BRÈVE : UNE AMBULANCE S’EST RENVERSÉE APRÈS AVOIR DÉVIÉ UN CLANDOMAN

C’est sur l’avenue Charles Dégaulle  non loin du centre de traitement de fistule que cet accident presque mortel se produit ce matin aux environ de sept heures. Selon les agents de sécurité interrogés sur place, deux personnes se trouvaient au bord de ce véhicule, le chauffeur accompagné d’une autre personne dont l’une d’entre elles s’est fracturé le bras et l’autre a eu de blessures. Ces dernières sont conduites immédiatement à l’hôpital général de référence. Le clandoman en question n’a rien et a continué tranquillement son chemin affirment quelques témoins. La police de la circulation est venue dégagée l’ambulance  vers le commissariat central.

 

 

FETE DES SAINTS : CERTAINES COMMUNAUTES DU TCHAD NETTOYENT LES TOMES DES SIENS

Le 1er novembre  journée est commémoré dans beaucoup de communautés comme une   fête  des morts. Chez les chrétiens catholiques le 1er novembre n’est pas la fête des morts mais plutôt celle des saints. Certains parents ayant perdu leur proche se sont rendu ce jour pour nettoyer les tombes de disparus. L’objectif de cette journée est de commémorer la disparation de ceux et celles qui ont quitté ce monde des vivants. Nous avons fait le tour dans quelques  cimetières de la capitale.

Dans quelques cimetières particulièrement celles de NGon- Mba, Toukra dans le 9ème arrondissement et Farcha dans le premier, enfants, jeunes, vieillards se sont rendu  ce matin au cimetière avec des pelles, râteaux, pioches, ballais et autre pour nettoyer les tombes de leur siens. En outre ces matériels d’autres personnes viennent avec des aliments, boissons et liqueur de toutes catégories voire des jetons pour offrir à leurs morts. Comme tous les 1er novembre pour les uns cette journée est la fête des morts.   

Pourquoi cette pratique ? C’est une pratique  est insensée pour certains et c’est  le suivisme. Pour d’autres « cette pratique existe depuis le temps jadis et  ne font qu’emprunter les pas des initiateurs ». Un citoyen habitant non loin du cimetière déplore le fait de rassembler les pailles  et bruler sur les tombes.

Toute âme a droit à un lieu de repos quelque soit son âge ou son rang social.  Le 1er novembre comme un jour spécial pour les chrétiens catholiques et certaines communautés pour honorer leur membres de famille qui ne sont plus de ce monde. Tout à fait le contraire pour le recteur du grand séminaire saint Luc de bakara, Abbé Dominique  n’apprécie pas  le faite que les chrétiens catholiques viennent au cimetière le 1er novembre. Pour lui la toussaint est la fête des saints et non la fête des morts. Abbé Dominique demande aux chrétiens catholiques de ne pas confondre cette date du premier novembre qui est fête des saints avec le jour des morts qui se célèbre tous les 2 novembre de chaque année.

TCHAD : LES LYCEES SCIENTIFIQUES PILOTES AU TCHAD

Depuis l’année passée quelques établissements publics  ont été  baptisés lycées scientifiques pour augmenter le pourcentage des élèves en séries scientifiques et faire la      promotion des matières scientifiques dans les établissements d’enseignement au Tchad.

Cette initiative est à sa deuxième année d’expérience. L’Etat tchadien cette année veut atteindre ses objectifs dans cette politique à retiré ces enseignants scientifiques dans les établissements conventionnés. Un tour dans quelques lycées de la capitale pour voir l’effectivité des cours dans ces dudit lycées  nous a permis de voir qu’après cette reprise, les élèves et enseignants trainent encore les pas.

Dans quelques établissements que nous avons passés les responsables saluent l’initiative et se disent être satisfaits des conditions d’études.

Au lycée de Walia l’un des responsables affirme que l’initiative n’est pas mauvaise  mais il faut veiller à ce que toutes les conditions soient réunies pour lier la pratique à la théorie.

L’éducation contribue au développement d’un pays certes mais l’orientation dans un domaine précis est très indispensable. Pour bâtir une nation prospère, il faut diversifier les compétences et les talents, raison pour la quelle l’Etat à travers le ministère de l’éducation nationale à créer des lycées scientifiques pilotes.

La question fondamentale qui reste et demeure c’est la disponibilité et la qualité de mains d’œuvre qualifiée pour ces lycées.  En outre cette question il faut ajouter le manque des salles de travaux pratiques, des laboratoires pour les évidences dans les matières telles que la chimie, la biologie, la géologie…Si la faculté des sciences exactes et appliquées de Farcha dans le premier arrondissement qui est censée offrir un bon cadre pour la formation des enseignants scientifiques peines à se disposer de tous les supports pédagogiques, des laboratoires et autres, comment penser déjà à se lancer dans cette aventure ?

Pour ce faire l’Etat doit prendre toutes les dispositions pour que ces lycées scientifiques répondent aux attentes des apprenants et des observateurs pour qu’afin la formation de ces futures scientifiques dans le pays de Toumaï soit au cœur des objectifs d’un développement meilleur et durable.

Israël-Tchad: bientôt des relations diplomatiques?

Depuis quelques années, on note un réchauffement des relations entre Israël et le Tchad, particulièrement depuis juillet 2016, lorsque l’ancien directeur-général du ministère des Affaires étrangères Dr. Dore Gold avait été reçu par le président tchadien Idriss Déby dans son palais. Le Tchad est un grand pays d’Afrique (1,3 millions de km2), dont la moitié de la population est musulmane. Il est membre de la Ligue arabe. Les deux pays entretenaient déjà des relations dans les années 1960, mais suite à des pressions des Etats arabes, N’Djamena avait rompu toutes ses relations avec Israël.

La visite de Dore Gold faisait suite à la tournée diplomatique très réussie du Premier ministre dans toute une série de pays du continent africain. Le réchauffement des liens entre Israël et de nombreux pays africains répond à des intérêts économiques, technologiques, politiques et sécuritaires de ces pays ainsi qu’à des intérêts diplomatiques israéliens.

Cette semaine, un fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères a annoncé lors d’un point de presse que des relations diplomatiques seront bientôt établies entre les deux pays.

Photo ministère des Affaires étrangères

Lphinfo

« LE PALU TUE CHAQUE DEUX MINUTES UN ENFANT AU MONDE »

Le slogan affiché devant chaque hôpital, dispensaire et sur les grands axes de la ville de N’Djaména est « le palu tue chaque deux minutes un enfant au monde ». Depuis deux mois (septembre et octobre), le taux des enfants atteints par le palu est en croissance. Le paludisme constitue un problème majeur de santé publique au Tchad et représente la principale et première cause de mortalité et de morbidité chez les enfants de moins de cinq ans et chez les femmes enceintes. 

La grève lancée par la plateforme revendicative il y’a quelque mois, vient d’aggraver la situation des enfants qui souffrent de cette maladie. Rien que les mois de septembre et octobre, dans les hôpitaux, pharmacies ou cliniques l’on remarque la présence massive des enfants et femmes malades.

Depuis deux mois, les hôpitaux, les centres de santé et les cliniques privées de N’Djaména, ne désemplissent pas de patients souffrants du paludisme. Les salles d’hospitalisation sont débordées, certains malades installés dans les couloirs ou sous des tentes de fortune.

A l’hôpital mère et enfant, sauf les enfants en cas de la maladie grave que le service d’urgence les prennent en charge. Ce sont les enfants qui ont des fièvres entre 40°c à 41°c qui sont enregistrés et suivis par le médecin. On estime entre 150 à 160  enfants par jour qui arrivent à l’hôpital mère et enfant sans compté ceux qui ne sont pas enregistrés ou leur température est en dessous de 40°c (c’est à dire le cas moins grave ou la température qui est entre 38° et 39°c).

Au niveau de l’hôpital de l’Amitié Tchad-Chine, malgré que la grève n’est pas ressentis parce qu’ils sont des médecins chinois et des contractuels, au mois de septembre l’on a enregistré les enfants malades du palu grave entre 63 à 350 cas de palu moins grave.

L’épidémie du paludisme est devenue comme une maladie qui atteint en même temps et dans le même lieu un grand nombre de personne. Dans chaque concession, on y trouve au moins deux personnes ou enfants atteints du paludisme. Dans les provinces la situation reste aussi grave.

Ainsi, malgré les moyens mis en œuvre par le gouvernement et les ONG tel que Malaria Consortium qui a distribué gratuitement des médicaments aux enfants de 0 à 5ans, des résistances persistent du fait de facteurs intrinsèques au mode de transmission du parasite et des conditions socio-économiques dans des zones touchées. Certaines personnes vont jusqu’à croire que le paludisme devient une maladie contagieuse.

OUSMANE DIARRA

G5 Sahel: des projets de développement et de stabilisation annoncés au Niger

Comment stabiliser et développer les régions à risque dans les pays du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad) ? Experts, ministres et partenaires au développement se sont penchés sur cette question à Niamey. Des projets de plusieurs milliards de francs CFA verront bientôt le jour dans ces zones.

La réunion de Niamey a permis aux participants de mieux découvrir l’Alliance Sahel, un groupe de partenaires dédié au développement et composé de 12 membres. « La réunion de ce matin a abouti, affirme Mikailou Sidibé, expert en infrastructures du G5 Sahel. Les ministres ont positivement accueilli le document qui est accepté pour qu’on voit les résultats avant la fin de l’année. »

Pour stabiliser et développer les zones à risque du G5 Sahel, une quarantaine de projets d’une valeur de 90 millions d’euros ont été identifiés. « Il s’agit très concrètement de redonner en quelque sorte aux populations à travers ces projets espoir en l’avenir, explique Jean-Marc Gravellini, le responsable l’Unité de coordination de l’Alliance Sahel. Donc la mission que nous avons avec le G5, c’est de faire en sorte que, d’une manière générale, ces projets puissent s’exécuter rapidement ».

Principal bailleur de fonds, l’Union européenne travaille activement avec le G5 Sahel dans le cadre de la préparation de la conférence de Nouakchott. « Nous travaillons ensemble pour que la conférence du 6 décembre, qui va avoir lieu en Mauritanie à Nouakchott, soit toute en succès, et à laquelle des projets importants doivent être approuvés pour le besoin des populations, pour la stabilité », assure Angel Losada, envoyé spécial de l’Union européenne au Sahel.

Rfi

INTERNATIONAL : LE RETRAIT D’ANGELA MERKEL RISQUERAIT-IL DE NUIRE A SA CREDIBILITE ?

La chancelière allemande a annoncé, mardi 30 octobre que son mandat actuel est le dernier. C’est, au lendemain d’un nouveau revers électoral cuisant qu’elle a décidé de renoncer à la présidence de son parti chrétien-démocrate (CDU) et a annoncé que son quatrième mandat qui court jusqu’en 2021 sera le dernier. 

A 64 ans, la chancelière Angela Merkel dirige l’Allemagne depuis 13 ans mais son autorité est de plus en plus contestée à la fois dans ses rangs et dans l’opinion publique. Elle fait tout frai de politique migratoire très critiquée. Tout en luttant depuis des mois pour le maintien de sa coalition avec les sociaux-démocrates. Son mandat est pour beaucoup, celui de trop.

Si la chancelière n’avait plus d’autres choix en Allemagne, sur la scène internationale, c’est un très mauvais calcul assure les experts. Crise grecque, annexion de la Crimée : Angel Merkel a été le monopole en tant que médiatrice en Europe. Son retrait risque d’affaiblir sa position. Une perspective qu’elle rejette en bloc : « Je pense que cela ne changera pas l’influence dans les négociations internationales. Au contraire, j’ai même plus de temps pour me concentrer sur les tâches de chef du gouvernement», a-t-elle rassuré.

En effet, elle a du mal à convaincre. Dès la fin de cette année, elle franchira un pas décisif vers la sortie en cédant son fauteuil de chef de parti. Cette fin de mandat risque toutefois d’être compliquée pour la dirigeante. En annonçant son départ dans deux ans au plus tard, Angela  Merkel risque de souffrir d’une perte de crédibilité sur l’échelle internationale, en Europe notamment au moment où l’Union Européenne traverse une crise. Ce sera le cas aussi sur le plan international avec l’arrivée prochaine d’une nouvelle personne à la tête de son propre parti, qui pourrait favoriser un cap politique diffèrent.

Anne Yankim

TCHAD : APRES 100 JOURS DU NOUVEAU BUREAU DE L’ORDRE NATIONAL DES MEDECINS DU TCHAD

Après 100 jours d’exercice du nouveau bureau de l’ONMT, il est temps que le bureau communique au publique ses activités et ses contributions dans l’amélioration de qualité de soins médicaux. C’est le point qui constitue l’objet du point de presse tenu ce matin dans les locaux de la maison des médias du Tchad.
Dans son discours liminaire, le nouveau président de l’ordre national des médecins du Tchad, Dr Mbainguinam Dionadji fait comprendre aux journalistes que le point de presse vise essentiellement à parler de la mission de l’ONMT, sa formation et rôle, lever l’équivoque sur la problématique de la formation des médecins dans les structures privées et enfin d’attirer l’attention du pouvoir professionnel de la santé et de la population sur la bonne pratique médicale sur l’ensemble du territoire national.
Selon le Président, Dr MBainguinam Dionadji, l’Ordre national des médecins du Tchad n’est pas une institution, une association ni un syndicat mais plutôt une institution non constitutionnelle de la République, chargé de veiller au développement sanitaire du pays, dans le domaine de la santé moderne et traditionnelle. L’ordre assure la défense de l’honneur, l’indépendance médicale, veille sur le cursus de formation des médecins, la qualité des soins appropriés de la population…
A travers ce point presse le président de l’ONMT a fait comprendre que la formation d’un médecin obéit aux trois cycles pour une période de 7 ans sanctionnée par un diplôme de doctorat. Outre le respect des ces cycles, toute école et structure de formation des médecins doivent obéir à un certain nombre de critères exigés par le CAMES.
Au Tchad, le ministère de l’enseignement supérieur de la recherche de l’innovation recommande aux établissements privés en plus des infrastructures de se disposer des salles de travaux pratiques spécifiques aux différentes matières telles que, la physique, la chimie, la microbiologie, l’anatomie, physiologie, cytologie et cytolopathologie… des laboratoires de recherche, des sites des stages professionnels, des bibliothèques spécialisées avec accès à l’internet… Pour le moment au Tchad, la seule faculté privée répondant à ces critères est le Centre Hospitalier universitaire le Bon Samaritain.
Arrivé sur le point de la formation des médecins dans les structures privées, le président de l’Ordre a interpelé les responsables de l’université d’Emi-Koussi et l’institut de Moundou de rester tranquilles et attendre la mission tripartite constitués du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche de l’innovation, du ministère de la santé publique et de l’ordre national des médecins du Tchad qui évaluera les capacités de former un médecin.

TCHAD : LE SIEGE DE LA CTPD INITIE VANDALISE PAR DES INCONNUS

Le drapeau de la CTPD Initié a été vandalisé le 27 octobre 2018 dernier au siège du dit parti à Moundou. Cet acte à mobiliser les militants du parti et les responsables de la sécurité de la place à se rendre sur le lieu de la scène.  

C’est juste une semaine après l’installation des membres de la CTPD Initié que cet acte de vandalisme survint. Ayant appris ce comportement peu orthodoxe, le leader national et ses camarades sont descendu sur le terrain pour constater les faits. Ils se disent indigné de voir le mat tordu et le drapeau du parti en berne.

Le chargé de l’idéologie politique NGONSARA Pascal trouve anti démocratique et demande aux responsables de la sécurité de traduire les auteurs de cet acte devant la justice pour être jugé conformément aux textes en vigueur.

Aussitôt informé, la police et la gendarmerie sont descendues sur le lieu pour constater les faits. Une enquête est diligentée à cet effet. Affaire à suivre…

 

TCHAD : REPRISE DES ACTIVITÉS DANS LES HÔPITAUX RESTE A DÉSIRER

Cinq jours après la signature de la convention entre la plateforme syndicale revendicative et le gouvernement sur le reversement des augmentations générales spécifiques, les enfants ont repris le chemin de l’école et les hôpitaux publics ouvrent leurs portes.

Malgré cet accord, la réticence reste à constater au niveau de l’administration des hôpitaux de L’État à s’accorder sur l’effectivité du personnel administratif ainsi que le corps soignant, c’est le cas de l’hôpital mère et enfant ainsi que l’hôpital général de référence nationale. Plusieurs bureaux sont ouverts avec le nombre pléthorique des patients qui ont pris d’assaut les deux hôpitaux, mais l’effectivité n’est pas au comble.

Du côté de l’hôpital de l’amitié Tchad-Chine, qui compte en partie plusieurs médecins chinois, tchadiens contractuels et quelques agents de l’État, la grève n’a pas eu effet majeur puisque cette district est un partenariat entre le Tchad et la Chine, avec ou sans la grève, l’hôpital fonctionne comme sur des roulettes. Le surveillant dudit hôpital ne rejette pas le fait qu’ils soient du syndicat mais c’est un cas à part, il met l’accent sur le volet social, tels que les cas des malades qui sont majoritairement des parents. Après la suspension de cette grève, tous les agents y compris ceux de l’État viennent à temps, c’est le seul constat qui reste à croire que l’administration publique a repris ses activités.

Ousmane Diarra & Allaramadji Innocent