Après sa prise de fonction comme nouvel homme à la tête de la province de Mayo Kebbi-Est, Ahmat Taha Mahamat, en tant que le tout premier gouverneur de la province du Mayo-Kebbi Est sous la 4ème République, a tenue une série de rencontres avec les responsables des différentes corporations de sa circonscription. Etait au centre de la rencontre la situation socioéconomique de ladite province et les pistes de solution.
Au rendez-vous se sont les chefs des forces de défense et de sécurité, les délégués provinciaux, les chefs de service, les membres du parquet d’instance, les opérateurs économiques tous, exerçant au Mayo-Kebbi Est sont passés tour à tour s’entretenir avec le Gouverneur. Les questions relatives à la sécurité des biens et personnes, la collaboration entre les chefs des différents services et les difficultés quant à l’exercice de leurs fonctions ont été déposés sur la table.
C’est une rencontre de prise de contact, d’échange et d’orientation pour la nouvelle marche de la province a permis à tous les décideurs de décrypter les maux qui minent la province de MKE.
Sur la question sécuritaire, le Gouverneur compte traduire dans les actes les recommandations assorties du forum national inclusif du mars dernier qui a abouti à la naissance de la 4ème République. Il a transmis à cet effet aux différents responsables de force de défense et de sécurité quelques mesures : « la levée des barrières à l’intérieur de la province, l’indiction formelle aux motos sans plaque de circuler, le désarmement total de la population, l’usage des véhicules Toyota aux civiles est interdit, la patrouille pédestre doit être effectuée à l’intérieur et aux frontières de la province pour sécuriser les biens et les personnes, la transmission des informations en temps réel aux autorités, la lutte farouche contre les voleurs nocturnes… » Pour finir avec les chefs de force et de sécurité Ahmat Taha Mht, instruit toutes les unités de force de défense et de sécurité à plus de travail et de discipline avec un esprit de citoyenneté.
Les délégués provinciaux quant à eux, ils ont l’obligation de respecter et de faire respecter la hiérarchie. En insistant sur leur rôle de conseiller, le magistrat de la province de MKE demande la responsabilité dans l’exécution des tâches dans le délai requis.
L’appareil judiciaire du MKE est aussi présent à ce rendez-vous pour les phénomènes récurrents de voles et coupeurs de routes qui troublent la quiétude des populations de cette province. Les magistrats ont ainsi demandé au Gouverneur la collaboration étroite entre l’appareil judicaire et l’autorité publique.
Devant les opérateurs économiques le Gouverneur n’a pas été tendre avec ces derniers. « Vous êtes la force de l’économie de cette province, nous devons travailler ensemble pour la vie économique de la province » a déclaré le Gouverneur. Les pratiques qui n’honorent pas le bon climat des affaires doivent disparaitre, a martelé Ahmat Taha Mht.
Après les orientations et les mesures, le Gouverneur a reçu les doléances et préoccupations de chaque corporation présente à cette rencontre. Pour les opérateurs économiques, « la seule chose qui détruit la province de MKE, c’est le vol, ce phénomène doit être combattu» insiste les acteurs économiques de la province.
Le préfet du Mayo-Boneye et le nouveau gouverneur appellent chacun des responsables présents à jouer son rôle, a travailler main dans la main, dans une franche et étroite collaboration, dans le respect de la hiérarchie, tout en redoublant d’efforts pour relever les défis auxquels la province du Mayo-Kebbi Est fait face.
TCHAD : LE GOUVERNEUR DE LA PROVINCE DU MAYO-KEBBI-EST DECRYPTE AVEC SES COLLABORATEURS LA SITUATION SOCIOECONOMIQUE
TCHAD : LA PROBLEMATIQUE DU CANCER FEMININ
Dans le cadre de ses activités de sensibilisation pour lutter contre le cancer du sein, la ligue Tchadienne Contre le Cancer « LTCC » a organisé une conférence débat dans l’amphi théâtre de la faculté de médecine de l’hopital mère et enfant sis au quartier GARDOLE. Cette conférence débat est animée conjointement par Dr Djalal MOHAMED EL-HAFIZ représentant de l’OMS, Dr Djongali TCHOMCHIMBO spécialiste en oncologie et Dr Fatime Ahmat Abdoulr-ahmane HAGGAR oncologue. Au centre des débats la question de lutte contre le cancer féminin.
La lutte contre le cancer de la femme est une affaire de tous ! Fort de cette nécessité, la LTCC mène des accompagnes de sensibilisation. C’est l’objet de cette conférence qui a drainé une marrée pour la cause. « La mobilisation sociale sérieuse est nécessaire, par ce que le cancer tue et devant le cancer tout le monde est désemparé » a laissé entendre l’un des panélistes. Depuis une dizaine d’années les spécialistes du cancer ont noté une accélération de l’incidence du cancer du col de l’utérus dans le monde : 75.000 nouveaux cas en Afrique sub-saharienne et 50.000 décès.
La Dr Fatimé HAGGAR s’est penché sur la problématique du cancer féminin. Selon elle, le cancer du sein est le plus fréquent chez les femmes. Au Tchad, il manque encore des données statistiques fiables à l’échelle nationale voire sous-régionale. Cette problématique statistique nous laisse avec des questions sans réponses autour des facteurs des risques spécifiques a la femme tchadienne a-t-elle souligné.
Facteurs des risques
Le premier risque de faire un cancer du sein est d’abord d’être une femme (1homme pour 100femmes).
Le deuxième risque de faire un cancer du sein est d’avoir eu déjà un cancer du sein (cancer contro-lateral) d’avoir des lésons bénignes a risque (hyperplasie atypique, CLIS).
En outre, Dr Fatime Ahmat HAGGAR a indiqué que, le diagnostic à ses débuts, avant qu’il n’ait disséminé a d’autre parties du corps. Pour c’est faire, une fois qu’un cancer s’est propage il est plus difficile à traiter avec succès, ce qui signifie que les chances de survie sont beaucoup plus faibles, le traitement est plus lourd avec des effets avec un cout de prise en charge trop élevé pour les familles.
Dr Djongali TCHONCHIMBO l’un des panélistes a axé son intervention sur la prévention et le dépistage du cancer du col utérin. « C’est toujours les pays à faibles revenus qui supportent le lourd fardeau des fléaux que le monde connait », d’ici 2030, 443.000 décès dont 90% en Afrique sub-saharienne seront enregistrés si rien n’est fait.
Selon Dr Djongali les autres facteurs de risques de cancer du sein, sont entre autres « l’alphabétisation, le poids des mœurs et coutumes des certaines communautés, faible pouvoir de décision de la femme », aussi il a soulevé d’autres facteurs de prévention tels sont; la lutte contre les pratiques sexuelles néfastes, mariage précoce, multiples partenaires, comportement du conjoint, absence de dépistage, lutte contre les IST et tabagisme, etc.
« En Afrique 846.961 personnes ont été atteints de cancer en 2012, La 591.161 cas de mortalité soit 70% ». Confirme Dr Djalal Mohamed El-Hafiz. Pas de registre de cancer pour le moment au Tchad pour conduire une politique de la lutte contre de cancer poursuit-t-il Dr Djalal.
Prévenir le cancer par le sport
A l’âge adulte : il est conseillé de pratiquer au moins cinq (5) jours par semaines, 15à 30 minutes d’activité intensive modérée : marche rapide, activités ménagères, jardinages…pour réduire les risques de cancer.
Pour les enfants et adolescents : au minimum une heure par jour pour les activités physiques intensives modérées: jeux, activités de la vie quotidienne ou sport.
Pendant le traitement il est conseillé aux patients d’améliorer leur qualité de vie : un meilleur sommeil, un moral plus positif, moins d’effets secondaires ….
Ahmat Mahamat Ahmat
CRISE ÉCONOMIQUE : LE TCHAD DOIT-IL REVOIR EN BAISSE L’IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS ?
La situation économique du pays reste une problématique d’actualité incitant les fiscalistes à un débat. Korom Acyl Dagache, doctorant en politique fiscale à l’institut panafricain de développement (IPD) a animé une conférence débat le 12 octobre dernier au Cefod sous le thème : « Les vertus de la baisse des taux d’impôts en période de crise : cas de l’impôt sur les sociétés au Tchad ».
Modéré par Oumarou Nchare, ministre conseiller chargé d’affaires de l’ambassade du Cameroun au Tchad, ce débat a pour but de trouver les solutions au problème économique que traverse le Tchad mais aussi de celui du Cameroun voisin. Pour se mettre dans le bain du thème, l’impôt sur les sociétés est un prélèvement que l’État opère sur les ressources des personnes morales. Elle a pu résoudre en 1920 en France dans un contexte marqué par la chute du coût du baril. En Amérique en 1961, le président John Kennedy avait aussi recouru à cette méthode pour redonner force à l’économie américaine. En 2003 au Tchad, le coût qui était de 45% était revu en baisse où nous en sommes arrivés à 40%.
Quelles seraient les vertus de la baisse de niveau des taux d’impôts au Tchad en période de crise ?
Le Tchad est un pays qui bat de l’aile sur la voie du développement économique. Pour le conférencier Korom Acyl Dagache, ce système n’augmentera pas non seulement l’économie tchadienne mais, résorber le taux de chômage grâce à l’implantation des nouvelles sociétés au Tchad. Korom avait aussi cité le Président Idriss Deby Itno demandant la réduction de taux d’impôts lors du forum sur la relance économique du 02 au 05 octobre à N’Djamena pour réorienter l’économie sur le sentier de la croissance: « Cette décision, nous la jugeons judicieux dans le contexte de crise que la fiscalité doit intervenir pour jouer un rôle prépondérant. La fiscalité doit servir comme étant un maillon essentiel d’attractivité susceptible de mettre en place un bilan propice à l’éclosion du monde des affaires et partant chercher à impacter l’investissement direct étranger », a- t-il jugé.
La baisse du taux de l’impôt sur les sociétés serait à elle seule la panacée pour sortir le Tchad de la crise économique?
Après quelques questions et contributions des uns et d’autres, cette vision représente un manque à gagner pour l’État et pour certaines entreprises privées. Le doctorant Acyl, a foi à sa méthode « Les manques à gagner seront quantifiés sous formes de dépenses fiscales et peuvent être remboursées aux auteurs ». A l’issue des échanges, il est question de revoir la TVA au lieu de revoir seulement le taux de l’impôt en baisse. Car pour l’assemblée, la Tva pèse sur toute personne y compris la population lambda. Augmenter l’impôt sur le minimum fiscal (Imf) pour réduire le taux d’impôts des sociétés (IS) à 20% n’est pas la meilleure solution pour les entrepreneurs. Car selon les acteurs du secteur privé, Imf est l’acquis du trésor public et qu’ils ne peuvent en aucun cas récupérer cela. La foulée s’est posé la question suivante : l’exonération des entreprises dans le territoire tchadien à une durée de deux ans promise par Idriss Déby Itno ne peut-elle pas être l’une des solutions à cette crise ?
Cette situation demeure une épée de Damoclès, le Tchad doit faire preuve du courage pour tirer son épingle du jeu.
Djimnayel Ngarlenan & G.A
TCHAD : HAMIT MOUSTAPHA NOUR EST LE NOUVEAU PRESIDENT DU TRIBUNAL DE N’DJAMENA
Le nouveau président du tribunal de Ndjamena n’est autre que le vice-président dudit tribunal qui monte d’un cran. HAMIT MOUSTAPHA NOUR est nommé président au terme du décret 1655. La cérémonie d’installation a eu ce matin au palais de justice de N’Djamena. C’était au cours d’une audience solennelle.
Le nouveau président de Tribunal des grandes instances de N’Djamena, c’est un natif d’Iriba, une localité dans la province d’Ennedi-Est
Né le premier janvier 1970 à IRIBA, il a fait ses études supérieures au Soudan et au Maroc. Il est installé ce 12 Octobre par ses paires au cours d’une audience solennelle présidée par le premier Substitut du Procureur NEDEO GERARD. Il a cet effet exhorté le récipiendaire d’exercer sa fonction de Président de Tribunal dans l’humanité et tout en respectant la constitution du pays.
Après la réquisition du procureur, le Requérant est appelé au côté des paires pour la prise de fonction. Le président donne acte à la réquisition du procureur et renvoi HAMIT MOUSTAPHA NOUR à l’exercice de ses fonctions.
Nouveau président du tribunal n’a pas caché sa satisfaction et a promis d’accomplir sa responsabilité dans la loyauté selon l’éthique et la déontologie de sa profession. Il dit à la suite, qu’il va travailler d’arrache-pied pour lutter contre les maux qui mine la justice tchadienne : la corruption et la paresse administrative.
Pa railleur, le nouveau président du tribunal a demandé la collaboration de ses paires, afin de relever les défis et, d’atteindre les objectifs visés. C’est pourquoi il a déclaré «une seule main n’applaudie jamais ».
Ahmat Mahamat Ahmat/KITA Ezéchiel
PAS TRÈS CATHOLIQUE NOS AGENTS DES FORCES DE L’ORDRE
Depuis quelques temps, avec la vie dure que mènent les concitoyens tchadiens à N’Djamena, des comportements presque malsains des forces de l’ordre s’effectuent dans certains quartiers de la ville.
Des contrôles inopinés des engins s’opèrent chaque jour, surtout la nuit en ciblant les principaux axes des quartiers qui sont praticables mettant en mal la population. Pour ces agents, les contrôles physiques et les pièces d’identité sont relégués au second rang. D’abord, les pièces des engins, et à défaut de celles-ci, l’engin est réquisitionné et garé en attendant une négociation intéressante et à l’amiable.
Dans la nuit du vendredi 6 octobre 2018, aux environs de 19h23mn sur l’axe du marché de Gassi en allant vers le collège évangélique « El-Elion » dans le 7ème arrondissement, un groupe de trois gendarmes en contrôle ont saisi une dizaine de motos. Certaines sont libérées en échange de quelques billets de banque. « Ce n’est pas une fouille. Nous sommes arrêtés par ces gendarmes qui nous demandent les pièces de la moto », nous a renseigné un jeune d’environ 30 ans.
Au moment de l’échange avec ce garçon, un autre motocycliste qui ne comprenait pas ce qui se passait s’est heurté à ce contrôle mais voulait traverser lorsqu’un gendarme l’a intercepté et a enlevé la clé de sa moto. « Hey machi wen » (Tu vas où?), interroge le gendarme. « Je viens en ville », répond ce dernier. « Wen papier ana moto da » Où est le papier de la moto (Ndlr). « Regardez ma plaque! », lâche-t-il. Les trois gendarmes ont refusé catégoriquement les propos du motocycliste et voulaient saisir sa moto de force lorsque, ce dernier fait sortir sa carte militaire. Ils étaient tous sans mots. La clé a été gentiment remit et le propriétaire en colère a démarré en trombe pour partir.
Les motocyclistes civiles n’avaient que leurs bras sur la tête. Ils sont contraints de faire des appels téléphoniques à la maison pour qu’on leur envoi de l’argent afin de libérer leur moto.
Parmi ces trois gendarmes, deux étaient en béret bleu et portaient de gourdins à la main. Le dernier sans béret portait une arme. Leur mode opératoire: rester dans un coin sombre et sortir à chaque passage d’un engin en utilisant une lampe torche pour stopper les motocyclistes. Ces pratiques peu orthodoxes se passent chaque jour à la tombée de la nuit dans ces petits coins reculés de la ville.
Les gendarmes qui sont une force instituée pour veiller à la sûreté publique, assurer le maintien de l’ordre et l’exécution des lois et règlements afin de protéger les institutions, les personnes et les biens usent de leur tenue pour racketter les paisibles citoyens. Les responsables de ces unités sont interpellés et doivent rappeler à l’ordre ces agents indisciplinés et malhonnêtes qui n’honorent pas ce corps.
Djimnayel Ngarlenan
TCHAD : LE CNDP FAIT SA RENTREE POLITIQUE
TCHAD : LE CNDP FAIT SA RENTREE POLITIQUE
Après la restructuration du Cadre National de Dialogue Politique (CNDP) selon les résolutions du forum national inclusif tenu du 19 au 27 mars 2018, les chefs des partis politiques tchadiens du CNDP ont fait leur première rentrée politique, ce 12 octobre 2018 à l’hôtel Radisson Blue de N’Djamena. Une date qui marque désormais la pierre rose du CNDP et celle de tous les partis politiques réunis au sein cette faitière. La cérémonie est présidée par le président du CNDP, en présence du président de l’Assemblée nationale et des chefs de partis politique du CNDP ainsi des diplômâtes accrédité au Tchad.
Cette rentrée politique du CNDP vise à présenter cette corporation politique depuis sa restructuration en mars dernier aux partenaires politiques du Tchad et dérouler les objectifs et la mission qui lui sont assignés. En lançant cette rentrée politique, le président du CNDP, Mahamat ZENE BADA, a rappelé à l’assistance le rôle et la mission du CNDP qui sont : entretenir une concentration permanente entre les partis politiques afin de maintenir la paix sociale et la sérénité dans les débats politiques. Cette circonstance doit être un temps de réflexion sur le devenir de la vie politique du Tchad après les 28 ans de multipartismes. En outre des controverses autour de la présente formation dite rénovée, ZENE BADA a fait comprendre aux différents partis de l’opposition qu’ils sont des adversaires politiques et non des ennemies alors l’intérêt général doit être au centre de tous programmes.
A rappeler que les résolutions du forum de mars 2018, ont rendu le CNDP paritaire et composé essentiellement des 15 membres de la majorité présidentielle et 15 autres de l’opposition. La société civile s’est vu retirer de la liste car, pour des questions politiques, il faut des hommes politiques, a-t-il ajouté.
En dépit des multiples contestations postélectorales, le présent CNDP accorde à chaque parti sa place pour sa participation à l’animation de la vie politique du Tchad.
En attendant les élections législatives et communales de 2019, le CNDP, s’offre une alternance aux membres en vue d’apporter leur contribution pour les prochaines échéances communales et législatives. Pour des questions de transparences, il sera mis sur pieds une Commission électorale nationale indépendante (CENI) et paritaire dont son projet de loi est déjà soumis au gouvernement pour l’étude et une équipe du CNDP étudie les projets des codes électoraux pour la nouvelle CENI.
DIPLOMATIE : LOUISE MUSHIKIWABO, UNE ICÔNE A LA TÊTE DE LA FRANCOPHONIE
La rwandaise Louise Mushikiwabo, est élue nouvelle secrétaire de l’Organisation Internationale de la Francophonie pour un mandat de quatre ans par les Chefs d’État et de gouvernement réunis lors du sommet d’Erevan le 12 Octobre 2018
Qui est Louise Mushikiwabo ?
À 58 ans, elle a servie au Rwanda comme Ministre des affaires étrangères. Née à Kigali en 1961, cette dame de fer incarne en elle la vision de la nouvelle Afrique : décomplexée, entreprenante, dynamique, tenant la dragée haute à l’arrogance des anciens colons. Elle a été le témoin et la victime du régime anti tutsi du jeune État indépendant. Louise Mushikiwabo a eu l’opportunité d’étudier aux États Unis lors du génocide tutsi de 1994
Restée aux États Unis, Louise Mushikiwabo exerce le métier d’interprète à Washington, elle épouse un américain et publie en 2005 sur le drame rwandais. Elle a également servi comme directrice e de communication a la banque africaine de développement avant de renter définitivement au Rwanda.
Après Boutros Boutros-Ghali de 1997 à 2002, Abdou Diouf, 2003 à 2014 et Michaëlle Jean depuis 2015, c’est au tour de Louise Mushikiwabo, la deuxième femme à exercer cette fonction.
Allaramadji Innocent
BRÈVE : MANIFESTATION AVORTÉE A L’UNIVERSITÉ DE N’DJAMENA
Les étudiants de l’université de N’Djamena ont tenté une manifestation ce matin 12 octobre 2018 dans des facultés d’ardep-djoumbal suite au non circulation de bus des étudiants depuis quelques temps. Ils ont brûlés quelques pneus entre l’axe reliant Cefod à l’université et Ena. La police a aussitôt intervenue en cadrant l’université pour avorter cette manifestation.
TCHAD : OBJECTIF FAIM ZERO 2030, 2 200 MILLIARDS POUR L’ATTEINTE DES OBJECTIFS
TCHAD : OBJECTIF FAIM ZERO 2030, 2 200 MILLIARDS POUR L’ATTEINTE DES OBJECTIFS
En prélude de la célébration de la journée mondiale de l’alimentation qui se célèbre tous les 16 octobre, un panel de six (6) techniciens, a passé au crible les mécanismes de financement pour l’atteinte des objectifs faim zéro en 2023. Les conférenciers ont étalé de long à large cette problématique d’investissement tout en rappelant les échecs connus dans les investissements passés.
La conférence débat du 11 octobre dans les locaux du centre de formation pour le développement (CEFOD) était placée sur le thème : « Quels mécanismes de financement pour atteindre la faim zéro en 2030 ? ». Ce thème vise à étayer au public sur les mécanismes d’investissement d’une part et répondre aux préoccupations du public sur les zones d’ombre d’autre part.
Comment atteindre l’objectif faim zéro 2023 ? Comment mobiliser les 2 200 milliards de francs CFA pour le Tchad ? Quels sont les secteurs prioritaires pour les investissements ? Qui doit bénéficier des investissements ? Sont autant des questions posées que les panélistes ont répondu avec précision.
L’atteinte de cet objectif est possible d’où la formulation de ce thème pour la commémoration de la journée mondiale de l’alimentation : « Agir pour l’avenir », a déclaré le point focal de fonds pour le climat, M. Koularambaye Julien. Le comment de cette question appelle à une synergie d’action pour les investissements puisque les actions précédentes n’ont pas donné grand-chose à la question de la faim et de la malnutrition au Tchad, « Il faut des investissements domestiques, pour permettre aux ménagers d’avoir accès à l’alimentation, de promouvoir les activités de création tels que les domaines agricole, élevage et la pêche », a situé la représentante du Programme Alimentaire Mondial (PAM), Mme Marième Diaw.
Outre cette mode d’investissement le PAM, propose à l’Etat Tchadien de renforcer le mécanisme de gouvernance et de coordination pour faciliter le dialogue et mettre en place des mesures pour développer les secteurs de production. La collaboration de toutes les parties prenantes: les dirigeants politiques, la société civile, les organisations Onusiennes, le secteur privé, les coopératives agricoles, etc, doivent se souder les coudes pour la mise en œuvre et les suivis de cet objectif.
Comment mobiliser les 2 200 milliards de francs CFA pour le Tchad ? Déjà le Tchad se dispose d’un document cadre qui servira de référentiel pour les partenariats public et privé. Un document qui présente l’analyse d’intervention sur 18 ans. Les 10 premières années sont en grande partie échouées devant cette urgente question de faim et de malnutrition. Un échec qui s’explique par des insuffisances d’investissement dans les secteurs agricoles, la production animale et la pêche, a souligné Kakiang Lagnaba, un consultant indépendant.
Le panel de cette conférence a souhaité la création d’une banque agricole, le fonds d’urgence agricole qui pourra aider ce secteur à répondre aux besoins des urgences des producteurs.
Le Tchad ne doit pas seulement mobiliser les 2 200 milliards devant cette catastrophe qui décime sa population mais doit y repenser sur les politiques de responsabilisation de chaque partie impliquée pour cette cause. Si déjà des initiatives précédentes n’ont pas apporté grand-chose dans la lutte contre la faim et la malnutrition. Quelle politique adapteront les gouvernants pour la gestion efficiente et efficace des fonds qui seront collectés pour les vulnérables ? Comme les conséquences ne corrigent pas les tchadiens en matière de gaspillage économique, la responsabilisation des partenaires et des victimes à gérer les présents serait meilleur pour l’atteinte des objectifs faim zéro 2030.
Tchad : l’opposant Succès Masra a été reçu au Quai d’Orsay
L’opposant tchadien Succès Masra, fondateur du parti Les Transformateurs, a été reçu début octobre au Quai d’Orsay par Rémi Maréchaux, directeur Afrique et Océan indien.
Le 1er octobre, l’opposant Succès Masra a été reçu au Quai d’Orsay par Rémi Maréchaux, directeur Afrique et Océan indien. Au menu de cette heure de discussion : les questions migratoires, la sécurité et le rétrécissement de l’espace démocratique.
Jeune Afrique