LA PRATIQUE DE LA MONNAIE ÉLECTRONIQUE AU TCHAD INQUIÈTE L’ARCEP ET LA BEAC

Autorité de Régulation des Communications et des Postes (ARCEP) et la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC)  ont  organisé une journée d’information à l’égard des leaders  des associations, des acteurs dans le secteur TIC et les représentants des ministères, ce matin 08 novembre 2018 à l’hôtel Radisson de N’Djamena.

Cette journée d’information sur la pratique de la monnaie  électronique au Tchad intervient pour permettre de réfléchir sur les limites de compétence entre les institutions financières que sont : la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) et la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) et l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) du Tchad.

Pour le Directeur des affaires juridiques M. DOMAYE Nadjigoto, représentant le Directeur Général de l’ARCEP « L’écosystème des acteurs institutionnels des services financiers mobiles au Tchad implique plusieurs acteurs qui s’appuient sur  tous les opérateurs des communication électronique et leurs abonnés. La limite de compétence entre les acteurs en charge de régulation de ces services mérite d’être clairement définie afin de renvoyer chacun à ses obligations respectives. Sur ce, la journée d’information cherche à débattre autour des thèmes tels que : Concept, en jeu et rôle des différents acteurs en charge des services de la monnaie électronique (mobile money et le mobile banking), état des lieux et régimes juridiques des services de monnaie électronique dans le cadre de régulation des communication électroniques, la régulation financière et état des lieux de la réglementation sur la monnaie électronique au Tchad » a-t-il élucidé.

Cette rencontre est un lieu idéal de rappeler le rôle de l’ARCEP qui a pour mission le développement et la promotion des communications électronique au Tchad, la gestion des fréquences, la détermination des modalités d’octroi des autorisations, des agréments ou des licences aux opérateurs sur le territoire national. ARCEP est la plus compétente pour connaître les litiges qui existent les opérateurs, les opérateurs et usagers et surtout de veiller à la bonne application des textes sur ledit secteur au Tchad.  Elle est placée sous la tutelle du ministère des Postes et des Technologies de l’Information et de la Communication.

« Les agents de l’ARCEP associés à ceux de la BEAC vont de cette journée informer les participants sur le rôle de chacun, à s’imprégner du concept de la monnaie électronique souvent confondu aux activités de télécommunication » a conclu  M. DOMAYE Nadjigoto tout en espérant que les différentes contributions des participants permettront aux régulateurs télécoms et financiers d’avoir une vision claire sur la pratique de la monnaie électronique au Tchad.

ELECTION EN RDC : L’OPPOSITION APPELLE A L’INVALIDATION DES CANDIDATS DU FRONT COMMUN POUR LE CONGO (FCC)

Les partis de l’opposition accélèrent les revendications inhérentes au processus électoral et s’appuient sur les faits et gestes des acteurs politiques du pouvoir. Ils demandent à la commission électorale d’invalider les dossiers des candidats du FCC.

C’était lors d’un communiqué rendu public ce mercredi 07 novembre dans les ondes des radios et télévisions nationales, que les ténors de l’opposition ont exigé aux  institutions de leur pays d’invalider les dossiers de candidature des membres des partis au pouvoir regroupés au sein de la plateforme Front commun pour le Congo (FCC).

En effet, d’après l’opposition, le FCC violerait certains arrangements de la loi électorale de 2006 modifiée plusieurs fois de en 2007 à 2017. C’est le cas de l’article 31 du texte privant les fonctionnaires comme les magistrats, les agents de la force publique (excepté ceux qui ont demandé une mise en disponibilité) de toute participation aux activités politiques.

ALLARAMADJI INNOCENT

 

TCHAD : JOURNÉE INTERNATIONALE DES ÉCRIVAINS AFRICAINS

L’association des écrivains et auteurs tchadiens d’expression française (ASEAT) en partenariat avec la maison de la culture BABA MOUSTAPHA, ont commémoré hier 07 novembre 2018 dans l’après midi, la journée internationale des écrivains africains à la maison de la culture BABA MOUSTAPHA.

Cette journée internationale des écrivains africains a débuté par la présentation du roman « souffle de l’harmattan de 350 pages » de Baba Moustapha, suivi des échanges avec le public et d’un documentaire sur la vie et l’œuvre de Baba Moustapha. Une  lecture faite par Matias Turco et des témoignages. Cette journée vise également à rendre hommage aux femmes et hommes des lettres,  raison pour laquelle, le centre culturel Baba Moustapha avait été choisi. Le but de cette rencontre est de mettre en lumière les difficultés qu’éprouvent les écrivains, notamment les  difficultés à l’accès aux éditions, à l’environnement et même créer un simple chemin. Il faut rappeler que Baba Moustapha a été choisi parce qu’il était un auteur, un grand narrateur de l’histoire de fort Lamy. Le savoir vivre ensemble, la réconciliation et l’amitié étaient ses désirs. C’est autour de ses valeurs qu’avait voulu partager l’ASEAT avec les jeunes  tchadiens.

« L’ASEAT veut opérer un autre regard  par rapport aux troubles qu’a connu le Tchad ( les mésententes et la guerre) et rendre  hommage à ces écrivains pour le mieux vivre ensemble, porter la culture tchadienne à  d’autres horizons. Le Tchad est connu comme un État de désunion et de guerre, il faut donc susciter tous les tchadiens en l’amour de la patrie » conseille  le secrétaire exécutif de ASEAT, M . Sosthène  Mbernodji

L’ACCENT MIT SUR LE SOUFFLE DE L’HARMATTAN

Pour M . Sosthène  Mbernodji,  cette journée suscite un engouement  des jeunes, «  c’est toute l’histoire du Tchad qui est résumée, l’âme du peuple qui est enquête de la paix, qui cherche un lendemain meilleur. C’est dans le souffle de l’harmattan, que ce soit  les femmes, les politico-militaires, les religieux, tout le monde trouve son compte dans cette narration . D’ailleurs telle que la côte d’Ivoire aujourd’hui, la journée des écrivains est placée sous le haut patronat du président de l’Assemblée du Sénégal qui est le grand  protecteur  des arts et lettres. Il pouvait faire de même au Tchad, mais dommage, les autorités n’accordent pas  d’importance à ce que font les organisations de la société » dit-il.

Plusieurs écrivains tchadiens  étaient à l’honneur tels que INZAHBO TCHINZOVMBE , TOMASMBAYE TOLMBAYE DANIEL  et BONGO SALATIAL . Ils appellent toute la population Tchadienne à se réconcilier et s’unir pour un regard positif.

 

ANNE YANKIM

TCHAD : LE CONSEIL NATIONAL DE LA STATISTIQUE EXAMINE ET ADOPTE SES LOIS ET DECRETS

Le gouvernement du Tchad organise la réunion du conseil national de la statistique CNS. L’objet de cette réunion est l’examen et l’adoption de plusieurs projets de loi et de décrets relatifs au secteur. Cette rencontre a vu la participation de plusieurs membres du gouvernement.

Il s’agit de quatre projets de loi et de décrets à savoir la loi organisant et règlementant les activités statistiques au Tchad, le décrets attribution, composition et fonctionnement du conseil national de la statistique CNS, les décrets portant attribution des organisations et fonctionnement du Fonds National de Développement de la Statistique FNDS et enfin le décret portant attribution, organisation et fonctionnement de l’Institut Nationale pour les Etudes Economique et Démographiques (l’INSEED)

Ouvrant les travaux, le Ministre de l’Economie, de la planification et du Développement, Issa Doubragne selon lui le processus de réforme de l’appareil statistique au Tchad à tout son intérêt pour la planification du développement au Tchad.

Le Ministre sollicite la création d’une école Nationale de la statistique afin de former les compétences locales en la matière. Etant un  domaine transversal plusieurs membres du gouvernement étaient présents à cette rencontre. Ils ont relevé le fait que les statiques existantes sur le Tchad aujourd’hui ne sont pas fiables et ont une disparité de source. Ces assises permettront d’harmoniser les sources d’information statistiques.

AHMAT MAHMAT AHMAT

TCHAD : L’OPERATION D’ENLEVEMENT DES ORDURES DANS LA COMMUNE DU 6ème

Le quartier Paris-Congo dans le 6ème arrondissement de N’Djamena, considéré comme l’un des quartiers le plus salle a vu ses dépôts sauvages des ordures enlever ce matin par la mairie centrale. Cette opération est la suite logique des activités d’enlèvement des ordures et le nivèlement des rues  qui ont débutées depuis quelques semaines.

C’est depuis quelques semaine que la mairie de N’Djamena dans sa politique de redonner à la capitale un autre visage s’engage à enlever des ordures, éradication les dépôts sauvages et niveler les principales voies de la capitale.

Il y a des années que les initiatives ont été mises sur pieds pour la gestion des déchets ménagers mais les contours de la gestion des ordures ne sont pas bien cerner jusqu’à présent, d’où la nécessité d’impliquer d’avantage les chefs d’arrondissement dans cette politique.

Dans le quartier de Paris-Congo, les dépôts sauvages des ordures font bon ménage avec la population. Sans inquiétude, certains ménages se voient leur devanture transformer en un dépotoir public. Pour quelques citoyens interrogés, « les ordures ne viennent pas seulement de paris-Congo mais d’autres personnes des quartiers environnants viennent déposer leurs ordures ici. »

Puis que les gens ont habitude de déposer leurs poubelles un peu partout et importe où, les jeunes demandent aux autorités communales des moyens assurer la propreté.

LIBÉRATION DES 79 ÉLÈVES ENLEVÉS AU CAMEROUN

Ces enfants de la presbytérien secondary school de Bamenda ont été enlevés dans la nuit de dimanche 4 à lundi 5 novembre sur le campus du Collège presbytérien de Nkwen dans la ville de Bamenda (région du Nord-Ouest) du Cameroun.

Enfants et adultes enlevés sans vergogne par leurs compatriotes dont leurs visages seraient peut être méconnus du gouvernement camerounais. Cet acte a eu lieu à la veille de la prestation de serment du Président Paul Biya  avec trois membres de l’encadrement de l’établissement dont le principal de la presbytérien secondary school, un enseignant et un chauffeur. Après un effort fait par le gouvernement camerounais, ces enfants ont retrouvé leur liberté ce 07 novembre 2018 après la prestation de serment à Yaoundé du président Paul Biya, réélu le 07 octobre pour un septième mandat consécutif.

« Tous les 79 élèves ont été libéré », a déclaré M. Tchiroma qui n’a pas précisé, dans un premier temps, les conditions dans laquelle cette libération a été obtenue dit notre confrère de Lebledparle.com.

Sachant que les trois membres de l’encadrement de l’établissement n’ont pas été libérés « Je ne sais pas encore ce qu’il en est pour les trois encadreurs », a affirmé le ministre de la communication. Cependant, pour quelle raison ces ravisseurs n’ont pas libéré les trois autres personnes? Qu’est ce qui se cache derrière ce refus ? Autant de question que chacun se pose actuellement.

Le Président Paul Biya de son côté avait promis au cours de la campagne électorale, « la fermeté et le dialogue » pour sortir le Cameroun de cette crise qui dure depuis deux ans.

Les élèves sont certes libérés, mais les églises presbytériennes et le gouvernement sont interpelés à  conjuguer plus d’efforts pour retrouver ces personnes.

ANNE YANKIM

DECRET N°1721/PR/MFB/2018

DÉCRET N°1721/PR/MFB/2018 PORTANT NOMINATION A DES POSTES DE RESPONSABILITÉ AU MINISTÈRE DES FINANCES ET DU BUDGET

CABINET DU MINISTRE DES FINANCES ET DU BUDGET

Directeur de Cabinet : LOUKMAN MOUSTAPHA HISSEIN en remplacement de MAHAMT NOUR

Conseillers :

  • AKHOUNA KASSER, en remplacement de LOUKMAN MOUSTAPHA HISSEIN
  • BIDJERE BENDJAKI, Maintenu

 

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11 PROVINCES SERONT RAVITAILLES EN EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT

Ouverture ce mercredi, dans la salle Toumaï de Ledger Plaza Hôtel (ex Kimpeski) d’un atelier du programme d’alimentation en eau potable et assainissement en milieu semi urbain et rural des 11 provinces. La phase 1 (les deux Logones et le BET), financé par la Banque africaine de développement (BAD). Le lancement a été fait par le ministre de l’économie et de la planification du développement en présence du ministre de l’environnement, de l’eau et de la pêche et du représentant de la BAD au Tchad.

C’est un programme et projet entièrement financé par la BAD sous forme de don et à hauteur de 14 milliards de Francs CFA et qui va couvrir le volet eau et assainissement des 11 provinces du Tchad. « C’est un projet d’envergure avec l’adduction d’eau potable dans 5 régions», situe le ministre de l’environnement, de l’eau et de la pêche, Sidick Abdelkérim Haggar.

Pour le représentant de la BAD, Ali Lamine Zeine « L’administration et l’équipe technique de la BAD ont décidé de soutenir ce projet qui répond à l’un des projets de la BAD. Nous sommes convaincu que c’est une nécessité pour la BAD de poursuivre ces efforts ».

Selon le ministre de l’économie et de la planification du développement, Issa Doubragne, c’est l’une des priorités du chef de l’Etat, Idriss Déby Itno. « Ce projet permettra d’améliorer les conditions de vie de ces populations en approvisionnement d’eau, d’hygiène et d’assainissement », a-t-il déclaré à l’ouverture de l’atelier.

La clôture de cet atelier est prévue à 17 heures dans la même salle de l’Hôtel.

Djimnayel Ngarlenan

LITTÉRATURE : KOULSY LAMKO, NOUVEAU LAURÉAT DU GRAND PRIX LITTÉRAIRE TCHADIEN 2018

La cérémonie de la remise du Grand Prix Littéraire Tchadien a eu hier mardi 06 novembre à l’Institut Français du Tchad (IFT) en présence du Ministre du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat, son homologue de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, le Conseiller à la Culture de la Présidence de la République, le Directeur de la Coopération Suisse au Tchad et le Conseiller de l’ambassade de la France au Tchad.

Être lauréat, c’est de recevoir publiquement la couronne de laurier comme signe de son talent, de sa créativité et de sa supériorité. Koulsy Lamko est un poète, dramaturge, essayiste, romancier, chanteur et un professeur des Arts dramatiques. Il est né à Dadouar dans le Guéra au Tchad en 1959. Koulsy a vécu dans différents pays d’Afrique avant de rejoindre le Mexique où il vit et (entre autres) anime un centre de résidence d’artistes. Il est l’auteur de plusieurs pièces théâtrales, de recueils de poésies, de romans, de nouvelles, et de contes. Parmi ces écrits, on peut citer entre autres : Regards dans une larme paru en 1990, N’do Kla ou l’initiation avortée en 1993, Aurore en 1994, Tout bas… si bas et Festin d’assassins en 1995, Le petit lion couché 1998, La Phalène des collines 2000, etc. Mais la pièce comme N’do Kla et comme flèches a marqué l’écriture dramatique africaine et garde aujourd’hui encore toute son actualité.

Lors de la présentation bibliographique de lauréat, Dr Ali Abderahmane Haggar  n’a pas caché sa joie pour cet homme : « Ce matin je devrais aller à Dakar mais j’ai annulé à cause de mon frère Koulsy. Venir présenter ce grand monsieur à la personne de Koulsy Lamko est un honneur pour moi ».

Quant à Mme la ministre du développement touristique, de la culture et de l’artisanat, Madeleine Alingue avait félicité et encouragé le laure : « Vous êtes un passionné, profondément amoureux du Tchad car vous célébrer votre pays a travers votre esprits et votre plume. Vous êtes aujourd’hui reconnu comme un symbole, un modèle, porte-parole de la littérature tchadienne. Félicitations, nos remerciements et vous pouvez être rassuré que le Tchad vous accompagnera dans votre mission littéraire. Au nom du Ministère du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat pour votre œuvre, notoriété, contribution nous vous décernons le Grand Prix Littéraire National 2018 ».

Cette cérémonie honorifique est un lieu bien indiqué pour M. Koulsy Lamko de rendre hommage à sa  mère  « Merci pour cette distinction qui, non seulement me réjouis intimement, mais aussi magnifie le dur labeur de cette femme, ma mère, recroquevillée sur elle-même qui sans doute a compris très tôt qu’il fallait qu’elle se brule le cil, les sourcils au feu de bois pour arracher à la vie paysanne, le cahier d’écolier, le crayon et la gomme pour inscrire son fils a l’école, il y a des décennies ».

Dans son discours, M. Lamko s’interroge : « Quelles cultures, quelle littérature dans un monde hyper violent où insidieusement s’installent la recolonisation guerrière des terres riches, les migrations sempiternelles de hordes de loques humains sans logis, sans nourriture, sans emploi, sans dignité, sans lendemain ? Quelles cultures, quelle littérature dans un univers où le mondialisme capitaliste s’impose comme idéologie dominante ? Quelles cultures, quelle littérature à l’ère du consumérisme triomphant travaillant à la zombification de l’homme par le marché, la télé et les gadgets technologiques du virtualisme et de la réalité augmentée, Etc. ». Des multitudes des questions que Koulsy Lamko s’était posées.

Les réponses à ces interrogations troublantes ne peuvent se contenter de spéculations vaines tandis que se déroule comme un rouleau compresseur le voile aveuglant des hégémonies culturelles diverses. Tout cela se résume par la résistance.

Pour que les sociétés finissent par organiser leurs représentations à partir d’un système, dont l’insidieuse mission première non avouée, est la déshumanisation brutale et progressive à la fois, l’exclusion du colonisé de la sphère de l’humain. C’est là qu’écrire, peintre, filmer, chanter, danser devient comme un leitmotiv  acte de la résistance.

Koulsy Lamko a reçu un chèque de deux million de Francs FCA octroyé par l’Ambassade de la France au Tchad.

OUSMANE DIARRA 

TCHAD : LANCEMENT OFFICIEL DE LA COUPE D’AFRIQUE DE SLAM POESIE 1ERE EDITION

Placée sous le haut patronage du Ministère du développement touristique, de la culture et de l’artisanat, la coupe d‘Afrique de slam poésie (CASP) a commencé aujourd’hui avec la cérémonie d’ouverture à Radisson blu. C’était en présence des différents partenaires associés à cet effet, ainsi les représentants des différentes institutions de promotion culturelle d’Afrique et d’Europe.

Pendant 6 jours, 37 candidats issus des différents pays membres de la CASP dont le Tchad, vont s’affronter pour la couronne continentale. Ils se sont distingués en remportant des titres de champions dans leurs pays respectifs lors des compétitions nationales de Slam. Cette coupe est avant tout une volonté de panafricanistes d’œuvrer en synergie et surtout de l’effort consenti depuis un an par le comité d’organisation. L’honneur va particulièrement à l’endroit du président de la CASP, Didier Lalaye connu sous le nom de Croquemort, un slameur tchadien et aussi du camerounais Baana Enono Arnaud. Plusieurs activités et ateliers sont au programme notamment les concerts, les débats, les graffitis, les projections films, les challenges de slam et divers concours.

Il faut noter que l’objectif de cette coupe est d’amplifier la portée des différentes actions du slam en Afrique avec une initiative de répondre à une volonté réelle et manifeste des fédérations et associations promotrices du slam en Afrique.

ALLARAMADJI INNOCENT