TCHAD : LE PEUPLE LELE ET SES VALEURS TRADITIONNELLES !

Le peuple Lélé, habitant à Kélo dans le département de la Tandjilé-ouest a esquissé les pas de ses ancêtres à l’occasion de la fête traditionnelle « walga », qui signifie en français une audience publique dans le canton Mangsé.  Une solennité qui a mobilisé toutes les filles et fils de cette circonscription cantonale de tout bord.  

Jour spécial, tenue spéciale avec des tresses spéciales et tams-tams conçus pour la circonstance. Enfants, jeunes comme vieillards ne se distinguent pas. Tous sont identiques et partagent la même jubilation. C’est dans une ambiance électrifiante que les enfants Lélé de canton Mangsé ont commémoré la fête traditionnelle dite « walga » ou fête de lune. Walga qui signifie littéralement suivre quelqu’un dans ces actes pour le corriger ou une correction morale publique. Elle marque une identité culturelle propre à la communauté Lélé. C’est aussi un cadre de correction publique des fautes commises par des enfants Lélé d’une part, moment de convivialité, de communion et de la fraternité d’autre part. Ceux qui, pour leur première, deuxième ou troisième fois d’assister à cette fête walga se disent émus et fiers de vivre ce moment. BANA Baindiouleng, député du département de la Tandjilé-ouest, par ailleurs natif de cette circonscription cantonale explique le bien fondé de cette fête en se basant sur ses facteurs socio culturels de cette réjouissance. Selon lui « le walga a pour caractéristique principale la manifestation culturelle. Après de durs moments de travaux champêtres, les cultivateurs, durant cette journée, se réjouissent ». Cette fête qui se célèbre chaque année et au mois d’octobre précisément a pour référence l’apparition de la lune dite male. C’est cette lune-là qui, d’après l’élu de la Tandjilé Ouest indique l’avenue de cette solennité. Ainsi les rideaux sont tirés sur la fête walga de l’édition 2018. Tout le peuple Lélé a pour seule préoccupation de l’heure la préparation du rendez-vous de 2019 au canton Mangsé pour la même ambiance.

 

Libye: nouveaux affrontements entre armée et rébellion tchadienne dans le sud

 

En Libye, des combats sporadiques opposent depuis le 13 octobre des groupes armés de la rébellion tchadienne basée dans le sud libyen aux forces supplétives de l’armée nationale libyenne, près de l’oasis de Tamassah, à l’extrême sud du pays. Cette oasis est située sur la route menant à la frontière tchadienne. Les nouveaux affrontements ont fait quatre victimes toubous. Ces combats témoignent une fois de plus de la dangerosité de la situation dans cette région oubliée par l’Etat libyen.

Des sources militaires citées par un quotidien libyen indiquent que les quatre victimes faisaient partie de la brigade Khaled Ben Al-Walid, une force sécuritaire suppléante de l’armée nationale libyenne dirigée par le maréchal Khalifa Haftar.

Basés dans le sud libyen, les groupes rebelles tchadiens comptent plusieurs milliers d’hommes. Selon des sources sécuritaires libyennes, ils se livrent à toutes sortes de trafics et de vols et n’hésitent pas à kidnapper des civils afin de réclamer des rançons.

Frappes mortelles

Depuis 2014, des affrontements opposent systématiquement les Libyens à la rébellion tchadienne au sud du pays. Mais le rythme s’est accéléré ces derniers mois. Cette rébellion tchadienne est accusée de soutenir des extrémistes libyens.

Samedi 13 octobre à l’aube, l’aviation de l’armée nationale libyenne a mené des attaques contre un convoi tchadien, près de Tamassah, là où les affrontements actuels ont lieu. Les frappes ont tué Mohamed Kheir, un chef de la rébellion tchadienne, accusé de soutenir Ibrahim Jadhran. En juillet dernier, ce chef de milice avait tenté de s’emparer du croissant pétrolier.

Rfi

 

TCHAD : VISITE DU MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

Le Ministre de l’Education nationale et de la Promotion Civique, Aboubakar Assidick Choroma, s’est rendu ce lundi 15 octobre 2018 dans quelques établissements d’enseignement public de N’Djamena.  Cette visite intervient 15 jours après le lancement officiel de la rentrée des classes le premier de ce mois dans un établissement privé de la place. Accompagné de quelques  responsables de son ministère, le ministre et son staff  se veut à travers cette visite dans les établissements publics d’ouvrir un carnet de présence.

Sept (7) établissements d’enseignement primaire, moyen et secondaire public de la capitale sont visés par cette visite. La délégation ministérielle s’est rendu respectivement dans le lycée  Félix Eboué, lycée technique commercial, le lycée de Diguel Est, lycée de la Liberté, lycée de Gassi et l’école primaire de Walia dans le 9ème arrondissement. Il ressort de cette un constat amère, partout où l’équipe de Aboubakar s’est rendue les portes des salles de classes sont hermétiquement fermées, à la place des élèves se sont les herbes. Les cours sont toujours restées comme si la grande vacance contenue pourtant la rentrée est lancée depuis le 01 octobre. Sauf le lycée roi-Fayçal dans le 5ème arrondissement a fait l’exception.

Selon les administrateurs de dudit lycée, ils évoluent avec les enseignants bénévoles comme les établissements privés à caractère public.

Nonobstant la situation actuelle, le ministre a appelé les parents d’élèves à amener leurs enfants à l’école et à inviter les enseignants à reprendre les craies et à assumer leur responsabilité éducative dans l’exercice de leur fonction.

 

La visite, qualifiée de « désespérée » pour le ministre, a eu lieu 15 jours après le début de l’année scolaire qui n’a pas été effective jusqu’à présent à cause de la grève générale lancée par la « plate-forme syndicale revendicative’’.

Il s’agit de la première visite du ministre CHOROMA à la nouvelle année scolaire 2018-2019, depuis son lancement le 01 octobre au Lycée Collège EVANGELIQUE de N’Djamena.

Une menace ministérielle

 

Sur le champ, le ministre demande aux chefs d’établissement d’ouvrir le registre de présence, pour les élèves, enseignements, administrateurs ainsi que les inspecteurs du ministère. Désormais toutes les absences seront notées.

 

L’on se demande quelles sont les motivations réelles du ministre de l’éducation à travers cette visite ? Qu’apporte-t-il comme solution à l’école tchadienne déjà en agonie depuis bientôt deux ans ?

Ahmat Mahamat Ahmat

TCHAD : COMMEMORATION DE LA 11ème EDITION DE LA JOURNEE MONDIALE DE LAVAGE DES MAINS

Le Tchad à l’instar des autres pays de la planète terre, célèbre ce 15 octobre «La Journée Mondiale de lavage des mains ». Ici à N’Djamena, c’est le Directeur Adjoint du ministère de la santé publique, représentant sa tutelle, Dr Mahamat Hamit Ahmat qui a lancé les activités de commémoration de ladite journée au centre de santé revitalisé d’Atrone dans le 7ème d’arrondissement. Une journée placée sous le thème : « Des mains propres : une recette pour être en bonne santé.

Un thème qui vise à sensibiliser et éduquer la population aux pratiques de lavage des mains. Le lavage des mains est un geste simple et salutaire qui permet d’éviter et/ou réduire de contamination des maladies liées aux mains salles. Selon l’OMS, le lavage des mains réduit de 70 à 80% des risques des maladies des mains salles.

Le Tchad, étant l’un des pays membres de l’Organisation mondiale de la Santé a pris l’engagement de commémorer le 15 Octobre de chaque année, « la journée mondiale de lavage des mains ».

« Les risques sanitaires liés à un environnement malsain constituent les enjeux majeurs du 21ème siècle, auxquels tous les pays du monde devront  y faire face. Le Tchad, de part sa condition socio-économique précaire, reste très vulnérable aux aléas climatiques et aux maladies liées à l’hygiène et l’assainissement. Cette situation est accentuée par certaines habitudes de vie d’une tranche non négligeable de la population pour qui, se laver les mains avant de manger ou au sortir des toilettes ne sont pas entrées dans les mœurs. Alors, on n’est pas surpris de constater que les maladies diarrhéiques occupent une bonne place parmi les causes premières de consultation dans nos formations sanitaires», a souligné Dr Mahamat Hamit Ahmat, Directeur général adjoint du ministère de la santé publique.

La non pratique de lavage des mains engendre des maladies diarrhéiques, dont le choléra, la fièvre typhoïde, la conjonctivite et l’hépatite A.

Le thème de cette année « Des mains propres : une recette pour être en bonne santé », rappelle combien est important le geste de lavage des mains. « Il peut réduire de 47% la prévalence des maladies liées à l’insuffisance d’hygiène qui sont la fièvre typhoïde, le choléra, la diarrhée, la dysenterie, la conjonctivite, la fièvre hémorragique à virus Ebola, etc. », confirme le Dr Hamit

A cette commémoration de la 11ème édition, un appel est ainsi lancé aux dirigeants, Organisations gouvernementales et non gouvernementales, communautés, à agir en synergie d’action pour que le lavage des mains au savon et à l’eau propre devienne une réalité quotidienne dans toutes les sociétés des humains.

Pour le DGA, Dr Mahamat Hamit Ahmat, « le Ministère de la Santé Publique continuera à accomplir sa tâche, celle de sensibiliser  la population à tous les niveaux ».   

Eu égard aux pratiques malsaines et mauvaises habitudes de certaines communautés tchadiennes, l’enseignement de l’hygiène corporelle et alimentaire à tous les niveaux serait l’une des solutions dans cette lutte. Doubler des campagnes de sensibilisation dans les ménages, marchés et édifices publics, sur les techniques de lavage des mains au savon, après la sortie des toilettes, avant de prendre un repas, de retour du travail, avant de manipuler les denrées alimentaires etc.…, pour éviter les maladies dites des mains sales.

Pour atteindre ses objectifs, le comité d’organisation a mis l’accent sur l’éducation des enfants en vue de leurs enseigner et inculquer ces gestes simples qui permettent de réduire de moitié la morbidité et la mortalité liées à ces maladies. Pour cette cause quelques écoles de la zone ont été invitées à cette cérémonie pour des jeux concours en vu d’insister sur les bonnes pratiques de lavage des mains.

Tchad: des avocats font appel du rejet de la plainte contre deux opérateurs téléphoniques

Des avocats qui poursuivent deux opérateurs de téléphonie mobile pour avoir bloqué l’accès aux réseaux sociaux au Tchad ont annoncé dimanche avoir fait appel de la décision du tribunal qui avait rejeté leur plainte.

« Nous avons fait appel le mardi 9 octobre de la décision de rejet de notre plainte par le tribunal et nous attendons maintenant que le juge rédige sa décision pour que l’affaire aille devant la Cour », a indiqué dimanche à l’AFP Me Frédéric Nadjingue.

Le tribunal de grande instance de N’Djamena avait jugé le 4 octobre « recevable » sur la forme mais « non fondée », la plainte de Me Nadjingue et Me Frédéric Daidonnet déposée fin août contre les compagnies Airtel et Tigo, poursuivies pour avoir restreint l’accès aux réseaux sociaux.

« Nous pensons saisir la Commission des droits de l’homme si l’appel n’aboutit pas », ajoute Me Nadjingue.

Depuis six mois, les réseaux sociaux comme Facebook ou Whatsapp sont difficiles d’accès au Tchad, et les consommateurs doivent passer par des réseaux privés virtuels (VPN).

L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a reconnu devant la justice que la restriction avait été faite sur instruction du ministère de la Sécurité.

Les autorités restent silencieuses sur la question depuis quelques semaines. Elles avaient au départ nié être à l’origine de la coupure des réseaux sociaux.

Les avocats dénoncent une entrave au droit du consommateur, au droit d’information et une atteinte à la liberté d’expression.

Ils demandent aux opérateurs téléphoniques de s’expliquer sur ce qui paraît être une violation de leurs cahiers des charges.

Ils saluent cependant la récente réduction du prix de l’internet chez Airtel et Tigo, qui était une de leurs requêtes, explique Me Nadjingue.

Le Tchad reste un des pays les plus chers d’Afrique en matière d’internet.

L’usage de VPN « double ou triple le prix » des communications, a dénoncé l’ONG Internet sans frontières (ISF).

En 2016, une opération de censure similaire avait coûté 18 millions d’euros au pays, selon les estimations d’ISF.

NOTRE TEMPS

TCHAD : LE GOUVERNEUR DE LA PROVINCE DU MAYO-KEBBI-EST DECRYPTE AVEC SES COLLABORATEURS LA SITUATION SOCIOECONOMIQUE

Après sa prise de fonction comme nouvel homme à la tête de la province de Mayo Kebbi-Est, Ahmat Taha Mahamat, en tant que le tout premier gouverneur de la province du Mayo-Kebbi Est sous la 4ème République, a tenue une série de rencontres avec les responsables des différentes corporations de sa circonscription. Etait au centre de la rencontre la situation socioéconomique de ladite province et les pistes de solution.
Au rendez-vous se sont les chefs des forces de défense et de sécurité, les délégués provinciaux, les chefs de service, les membres du parquet d’instance, les opérateurs économiques tous, exerçant au Mayo-Kebbi Est sont passés tour à tour s’entretenir avec le Gouverneur. Les questions relatives à la sécurité des biens et personnes, la collaboration entre les chefs des différents services et les difficultés quant à l’exercice de leurs fonctions ont été déposés sur la table.
C’est une rencontre de prise de contact, d’échange et d’orientation pour la nouvelle marche de la province a permis à tous les décideurs de décrypter les maux qui minent la province de MKE.
Sur la question sécuritaire, le Gouverneur compte traduire dans les actes les recommandations assorties du forum national inclusif du mars dernier qui a abouti à la naissance de la 4ème République. Il a transmis à cet effet aux différents responsables de force de défense et de sécurité quelques mesures : « la levée des barrières à l’intérieur de la province, l’indiction formelle aux motos sans plaque de circuler, le désarmement total de la population, l’usage des véhicules Toyota aux civiles est interdit, la patrouille pédestre doit être effectuée à l’intérieur et aux frontières de la province pour sécuriser les biens et les personnes, la transmission des informations en temps réel aux autorités, la lutte farouche contre les voleurs nocturnes… » Pour finir avec les chefs de force et de sécurité Ahmat Taha Mht, instruit toutes les unités de force de défense et de sécurité à plus de travail et de discipline avec un esprit de citoyenneté.
Les délégués provinciaux quant à eux, ils ont l’obligation de respecter et de faire respecter la hiérarchie. En insistant sur leur rôle de conseiller, le magistrat de la province de MKE demande la responsabilité dans l’exécution des tâches dans le délai requis.
L’appareil judiciaire du MKE est aussi présent à ce rendez-vous pour les phénomènes récurrents de voles et coupeurs de routes qui troublent la quiétude des populations de cette province. Les magistrats ont ainsi demandé au Gouverneur la collaboration étroite entre l’appareil judicaire et l’autorité publique.
Devant les opérateurs économiques le Gouverneur n’a pas été tendre avec ces derniers. « Vous êtes la force de l’économie de cette province, nous devons travailler ensemble pour la vie économique de la province » a déclaré le Gouverneur. Les pratiques qui n’honorent pas le bon climat des affaires doivent disparaitre, a martelé Ahmat Taha Mht.
Après les orientations et les mesures, le Gouverneur a reçu les doléances et préoccupations de chaque corporation présente à cette rencontre. Pour les opérateurs économiques, « la seule chose qui détruit la province de MKE, c’est le vol, ce phénomène doit être combattu» insiste les acteurs économiques de la province.
Le préfet du Mayo-Boneye et le nouveau gouverneur appellent chacun des responsables présents à jouer son rôle, a travailler main dans la main, dans une franche et étroite collaboration, dans le respect de la hiérarchie, tout en redoublant d’efforts pour relever les défis auxquels la province du Mayo-Kebbi Est fait face.

TCHAD : LA PROBLEMATIQUE DU CANCER FEMININ

Dans le cadre de ses activités de sensibilisation pour lutter contre le cancer du sein, la ligue Tchadienne Contre le Cancer « LTCC »  a organisé une conférence débat dans l’amphi théâtre de la faculté de médecine de l’hopital mère et enfant  sis au quartier GARDOLE. Cette conférence débat est animée conjointement par Dr Djalal MOHAMED EL-HAFIZ représentant de l’OMS, Dr Djongali TCHOMCHIMBO spécialiste en oncologie  et Dr Fatime Ahmat Abdoulr-ahmane HAGGAR  oncologue. Au centre des débats la question de lutte contre le cancer féminin.

La lutte contre le cancer  de la femme est une affaire de tous ! Fort de cette nécessité, la LTCC mène des accompagnes de sensibilisation. C’est l’objet de cette conférence qui a drainé une marrée pour la cause. « La mobilisation sociale sérieuse est nécessaire, par ce que le cancer tue et devant le cancer  tout le monde est désemparé » a laissé entendre l’un des panélistes. Depuis une dizaine d’années les spécialistes du cancer ont noté une accélération de l’incidence du cancer du col de l’utérus dans le monde : 75.000 nouveaux cas en Afrique sub-saharienne et 50.000 décès.

La Dr Fatimé HAGGAR s’est penché sur la problématique du cancer féminin. Selon elle, le cancer du sein est le plus fréquent chez les femmes. Au Tchad, il manque encore des données statistiques fiables à l’échelle nationale voire sous-régionale. Cette problématique statistique nous laisse avec des questions sans  réponses autour des facteurs des risques spécifiques a la femme tchadienne a-t-elle souligné.

Facteurs des risques

Le premier risque de faire un cancer du sein est d’abord d’être une femme (1homme pour 100femmes).

Le deuxième risque de faire un cancer du sein est d’avoir eu déjà un cancer du sein (cancer contro-lateral) d’avoir des lésons bénignes a risque (hyperplasie atypique, CLIS).

En outre, Dr Fatime Ahmat HAGGAR  a indiqué que, le diagnostic à ses débuts, avant qu’il n’ait disséminé a d’autre parties du corps. Pour c’est faire, une fois qu’un cancer s’est propage il est plus difficile à traiter avec succès, ce qui signifie que les chances de survie  sont beaucoup plus  faibles, le traitement est plus lourd avec des effets  avec un cout de prise en charge trop élevé pour les familles.

Dr Djongali TCHONCHIMBO l’un des panélistes a axé son intervention sur la prévention et le dépistage du cancer du col utérin. « C’est toujours les pays à faibles revenus qui supportent le lourd fardeau des fléaux que le monde connait »,  d’ici 2030,  443.000 décès dont 90% en Afrique sub-saharienne seront enregistrés si rien n’est fait.

Selon Dr Djongali les autres facteurs de risques de cancer du sein, sont entre autres « l’alphabétisation, le poids des mœurs et coutumes des certaines communautés, faible pouvoir de décision de la femme », aussi  il a soulevé d’autres facteurs de prévention tels sont; la lutte contre  les pratiques sexuelles néfastes, mariage précoce, multiples partenaires, comportement du conjoint, absence de dépistage, lutte contre les IST et tabagisme, etc.

« En Afrique 846.961 personnes ont été atteints de cancer en 2012, La 591.161 cas de mortalité soit 70% ». Confirme Dr Djalal Mohamed El-Hafiz. Pas de registre de cancer pour le moment au Tchad pour conduire une politique de la lutte contre de cancer poursuit-t-il Dr Djalal.

Prévenir le cancer par le sport                       

A l’âge adulte : il est conseillé de pratiquer au moins cinq (5) jours par semaines, 15à 30 minutes d’activité intensive modérée : marche rapide, activités ménagères, jardinages…pour réduire les risques de cancer.

Pour les enfants et adolescents : au minimum une heure par jour pour les activités physiques intensives modérées: jeux, activités de la vie quotidienne ou sport.

Pendant le traitement il est conseillé aux patients d’améliorer leur qualité de vie : un meilleur sommeil, un moral plus positif, moins d’effets secondaires ….

Ahmat Mahamat Ahmat

CRISE ÉCONOMIQUE : LE TCHAD DOIT-IL REVOIR EN BAISSE L’IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS ?

La situation économique du pays reste une problématique d’actualité incitant les fiscalistes  à un débat. Korom Acyl Dagache, doctorant en politique fiscale à l’institut panafricain de développement  (IPD) a animé une conférence débat le 12 octobre dernier au Cefod sous le thème : « Les vertus de la baisse des taux d’impôts en période de crise : cas de l’impôt sur les sociétés au Tchad ».

Modéré par Oumarou Nchare, ministre conseiller chargé d’affaires de l’ambassade du Cameroun au Tchad, ce débat a pour but de trouver les solutions au problème économique que traverse le Tchad mais aussi de celui du Cameroun voisin. Pour se mettre dans le bain du thème, l’impôt sur les sociétés est un prélèvement que l’État opère sur les ressources des personnes morales. Elle a pu résoudre en 1920 en France dans un contexte marqué par la chute du coût du baril. En Amérique en 1961, le président John Kennedy avait aussi recouru à cette méthode pour redonner force à l’économie américaine. En 2003 au Tchad, le coût qui était de 45% était revu en baisse où nous en sommes arrivés à 40%.

Quelles seraient les vertus de la baisse de niveau des taux d’impôts au Tchad en période de crise ?

Le Tchad est un pays qui bat de l’aile sur la voie du développement économique. Pour le conférencier Korom Acyl Dagache, ce système n’augmentera pas non seulement l’économie tchadienne mais, résorber le taux de chômage grâce à l’implantation des nouvelles sociétés au Tchad. Korom avait aussi cité le Président Idriss Deby Itno demandant la réduction de taux d’impôts lors du forum sur la relance économique du 02 au 05 octobre  à N’Djamena pour réorienter l’économie sur le sentier de la croissance: « Cette décision, nous la jugeons judicieux dans le contexte de crise que la fiscalité doit intervenir pour jouer un rôle prépondérant. La fiscalité doit servir comme étant un maillon essentiel d’attractivité susceptible de mettre en place un bilan propice à l’éclosion du monde des affaires et partant chercher à impacter l’investissement direct étranger », a- t-il jugé.

La baisse du taux de l’impôt sur les sociétés serait à elle seule la panacée pour sortir le Tchad de la crise économique?

Après quelques questions et contributions des uns et d’autres, cette vision représente un manque à gagner pour l’État et pour certaines entreprises privées. Le doctorant Acyl, a foi à sa méthode  « Les manques à gagner seront quantifiés sous formes de dépenses fiscales et peuvent être remboursées aux auteurs ».  A l’issue des échanges, il est question de revoir la TVA au lieu de revoir seulement le taux de l’impôt en baisse. Car pour l’assemblée, la Tva pèse sur toute personne y compris la population lambda. Augmenter l’impôt sur le minimum fiscal (Imf) pour réduire le taux d’impôts des sociétés (IS) à 20% n’est pas la meilleure solution pour les entrepreneurs. Car selon les acteurs du secteur privé, Imf est l’acquis du trésor public et qu’ils ne peuvent en aucun cas récupérer cela. La foulée s’est posé la question suivante : l’exonération des entreprises dans le territoire tchadien à une durée de deux ans promise par Idriss Déby Itno  ne peut-elle pas être l’une des solutions à cette crise ?

Cette situation demeure une épée de Damoclès, le Tchad doit faire preuve du courage pour tirer son épingle du jeu.

 

Djimnayel Ngarlenan & G.A

TCHAD : HAMIT MOUSTAPHA NOUR EST LE NOUVEAU PRESIDENT DU TRIBUNAL DE N’DJAMENA

Le nouveau président du tribunal de Ndjamena n’est autre que le vice-président dudit tribunal qui monte d’un cran. HAMIT MOUSTAPHA NOUR est nommé président au terme du décret 1655. La cérémonie d’installation a eu ce  matin au palais de justice de N’Djamena.   C’était au cours d’une audience solennelle.  

Le nouveau président de Tribunal  des grandes instances de N’Djamena, c’est un natif d’Iriba, une localité dans la province d’Ennedi-Est

Né le premier janvier 1970 à IRIBA, il a fait ses études supérieures au Soudan et au Maroc. Il est installé ce 12 Octobre par ses paires au cours d’une audience solennelle présidée par le premier Substitut du Procureur NEDEO GERARD. Il a cet effet exhorté le récipiendaire d’exercer  sa fonction de Président de Tribunal dans l’humanité et tout en respectant    la constitution du pays.

Après la réquisition du procureur, le Requérant est appelé au côté des paires pour la prise de fonction. Le président donne acte à la réquisition du procureur et renvoi HAMIT MOUSTAPHA NOUR à l’exercice de ses fonctions.

Nouveau président du tribunal n’a pas caché sa satisfaction et a promis d’accomplir sa responsabilité dans la loyauté selon l’éthique et la déontologie de sa profession. Il dit à la suite, qu’il va travailler d’arrache-pied pour lutter contre les maux qui mine la justice tchadienne : la corruption et la paresse administrative.

Pa railleur, le nouveau président  du tribunal a demandé la collaboration de ses paires, afin de relever les défis et, d’atteindre les objectifs visés. C’est pourquoi il a déclaré «une seule main n’applaudie jamais ».

Ahmat Mahamat Ahmat/KITA Ezéchiel

 

 

 

 

PAS TRÈS CATHOLIQUE NOS AGENTS DES FORCES DE L’ORDRE

Depuis quelques temps, avec la vie dure que mènent les concitoyens tchadiens à N’Djamena, des comportements presque malsains des forces de l’ordre s’effectuent dans certains quartiers de la ville.

Des contrôles inopinés des engins s’opèrent chaque jour, surtout la nuit en ciblant les principaux axes des quartiers qui sont praticables mettant en mal la population. Pour ces agents, les contrôles physiques et les pièces d’identité sont relégués au second rang. D’abord, les pièces des engins, et à défaut de celles-ci, l’engin est réquisitionné et garé en attendant une négociation intéressante et à l’amiable.

Dans la nuit du vendredi 6 octobre 2018, aux environs de 19h23mn sur l’axe du marché de Gassi en allant vers le collège évangélique « El-Elion » dans le 7ème arrondissement, un groupe de trois gendarmes en contrôle ont saisi une dizaine de motos. Certaines sont libérées en échange de quelques billets de banque. « Ce n’est pas une fouille. Nous sommes arrêtés par ces gendarmes qui nous demandent les pièces de la moto », nous a renseigné un jeune d’environ 30 ans.

Au moment de l’échange avec ce garçon, un autre motocycliste qui ne comprenait pas ce qui se passait s’est heurté à ce contrôle mais voulait traverser lorsqu’un gendarme l’a intercepté et a enlevé la clé de sa moto. « Hey machi wen » (Tu vas où?), interroge le gendarme. « Je viens en ville », répond ce dernier. « Wen papier ana moto da » Où est le papier de la moto (Ndlr). « Regardez ma plaque! », lâche-t-il. Les trois gendarmes ont refusé catégoriquement les propos du motocycliste et voulaient saisir sa moto de force lorsque, ce dernier fait sortir sa carte militaire. Ils étaient tous sans mots. La clé a été gentiment remit et le propriétaire en colère a démarré en trombe pour partir.

Les motocyclistes civiles n’avaient que leurs bras sur la tête. Ils sont contraints de faire des appels téléphoniques à la maison pour qu’on leur envoi de l’argent afin de libérer leur moto.

Parmi ces trois gendarmes, deux étaient en béret bleu et portaient de gourdins à la main. Le dernier sans béret portait une arme. Leur mode opératoire: rester dans un coin sombre et sortir à chaque passage d’un engin en utilisant une lampe torche pour stopper les motocyclistes. Ces pratiques peu orthodoxes se passent chaque jour à la tombée de la nuit dans ces petits coins reculés de la ville.

Les gendarmes qui sont une force instituée pour veiller à la sûreté publique, assurer le maintien de l’ordre et l’exécution des lois et règlements afin de protéger les institutions, les personnes et les biens usent de leur tenue pour racketter les paisibles citoyens. Les responsables de ces unités sont interpellés et doivent rappeler à l’ordre ces agents indisciplinés et malhonnêtes qui n’honorent pas ce corps.

Djimnayel Ngarlenan