TCHAD : ÇA Y EST, LE FESMOTT EST LANCE.

La première édition du festival de mode et tradition tchadiennes  (FESMOTT) est lancée ce matin à l’hôtel Radisson blu par le ministre du développement touristique, de la culture et de l’artisanat Mme Andebeu Madeleine Alingué représentant la première dame Inda Deby Itno.

Annoncé le 20 octobre dernier, le festival de mode et tradition tchadienne vise à porter loin à travers la participation des plusieurs pays africains et européens les valeurs culturelles et humaines dont dispose le Tchad. Ce festival, à rappeler,  intervient au même moment que le3e sommet des stylistes et créateurs de mode africains qu’accueille le Tchad, berceau de l’humanité.

« Le sommet qui sera organisé conjointement avec le festival de mode et tradition tchadienne, c’est le rendez-vous de mode qui permet de prouver aux yeux du monde que le Tchad est également riche en histoire et culture sur lesquelles nous pouvons compter. Le GX vient nous honorer, elle nous permet d’avoir ce cadre d’échange avec les créateurs locaux, un espace de partage afin d’avoir un équilibre et essayer de regarder plus proprement les problèmes qui entravent la mode africaine de façon générale et vendre la mode tchadienne plus particulièrement» déclare Souleymane Camara styliste et créateur de mode et l’initiateur du FESMOTT.

En initiant un festival de culture et de tradition, c’est une preuve que la culture est un élément vital d’une société. « Cette rencontre s’estime dans la manière de raconter nos histoires, de fêter, de nous souvenir du passé, de nous divertir et d’imaginer le futur. Il est très important de nous interroger sur notre originalité et notre origine. Ceci nous permettra d’être bien outiller pour savoir ce qui est bien pour nous ou ce qui ne le pas. Ce festival est une manière de s’accepter et d’accepter à nous  présenter aux autres tels que nous sommes. Nous sommes africains et nous sommes fiers de l’être » dixit Camara bonfils, président fédéral  GX AFRICAN DESIGNERS

FESMOTT et le GX visent à faire rayonner les valeurs du continent africain de l’intérieur vers l’extérieur. Une idée salutaire car elle vient rompre avec la mode et culture étrangères.

Le gouvernement tchadien saisi l’opportunité pour saluer cette initiative et promet un accompagnement sans faille : « L’alliance mode et tradition est inspiratrice, elle construit un socle additionnel de notre représentation, de définir qui nous sommes, de montrer notre potentiel, notre tallent, notre expertise. Le gouvernement du Tchad vous accompagne tous, car ce potentiel, vous allez dans les ressources culturelles pour vivre non seulement faire vivre le présent mais pour préparer le futur, pour créer de l’emploi, pour bâtir un pont entre la tradition et la modernité » a encouragé Mme le ministre Andebeu Madeleine Alingué, représentante de la première Dame du Tchad Inda Deby Itno.

Le grand défilé Panafricain aura lieu demain au Radisson blu entrée 15 000F

« Nul n’a le droit d’effacer une page de l’histoire d’un peuple, car un peuple sans histoire est un monde sans âme » dit Alain Foka.

Tchad : les syndicats conviés à la présidence de la République

Les syndicats sont conviés à la présidence de la République ce midi du vendredi 26 octobre 2018 pour la signature d’un protocole d’accord avec le gouvernement. Cet accord, s’il venait être signé interviendra 24 heures après la suspension de la grève par la plateforme revendicative regroupant l’union des syndicats du Tchad (UST), la confédération internationale des syndicats du Tchad (CIST), le syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS) et le syndicat des médecins du Tchad (SYMET).

Lors de son assemblée générale d’hier jeudi 25 octobre, la plateforme a informé les travailleurs que le gouvernement s’engage à rétablir les augmentations générales spécifiques (AGS) coupées depuis janvier 2018, à partir de janvier (15%), février (15%) et mars 2019 (le restant).

Djamena actu

Le Ministre de la santé publique Aziz Mahamat Saleh a fait ce matin une déclaration

Le Ministre de la santé publique Aziz Mahamat Saleh a fait ce matin une déclaration. Déclaration relative à la campagne nationale de vaccination contre la méningite À et la riposte contre la rougeole. Cette campagne concerne 41 districts sanitaires de 11provinces du pays. Elle concerne les enfants âgés 6 mois à 9 ans pour la rougeole et de 1 à 7 ans pour la Min A.

Tchad: Une nouvelle ordonnance met en péril le droit à la liberté d’association

Les autorités tchadiennes ont ignoré les recommandations visant à réviser les dispositions vagues et répressives contenues dans l’ordonnance sur le droit à la liberté d’association, ont déclaré aujourd’hui Amnesty International, et quatre collectifs d’organisations de la société civile tchadiennes – regroupant 36 associations.

Dans un rapport intitulé «Utilisation de la législation nationale pour restreindre le droit à la liberté d’association», les organisations ont souligné que les autorités tchadiennes ont manqué l’opportunité d’intégrer leurs recommandations à la nouvelle ordonnance afin de la mettre en conformité avec la Constitution tchadienne et les lois et normes régionales et internationales relatives aux droits humains.

«Les autorités ont complètement ignoré nos recommandations concernant la réforme de cette ordonnance répressive. Ce faisant, elles ont démontré leur manque d’engagement pour respecter les droits humains au Tchad,» a déclaré Balkissa Ide Siddo, Chercheur sur l’Afrique centrale à Amnesty International.

« L’environnement dans lequel travaillent les associations de la société civile continuera à se détériorer si les autorités ne prennent pas des mesures concrètes pour modifier cette ordonnance et adopter nos recommandations qu’elles n’ont pas incluses. »

Le président Idriss Déby Itno a promulgué une nouvelle Constitution en mai 2018 dans le cadre de l’instauration de la quatrième République du Tchad. En juin, les autorités tchadiennes ont promulgué un certain nombre de textes dont l’ordonnance portant régime des associations sans tenir compte des recommandations formulées par des organisations nationales et internationales de défense des droits humains.

La nouvelle ordonnance interdit formellement toutes les « associations à caractère régionaliste ou communautariste » sans fournir de fondement ou d’explication juridique. Elle maintient également une disposition antérieure selon laquelle les citoyens qui créent des associations doivent recevoir au préalable une autorisation du ministère de l’Administration territoriale avant de démarrer leurs activités.

La nouvelle ordonnance prévoit des peines de prison allant jusqu’à cinq ans et des amendes pouvant aller jusqu’à 3 millions CFA (4 573 euros) pour les personnes impliquées dans la création et la gestion d’«associations non autorisées et non enregistrées».

«La formulation des dispositions contenues dans cette ordonnance accorde de vastes pouvoirs discrétionnaires aux autorités, ce qui peut entraver arbitrairement le droit à la liberté d’association,» a déclaré Mahamat Ibedou Nour, porte-parole du collectif « Ça Suffit ».

« Cela risquerait fort d’entraîner le refus d’autorisation à certaines organisations, sur la base de motifs fallacieux et motivés par des considérations politiques, en particulier lorsque l’organisation demandeuse de cette autorisation est jugée indésirable par les autorités, » a rajouté Céline Narmadji, porte-parole de la coalition « Trop c’est Trop ».

La nouvelle ordonnance limite également le droit de créer des fédérations ou de s’y affilier, aux associations d’un même pays, qui poursuivent des buts similaires et dont les activités se concentrent sur des problèmes identiques. Bien plus, elle exige que les associations qui souhaitent se constituer en fédération obtiennent une autorisation préalable pour commencer à fonctionner.

Il y a un autre risque que les autorités utilisent cette nouvelle ordonnance pour légaliser l’interdiction de toutes les activités de fédérations d’associations telles que le Mouvement d’Eveil Citoyen (MECI) qui regroupe des organisations de la société civile, des partis politiques et des syndicats qui font campagne contre la mauvaise gestion des fonds publics et appellent à des changements démocratiques.

Une autre disposition draconienne contenue dans cette ordonnance discrimine les associations étrangères, notamment en limitant dans le temps leur autorisation d’exercer et en leur enjoignant de la renouveler régulièrement. Le texte prévoit également que l’autorisation accordée aux associations étrangères pourrait être retirée à tout moment sans aucune base légale, ou mécanisme légal pour contester une telle décision devant un tribunal.

« Comme nous le craignions, le processus de réforme de cette ordonnance n’a pas été inclusif. Les organisations nationales et internationales de défense des droits humains n’ont pas été consultées par les autorités, ce qui a eu pour effet le durcissement de dispositions draconiennes qui restreignent illégalement le droit à la liberté d’association, » a déclaré Pyrrhus Banadji Boguel, Président du conseil d’administration du collectif des Associations des droits de l’homme (ADH).

La nouvelle ordonnance restreint indûment le droit à la liberté d’expression des associations et de leurs membres en interdisant la participation d’organisations de défense des droits humains, des associations religieuses et des associations d’étudiants à des activités «politiques».

En vertu des dispositions contenues dans la nouvelle ordonnance, les associations ne sont autorisées à chercher des fonds et des ressources que sur la base d’une liste restreinte de sources – à savoir les contributions des membres, cotisations, dons, legs et subventions. Ces dispositions violent le droit des associations à rechercher et à obtenir des fonds et des ressources.

Il existe également des dispositions en vertu desquelles l’État peut contrôler la gestion des biens d’une association et peut, à tout moment, demander à se faire présenter les registres et documents comptables

 

«Nous appelons les autorités tchadiennes à veiller à ce que chacun jouisse du droit à la liberté d’association sans aucune discrimination, en abrogeant toutes les dispositions de la nouvelle ordonnance qui restreignent indûment ce droit,» a déclaré Alain Didah, porte-parole du mouvement citoyen « IYINA ».

Ces dispositions vagues peuvent conduire à une ingérence injustifiée dans la gouvernance des associations, pour limiter davantage leurs activités, en particulier celles jugées critiques par les autorités.

SIGNATAIRES
1. Amnesty International  
2. Mouvement Iyina 
3. Collectif ça suffit  
4. Collectif des Associations des Droits Humains  
5. Coalition Trop c’est Trop 

CEMAC : LES CHEFS D’ÉTAT REFLECHISSENT SUR DES NOUVELLES STRATEGIE ET ORIENTATIONS A N’DJAMEN

N’Djamena est la capitale de la sous région Afrique centrale ce 25 octobre 2018. La capitale tchadienne abrite le sommet extraordinaire des chefs d’État de la CEMAC. Une rencontre placée sous la thématique Ensemble pour la redynamisation économique et la coprospérité sociale.  

La CEMAC communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale reste encore fragilisée par la crise qui frappe les pays membres. Malgré des stratégies mises en place, la croissance économique demeure encore très faible. Ceci nécessite donc des efforts des pays membres afin d’améliorer la situation dans la sous région. Le présent sommet des chefs d’État et de gouvernement de la CEMAC consiste à réfléchir sur des nouvelles stratégie et orientations. Car quelques urgences s’imposent martèle le Pr ONA ONDO, Président de la Commission de la CEMAC

Idriss Deby itno président en exercice de la CEMAC et ses paires ferons des nouvelles recommandations et propositions et d’autres stratégies qui aiderons la sous régions à faire face à la situation. Le président de la commission de la CEMAC Pr ONA ONDO se dit rassuré que cette concertation des chefs d’État sortira des grandes décisions.

Le président en exercice de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale qui ouvrait les travaux de ce sommet extraordinaire a souligné l’importance de cette rencontre. Idriss De y Itno a reconnait que la CEMAC fait face a d’énormes défis d’où des efforts reste encore à faire afin de relever ces défis.

Ce sommet extraordinaire de la CEMAC se tient à un moment où la sous région reste encore touchée par la crise. Vu la persistance de la situation, la présente rencontre extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la CEMAC est plus que nécessaire.

LIBERIA : GEORGE WEAH REND GRATUIT L’ENTREE DANS LES UNIVERSITES PUBLIQUES!

Le chef de l’Etat libérien George Weah a annoncé ce mercredi 24 octobre 2018, la gratuité d’accès aux universités publiques pour tous les étudiants du premier cycle. Une nouvelle qui vient soulager la peine des libériens et encourage les jeunes à continuer les études supérieures.  

Elu fin 2017 sur un programme destiné à combattre la pauvreté et à relancer l’économie du pays, pour atteindre l’objectif de réduire la pauvreté et relance l’économie libérienne, le président George Weah veut faire la promotion de l’éducation sur toute l’étendue du territoire libérien.  Cette loi promulguer ce 24 octobre vient briser les barrières financières qui rendent la tâche difficile à la couche démunie d’accéder librement et avec une certaine aisance à l’éducation.

Selon lui, l’incapacité des jeunes à poursuivre des études a un « impact négatif sur leur capacité à jouer un rôle positif dans le développement du pays ». C’est ce qui a impulsé l’esprit de développement de Weah de rendre gratuite les inscriptions au premier cycle universitaire.

Selon la nouvelle déclaration du président libérien George Weah, désormais les portes des universités publiques s’ouvrent gratuitement à tous les étudiants du premier cycle. C’est ce que relaye sa page officielle Facebook : «  Aujourd’hui, je suis heureux d’annoncer que j’ai déclaré l’Université du Libéria et toutes les autres Universités publiques au Libéria comme ayant des frais de scolarité gratuits pour tous les étudiants de premier cycle ».

Avec cette nouvelle annonce, le président George Weah vient confirmer une nouvelle fois, sa bonne foi de faire de l’éducation le socle du développement de sa nation.

Les étudiants des universités publiques de ce pays pauvre d’Afrique de l’Ouest vivent depuis la publication de la nouvelle une nouvelle ère estudiantine.

« Au nom du peuple libérien et de mon gouvernement, je déclare libre de droits d’inscription l’Université du Liberia pour les étudiants du premier cycle, ainsi que pour ceux de toutes les autres universités publiques au Liberia », a déclaré l’ex footballeur lors d’une cérémonie sur le principal campus de l’Université du Liberia à Monrovia.

 

Au pouvoir depuis janvier 2018, l’ancien attaquant du PSG et du Milan AC a expliqué avoir pris cette décision après avoir été alerté par les dirigeants de l’université sur les difficultés rencontrées par les étudiants.

L’incapacité des jeunes à poursuivre des études a un impact négatif sur leur capacité à jouer un rôle positif dans le développement du pays.  Dans les campus universitaires et différentes rues de Monrovia, les étudiants ont accueilli dans l’unanimité cette information qui vient abréger leur calvaire estudiantin et ainsi ouvre  les portes de l’Université aux démunies.

TCHAD : DÉSORMAIS, LA PLATEFORME REVENDICATIVE N’ATTEND QUE LA SIGNATURE POUR LA SUSPENSION DE LA GRÈVE

La plateforme revendicative regroupant l’Union des syndicats du Tchad (UST), de la Confédération Indépendante des Syndicats du Tchad(CIST), le Syndicat national des enseignants chercheurs du supérieur en partie (SYNECS) et du Syndicat des médecins du Tchad (SYMET) décident en commun accord de suspendre la grève pour deux mois à compter du début novembre au 1er janvier 2019 après plus de cinq mois de grève et de la lutte. C’était au cours d’une assemblée générale qui s’est tenue ce matin à la bourse du travail.

Remplissant la cours de la bourse du travail et la route à moitié barrée, les travailleurs ont pris massivement part à cette rencontre pour la prise d’une décision cruciale tout en espérant des bonnes nouvelles longtemps attendues. « Durant trois semaines, nous avons négocié avec deux personnes à savoir : le président du comité national du dialogue social (CNDS) et le président du cadre national de dialogue politique (CNDP) qui étaient mandatés par la présidence de la République pour discuter avec nous  de cette crise ». Cette discussion n’était pas facile mais un point d’entente était évident poursuit le porte-parole de la plateforme Barka Michel par ailleurs président de l’UST.

A l’issue de cette assemblée générale, la base et les différents responsables syndicaux ont décidé de remettre le pays en marche en suspendant la grève pour deux mois  « La grève a déjà trop durée, nous sommes prêts à signer. Nous avons eu l’accord de tous les premiers responsables de fédération des syndicats nationaux. Mais nous attendons à ce que la chose à signer soit claire » a ajouté Barka Michel.

« Il y a un temps pour tous. Un temps de guerre et un moment donné d’arrêter la guerre pour voir ce que cela peut donner. On ne peut pas vous dire aveuglement ; continuons la grève pendant que le danger vous guète. Le berger ne dirige pas son troupeau vers le loup » a vivement conseillé le président du syndicat des enseignants du Tchad (SET) Ngartoïdé Blaise

Actuellement les travailleurs reçoivent 50% des augmentations générales spécifiques (AGS) et recevrons 15% des AGS de plus après l’accord qui sera signé entre les deux parties. Cela dit, 65% des AGS pour les travailleurs et les 45% des AGS restants seront récupérés de fur et à mesure que les choses évoluent « l’argent des travailleurs fictifs ou décédés sera automatiquement viré dans un compte qui sera créé pour servir de cadre au profit des fonctionnaires ».

Cet accord sera signé sous une condition à savoir : travailler immédiatement au côté du gouvernement dans une commission dans un délai de 45 jours au niveau du fichier de la solde pour remettre les choses en ordre, a demandé le gouvernement.

De tous ces problèmes, les syndicats disent « nous regrettons vraiment le silence de l’Assemblée Nationale qui se dit porte-parole du peuple ».

A l’échéance de cet accord en vue, la grève poursuivra sa course ont – ils conclu. Et pour l’instant la date de la signature reste inconnue.

 

ANNE YANKIM & G. ADDE

TCHAD : N’DJAMENA ABRITERA JEUDI 25 OCTOBRE, LE SOMMET EXTRAORDINAIRE DU CEMAC

Le sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) se tiendra demain 25 octobre à N’Djamena, la capitale tchadienne afin d’évaluer la situation dans la région.

De manière générale, la situation dans les pays d’Afrique centrale s’est améliorée depuis la décision prise en décembre 2016, beaucoup reste à améliorer. C’est ce qui explique cette rencontre qui se pointe à l’horizon.

« En termes de taux d’échange, la situation n’est pas très bonne, le taux de croissance n’est pas meilleur. En ce qui concerne le résultat opérationnel, il n’est pas dans la bonne direction », a déclaré le président du comité, CEMAC Daniel Ona Ondo.

Il y a cinq ans, le groupe CEMAC était confronté à un ralentissement de la croissance économique parallèlement au déficit des comptes financiers et extérieurs des six pays concernés. La situation macroéconomique marquée en 2016 par la récession (0,4%), la détérioration des comptes publics et extérieurs ainsi que des conditions monétaires moins confortables, un manque de vitalité en 2017.
Compte tenu des risques pour la cohésion nationale de la vigueur de la monnaie commune, les chefs d’État et de gouvernement ont adopté en décembre 2016 des mesures d’urgence visant à stabiliser le cadre macroéconomique et à inverser les tendances négatives de leurs économies. C’est un lieu idéal pour ces dirigeants de passer en peigne fin tous les maux qui minent la zone Cemac.

Le sommet des chefs d’État précédera mercredi la réunion des ministres responsables de l’économie centrafricaine.

AHMAT MAHAMAT AHMAT

Suspension de la gréve a la Fonction Publique?

La plate-forme Syndicale revendicative envisage la levée de la grève. C’est suite à plusieurs rencontres qui ont eu lieu avec les membres du Gouvernement. D’après nos informations, le gouvernement aurait pris l’engagement de reverser les Augmentations Générales Spécifiques (AGS) coupées de 15% et  50% conformément à la proposition qu’aurait faite la Plate-Forme au gouvernement. Ceci étant, la grève pourrait être suspendue jusqu’à  janvier 2019.

Certains analystes, estiment que, la trêve du mot d’ordre de la grève pour Deux (2) mois par la Plate-Forme Syndicale intervient suite aux menaces du Gouvernement d’appliquer dans sa rigueur la Loi 032 relative au paiement des fonctionnaires sur la base des listes de présences autrement dit les jours presté.

Dans les deux cas, l’annonce sera faite par la plate-forme aux travailleurs à l’issue d’une Assemblée Générale prévue dans les jours avenir.

FORMATION DES 40 JEUNES SUR LES TECHNIQUES ET PROCÉDÉS EN TEINTURE ET PRESSING MODERNE

L’Association Dynamique Citoyenne pour la Protection du Droit des Consommateurs (DCPDC) en appuis avec Fonds National d’Appui à la formation Professionnelle (FONAP) forment les jeunes membres de ladite association.

Depuis sa création en 2016, la DCPDC a fait plusieurs actions dans le pays. « Aujourd’hui on vient de renforcer notre équipe sur les outils de la création de l’entreprise, sur la teinture et pressing moderne etc. » La devise de l’association est « devenir un entrepreneur, c’est lutter contre la pauvreté et le chômage ». M. Mbaïgolmem Sébastien, vice-président de l’association a expliqué l’objectif de la formation « c’est au vue d’un projet que nous avons élaboré et nous avons soumis au FONAP qui nous a accompagné dans cette tâche. C’est de renforcer la capacité des membres adhérents de notre association sur la notion de l’entreprenariat pour auto-suffire ». Les consommateurs tchadiens ne connaissent pas leur droit et devoir vis à vis de leurs partenaires sociaux économiques en ajoute M. Mbaïgolmem Sébastien.

L’Association a déjà fait plusieurs actions, à savoir le mot d’ordre du 22 janvier dernier sur la journée sans achat de carburant, puis la journée sans achat de crédit, journée sans appel, a rappelé M. Sébastien

A la sortir de la formation, ces jeunes seront capables de créer leur propre business et sensibiliser leur entourage sur le droit de consommateur.

DIARRA OUSMANE