Réponse humanitaire à l’Est du Tchad : Un bilan à mi-parcours et un plaidoyer pour la crise nutritionnelle

Le ministre de la Santé Publique, Dr Abdelmadjid Abderahim, a présidé ce vendredi l’atelier de restitution de la Revue Après Action de la réponse de l’UNICEF à l’Est du Tchad, en présence du Représentant Pays par intérim de l’UNICEF, des autorités du ministère de l’Action Sociale, ainsi que des partenaires humanitaires.

Cet atelier avait pour objectif de dresser un bilan des interventions menées face à la crise humanitaire provoquée par l’afflux massif de réfugiés soudanais, et de plaider pour une réponse plus efficace à la crise nutritionnelle qui sévit dans la région.

Dans son discours d’ouverture, Dr Abderahim a souligné l’urgence d’une action coordonnée pour répondre aux besoins des réfugiés et des communautés locales touchées. « Chaque réfugié qui arrive sur notre territoire porte avec lui des espoirs, des rêves, et parfois des blessures profondes. Nous avons le devoir de répondre à cette situation avec compassion et efficacité », a-t-il déclaré.

L’atelier a permis de faire le point sur les réussites et les défis de la réponse humanitaire, notamment en matière de santé, d’hygiène et d’alimentation. Les résultats de la Revue Après Action ont mis en évidence les progrès réalisés mais aussi les lacunes à combler, en particulier dans le domaine de la nutrition. Selon les premières évaluations, les taux de malnutrition restent alarmants, ce qui nécessite une mobilisation accrue des ressources et des efforts sur le terrain.

Le représentant de l’UNICEF a salué le partenariat solide avec le gouvernement tchadien et les autres acteurs humanitaires, tout en rappelant l’importance de renforcer les mécanismes de réponse, surtout pour les enfants et les femmes, les plus vulnérables dans cette crise. Un plaidoyer a également été lancé pour intensifier les efforts de lutte contre la malnutrition dans l’Est du Tchad.

Cet atelier marque une étape clé dans la coordination de l’aide humanitaire et dans l’ajustement des interventions pour répondre aux besoins urgents des populations affectées.

La présidente de l’EDT soutient la désignation de Mahamat Idriss Déby comme président d’honneur du MPS

La présidente du parti Émergence pour le Développement du Tchad (EDT), Mme Demba Tatiana, apprécie la désignation du président Mahamat Idriss Déby comme président d’honneur du MPS.

Le 25 septembre dernier, lors du 12ᵉ congrès extraordinaire du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), le Président de la République, Chef de l’État, Mahamat Idriss Déby Itno, a été désigné président d’honneur du parti. Cette décision est perçue favorablement par la présidente de l’EDT.

Selon Mme Demba Tatiana, en tant que Président de la République, il a besoin d’une majorité absolue pour gouverner et mettre en œuvre sa politique. « Étant un militant convaincu et convaincant du MPS, dont le Président de la République est issu, il est tout à fait normal qu’il soit désigné à ce poste honorifique », a-t-elle déclaré. Cette désignation renforce encore davantage le rôle de Mahamat Idriss Déby Itno en tant que figure centrale du paysage politique tchadien. Elle témoigne de la confiance que les membres du MPS placent en lui pour guider le parti vers des horizons encore plus prometteurs.

Par ailleurs, concernant les élections législatives, communales, sénatoriales et provinciales, le parti Émergence pour le Développement du Tchad (EDT), allié de la coalition Tchad Uni, prend les dispositions nécessaires pour présenter des candidats à ces différentes consultations électorales.

Tchad : 31 projets de développement portés par l’AFD sont en cours en septembre 2024

Après la publication de son bilan 2023 en mai dernier, l’Agence française de développement (AFD) avait réaffirmé sa volonté de poursuivre sa collaboration historique avec le Tchad, et en faveur de son développement. En septembre 2024, 31 projets sont à ce jour portés par l’institution française et de nouvelles perspectives s’ouvrent.

Des projets phares

Parmi les projets phares de l’AFD toujours en cours, l’on peut citer le Projet ADELAC – Projet d’appui au développement et protection des jeunes enfants, visant à améliorer l’accès et la qualité des soins de santé et des services éducatifs, sociaux et sanitaires à Mamdi, dans la province du Lac. Mis en œuvre depuis 2020 par un consortium d’ONG, ce projet tourné vers la santé et l’éducation, subventionné à hauteur de 10 millions d’euros, se veut innovant car intégré en zone de crise et engagé en faveur de la réduction des inégalités de genre.

De même, le projet PLIM 1 et 2 – Projet de lutte contre les inondations à Moundou, entré dans sa phase 2 (2024-2028) et subventionné à hauteur de 22 millions d’euros, est actuellement porté par le ministère de l’Eau et de l’Assainissement avec l’appui de l’ONG française Initiative Développement (ID). Ce projet a pour but de réduire le risque d’inondations pluviales et fluviales par la réalisation d’infrastructures hydrauliques, et par le renforcement des capacités de la mairie de Moundou en gestion des déchets.

Perspectives en 2024

Sous réserve de la disponibilité des ressources en subvention, plusieurs perspectives de projets portés par l’AFD devraient se développer en 2024. C’est le cas du projet DEBACO, projet de développement agricole et territorial dans le bassin cotonnier au sud du Tchad, visant à professionnaliser les producteurs de coton, renforcer les agro-pasteurs sur les territoires ciblés et favoriser la gestion durable des ressources naturelles. Il devrait bénéficier d’un budget de 14 millions d’euros. De même, un projet d’appui à l’emploi et à l’entreprenariat agro-alimentaire à 18 millions d’euros de crédits délégués de l’Union européenne (UE) devrait voir le jour, destiné à améliorer l’offre de formation pour le développement de filières agricoles porteuses.

Pour rappel, l’AFD appuie le Tchad depuis plus de 60 ans. En lien avec la stratégie française de coopération et développement au Tchad 2022-2025 et en accord avec les priorités nationales, l’AFD finance un développement durable et inclusif, fondé sur la création d’opportunités d’emploi et de revenus, l’accès aux services essentiels et la résilience aux chocs, ainsi que la promotion de l’Etat de droit. L’AFD intervient ainsi sur 4 axes majeurs : l’éducation et l’emploi des jeunes, l’accès aux services essentiels d’eau et d’assainissement, le développement des territoires ruraux et la gouvernance.

Des résultats plus qu’encourageants

Dans le domaine de la santé, 4 millions de Tchadiens ont bénéficié d’un accès aux soins amélioré grâce au portefeuille d’activités de l’AFD en 2023. 185 000 Tchadiens bénéficient d’une meilleure protection sociale.
Dans le domaine du développement des territoires, 500 000 personnes bénéficient d’un meilleur assainissement pluvial, tandis que 460 000 bénéficient de conditions urbaines améliorées.

Enfin, pour le développement rural et la biodiversité, 126 000 Tchadiens bénéficient à ce jour d’un meilleur accès aux services agricoles et de compétences renforcées, 80 000 ha de terres ont bénéficié de programmes de conservation, restauration et de gestion durable, tandis que 37 000 exploitations agricoles familiales ont pu muter vers des systèmes agroécologiques.

Succès Masra accusé de silence face aux violations des droits de l’homme : l’affaire Gam Robert soulève des doutes

Autrefois figure de proue de l’opposition au régime tchadien et fervent défenseur des droits de l’homme, Succès Masra est aujourd’hui critiqué pour son silence sur les récentes violations qui secouent le pays. Le cas le plus récent concerne l’enlèvement de Gam Robert, Secrétaire Général du Parti Socialiste sans Frontières (PSF), un événement qui n’a pas suscité de réaction publique de la part de Masra.

Ce silence surprend et déçoit de nombreux militants, notamment Zakaria Adam Zakaria, Coordinateur de Wakit Tamma, section politique, qui s’interroge sur la cohérence et l’engagement réel de Masra, lui qui prônait inlassablement un Tchad de justice et d’égalité. La distance qu’il semble prendre face aux enjeux actuels soulève des doutes sur la pérennité de son combat politique.

Tchad : La Plateforme des personnes vivant avec un handicap dénonce des irrégularités dans la distribution de vivres et met en garde le gouvernement

La Plateforme revendicative des droits et intérêts des personnes vivant avec un handicap au Tchad a exprimé son mécontentement face au système de distribution de vivres récemment mis en place par l’ONASA et le Ministère de l’Action Sociale, destiné aux personnes vulnérables. Selon la plateforme, dirigée par Ali Ossingbede Justin, coordonnateur, cette distribution présente plusieurs irrégularités et ne répond pas aux attentes des bénéficiaires.

Face à cette situation préoccupante, la plateforme a accordé un délai de 5 jours au gouvernement tchadien pour corriger les anomalies constatées et améliorer la gestion des vivres destinés aux personnes vulnérables, notamment celles vivant avec un handicap. Elle exige une action rapide et concrète afin de garantir que ces personnes reçoivent une assistance adaptée à leurs besoins.

Expulsion de Reed Brody au Tchad : une conférence sur Hissène Habré interrompue par les autorités

L’avocat des droits de l’homme, connu pour ses actions contre les dictateurs, a été expulsé du pays alors qu’il devait intervenir lors d’un événement public à N’Djamena.

N’Djamena, 2 octobre 2024 — Reed Brody, avocat américain réputé pour ses poursuites contre les anciens dictateurs, a été arrêté puis expulsé du Tchad ce mercredi. Il devait intervenir lors d’une conférence organisée au Centre d’Études et de Formation pour le Développement (CEFOD), situé dans le quartier Ardep-Djoumal, pour évoquer l’affaire Hissène Habré.

La conférence, prévue à 14 heures, devait aborder « L’affaire Hissène Habré : le combat des victimes » et permettre à Reed Brody de présenter son ouvrage La traque de Hissène Habré : juger un dictateur dans un monde d’impunité. Alors que la salle était pleine, des policiers sont intervenus pour stopper l’événement. Le directeur du CEFOD a annoncé l’annulation sans en expliquer les raisons. Peu de temps après, Brody a été emmené par les autorités avant d’être expulsé du pays, selon les informations rapportées par Tchadinfos.

Une expulsion qui fait écho à l’affaire Habré

Reed Brody est mondialement reconnu pour avoir participé à l’arrestation et au jugement de Hissène Habré, ancien président du Tchad, condamné pour crimes contre l’humanité en 2016. Son travail, salué par la communauté internationale, vise à rendre justice aux victimes de dictateurs. L’expulsion de Brody par les autorités tchadiennes pourrait susciter des critiques, alors que l’avocat est une figure clé de la lutte contre l’impunité.

Aucune explication officielle n’a été fournie quant à la décision des autorités, mais cet incident souligne les tensions récurrentes autour des droits de l’homme dans le pays, notamment sur des sujets sensibles comme l’héritage du régime Habré. Cette action pourrait également attirer l’attention des observateurs internationaux sur la situation des libertés publiques au Tchad.

Tchad :Expulsion de Reed Brody au Tchad : une conférence sur Hissène Habré interrompue par les autorités

L’avocat des droits de l’homme, connu pour ses actions contre les dictateurs, a été expulsé du pays alors qu’il devait intervenir lors d’un événement public à N’Djamena.

Ce mercredi, 02 octobre 2024, Reed Brody, avocat américain réputé pour ses poursuites contre les anciens dictateurs, a été arrêté puis expulsé du Tchad ce mercredi. Il devait intervenir lors d’une conférence organisée au Centre d’Études et de Formation pour le Développement (CEFOD), situé dans le quartier Ardep-Djoumal, pour évoquer l’affaire Hissène Habré.

La conférence, prévue à 14 heures, devait aborder « L’affaire Hissène Habré : le combat des victimes » et permettre à Reed Brody de présenter son ouvrage La traque de Hissène Habré : juger un dictateur dans un monde d’impunité. Alors que la salle était pleine, des policiers sont intervenus pour stopper l’événement. Le directeur du CEFOD a annoncé l’annulation sans en expliquer les raisons. Peu de temps après, Brody a été emmené par les autorités avant d’être expulsé du pays, selon les informations rapportées par Tchadinfos.

Une expulsion qui fait écho à l’affaire Habré

Reed Brody est mondialement reconnu pour avoir participé à l’arrestation et au jugement de Hissène Habré, ancien président du Tchad, condamné pour crimes contre l’humanité en 2016. Son travail, salué par la communauté internationale, vise à rendre justice aux victimes de dictateurs. L’expulsion de Brody par les autorités tchadiennes pourrait susciter des critiques, alors que l’avocat est une figure clé de la lutte contre l’impunité.

Aucune explication officielle n’a été fournie quant à la décision des autorités, mais cet incident souligne les tensions récurrentes autour des droits de l’homme dans le pays, notamment sur des sujets sensibles comme l’héritage du régime Habré. Cette action pourrait également attirer l’attention des observateurs internationaux sur la situation des libertés publiques au Tchad.

Société : Le Collectif des Victimes de Licenciement Abusif de la CNDH reporte son sit-in en attendant une issue pacifique

Dans un communiqué de presse diffusé aujourd’hui, le collectif des victimes de licenciement abusif de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a annoncé le report de son sit-in prévu pour la semaine prochaine. Cette décision intervient après l’expiration de l’ultimatum de 72 heures accordé au Président de la CNDH, Belngar Larmé Jacques, pour annuler sa décision de licenciement jugée « illégale et illégitime ».

Le collectif justifie ce report par deux facteurs principaux. D’une part, les dossiers concernant leur situation ont été soumis aux hautes autorités administratives et sont en cours d’examen. D’autre part, les autorités ont demandé une trêve afin de mieux évaluer la situation et envisager une issue pacifique à cette crise.

Malgré ce report, les membres du collectif demeurent déterminés à poursuivre leurs efforts pour obtenir l’annulation de ce qu’ils qualifient de « licenciement abusif ». Ils réaffirment leur engagement à utiliser toutes les voies légales pour faire valoir leurs droits et dénoncer cette décision.

Signé par Mahamat Ibrahim Ouchar, porte-parole du collectif, ce communiqué se veut un appel à la patience et à la vigilance, tout en soulignant leur volonté de respecter les processus administratifs en cours pour une résolution pacifique du conflit.

Communiqué Officiel : Clarification sur l’Incident de la Digue de Walia et Appel au Calme

Suite à la diffusion d’images sur les réseaux sociaux prétendant une rupture de la digue de Walia, le Ministère de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat souhaite rassurer la population que ces informations sont inexactes. Il s’agit en réalité d’un incident localisé sur une vanne de la digue circulaire, près de l’hôtel 3AS, où des individus mal intentionnés ont ouvert la vanne.

À ce stade, les eaux restent éloignées des habitations et se déversent uniquement dans un bas-fond. La situation est sous contrôle, et l’entreprise responsable des travaux de la digue ainsi que ses techniciens sont sur place pour assurer la sécurisation de l’ouvrage.

Des actes de sabotage similaires à ceux observés lors des inondations de 2022 continuent malheureusement. Ce matin, trois individus ont été interpellés après avoir endommagé la digue du côté de SOOKOLO.

Le Ministère remercie les forces de défense et de sécurité pour leur vigilance et leur engagement dans la protection des infrastructures et de la population. Il appelle également au calme et à la vigilance, en réitérant que la situation est maîtrisée.

Fait à N’Djamena, le 02 octobre 2024.

Ministère de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat

Mlle Chloé reçoit une bourse scolaire de trois ans et des fournitures scolaires offertes par le PCA Abakar Bichara pour soutenir sa scolarité

Mlle Chloé, élève en classe de Première, a été reçue ce mercredi 02 Octobre pour recevoir gracieusement les fournitures scolaires et une bourse couvrant trois années scolaires, offertes par le Président du Conseil d’Administration (PCA) Abakar Bichara. Désormais scolarisée au Complexe scolaire Américain Happiness de Sabangali, Mlle Chloé pourra poursuivre ses études sans interruption.

Touché par la situation financière difficile de la jeune fille, le PCA Abakar Bichara a exprimé son émotion et sa détermination à l’aider. « Elle mérite toutes les chances et opportunités de construire son avenir, et il est important pour moi de lui venir en appui », a-t-il déclaré. Cette contribution permettra sans doute de façonner la prochaine médecin, avocate, enseignante, diplomate ou haut cadre de demain.