MUSIQUE : L’ARTISTE DJIM RADE PLEURE LA NATION TCHADIENNE AVEC DU JAZZ MADE IN CHAD

La tournée musicale de l’artiste Djim radé a commencé hier, vendredi 02 Novembre à l’institut français du Tchad (Ift). Originaire du Sarh, Djim Radé fait partie des icônes de la musique tchadienne, avec un concept hors norme du Jazz made in Chad développé depuis trois ans.

Après l’obtention de son baccalauréat, Djim Radé s’envole pour la France, précisément à Toulouse et intègre l’école de musique de la place, ou il en sort diplômé. Il développe son concept et s’impose sur l’industrie de la musique sur la scène internationale que nationale. Il est le seul tchadien à sortir diplômer d’une école de musique et en a fait preuve du travail bien fait dans la salle de spectacle de l’IFT, faisant danser ses fans sous le rythme de Say et du Jazz. Il lutte contre l’immigration et traite plusieurs thèmes dans son l’album notamment : l’amour, les crises socio-économiques sans précédent que traverse le Tchad, la pauvreté, la mal gouvernance, etc.

Selon lui, la musique n’a pas de limite. Il rend un grand hommage à maitre Gazonga en jouant à son rythme et encourage les artistes à s’unir pour briser les menaces qu’ils font face. Plusieurs artistes l’ont également soutenu dans ce concert, du Bluesman Constant venu des USA à l’artiste Croquemort, le slameur incontesté. Douala reste la prochaine cible de sa tournée.

ALLARAMADJI INNOCENT

Me DJIMRABAYE BOURNGAR PRÉSENTE SON ROMAN « MANGISTRATURE A BEGOU »

L’ex directeur général du ministère de la justice chargé des droits humains Me Djimrabaye Bourngar a lancé ce matin au cefod son 2e roman intitulé « Mangistrature à Bégou ». Ce roman de 254 pages comporte plusieurs sous-titres qui rétracent d’une manière fictionnelle les mauvaises pratiques et l’injustice dans la société tchadienne comme à Begou.

Après la parution de son œuvre « l’insomnie de Mopassa » en 2017, l’écrivain, magistrat et juriste des droits de l’homme met aujourd’hui sur le marché son livre « Mangistrature à Begou » de plusieurs sous-titres tels que : la raison du plus fort, la révolution de Kayou, Doug-Saga et ses amis, Mangeons avec les autres, ceux gens là, on ne sort pas la forêt du singe pour décrire et attirer l’attention des tchadiens d’empêcher le Tchad d’aller à sa perdition.

Bien que Maître et écrivain Djimrabaye Bourngar parle de tout ce qui entrave la société africaine et en particulier tchadienne, le fait le plus fustigée est le manque de la justice ou l’injustice qui s’éternise dans son pays le Tchad représenté dans le roman  par Begou qui est d’ailleurs l’un des meilleurs quartiers de la ville de Sarh. Derlesi est l’ acteur principal de l’œuvre  Mangistrature à Begou qui lutte contre toute sorte d’injustice : « Derlesi est un jeune magistrat Bounda. C’est un homme droit et juste qui, face à  la corruption, va sans cesse s’opposer au pouvoir en place. Son ascension promet d’être fulgurante, mais pourra-t-il échapper aux dangereux ennemis qu’il se fait en voulant défendre la Justice ? » lit-on à la 4e page de ce roman.

En ce qui concerne le mot « Mangistrature », l’auteur répond philosophiquement que peut être, c’est une faute d’orthographe ou la baisse de niveau tout en disant aux lecteurs « Pour comprendre le sens lisez ce roman ». Et Begou est en fait la juxtaposition des deux mots tchadiens. BE qui signifie PAYS en Sara et GOU veut dire FORCE en Arabe tchadien. Alors Begou signifie « Pays de force ». cela nous renvoie directement sur le sous-titre « La raison du plus fort ».

« Pour les magistrats et les hommes politiques, ce livre est une interpellation afin de réaliser un exercice d’introspection et de prise de conscience pour ne pas être appelé à la barre de l’histoire » interpelle l’écrivain Djimrabaye Bourngar qui est un maître Jacques.

Écrivain, magistrat et juriste, Djimrabaye Bourngar n’a suivi toutes ses études qu’au Tchad. Il a assumé plusieurs fonctions dont juge au siège au Tribunal de Première Instance de N’Djamena puis substitut du procureur de la République près cette même juridiction. Il sera détaché auprès des Missions des Nations Unies au Tchad, au Cameroun, au Niger et au Mali. Bref, Djimrabaye Bourngar est un homme à multiple casquette.

« Mangistrature à Begou » se vend à 10 000FCFA

LA FONDATION GRAND CŒUR OFFRE DIX-HUIT MILLE KITS SCOLAIRES AU MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE ET DE LA PROMOTION CIVIQUE EN FAVEUR DES ÉLÈVES

Après un lourd constat fait par l’association grand cœur de la 1ère dame du Tchad, Hinda Déby Itno sur l’éducation nationale qui est en détresse, des kits scolaires et des matériels didactiques d’une valeur de plusieurs millions ont été remis officiellement au ministère de l’éducation nationale en faveur des élèves sur toute l’étendue du territoire. La cérémonie s’est déroulée au sein dudit ministère dans l’après-midi du 02 novembre 2018.

« Une bonne éducation est le plus grand bien que vous puissiez laisser à vos enfants », disait Laurent Bordelon. Ainsi l’objectif de ce don est de motiver les enfants à reprendre dignement le chemin de l’école dans leur localité ou peu importe l’endroit auquel, ils s’y trouvent. Ce don vient d’une signature de la convention qui a déjà eu lieu le 10 septembre dernier entre le ministère de l’éducation nationale et de la promotion civique et la fondation grand cœur.

« C’est  un soulagement. Ce soulagement est arrivé au moment opportun avec une remise officielle de ce don au ministère de l’éducation nationale et de la promotion civique. Ces kits, est un ensemble de dix-huit mille kits et matériels didactiques destinés à toutes les provinces du Tchad », dixit le secrétaire général de la fondation grand cœur, Ousman Yaya Hissein. Le secrétaire général de la fondation grand cœur n’a pas passé par le dos de la cuillère pour mettre en garde le ministre de tutelle d’en faire  bon usage des kits et de distribuer aux personnes concernées.

Le ministre de l’éducation nationale et de la promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude à la fondation grand cœur : « Il y a eu de moment de la situation de crise que vous connaissez et la grève, cette semaine les choses ont repris. Et ce don vient nous épauler, soulager la famille, aider les élèves et à les inciter d’aller à l’école. Au nom du ministère, je remercie une fois de plus madame la présidente de la fondation grand cœur, Hinda Déby Itno pour ce don et tout ce qu’elle a fait pour le département de l’éducation nationale ».

En clôturant, un comité de suivi est vivement sollicité par la fondation pour la réussite de la distribution de ce don.

ANNE YANKIM  & A. GUINANBEYE

TCHAD : MSF REMET SES PROGRAMMES MÉDICAUX À AM-TIMAN AU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE

Ce 31 Octobre 2018, l’ONG Médecins sans frontières (MSF), après 12 ans de service médical dans la province de Salamat, a finalisé le transfert de ses programmes médicaux d’Am-Timan chef lieu de la province du Salamat, au ministère de la Santé publique, a annoncé l’organisation. La fermeture officielle a eu lieu le 31 octobre. Cela a marqué la fin d’un processus de Transfert progressif.

« MSF est une organisation humanitaire médicale internationale qui répond aux urgences », a déclaré le chef de mission de MSF, Mohamed Ali Omer. « Après 12 ans de travail à Am-Timan, en partenariat étroit avec le ministère de la Santé publique, le moment est venu pour MSF de se retirer afin de pouvoir aider les plus vulnérables, au Tchad, dans la région et ailleurs ».

MSF restera active au Tchad. L’équipe d’intervention d’urgence de MSF, qui a fourni une assistance lors des épidémies d’hépatite E et de choléra à Am-Timan en 2017, est prête à le faire si nécessaire.

MSF a réagi pour la première fois à une crise nutritionnelle à Am-Timan en 2006 et, jusqu’à présent, avait maintenu une présence constante dans la région de Salamat.

 

En 2010, MSF a commencé à fournir des soins dans les services de maternité et de pédiatrie de l’hôpital provincial d’Am-Timan. Au fil des années, MSF a également soutenu les services de soins intensifs, de néonatologie, de laboratoire et de banque de sang, ainsi que la gestion de programmes de nutrition, de soins du VIH et de la tuberculose.

Comme réalisations: En dehors des cas traités lors des cliniques mobiles, le projet de MSF à Am-Timan a prodigué de 2010 jusqu’au 28 Octobre 2018, plus de 119.000 consultations médicales, plus de 20.000 hospitalisations, soigné près de 40.000 enfants atteints de malnutrition aiguë sévère, assisté plus de 17.500 accouchements, 800 admissions dans le programme de VIH, et prêt de 800 cas traités pour la tuberculose, parmi lesquels trois cas de tuberculose multi résistante.

 

MSF a également soutenu les centres de santé locaux, où elle gérait des cliniques de médecine générale, prénatales et de nutrition. Grâce à la sensibilisation et à l’éducation de la communauté, les équipes de MSF ont encouragé les personnes à rechercher rapidement les soins dans les centres de santé locaux, le cas échéant.

 

Afin d’améliorer l’offre de soins de santé à Am-Timan, MSF a dispensé une formation continue au personnel du ministère de la santé à l’hôpital provincial et dans les centres de santé environnants. Avant le transfert, MSF a fait don de bâtiments, d’équipements et de médicaments.

 

« Nous remercions tous ceux qui ont rendu possible le travail de MSF à Am-Timan au fil des années », a déclaré Alexis Bakelage, coordinateur de projet de MSF à Am-Timan. « Notamment le ministère de la Santé publique avec lequel nous avons étroitement collaboré, les autorités locales et administratives, et l’ensemble de notre personnel et la population d’Am-Timan.»

 Ahmat Mahamat Ahmat

NOVEMBRE, UN MOIS DÉDIÉ AUX LIVRES

Placée sur le thème « La lecture du Théâtrale », la deuxième édition du mois international du livre est lancé, ce matin, 2 novembre à la bibliothèque nationale du Tchad par le ministre du développement touristique, de la culture et de l’artisanat, Mme Madeleine Alingué en présence de l’Ambassadeur de la France au Tchad, Philippe Lacoste et du représentant de la Coopération Suisse au Tchad, Koulsy Lamko.

Initié par l’arrêté N° 44 du 15 juin 2017, le Mois du livre et de la lecture qui, déjà se positionne à l’international a vu le jour au Tchad. Cette grande et importante manifestation culturelle se tient tous le mois de novembre de chaque année.

Pour cette 2ème édition 2018 qui s’ouvre du 02 au 30 novembre 2018, plusieurs activités sont prévues sur toute l’étendue du territoire national. A N’Djaména, elle aura lieu dans différents coins à savoir la Bibliothèque Nationale, l’Institut Français du Tchad (IFT), le Centre d’animation de la langue française (CALF), la Maison de la Culture Baba Moustapha, la Maison des Jeunes de Walia, aux lycées de Farcha, Ibnou Cina, lycée de Goudji, lycée Montaigne, lycée de Diguel-Est, la Maison du Quartier de Chagoua, Lycée Roi Faysal, Lycée Sacré Cœur et à l’Espace Talino Manu.

Ce mois a un programme bien rempli. Pour le Président du comité d’organisation, Netcho Abbo beaucoup des thèmes seront débattus durant ce mois par des écrivains et enseignants. « Avec des dialogues littéraires, des séances de lecture publique dans les établissements, des sketches, des présentations théâtrales, des jeux concours, des journées portes ouvertes, des ateliers d’écriture, la remise de livres à des établissements scolaires, instituts et universités, aux CLAC, aux orphelinats et réfugiés, et la remise du Grand Prix Littéraire National », souligne-t-il.

Le livre est conçu comme un texte ou tous les êtres humains identifient leurs idées, sensations, logiques et pratiques. Le livre est le support matériel de transmission d’une information et des connaissances.

Pour Madeleine Alingué, ministre du développement touristique, de la culture et de l’artisanat, en Afrique en général et au Tchad en particulier, le livre existe depuis la nuit des temps. « Nous avons appris, savons lire sur les visages, sourire, sur le corps, geste de la main, a travers tous les éléments de la nature c’est-à-dire la couleur du sable, l’orientation du vent, de la taille des arbres, le niveau du soleil, la couleur du ciel, de tous les êtres vivants qui peuplent le ciel et la terre», renchérit-elle.

OUSMANE DIARRA

 

MEDIA : LA FIN DE CRIME COMMIS CONTRE LES JOURNALISTES N’EST PAS POUR DEMAIN

La sécurité des journalistes et la question de l’impunité est toujours d’actualité même si le 02 novembre de chaque année est célébré depuis cinq ans comme la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes.

Instituée en décembre 2013, lors de la 68ème  session de l’Assemblée générale des Nations Unies dans la résolution 68/163 qui a proclamé le 2 novembre Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes, dès lors, certes  cette résolution a poussé certains États Membres à prendre des mesures pour lutter contre l’impunité.

Cette détermination des Etats à condamner toutes les attaques et violences perpétrées contre des journalistes et des travailleurs des médias, n’a pas apporté grand-chose dans la vie des journalistes. Les menaces pèsent toujours sur les journalistes qui cherchent à éclairer le public sur les questions d’actualités que certains pouvoirs jugent secret. Pourtant ils font leur travail comme leur recommande la profession. En outre la question de récession de l’information pour les pouvoirs reste un phénomène à combattre.

António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies prend bien conscience de cette journée, c’est pourquoi il déclare « En ce jour, je rends hommage aux femmes et aux hommes qui, chaque jour, font leur travail de journaliste malgré les intimidations et les menaces. Leur œuvre – et celle de leurs collègues qui ont perdu la vie – nous rappelle que la vérité ne meurt jamais et que nous ne devons pas non plus laisser mourir notre ferme attachement au droit fondamental qu’est la liberté d’expression. » — António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies

Cinq ans après la commémore de la Journée internationale contre l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes, cette journée  est plus une occasion afin d’évaluer les efforts déployés pour répondre aux problèmes de sécurité auxquels font face les journalistes, dans leur travail d’investigation et de publication, et à l’impunité des attaques dont ils sont encore souvent l’objet. Mais jusqu’à là les circonstances réelles d’assassinat et/ou des crimes et menaces restent toujours une problématique difficilement digérée par les organisations faitières. Les auteurs des crimes ne sont guère dénoncés ou traduit en justice.

Depuis l’institutionnalisation de cette date avec l’assassinat de deux journalistes français au Mali le 2 novembre 2013, aucun mandat d’arrêt n’a été lancé contre les auteurs des crimes de part le monde.  Selon le secrétaire général de RSF Christophe Deloire « 86 journalistes ont été tués, la plupart dans des pays en paix ; 1066 journalistes ont péri en 15 ans »,

Rappelons-nous de la disparition du journaliste tchadien, Noubadoum Sotinan Noubadoum Sotinan, journaliste et producteur et réalisateur à la Radiodiffusion nationale tchadienne (Rnt), en transit au Cameroun, reste introuvable depuis le 04 mars 2014, du journaliste malien, Birama Touré du journal d’investigation Le Sphinx, qui a disparu le 30 janvier 2016, la Maltaise Daphne Caruana Galizia, assassinée en octobre 2017 ; Jamal Kashoggi, journaliste saoudien assassiné au consulat de son pays à Istanbul ; la liste est longue et l’impunité demeure.

 

La fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes sonne l’espoir, mais un espoir si lointain et si proche, tel un mirage qui fuit.

IL SE PRÉSENTE AVEC DEUX MOITIES D’UNE CARTE D’IDENTITÉ NATIONALE CHEZ UN NOTAIRE

Dans la matinée du mardi 30 octobre, sous une sororité presque sublime, un homme d’une quarantaine débarque au secrétariat d’un notaire. Il est venu pour légaliser sa carte d’identité nationale. La secrétaire a demandé avant tout l’original de la carte pour justification. Le monsieur donne d’abord la photocopie de sa carte puis met la main dans sa poche et ressort deux moitiés d’une carte d’identité nationale c’est-à-dire le recto à part et le verso aussi à part. La dame demande à ce dernier de la remettre la vraie carte d’identité nationale car ce qu’il a remis est une carte scannée et plastifiée.

L’homme en question se justifie : « Madame, c’est ma vraie carte d’identité nationale comme ça. Je viens à peine de me le faire délivrer même pas encore trois mois. C’est ce matin, en voulant enlever la carte de ma poche, je me suis retrouver avec deux moitiés d’une même carte ». « Voici mon ancienne carte d’identité nationale », montre ce dernier à la secrétaire.

La secrétaire prend tout de même les cartes et rejoint son chef au bureau pour confirmation. Vingt minutes plus tard, le monsieur aura à se faire légaliser sa carte d’identité nationale.

A trois mois seulement, une carte d’identité nationale se dégrade. Pourtant, elle a une validité de dix ans à compter de sa date de délivrance.

DJIMNAYEL NGARLENAN

TCHAD : LA PROBLÉMATIQUE DE L’ÉCOLE TCHADIENNE INQUIÈTE LA FONDATION GRAND CŒUR

La fondation grand cœur et le ministère de l’éducation national ont organisé une conférence débat ce matin au Cefod sous le thème : « La problématique de l’école tchadienne quelle solution ? ».

C’est dans le but de trouver une meilleure solution pour favoriser l’éducation nationale sans faille que cette conférence débat est organisé. Il est à rappeler que l’éducation ou l’école tchadienne souffre depuis une décennie de plusieurs maux : la baisse de niveau par si et la grève par là. Toutes ces choses entravent sévèrement l’avenir de la jeunesse et voir hypothèque l’épanouissement du pays.

« L’école est la base de la formation du citoyen, c’est là où tout le monde vient de différent milieu et se rencontre et cela, on peut créer la synergie pour accueillir un citoyen puis disparaitront les guerres tribalismes, racisme et régionalisme. Pour soutenir l’école tchadienne, il faut d’abord analyser ses  problèmes puis trouver des solutions voire l’accompagner. En tant qu’association et fondation nous venons en appui du public et aussi en appuis des autres partenaires pour aider à régler le problème de l’école tchadienne. Nous ne prétendons pas transformer les enfants d’une baguette magique le problème de l’école tchadienne est beaucoup plus grand » a déclaré Ahmad Taboye, chef de département de la formation et encadrement professionnel de la fondation grand cœur.

Ce panel organisé par la fondation grand cœur est à sa 2e édition et verra bientôt la signature d’un accord de partenariat entre ladite association et le ministère de l’éducation nationale.

Cette conférence a vu la participation des élèves et étudiants  y compris les cadres de l’éducation nationale.

ANNE YANKIM & G.Addé

A DEUX JOURS DE LA REMISE DE SA DOT, ELLE SE FAIT SURPRENDRE AU SORTIR D’UNE AUBERGE

Maitre Joe et Evé, deux jeunes fiancés habitants le même quartier et très reconnus du grand public du moins qu’ils sont inséparables du matin jusqu’à la nuit. Leurs fiançailles a durée presque six ans. A l’issue de laquelle, Joe a décidé d’épouser la dame Evé. Le plutôt serait le mieux. Très vite, les deux familles seront mises au courant. Une entente va naitre. Les préparatifs vont commencer avec des réunions à différents niveaux. La date de cette fameuse remise de dot sera arrêtée.

Généralement, les cérémonies de dot se passent un samedi à N’Djamena. Alors, à deux jours de la cérémonie c’est-à-dire un jeudi matin, Joe quitte la maison très tôt pour se rendre chez son oncle. Objectif : mettre les points sur les I c’est-à-dire, les derniers détails et consignes à tenir le jour J. Après une quarantaine de minutes avec son oncle, Joe prend sa moto pour regagner le domicile familial. A sa sortie sur la grande voie qui longe la concession de son oncle, il tombe nez à nez avec Evé et un autre monsieur qui sortent d’une auberge à 6h du matin. Très rapidement, il accélère la moto et freine juste devant les deux tourtereaux. « Evé ! D’où sors-tu comme ça ? », lance Maitre Joe à sa future conjointe.

Pendant plus d’une dizaine de minutes, la réponse tarde à sortir de la bouche de Evé. « Evé, dis-moi que tu viens de sortir de cette auberge avec ce monsieur ? », répète encore ce dernier. « Réponds-moi bon sang ! », ajoute-t-il. Après un instant de gêne, oscillant entre la peur de gâter son mariage, dame Evé éclate une pleure ahurissant et se jette sur les pieds de Joe. Remplit d’étonnement et de colère, d’un geste plus qu’inhabituel, Joe repousse Evé d’un violant coup de savate puis démarre sa moto en trombe et quitte malheureusement les lieux. Il vient de vivre le plus mauvais jour de sa vie.

Arrivée à la maison, il convoque une réunion d’urgence. Des appels téléphoniques par-ci, par-là et le soir, toutes les deux belles-familles vont se réunir pour statuer sur le sort de Evé. Joe va donc demander à sa belle-famille de dire la vérité sinon, il va renoncer à épouser leur fille. Quelques sages de la belle-famille vont donc se retirer de la réunion pour se concerter avec leur fille. Evé finira par avouer sa mésaventure à l’auberge avec toute une pluie de larmes aux yeux. Joe va donc refuser catégoriquement d’épouser cette « fameuse femme infidèle » et la dot sera annulée. « Il y a 99 jours pour le voleur mais un seul jour pour le propriétaire », n’a-t-on pas dit ? Heureusement pour Maitre Joe ! Sinon, la femme est prête à tout et pour tous en même temps.

DJIMNAYEL NGARLENAN

TCHAD : 49 JEUNES OFFICIERS GRADES A LA SORTIE DE LEUR FORMATION

Les officiers de la 27e promotion baptisée « Kerim Nassour », général de brigade, ont reçu ce matin 02 Novembre à la place de la Nation leur palier après 24 mois de formation. C’était en présence du ministre d’État porte-parole du gouvernement, le ministre délégué à la défense, chef d’état-major général des armées ainsi les commandants et le maire de la ville de N’Djamena.

Ils sont 49 jeunes officiers dont 3 venus du Bénin et 2 de la République du Niger ayant suivi deux ans de formation théorique et pratique dans la coopération bilatérale des pays voisins du Tchad et surtout du défi sectoriel face aux menaces terroristes. Cette formation initiée par le Groupement des Écoles Militaires Inter Armées (GEMIA), fait intégrer dans le corps militaire de l’État, ces jeunes, qui ont su montré leur courage et abnégation pour la patrie. Le président de la république du Tchad, Idriss Deby Itno, a choisi d’appeler cette promotion par le nom du général Kerim Nassour, une icône a qui servi avec bravoure le Tchad pour les coups de Canon.

Rappelons que le général Kerim Nassour est né vers 1962 dans la région de l’Ennedi. C’est un militaire dévoué qui a servi le pays durant de longues années. Après son entrée dans l’armée, il occupe différents postes de responsabilité entre 1977 à 2000 notamment, le commandant des forces de l’ordre, colonel et ensuite général de brigade entre 1990 et 1997 avant de devenir commandant de la sécurité rapproché de la présidence de république, il décède en 2000 laissant derrière lui une veuve et quatre enfants.

ALLARAMADJI INNOCENT