La pénurie du gaz butane occasionne des attroupements partout dans la ville de N’Djamena et devient un facteur d’insécurité. Les consommateurs y passent toute la journée voire la nuit dans l’espoir de s’en procurer ne ce reste qu’une seule bouteille pour leur survie. Chez les grossistes, un fil indien sans limite des hommes est effectué, peu importe le temps qu’ils mettront. Certains consommateurs suivent de près les distributeurs dans leurs points de distribution. Ces derniers ne se soucient guère du danger du gaz butane et bien d’autres en s’attroupant.
ALIMA INTENSIFIE SES FORCES CONTRE LA MALNUTRITION AU TCHAD
The Alliance international for médical action (Alima) est une Ong internationale médicale qui lutte pour la réduction de la morbidité et la mortalité liée à la malnutrition aiguë sévère au côté des autorités sanitaires de chaque pays. Créée en 2009, Alima s’est vite installée dans 10 pays d’Afrique : le Cameroun, la Rca, le Niger, le Nigeria, le Sud Soudan, la Rdc, le Burkina, le Mali, la Guinée et le Tchad.
Pourquoi ce choix porté sur l’Afrique et plus particulièrement au Tchad ?
Trois ans après sa création, l’Ong Alima a fait son entrée au Tchad pour s’installer à Ngouri dans la région du Lac-Tchad où se trouve le taux le plus élevé des cas liés à la malnutrition. Cette situation englobe plusieurs régions du Tchad y compris N’Djamena. Alima a commencé à traiter la malnutrition depuis 2013 à l’hôpital privé Notre Dame des Apôtres de N’Djamena géré par les religieuses. Le programme de malnutrition a été ensuite transféré à l’hôpital de l’amitié Tchad-Chine en 2015 pour combattre le niveau inquiétant de la malnutrition dans cette zone. Depuis 2015, 16 000 à 17 000 enfants malnutris sont admis chez Alima dont 10 à 15% nécessitants des soins thérapeutiques. La période de pointe des admissions s’étend de mai à septembre chaque année, selon leur bilan. Dans ses différents services, Alima a pour activités le traitement ambulatoire au centre de santé et le traitement thérapeutique à l’unité nutritionnelle thérapeutique.
La situation alimentaire et nutritionnelle au Tchad
Selon le document qui nous est fournis par les États Unis, l’insécurité alimentaire touche actuellement 4,4 millions de personnes, dont près d’un million d’entre elles sont confrontées à une situation grave et ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence dans le pays. Le Tchad occupe la deuxième place de l’indice mondial de la faim de 2017, soulignant l’extrême vulnérabilité de sa population face à la crise alimentaire. Le taux de malnutrition aiguë sévère (4,2% au niveau national) dépasse le seuil d’urgence de l’Oms de 2%. 12 sur 23 régions ont été déclaré en urgence nutritionnelle. La crise alimentaire a un impact dramatique sur l’état nutritionnel des enfants et des femmes enceintes et allaitantes.
Réponse à la crise alimentaire en 2018
Selon les informations fournies par les États Unis sur Alima, 85% de la population reçoit une aide alimentaire en nature, 67% des personnes reçoivent une aide alimentaire sous forme de transferts monétaires, 15% de la population est soutenue pour le développement et le renforcement de ses moyens d’existence en nature et 2% des personnes bénéficient d’une aide au développement et à l’amélioration des moyens d’existence sous forme de transfert monétaire.
Alima travail non seulement dans les centres de santé du Tchad mais aussi dans les hôpitaux avec l’appui d’alerte santé, du gouvernement, des donateurs et des bailleurs de fonds pour tenir à jour leur service. Son siège social est à Paris et le siège opérationnel est à Dakar. Alima dénombre au total 110 employés dont 10 médecins pour le compte du Tchad. Toutefois, une alarme est sonnée pour l’aider à intensifier son combat dans l’éradication de ce fléau.
Le gouvernement Ivoirien ferme ses ambassades du Tchad, du Danemark, de L’Iran et de l’Australie

Le gouvernement Ivoirien vient de prendre une décision inattendue. Le ministre des Affaires Etrangères, Marcel Amon Tanoh a annoncé la fermeture des ambassades ivoiriennes dans certains pays en Afrique et dans le monde. L’Iran, le Danemark, l’Australie et le Tchad sont les pays concernés. Les raisons évoquées, par le chef de la diplomatie Ivoirienne, sont d’ordres économiques.
L’Etat de Côte d’Ivoire a décidé de réduire ses représentations diplomatiques à travers le monde. Le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Marcel Amon Tanoh, a décidé de fermer des ambassades ivoiriennes pour déficit de moyens.
Ainsi, les Ambassades de Côte d’Ivoire au Tchad, au Danemark, en Iran et en Australie ne sont plus fonctionnelles. Elles ont toutes été déjà fermées et les Ambassadeurs rappelés. La raison essentielle qui sous-tend une telle mesure est principalement d’ordre économique.
En réalité, il faut réduire les charges de l’Etat tel est la nouvelle ligne directive du Ministère Ivoirien des Affaires Etrangères, ce à travers cette décision. Ces représentations diplomatiques ivoiriennes à travers le monde ont coûté près de 42 milliards de FCFA, dans les caisses de l’Etat.
CAMEROUN : LE SEPTENNAT PROBABLE DE PAUL BIYA ?
Vingt-quatre heures après le vote, l’éternel président à 36 ans de règne à la tête du Cameroun est placé toujours en favori selon les sondages publiés par le Monde Afrique lors du vote du dimanche 07 octobre 2018.
C’est une course présidentielle avec une vitesse exponentielle que les neuf (9) candidats ont enclenché cette élection. C’était, sous un climat de tension que le peuple camerounais a assuré son droit civique de voter le candidat de son choix. La VOA témoin qu’il y a eu beaucoup d’abstention lors de ce vote avec des violences dans le Cameroun anglophone, surtout à Buea, la capitale du sud-ouest quadrillée par d’imposantes forces de sécurité. Les bureaux de vote ont été désertés tout au long de la journée du dimanche avec pour bilan plusieurs cas de morts dans la ville de Bamenda.
L’opposition, en majorité jeune, quant à elle se dit confiante et espère un changement par la voie des urnes.
Allaramadji Innocent
TCHAD : LES ÉTATS UNIS INTENSIFIENT LEURS EFFORTS SUR LE PLAN HUMANITAIRE ET DU DEVELOPPEMENT.
Passés pour une mission conjointe de trois jours au Nigeria et au Tchad, deux responsables de l’ONU ont examiné les moyens par lesquels les acteurs humanitaires et du développement peuvent entreprendre pour soutenir les efforts effectués au niveau local, notamment dans la crise du bassin du Lac-Tchad.
Selon un communiqué de presse des nations unies sur cette première mission au Nigeria et au Tchad, les deux responsables ont appelé à des interventions humanitaires et de développement concertés plus forts dans ce pays d’Afrique centrale pour lutter contre la pauvreté, les déplacements, la malnutrition et le manque d’accès aux services sociaux de base.
Après une visite dans un centre de nutrition de l’hôpital de l’Amitié Tchad-Chine de la capitale où plus de 16 000 enfants malnutris sont admis chaque année dont 57% de malnutrition aiguë dans le dispensaire géré par le ministère de la santé publique, avec l’appui de partenaire internationaux et de donateur. « J’ai été profondément touché par le sort des femmes et des enfants que j’ai rencontré au centre de nutrition de N’Djamena », a constaté Mark Lowcock, Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d’urgence. Pour les nations unies, le plan de réponse humanitaire 2018 au Tchad nécessite 544 millions de dollars US dont l’Etat tchadien doit mobiliser 430 millions de dollars US pour répondre aux besoins de la couche la plus vulnérable au pays.
«Les défis auxquels le Tchad est confronté sont enracinés dans les déficits de développement et les réalités climatiques qui ont aggravé la dégradation des conditions de vie des communautés prises dans la crise », a déclaré Achim Steiner, l’Administrateur du programme des nations unies pour le développement (Pnud).
Lors de la conférence de presse, les deux envoyés spéciaux ont déclaré que 280 millions de dollars US ont été remis au Tchad, l’année dernière pour le même but. Ils estiment par ailleurs, mieux faire l’année prochaine. Répondant à la question de l’un des journalistes, Stephen Tull, coordonnateur résident de l’Onu dixit : « Je suis conscient de l’annonce de la fermeture du site de Gaoui et c’est inquiétant. Les nations unies et Ocha, nous sommes constamment en partenariat avec le gouvernement pour améliorer les conditions dans le site de Gaoui et pour avoir une solution durable pour les retournés. Nous allons continuer et intensifier nos discussions avec le gouvernement».
Durant leur séjour au Tchad, les deux responsables de l’Onu ont rencontré des hauts responsables du gouvernement et des partenaires pour discuter du plan de développement national, de réduction de la pauvreté et de la situation régionale. Lowcock et Steiner ont appelé à un leadership gouvernemental plus fort et à des engagements à plus long terme de la part de toutes les parties prenantes, y compris de donateurs pour répondre aux besoins urgents.
L’assemblée Nationale du Tchad signe un protocole d’accord judiciaire avec Le Niger et le Mali
Le Tchad, le Niger et le Mali, ont signé un accord de coopération judiciaire, qui a pour objectif de coordonner la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière.
Les trois pays s’engagent à promouvoir et à renforcer les mesures et pratiques judiciaires par la transmission et la remise des actes judiciaires et extrajudiciaires, la transmission et l’exécution des commissions rogatoires en matière civile, commerciale, pénale et administrative, les transferts des poursuites et l’extradition réciproque des individus poursuivis.
L’accord vise à faciliter les enquêtes conjointes entre les Etats parties, l’exécution des peines, l’exequatur en matière civile, sociale et commerciale, l’audition d’un des avis de condamnations inscrites aux casiers judiciaires, l’audition d’un suspect par les officiers de police judiciaire d’un autre Etat-partie et la comparution personnelle de témoins et experts en cas de nécessité.
Le Tchad, le Niger et le Mali font face au terrorisme et aux trafics de toutes sortes depuis quelques années. « Après avoir réussi des opérations militaires sur le terrain, ces trois pays veulent apporter une réponse judiciaire contre le terrorisme à travers cet accord », a affirmé le ministre tchadien de la Justice, chargé des droits humains, Djimet Arabi.
« Les autres pays du G5 Sahel, à savoir le Burkina Faso et la Mauritanie, sont également sur le point de signer cet accord pour permettre une large action judiciaire dans l’espace Sahel », a ajouté M. Arabi.
© Bur-csa –A.H – N.W – African Daily Voice (ADV)
LES ONG HUMANITAIRES ET LE MINISTRE DE LA SANTÉ VISITENT LE CENTRE NUTRITIONNEL ALIMA DE N’DJAMENA
Les secrétaires généraux adjoints du système des nations unies, l’administrateur du Pnud, Monsieur Achim Steiner, le Coordonnateur des secours d’urgence, Monsieur Mark Lowcock et le ministre de la santé publique du Tchad Aziz mahamat Saleh ont effectué une visite conjointe à leur mission ce matin 07 octobre 2018 au sein de l’hôpital de l’amitié Tchad-Chine où est logé le centre nutritionnel The alliance international for medical action « ALIMA » dans le 8e arrondissement de N’Djamena. Cette visite est guidée par le chef de mission de l’Ong ALIMA Monsieur Hassane Hissane.
C’est suite à la mission conjointe au Tchad sous le thème : « Pas moins d’humanitaire mais plus de développement pour des populations plus résilientes », que ces secrétaires généraux adjoints du système des Nations Unies se sont rendu au centre de nutrition de l’ong internationale Alima. Cette visite a permis aux missionnaires de se rendre à l’évidence du phénomène de la malnutrition au Tchad : « Nous avons effectué une visite à l’hôpital pour mieux nous imprégner du défis de la malnutrition au Tchad. Nous avons rencontré des femmes avec leurs bébés dans cet hôpital qui ont reçu des soins essentiels et des femmes qui travaillent avec leur communauté dans la région du Lac-Tchad pour améliorer la question de la malnutrition. Cela nous donne plus de motivation pour nous engager auprès du gouvernement avec le ministre de la santé pour développer l’infrastructure».
La malnutrition est un problème qui se pose avec acuité et mérite une attention particulière. Pour ce faire, prévenir cette maladie doit être l’effort de tous les parents selon Achim Steiner et Mark Lowcock. Ils invitent chaque parent à côtoyer les hôpitaux pour une meilleure prévention et aussi avoir la réponse à leurs questions sur la santé de l’enfant. Pour eux prévenir, c’est aussi bien nourrir l’enfant : « Les hôpitaux sont des stratégies de préventions. La maman et le père de l’enfant doivent souvent côtoyer les hôpitaux pour avoir l’avis professionnel et l’information sur la santé de leur enfant. Par exemple qu’est ce qui ne va pas avec mon enfant ? Que dois-je donner à mon enfant à l’intervalle d’une semaine et d’un mois ? Que dois-je faire ? Les parents doivent beaucoup nourrir leurs enfants de légume, de céréales et bien d’autres. Ils peuvent venir à l’hôpital recevoir des conseils et formations » de quoi souffre leur enfant.
Heureux de la présence de ces humanistes, le ministre de la santé Aziz mahamat Saleh a passé au crible les causes de la sempiternelle malnutrition au Tchad avant de solliciter l’implication de tous : « Nous connaissons chaque année une période de malnutrition et les réponses ne sont pas idoines. C’est pour cela que nous avons des centaines ou des milliers des enfants malnutris chaque année. Il y a aussi certaines femmes qui n’allaitent pas. Et le plus grand problème, nous n’utilisons pas ces légumes et fruits qui ont assez de vitamine pour l’enfant. Un travail de sensibilisation doit se faire avec les parents et aussi avec tous les partenaires pour la lutte contre ce fléau ».
Alima est une ong internationale française créée en 2009 et existe au Tchad depuis 2012. Elle œuvre dans le domaine de traitement de malnutrition et de la reproduction humaine dans 10 pays au monde. Pour le nombre exorbitant que reçoit l’hôpital de l’amitié Tchad-Chine qu’Alima s’est vue délocalisé de l’hôpital Notre Dame des Apôtres en 2015. Selon les responsables, ils reçoivent 16 000 à 17 000 enfants malnutris chaque année.
LE GOUVERNEMENT TCHADIEN DECIDE DE FERMER LE SITE DES RETOURNES DE VICTIME DE CRISE CENTRAFRICAINE DE GAOUI
LE GOUVERNEMENT TCHADIEN DECIDE DE FERMER LE SITE DES RETOURNES DE VICTIM DE CRISE CENTRAFRICAINE DE GAOUI
D’après la note n°499/PR/MFPPESN/DG/DTASSN/18, du Ministère de la femme, de la protection, de la petite enfance et de la solidarité nationale, du 02 octobre 2018 au Représentant d’OCHA (Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires), le Gouvernement décide de fermer le site des retournés de la RCA installé à GAOUI dans le 8ème arrondissement de N’Djamena.
Selon la note, après avoir accueilli et installé les retournés tchadiens victimes de la crise Centrafricaine dans les conditions humanitaires requises, et ce depuis janvier 2014 à Gaoui, le Gouvernement de la République avec l’appui des partenaires financiers a élaboré un projet de réinsertion socioéconomique pour leur réintégration définitive dans les localités de leur choix. Le document de poursuivre qu’après le travail de vérification biométrique, d’enquête d’intention et de profilage, fait par l’Agence de d’Aide à la Coopération Technique et au développement (ACTED) en avril 2017 sous la supervision du ministère de la femme, de la protection, de la petite enfance et de la solidarité nationale. Aujourd’hui, tous les retournés identifiés sur le site de Gaoui ont bénéficié de tous les appuis prévus dans les documents du projet. Pour ce faire le Gouvernement, n’ayant pas des ressources supplémentaires pour accompagner et soutenir ces concitoyens, qui pourtant, se trouve désormais chez eux décide de la fermeture de ce site, conclut le document.
Pour savoir si les concernés sont informés de la présente note, la rédaction de Tachad.com a contacté le président du site des retournés de Gaoui, Monsieur MOUSSA BACHIR, a affirmé qu’ils ne sont pas au courant de la note mais toutefois le ministère de tutelle leur à convoquer pour une communication le lundi 08 octobre 2018.
JOURNEE INTERNATIONALE DU PHARMACIEN : « LUTTE CONTRE LES MEDICAMENT DE LA CONTRE FAÇON ET LES MARCHES PIRATES AU TCHAD »
JOURNEE INTERNATIONALE DU PHARMACIEN : « LUTTE CONTRE LES MEDICAMENT DE LA CONTRE FAÇON ET LES MARCHES PIRATES AU TCHAD »
Ce jour 06 octobre 2018, les pharmaciens du Tchad célèbrent en différé la journée internationale du pharmacien de tous les 25 septembre de chaque année. Ici au Tchad cette journée est placée sous le thème : « lutte contre les médicaments de la contrefaçon et les marches piratés au Tchad ».
Réunit au Ministère des affaires étrangères du Tchad, les pharmaciens tchadiens sous leur tutelle et l’organisation faitière des pharmaciens décryptent les missions disciplinaires, juridiques, consultatives ainsi que les défis et perspectives de leur profession. En lançant la célébration de la première journée internationale du pharmacien au Tchad, le ministre de la santé publique AZIZ Mahamat Saleh a indiqué que cette célébration fait suite à la recommandation de la rencontre des pharmaciens tenue en juin dernier à Ouagadougou au Burkina Faso.
La lutte contre les médicaments de contrefaçon et les marchés piratés au Tchad, est l’un des fléaux qui gangrène la santé de la population et le système de santé au Tchad. Le trafic des médicaments falsifiés ou faux médicaments est devenu un phénomène mondial d’où la question de lutte doit être la préoccupation de tous les acteurs de ce secteur.
Selon le Vice-président de l’ordre National des Pharmaciens du Tchad, Docteur Haroun BADAWI, « la célébration de cette journée sera à jamais consignée dans les anales de l’Histoire de notre pays. Elle marque aussi un nouvel élan, un nouveau point de décollage, une nouvelle impulsion à l’ère de la quatrième République pour assainir le secteur pharmaceutique ».
En parlant de la volonté de corps pharmaceutique, Docteur Haroun BADWI fait mention d’abord de la volonté de tous les pharmaciens tchadiens, à préserver leur noble profession, par ce qu’ils sont les seuls maitres et les seuls garants des produits de santé, qui est la base et le fondement d’un système de la santé. « Oui ! Sans médicament il n’y a pas de santé et sans la santé il n’y a pas de développement. Vous conviendrez avec moi que la santé est le socle du développement d’un pays » A ajouté le Vice-président de l’ordre.
La valorisation de la profession de médicament en ce 21ème siècle est l’un des défis du système de santé au monde. Le ministre de la santé publique AZIZ Mahamat Saleh, rappelle aux professionnels combien leur rôle est si important. Pour lui ceux qui ternissent l’image de cette profession n’ont plus leur place à l’ère de la 4ème République. Les professionnels du secteur doivent assainir leur milieu pour permettre à la profession de retrouver ses lettres de noblesse insiste le patron de la santé.
La formation des pharmaciens un défis à relever
L’on ne peut pas développer une profession sans une formation de qualité. A cette occasion les pharmaciens ont exprimé leur doléance à la tutelle sur la problématique de formation des futurs pharmaciens à l’intérieur du pays.
L’idéal serait de penser sur les meilleures solutions pour assainir ce secteur. Ainsi la seule arme efficace pour atteindre les objectifs est la prise de conscience. Une prise de conscience qui doit passer nécessairement par la sensibilisation et l’enseignement. L’enseignement occupe une place de choix dans cette lutte car l’ignorance est aussi l’un des facteurs favorisant de la contrefaçon et la vente illicite des médicaments.
C’est pour quoi les pharmaciens ont formulé leur vœu le plus ardent à la tutelle sur la question des faux médicaments, du danger de l’automédication, des médicaments de la rue soit intégrer dans le programme de civisme et enseigné aux élèves tchadiens dès le primaire au même titre que les autres sujets liés au civisme.
« La sensibilisation seule ne suffit pas, elle doit être suivie de la répression. Il est alors impératif pour notre pays se doter des outils de répression en ratifiant la convention MEDICRIME dans le but de renforcer son arsenal juridique » renchérit Dr Haroun BADAWI.
L’ampleur inquiétante de la vente illicite des médicaments
« Nous assistons ces dernières décennies à une prolifération de façon exponentielle des points de ventes illicites et l’exercice illégal de la profession pharmaceutique qui prend une ampleur inquiétante. Avec comme corolaire l’exposition de la population à des médicaments contrefaits et de qualité inferieure ». Souligne le Vice-président de l’ordre des pharmaciens du Tchad, Dr Haroun BADAWI
Vu le taux croissant des chômeurs et face à la crise de l’emploi qui sévi dans le monde et plus en Afrique, le secteur des pharmaciens au Tchad fait face à ces deux dernières années au phénomène de la contrefaçon des médicaments.
D’une manière ou d’une autre, l’accusation serait portée sur la passivité des pharmaciens eux-mêmes et les gouvernants devant cette situation qui nuit la santé de la population.
Même si les acteurs de ce secteur reconnaissent que le phénomène des médicaments de la contrefaçon et le marché Pirate (médicaments de la rue) est un fléau sanitaire plus pire que la peste, l’Ebola et les autres épidémies qui ont décimé le monde, cette pratique fait son bon chemin sous le regard passif des responsables.
« La contrefaçon n’est pas seulement un acte criminel », écrit le Professeur Pierre Ambroise-Thomas, expert de l’OMS en paludisme et parasitoses tropicales, dans le Mediterranean Journal of Haematology and Infectious Diseases. « Le terme d’homicide convient parfaitement, quoique certains préfèrent parler de meurtre. » L’urgence est aux professionnels d’assainir la profession car la vie du peuple en dépend.
LA HAUSSE DES PRIX DU PAIN A N’DJAMENA
Le pain, l’un des aliments, consommé beaucoup par les populations tchadiennes est devenu de nos jours chers dans la capitale. Les raisons de cette augmentation ne sont pas connues exactement par les consommateurs et les vendeurs.
Pain, appelé communément« MAPPA« en arabe tchadien est un aliment aimer par les tchadiens. Cet aliment fabriqué à base de la farine du blé est consommé régulièrement par certaines familles dans leurs plats quotidiens .Le prix est en hausse. Une baguette de pain coute 125 franc, voir même 150franc, dans les différents points des ventes de la capitale et les boutiques des quartiers au lieu de 100 FCFA par le passé.
Selon, les vendeurs ambulants le prix à la source est de 95franc par baguette « L’augmentation est liée au prix fixé par les boulangers pour ce faire, nous sommes obligés d’augmenter le prix ».
Nous avons tenté d’approcher quelques responsables des boulangeries de la place, ces derniers ont opposé un refus sur cette question.
La maisonnée tchadienne fait du pain, son alimentation privilégiée. Il serait encourageant et préférable que les autorités puissent intervenir pour limiter la cherté de vie au Tchad et précisément à N’Djamena pour permettre à tout le monde d’avoir au moins un pain par jour dans ce moment de « précarité économique ».
AHMAT MAHAMAT HAMAT