Gouvernement/syndicats : accord sur des broutilles ?

Les Augmentations Générales Spécifiques ( AGS) sont des traitements financiers accordés par l’Etat aux agents de l’Etat dans le cadre de négociation entre le gouvernement et les syndicats pour faire face à la cherté de vie.

Elles représentent en moyenne une somme 100.000 FCFA ajoutée au traitement indiciaire et autres indemnités, primes…de chaque fonctionnaire. Dans le cadre de réduction des indemnités, primes…décidée par le gouvernement en 2016, les AGS ont été coupées de 50% depuis janvier 2018.

Cet après midi, dans l’accord signé entre le gouvernement et les syndicats pour suspendre la grève qui a duré plus de 6 mois dans la seule année 2018 ( 25 janvier au 14 mars et du 25 mai au 26 octobre 2918 ), le gouvernement s’engage à rétablir la moitié (50%) des AGS qu’il a coupée en janvier 2018. Ce rétablissement sera opéré par différentes tranches( en pourcentage) par une première tranche de 15%, qui sera payée à compter de janvier 2019.

Les 15% représentent au maximum 15.000 FCFA, soit 23 euros par mois, payable à partir de janvier 2019. Voilà le résultat de l’accord signé entre le gouvernement et la plate forme syndicale après 6 mois de grève dans la fonction publique.

Les grandes questions sur les autres indemnités, primes…reduites de 50%, le rappel de celles ci, la suspension depuis 2016 des effets financiers (la valorisation de salaire par les avancements, les reclassements…n’ont pas été évoquées dans cet accord. Cela concerne les 63.000 agents civils de l’Etat (nouveaux chiffres ).

Bien que l’accord porte sur des broutilles, 15.000 FCFA d’augmentation sur le salaire de chaque agent civil de l’Etat mais, cela représente environ 750 millions de FCFA sur la masse salariale mensuelle. Cependant l’essentiel est obtenu : la grève sera suspendue même si les questions fondamentales ne sont pas traitées. Ce qui présage la fragilité de l’accord !

Bon retour des enfants à l’école publique, les étudiants aux universités et des citoyens aux services publics, principalement les services de la santé.

Kebir Mahamat Abdoulaye

OCTOBRE ROSE : JOURNEE DE LA MARCHE DE L’ESPOIR

Apres près d’un mois de la cérémonie du lancement et des campagnes de sensibilisation de la lutte contre le cancer de seins initiée par la ligue tchadienne de la lutte contre le cancer de seins (LTCC), cette journée du 27 Octobre est décrétée pour marcher et dire non au cancer.
Il est 7 heures et 30, quand le coup d’envoi est donné à l’hôtel de la ville de N’Djamena. Femmes, jeunes filles et hommes tous en tenue de sport ce jour ont bravé du courage pour marcher sur une distance à peu près un kilomètre. Arrivée au stade Mahamat Ouya, les sportifs sont accueillis par la fanfare. Cette mobilisation des femmes, jeunes filles et hommes sous le soleil de N’Djamena, vise à exprimer leur mécontentement et l’engagement de lutter contre ce fléau qui demeure un obstacle pour l’épanouissement de la femme.
Une occasion pour une victime de livrer son témoignage «…je sais qu’à travers cette marche, j’aurais la santé. Il ne faudrait pas que les femmes se paniquent devant le cancer car toute maladie tue…» Neloumta Margueritte.
Dr Palouman Manikassé Jean, Directeur exécutif de la ligue tchadienne de lutte contre le cancer, appelle les partenaires à s’impliquer dans la prise en charge des malades de victime de cancer, « la LTTCC se penchera au côté des malades et des cas suspect des examens et les aidera à se faire soigner » souligne-t-il.
La représentante de la première dame à cette marche, Banata Saleh Show directrice du cabinet civil de la présidence, invite la jeunesse à pratiquer le sport.
Selon le Directeur exécutif de la ligue tchadienne de lutte contre le cancer, Dr Palouman Manikassé Jean, le bilan des campagnes de dépistage et de sensibilisation s’élève à plus de 1670 femmes dépistées dont 457 cas suspects avec 666 cas de cancer de seins et 291 cancer de col de l’utérus.

TCHAD : REVUE DE PRESSE

’’Il n’y aura plus de sultanat à Sarh’’ c’est la une de Bi Hebdo met l’accent sur la visite du président IDI dans la province du moyen Chari. Après sa rencontre avec les 32 chefs de canton de cette province il a supprimé le sultanat contesté depuis presque deux ans par un décret publié le 18 octobre 2018. Deby n’a pas à imposer MHT Moussa Bezo a la tête du canton urbain.

A la dernière page de la parution de Ndjamena Bi Hebdo ‘’ La saga se poursuit à la croix rouge du Tchad. Après le verdict de la cour d’appel du 20 juillet 2018 qui a commis maitre Eldjimbaye Elysée huissier de justice a organisé une assemblée générale statuaire dans la transparence afin de   départager les deux partis en présence d’un feuilleton se poursuit.

Dans le même journal, la plateforme attend de pied ferme la rencontre avec le président de la république pour permettre enfin aux établissements et les centre de santé de rouvrir leurs portes.

L’éditorial du journal Le Pays titre ‘’Nadjo Kaina la grosse fatigue’’ Le leader du mouvement Iyinan est désormais au service du parti au pouvoir qu’il combattait farouchement hier. A la une de Le Pays, retour des démons de la guerre et le sang coule à nouveau. La misère qui s’abat sur le Tchad. A lire à la page 4. Si le pays a commémoré la journée internationale du refus de la misère à l’instar d’autres pays contrairement aux objectifs le Tchad entretient plutôt la misère et que cela est justifié par son classement mondial avec un taux de pauvreté de 40 pour cent.

 

BRÈVE: LA DIRECTION GÉNÉRALE DE DOUANES A UN NOUVEAU PATRON

La Direction Générale de Douanes et Droit Indirects à un nouveau Directeur  Général  par le décret N° 1707/PR/ du 26 octobre 2018. Il s’ agit de Colonel Ousman Adam Dicki secondé par Mme Rémadji Kingaima. La cérémonie de passation de service à eu lieu ce samedi 27 octobre 2018 au sein de la direction générale de cette institution. Notons que colonel Ousman ADAM dicki , était le commandant de la force d’Appui aux régies qui a été par la suite érigé en Direction générale de la Force d’ Appui aux régies .

GROSS-BORDER ET BOURSIERS DE MANDELA FORMENT LES CLANDOMEN ET LES ÉTUDIANTS

Cet atelier de formation qui a eu lieu hier vendredi 26 octobre au CEFOD est l’incitatif de l’équipe du projet Gross-Border et des Boursiers de Mandela 2017 du Tchad. Au total 70 jeunes ont pris par cette formation dont 50 clandomen et 20 étudiants (francophones et arabophones).

Rappelons que la bourse de Mandela Washington est lancée par l’ex-président Obama depuis 2010 pour aider les jeunes leaders africains à stimuler la croissance et la prospérité, à renforcer la gouvernance démocratique et à consolider la paix et la sécurité en Afrique.

Pour M. Nandjim Kossadoum Corneille, la seule manière de lutter contre l’insécurité et de s’épanouir, c’est de travailler en étroite collaboration avec les jeunes, le gouvernement ainsi que tous les corps militaires et professionnels « pour sensibiliser et former les couches vulnérables à la vigilance citoyenne et aux activités génératrices de revenus (AGR). C’est dans ce cadre que les Bourses de Mandela Washington du Cameroun, Tchad et Nigeria ont reçu un appui de la part du Gouvernement Américain pour la formation des clandomen  aux AGR et à la vigilance citoyenne. L’équipe du Tchad a trouvé utile d’associer les étudiants à cette formation pour faire plus d’impact » avait-il déclaré.

Les résultats attendus de cette atelier est d’ici fin 2018. Les porteurs dudit projet en appel à tous pour la réussite de cette sensibilisation.

OUSMANE DIARRA

SOCIETE : CEREMONIE DE LA REBAPTISATION DU « MARCHE MOKOLO DE MOURSAL » EN « ESPACE ARC-EN-CIEL »

Le comité d’organisation du groupe des jeunes de carré 1 du quartier Moursal de N’Djamena a organisé ce 26 Octobre 2018, la cérémonie marquant la radiation du marché Mokolo en une nouvelle dénomination « Espace Arc-en-ciel »

C’était en présence du maire de la commune du 6e arrondissement, Mme Mamissou Mallet, du député Issa Badi ainsi que les chefs de carré et les différents partenaires associés à cet effet.

Ayant vu le jour en Mars dernier, le groupe des jeunes de carré 1 s’est donné plus de 9 mois pour assoir des idées relatives au développement socio-économique de leur localité tant frustrée par le regard négatif des tchadiens.

Ils sont au total 9 jeunes dans le comité et ils se donnent comme objectifs : l’assainissement de leur quartier, de contribuer à une éducation meilleure des jeunes du quartier, d’améliorer les conditions de vie des jeunes filles et garçons.

Pour le président du groupement, Casimir Yodoyman, tous les membres du comité sont motivés et déterminés à mener des actions concrètes dans le but de vulgarisationde cette population jeune et ambitieuse et surtout dire non au pratiques déshonorables des filles en se prostituant pour se faire d’argent. Il révèle que « le marché Mokolo est réputé être un lieu de débauche et affecte négativement des générations futures ». déclare le président du comité, Casimir Yodoyman.  

Plusieurs actions sont déjà entreprises notamment l’insertion de 7 filles prostituées dans la vie active. Le président salue également les actions des partenaires par leur soutien et surtout à BCBG qui a accordé 5 bourses d’études à des jeunes filles dans cette situation. L’arme de cet groupe dit-il, est de « prendre le terreau par les cornes…seuls ceux qui n’osent pas, échouent ». Il ne saurait terminer ses propos sans dire vivement« nous ferons de ce lieu un confort de vie paisible ».

Mamissou Mallet, le maire de la commune du 6e arrondissement quant à elle, se réjouit de l’effort consenti par cette jeune équipe à vouloir faire du Tchad la vitrine de l’Afrique à l’horizon 2030. Désormais c’est ne sera plus Mokolo mais « Espace Arc-en-ciel ».

Le maire encourage le groupe à doubler d’effort et dire non à cette réputation vis-à-vis de cette localité. Il est à noté que la plupart des jeunes qui se prostituent ne sont pas toutes du quartier Moursal mais viennent également des quartiers lointains, a citer le député Issa Badi.

 

Allaramadji innocent

CEMAC : LES RESOLUTIONS DE LA SESSION EXTRAORDINAIRE DE LA CONFERENCE DES CHEFS D’ETAT ET DU GOUVERNEMENT

Clôture ce jeudi 25 Octobre les travaux de la session extraordinaire de la conférence et  des chefs d’Etat et du Gouvernement de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale « CEMAC » de N’Djamena,  a l’issu de cette rencontre du sommet une résolution  a été faite par les chefs d’Etat de la CEMAC à l’intention des Etats membres et les Institutions communautaires. Ces résolutions visent à résoudre la crise dans la sous-région.

 

A l’issue de cette conférence, les chefs d’Etat et du Gouvernement, se félicitent de la mise en œuvre appréciable des résolutions du  Sommet de Yaoundé de décembre 2016 ayant permis la stabilisation des réserves  de change de la communauté.

Les Chefs l’Etat réitèrent leur engagement en faveur d’une sortie de crise cordonnée, concertée, maitrisée et solidaire.

Ils saluent la forte contribution de la communauté des bailleurs et des partenaires au développement à cet égard.

Il ressort de cette conférence les résolutions suivantes pour les Etats membres:

1-   La Conférence des Chefs encourage les Etats membres à faire respecter la Convention régissant l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale(UMAC) et la réglementation des changes en vigueur en vue de favoriser le rapatriement intégral des recettes d’exportation.

2-   Les Etats membres réaffirment l’urgence de mettre en œuvre toutes les mesures contenues dans les programmes économiques conclus avec les Fonds  Monétaires International (FMI).

3-   La Conférence des Chefs d’Etat instruit les Ministres en charge des négociations ou de suivi du programme économique avec le FMI de faire montre d’une détermination sans faille dans la mise en œuvre des reformes indispensables au redressement économique de la Sous-région.

4-   La Conférence des Chefs d’Etat encourage les Etats membres de mettre en place, suivant le calendrier convenu, le plan d’action du Groupe d’Action contre le Blanchiment d’argent en Afrique Centrale (GABAC) vise à pallier les faiblesses identifiées dans les dispositifs de lutte anti-blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

Pour les Institutions communautaires :

  1. La Conférence des Chefs d’Etat encourage la BEAC a poursuivre l’application de toutes les mesures de son ressort nécessaires à la stratégie de sortie de crise, au redressement de l’économie de la CEMAC et au maintien de la stabilité monétaire et financière.
  2. La Conférence des Chefs d’Etat instruit la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) de renforcer la supervision prudentielle des établissements de crédit afin de garantir le système bancaire sous régional.
  3. La Conférence des Chefs d’Etat instruit la Commission de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale(CEMAC) d’accélérer les réformes politiques sectorielles communes et le renforcement de l’intégration sous-régionale et d’améliorer sa gouvernance.
  4. La Conférence des Chefs d’Etat engage l’Union Economique de l’Afrique Centrale (UEAC) et l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC) à mettre en place un dispositif plus contraignant afin d’assurer le plein respect des critères de convergence et favoriser ainsi la coordination  des politique budgétaires nationale et des la politique monétaire commune.
  5. S’agissant de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), la Conférence des Chefs d’Etat décide de la reforme de cette institution et prend notamment  les mesures suivantes :

-La séparation des fonctions de Président de la BDEAC et Président du Conseil d’Administration ;

-La création d’un comité de crédit et d’un comité de rémunération.

 

 

Les Chefs d’Etat ont renouvelé leur engagement à la résolution des poches des conflits et d’insécurité  dans l’ensemble de l’espace de la CEMAC. Aussi, se sont-ils résolus à intensifier les actions visant l’élimination de la menace terroriste dans le bassin du lac Tchad, tout  en encourageant les initiatives engagées en Centrafrique pour rétablir durablement la paix et la stabilité dans ce pays.

Au terme de leurs travaux, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont exprimé leurs vives félicitations a Son Excellence, Monsieur Paul BIYA pour sa brillante réélection à la magistrature suprême de la République du Cameroun, et appellent les frères camerounais à faire le choix du dialogue  pour asseoir la paix dont a tant besoin aussi bien le Cameroun que la zone CEMAC.

 

Ils ont exprimé leurs sincères remerciements à leur Frères, Son Excellence Idriss Deby ITNO, Président de la République du Tchad, Président en Exercice de la Conférence des Chefs d’Etats d’Etat de la CEMAC pour l’organisation réussie du Sommet Extraordinaire.

 

Ils ont aussi manifesté  leur reconnaissance au Gouvernement et au Peuple tchadiens, pour leur accueil hautement chaleureux et fraternel et pour délicates attentions dont ils ont été l’objet en terre tchadienne.

 

Les travaux de la session extraordinaire de la Conférence des Chefs de la CEMAC se sont déroulés dans une atmosphère de sérénité, de compréhension réciproque et d’entente cordiale.

 

 

Ahmat Mahamat Ahmat       

Nomination aux Finances: Opinion de l’ancien Président de la Cour des comptes Tahir Souleymane Haggar

Nomination aux Finances: Opinion de l’ancien Président de la Cour des comptes Tahir Souleymane Haggar

Le ministère des finances est un département technique, ceux qui y travail et ceux qui occupent des fonctions doivent avoir une formation et un profil adéquat. Au Tchad ce département est banalisé et a perdu sa qualité technique. En 10 Ans le département a connu 11 ministres, 8 SG, 12 DG des douanes, 10 DG des impôts, 8 DG du Trésor. Dans une telle instabilité comment peut-on faire des résultats. Le Cameroun a connu deux ministres des finances en 10 Ans et sont toujours au gouvernement. En termes de résultat, les recettes ordinaires représentent deux fois et demi la masse salariale au Burkina Faso alors que chez nous ces recettes sont à peine suffisant pour payer les salaires. Le manque des professionnels entraîne un manque à gagner qui varie de 400 à 800 milliards CFA par an. Professionnaliser le ministère des finances n’est pas une option mais c’est une obligation si on veut assainir les finances publiques ».

Tahir Souleymane Haggar, ancien fonctionnaire à la Banque des État de l’Afrique Centrale  (BEAC) , il fut également Secrétaire Général du Ministère des Finances et du Budget et plusieurs autres fonctions dans l’administration tchadienne, il était Président de la Cour des comptes jusqu’à l’avènement de la Quatrième République.

Total Tchad lance la 2ème édition du challenge Startupper de l’Année

Vous êtes un jeune entrepreneur ? Vous avez un projet ou une idée qui vous tient à cœur ? Il s’agit d’un projet innovant qui répond à un défi social ou communautaire dans votre pays, pour vos concitoyens ? Inscrivez-vous et postulez dès maintenant. Vous pourriez devenir le Startupper de l’Année !

Total Startupper de l’année, c’est trois lauréats dans chaque pays. selon les critères suivants: impact social, caractère innovant, faisabilité et potentiel de développement. Pour la première phase de sélection la note automatique issue du questionnaire pondéré représente 90% alors que le vote du public, introduit cette année, comptera pour 10%. Les inscriptions pour cette deuxième édition se poursuivront jusqu’au 13 novembre. Elles se feront uniquement en ligne.

pour postuler : s’inscrire

Voici la liste des pays où le challenge est ouvert :

Afrique du Sud, Algérie, Angola, Botswana, Burkina Faso, Cambodge, Cameroun, Chili, Congo, Côte d’Ivoire, Egypte, Erythrée, Ethiopie, Fidji, Gabon, Ghana, Guinée Conakry, Guinée équatoriale, Jamaïque, Jordanie, Kenya, Liban, Madagascar, Malaisie, Malawi, Mali, Maroc, Ile Maurice, Mauritanie, Mexique, Mozambique, Namibie, Niger, Nigéria, Ouganda, Pakistan, Philippines, Pologne, République Dominicaine, République Tchèque, Roumanie, Sénégal, Sierra Leone, Tanzanie, Tchad, Thaïlande, Togo, Tunisie, Vietnam, Zambie et Zimbabwe et concernant la France ne sont concernés que la Nouvelle-Calédonie, Mayotte, la Polynésie et la Réunion.

TCHAD : LE GOUVERNEMENT VEUT LIBERALISER LES INTRANTS

Dans une rencontre tenue ce matin avec les opérateurs économiques du secteur privé et les directeurs techniques du ministère de la production, de l’irrigation et des équipements agricoles, la chef de département, Lydie Beassoumda annonce la libéralisation des intrants pour une période de trois ans : 2019-2021.  

Une rencontre d’échange qui vise à aller vers l’acheminement de la libéralisation des intrants dans le secteur de production agricole. C’est  dans ce souci que les cadres du ministère de production, de l’irrigation et des équipements agricoles en tête le ministre lui-même ont tenu à informé aux différents acteurs et partenaires la nouvelle politique de financement des intrants que l’Etat envisager pour les trois années à venir.

Sur table se sont des questions d’accès aux intrants, les moyens d’accompagnement et la politique de mécanisation sont débattues pour une meilleure solution en faveur des payants.

Le ministre a fait comprendre aux opérateurs économiques et les producteurs que le budget 2019 ne prend pas en compte la subvention des intrants et des semences.

Face à cela, ils ont demandé au ministère de tutelle, de mettre des moyens possibles pour faciliter l’accès aux producteurs et contrecarrer la concurrence.

Lydie Beassoumda souligne que la route vers la libéralisation de l’approvisionnement des intrants dans le secteur de production sera déterminée par les partenaires qui sont les opérateurs économiques. « Cette nouvelle politique jette les bases d’un partenariat effectif ».renchérit le ministre

Pour la période triennale 2019-2021, la question de la banque agricole, le prix des intrants, la stratégie de mise en œuvre des activités et le mécanisme de financement des intrants sont des points inscrits sur la feuille de route.