses, le tout assaisonné de beaux discours teintés d’hypocrisie et de folklore inutile, ce qu’un professeur de Philosophie appelle des oripeaux et des oriflammes,  c’est-à-dire des choses sans valeur, mais qui brillent, pour rendre des hommages à titre posthume. Il est temps de changer un tout petit peu cette perception des choses, pour célébrer, ne serait-ce qu’une fois, un héros vivant » conseillent-ils.

A ces fonds qui seront levés, sera ajouté la part de la diaspora tchadienne, surtout du Canada et des États-Unis d’Amérique, et c’est l’ensemble de ces fonds qui sera remis, intégralement  à M. Dobian Assingar, pour ses soins.

Au rendez-vous de ce concert Sultan, Rayskim , N2A, le groupe Décibel, Hadre Dounia, Razzolo et bien d’autres qui se sont décidés d’apporter leur part de gâteau pour rendre hommage à M. Dobian Assingar à son vivant et pour dire aussi que la musique n’est pas faite seulement pour écouter et danser mais aussi pour sauver de vie.  Dariustone Blaise et François Djekombé sont deux responsables principaux de l’organisation.

 

LE ROI DU MAROC A LA CEREMONIE INTERNATIONALE DE COMMÉMORATION DU CENTENAIRE DE L’ARMISTICE

Plusieurs chefs d’État, des représentants des institutions européennes, de l’organisation des nations, et de plusieurs autres Organisations internationales sont conviés par le Président Français à la cérémonie de commémoration organisée à l’Arc de triomphe. Emmanuel Macron voulait faire un secrétaire de la première guerre mondiale, un événement qui se réunissait dans la communauté internationale d’un message de paix.

Le Roi Mohammed VI, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a pris part à cette cérémonie internationale.

Sa participation à cette cérémonie, à l’invitation du Président de la République française, de M. Emmanuel Macron, est un témoignage de l’amitié avec le Maroc et la France depuis plusieurs siècles et un hommage aux vaillants procureurs qui ont combattus pour les idéaux de liberté et de pendentif paix la première guerre mondiale.

Il y a un message à communiquer à la communauté internationale et à l’action du Royaume-Uni en faveur de la paix et de la stabilité, ainsi que de l’action inlassable pour la promotion du multilatéralisme et la défense des valeurs universelles. Démocratie, de liberté et d’égalité.

Cette cérémonie, qui s’est déroulée à l’Arc de Triomphe, débuté par le salut aux portes drapées, la revue des troupes, l’appel des soldats pour la France, l’exécution de la sonnerie

aux morts, en prélude à une minute de silence, puis interprétation de «La Marseillaise» par le Chœur de l’armée française.

C’est t d’ailleurs l’objectif principal du forum de paix, du même jour dans le cadre de la gestion et de la restitution de l’importance du multilatéralisme et de l’action collective pour la construction de l’avenir de l’humanité dans la paix.

Ce forum qui se tient à l’occasion de la commémoration de l’armée centrale du 11 novembre 1918 invite les générations futures à tirer le meilleur de leur passé pour les éditer et les éditer un jour à venir.

AHMAT MAHAMAT AHMAT

JOURNÉE MONDIALE DE DIABÈTE : LA MAISON DE DIABÉTIQUES DONNE LA CHANCE AU PUBLIC DE SE DÉPISTER

14 Novembre dernier, c’était la journée mondiale de diabète. La maison de diabète avait organise plusieurs activités pour sensibiliser la population sur le diabète. Celle-ci a donné l’occasion au public de se faire dépister gratuitement dans 4 arrondissements de la ville de N’Djamena. Le lancement officiel a eu lieu dans la commune du 6eme arrondissement.

Célébrée par les différentes structures sanitaires du  monde entier, la maison du diabète créée en février 2017 n’est pas du reste. Après avoir organisé une marche, un match de football et plusieurs conférences débats pour sensibiliser la population sur le diabète, c’est la phase de dépistage à l’ endroit de toute la population et gratuitement dans le 5eme, 6eme, 7eme et 8eme arrondissement.

Mamissou Mallet Maire de la Commune du 6eme Arrondissement avait saisi l’occasion pour s’aligner au côté des diabétiques « ce 14 novembre, journée mondiale du diabète, la commune du 6e arrondissement se joint aux diabétiques pour célébrer et dire oui a la lutte contre le diabète au Tchad ».

Pour Dr Djaury Dadjia, Président de la Maison des diabétiques « par le biais de ces actions, nous visons un intérêt général, celui d’accompagner les victimes ». Toutefois, les moyens financiers et matériels restent un défit à relever pour mener à bien cette mission, a-t-il ajouté.

Pour Idriss  Maï, Chef de Service Maladies Non Transmissibles,  vu l’allure et la gravité de cette maladie, le ministère de la santé se fixe un certain nombre de défis à relever.

La maison des diabétiques encourage la population à la pratique du sport, à une alimentation saine et au dépistage pour réduire les risques et éviter toutes complications.

AHMAT MAHAMAT AHAMAT

TCHAD : DES MILLIERS DES AGENTS DE L’ETAT SONT APPELES A COMPLETER LEURS DOSSIERS PHYSIQUES

Suite aux résultats de l’audit des diplômes, beaucoup des fonctionnaires n’ont pas leurs dossiers dans les archives dans la fonction publique.

Dans une correspondance adressée en date du 31 octobre 2018 à tous les ministres, le comité technique d’appui au cabinet d’audit des diplômes du personnel civil d’Etat, a appelé tous les fonctionnaires et contractuels de l’Etat ne disposant pas de dossiers jugés indispensables dans les archives de la fonction publique de le faire dans un bref délai. Une note que certains rencontré ce matin dans les différents ministères jugent de confuse et les laisse superflu.

Depuis le lundi 13 Novembre 2018, de tous les recoins du pays, les fonctionnaires s’activent vers la capitale dans leur ministère respectif pour vérifier si leurs noms figurent sur la liste. Du ministère de finance en passant par le ministère de la santé et a l’école du centre où nous sommes rendus, les fonctionnaires concernés sont surpris par cette décision qui vient perturber une fois de plus le secteur publique et en particulier le ministère de l’éducation qui vient de sortir d’une longue grève.

De ce fait, le comité technique d’appui demande aux ministres d’instruire leurs services compétents à l’effet de mettre à la disposition du comité les documents dans un délai n’excédant pas une semaine.

Les fonctionnaires et les contractuels ayant constaté leurs noms affichés dans les différents ministères doivent fournir entre autres, les copies des arrêtés d’intégration ou actes de recrutement, copies des arrêtés des reclassements ou d’avancement, des copies des diplômes de base (Bac ou BEPECT), copies des diplômes ayant servi d’intégration ou de recrutement, des copies des diplômes ayant servi de reclassement ou avancements, copies des actes de naissances et copies de tout autre diplôme équivalent.

Au ministère de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et de l’Emploi  il est demandé aux plus 600 et 35 contractuels de compléter leur dossier. Près de 1000 contractuels du ministère de l’Éducation Nationale sont appelés à déposer leurs diplômes et autres documents y afférant. « Il y a des gens dans cette liste qui vont partir à la retraite et il y a des gens qui sont admis à la retraite et par la suite ils ont eu des contrats avec leurs ministères », lâche, un enseignant à l’école du centre. Pour les cas des agents du ministère de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et de l’Emploi beaucoup sont recrutés sur la base des arrêtés de fin de formation et leurs dossiers n’ont pas été déposés par le ministère à la fonction publique.

HAL SOUAKAR AMBERA, GAGNANT DE LA COMPÉTITION NATIONALE DU « FUTUR AGRO CHALLENGE » 3EME ÉDITION

La compétition de la Futur Agro Challenge a eu lieu hier jeudi 15 novembre dans l’après-midi au palais du 15 janvier. Devant les trois membres du jury, à leur tête Dr Ali Abdramane Haggar, six (6) compétiteurs ont montré leur talent.
Le Futur Agro Challenge c’est une compétition internationale dans le domaine de l’agriculture, l’agro-alimentaire et l’agro-industrie. L’objectif est de promouvoir l’industrie agricole, de booster les startups agricoles innovantes, afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Elle est organisée chaque année dans les 60 pays à travers le monde dont le Tchad en fait partie.
Le concept est d’organisé la compétition au niveau locale et le vainqueur, représentera son pays à la grande finale internationale. Le vainqueur de la compétition aura la chance de rencontrer des investisseurs et de nouer des relations avec d’autres entrepreneurs.
Cette année, onze (11) personnes ont postulé sur la plate-forme dont cinq (5) personnes n’ont pas compléter leur candidature à temps et six (6) autres sont retenus. Pour Issa Ali Barka, Coordinateur National Adjoint de la Compétition « Peu importe le nombre des candidats, chez nous à Futur Agro Challenge, la quantité des candidatures n’est pas importante mais c’est la qualité », a-t-il expliqué.
Chaque candidat à 30 secondes pour expliquer la pertinence de son projet. Et chaque 30 secondes le compétiteur répond à une question. Ensuite les jurys posent également à chaque candidat une question. Après avoir répondu à cinq (5) questions, les membres du jury ont éliminé sur le six candidats quatre (4). Au final, deux candidats se retrouvent face-à-face, Bero Julien et Hal Souakar Ambera.
Bero Julien défend son projet sur la production d’oignon dans le Sud du Tchad, car selon lui les oignons viennent souvent de Nord-Est du pays, alors il a jugé important d’essayer au Sud vers Sarh et il a réalisé que se possible la culture.
Hal Souakar Ambera quant a lui son projet porte sur la nutri-internationale. La nutri-internationale a pour but la métabolisation des nutriments en vue de leur assimilation pour la croissance, l’entretien, et le fonctionnement de l’organisme. Au plan médical, le projet permet d’analyser les rapports entre la nourriture et la santé.
Cinq (5) questions sur : l’impact du projet au plan national et international, sur les clients, les étapes de vie et la durée, les caractéristiques et face à la rareté des produits, ont été posées à chaque finaliste. Enfin, par rapport aux réponses, les membres du jury ont déclaré le gagnant de la compétition pour la 3ème édition 2018 de la Futur Agro Challenge, Hal Souakar Ambera.
Hal Souakar est un chercheur qui développe et diffuse des aliments pour nourrisson à base de produits locaux. Bénéficiaire de la Bourse Mandela Washington.
Rappelons que le prix de la compétition est de trois (3) millions de Franc FCFA. Ce prix permettra au futur vainqueur de se préparer pour la finale internationale.
OUSMANE DIARRA

Tchad:Compte rendu du Conseil des Ministres du 15/11 2018

Un conseil ordinaire des ministres s’est tenu ce jeudi 15 novembre 2018. Il a été présidé par le président de la République. Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour. Le conseil a examiné et adopté trois projets de loi et un projet de décret.

Le conseil a examiné et adopté le projet de loi portant ratification d’un prêt signé le 12 octobre 2018 à Bali, en Indonésie, entre le Tchad et la Banque arabe de développement économique en Afrique (BADEA). Ce prêt d’un montant de 12 millions $, dédié à la réalisation du projet en phase pilote dans la province de Tandjilé, vise à contribuer à la lutte contre la pauvreté et à l’insertion socio-économique des populations défavorisées par la promotion du développement local et l’inclusion financière. Le chef de l’Etat a demandé au ministère sectoriel de prévoir des mécanismes de suivi de l’exécution du projet pour éviter des déperditions éventuelles.

Le projet de loi portant ratification de la convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel, soumis par le ministère des Postes, des Nouvelles technologies de l’information et de la communication a été adopté après examen. La ratification par le Tchad de la convention de l’UA permettra au pays de bénéficier de la coopération internationale ainsi que de l’entraide dans le cadre de la lutte contre les cyber-attaques.

Le projet de loi portant création de l’école nationale des techniques d’élevage (ENAT) a été adopté. L’ENAT en sa nouvelle version, sera un véritable outil de formation au métier de l’élevage. Elle constituera toute une chaine entre la production et la commercialisation, en passant par la transformation et le conditionnement, participant ainsi à la lutte contre le chômage par une offre de formation qualifiante et diplomante.

Au titre du ministère de l’Education nationale et de la Promotion civique, un projet de décret a été examiné et adopté, après quelques amendements de fond et de forme. Il porte détermination des normes et des critères d’ouverture, d’extension, de transfert, de dénomination, d’officialisation et de fermeture des établissements scolaires privés, publics et communautaires du primaire, du moyen, du secondaire général, du secondaire technique et professionnel au Tchad.

En outre, le président de la République a fait une communication relative à la campagne agricole 2018. Selon lui, elle s’avère satisfaisante et acceptable. Il a toutefois demandé des mesures contre les commerçants qui font de la rétention des céréales afin de favoriser la hausse des prix.

SESSIONS DES ACTIVITÉS DE LA SEMAINE MONDIALE DE L’ENTREPRENEURIAT

A la deuxième journée de l’ouverture de la semaine mondiale de l’entreprenariat au Tchad, plusieurs activités sont déroulés hier mardi 13 novembre. 

Pendant que des conférences-débats amplifient la grande salle et la salle des conférences internationale sur les thèmes « Comment innover et développer ses propres compétences entrepreneuriales ? » et « les défis de la protection de l’environnement des énergies nouvelles et renouvelables pour la lutte contre le changement climatiques », de l’autre côté dans la salle de réunion, les ateliers de formations sur les thèmes : entrepreneurship by maison de la petite entreprise et entrepreneurship by H & C se déroulent. Dans la salle des conférences internationale, les mêmes thèmes sont débattus en Arabe.

Dans la salle C du Palais, vers 14h les élèves et étudiants se bousculent pour des places. Le thème consacré est « Comment créer son entreprise ? ». La création de l’entreprise dans les contextes actuels est un outil primordial pour le pays. Le but de la formation est de donner à ces jeunes l’essentiel de l’entreprise. Au tout début on commence par une idée et d’un savoir faire. Alors cette idée peut permettre à valoriser et matérialiser son plan. La matérialisation de l’idée permet de réaliser un document qui n’est rien d’autre que le projet qui est le business plan.

Pour le chargé de l’orientation de la Maison de la Petite Entreprise (MPE), M. Bruno Djasnabeye, le business plan comporte trois parties : « L’étude de marché, l’étude technique et l’étude financier ».  L’étude du marché c’est pour vendre les produits. Madame Jacqueline Djamila a pris le relais pour expliquer l’étude financier. Quelles sont les documents juridiques pour la création d’une entreprise ? Quelles sont les documentes comptables pour faire la recette et dépenses ? Elle a expliqué les différents forme de l’entreprise (entreprise individuel, SARL, SA, etc. ). « Il faut commencer par l’enregistrement à l’Agence Nationale des Investissements et des Exploitations (ANIE), avoir un numéro d’identification fiscale (NIF), autorisation du ministre de tutelle, enregistrement à la registre de commerce, déclaration des employés au niveau de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS),… », a-t-elle conseillé.

Des questions posées par les jeunes ont eu des réponses compréhensibles de la part des deux formateurs.

Aujourd’hui, de 14h à 16h, une conférence-débat accès sur le thème : « Automatisation des femmes et des jeunes comme facteur d’accélération pour réaliser le dividende démographique » sera débattu.

OUSMANE DIARRA & INNONCENT ALLARAMADJI 

SEMAINE DE L’ENTREPRENEURIAT : LANCEMENT DU FESTIVAL AGROBUSINESS 2ème ÉDITION 2018

C’est dans la semaine mondiale de l’entrepreneuriat que la 2ème édition du festival agrobusiness a eu lieu ce matin au palis du 15 janvier en présence du ministre de la production, de l’irrigation et des équipements agricoles sous le thème « le développement de l’Agro-industrie pour la transformation socio-économique du Tchad ».

L’objectif de ca festival est d’offrir à la jeunesse tchadienne un cadre de réflexion et de travail en équipe sur l’agrobusiness. Pour le capitaine de tract de Festival, Koumakong Dorsouma « Le défi dans le domaine est énorme. C’est pour nous l’occasion d’apprendre, de réfléchir mais surtout de joindre le cerveau à la houe et au filet, de développer un agrobusiness intelligent pour relever tous les défis liés au domaine et résoudre le problème d’emploi en milieu jeune », a-t-il souligné.

Le Tchad regorge d’énorme potentiel agro-sylvo-pastoral pour donner une bouffée d’oxygène à l’économie. 39 millions d’hectares cultivables (soit 30% du territoire). Actuellement 5.1% seulement de ces terres sont cultivables et 0.54% des 5.6 millions d’hectares irrigables sont exploitables.

Pour la ministre de la production, de l’irrigation et des équipements agricoles, Lydie Béassemda « l’agriculture, l’élevage et les énergies vertes constituent le secteur à fort potentiel entrepreneuriatl et par conséquent pourvoyeur d’emploi qui doivent mobiliser nos connaissances, nos savoirs-faire et notre intelligence », a-t-elle relevé.

Le taux de chômage selon l’ECOSIT3 est de 5.7% et touche généralement la classe d’âge entre 15-30 ans. Par ailleurs sur le marché du travail, selon les analyses établis, chaque année environ 170 000 jeunes en âge de travailler, sans que les possibilités d’emplois décents n’existent.

OUSMANE DIARRA

Prit au piège, il s’évapore…

Dame Zara, vendeuse de nourriture communément appelé « Tourne dos » alimente régulièrement un carrefour dans son quartier avec ses plats succulents et consistants. A 18 h déjà, des va-et-vient s’opèrent à son emplacement habituel. Dès l’installation des tables, bancs et nattes, une foule immense de personnes envahit le lieu.

Marcelin, un jeune homme très valide venait régulièrement opérer chez maman Zara comme aiment l’appelé ses clients. Mode d’emploi : ce dernier vient souvent vers 21h et 22h, parfois payer à manger et de fois demander service qu’il a faim et dame Zara le satisfait. Parfois, il commande un plat, mange et disparait sans toutefois régler la facture. Parfois aussi, dès son arrivée, il demande une cuillère et se jette sur les plats des clients sans être invité.

Comme disait un langage universel : « Tout le jour n’est pas dimanche », ce jour-là, vers 21h Marcelin se pointe chez maman Zara. A peine posé ses fesses sur le banc, il demande une cuillère et voulait attaquer le plat d’un client qui revenait d’un chantier à Farcha, très affamé qui savourait tranquillement son plat. Curieusement le client s’étonne par l’attitude de de ce dernier et lui pose de questions : « Tu vas où ? », « Tu veux faire quoi ? », « Qui t’as invité ? ». Marcelin est resté bloqué cuillère à la main. Dame Zara intervient : « Mon fils tu exagères trop ! Souvent tu répètes les mêmes bêtises et je te tolère mais cette fois-ci tu as débordé les bornes ». Automatiquement, les clients se sont jetés sur lui. Insultes, attaques… Certains voulaient même le lyncher, d’autres l’ont tiré de force dans un coin sombre et Marcelin a prit la poudre d’escampette. Heureusement pour lui…

DJIMNAYEL NGARLENAN