ÉNERGIE: LE MINISTÈRE DU PÉTROLE ET DE L’ÉNERGIE MET EN PLACE LES TEXTES LÉGISLATIFS ET RÉGLEMENTAIRES

Le ministère du pétrole et de l’énergie a organisé un atelier de validation de lettre de politique énergétique et des projets de textes législatifs et réglementaires du secteur de l’énergie du 17 au 18 Août 2018 à l’hôtel Radisson blu. Ces textes sont vraiment les bienvenus ?

Depuis la nuit de temps, les tchadiens connaissent une souffrance sans équivoque sur la question d’énergie et d’électricité. Cet atelier vient non seulement règlementer ce secteur énergétique mais aussi de booster ledit secteur en lui dotant d’un cadre propice pour un accès durable à l’énergie à tous à l’horizon 2030 au Tchad. Pour le ministère en charge du pétrole et de l’énergie, c’est un privilège de disposer des textes autour de secteur : «  aujourd’hui, nous disposons de projets de textes de qualité relatifs à la lettre de politique énergétique, à la loi relative au secteur de l’énergie électrique et à certains décrets d’application. Je peux affirmer que le Tchad a entrepris véritablement sa transition énergétique en se tournant vers le mix énergétique basé sur l’intégration des énergies renouvelables dans la production et sur la promotion de l’efficacité énergétique ».

Le secteur énergétique au Tchad est un secteur que l’on peut dire sans ambages « mourant », coupure abusives d’électricité, l’insuffisance de gaz et voire la pénurie de carburant. Toutefois, mettre en blanc/noir les textes régissant ledit secteur, s’avère nécessaire aux yeux du ministère de tutelle, en sa tête M. BOUKAR MICHEL : « La mise en place de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’énergie Électrique (ARSE) est un présage de la volonté affiché par mon département d’assainir la scène énergétique au Tchad et d’instaurer un cadre de dialogue entre le secteur public, le secteur privé et les consommateurs. Les objectifs fixés dans la lettre de politique énergétique à l’horizon 2030 sont certes ambitieux mais je compte sur l’abnégation de tous les acteurs impliqués dans le secteur de l’énergie au Tchad pour les atteindre et je peux déjà vous assurer de l’engagement de mon département à jouer sa partition. Je ne peux pas passer sous silence l’axe stratégique de la lettre de politique énergétique sur la promotion de la coopération régionale. De par sa position géographique, le Tchad devrait tirer avantage des interconnexions électriques. ».

Le ministre du pétrole et de l’énergie M. BOUKAR Michel sollicite l’aide de tous les acteurs concernés afin que l’installation au Tchad du Centre Régional pour les énergies Renouvelables et l’Efficacité Énergétique de l’Afrique Centrale ait lieu.

 

Les travaux ont été effectués à l’intervalle de 03 mois par le cabinet d’expertise ISMART – SIL venu de Burkina Faso.

AVOCAT FRÉDÉRIC NANADJINGUE ET DAINONET J. FRÉDÉRIC AMÈNENT AIRTEL TCHAD ET MILLICOM TCHAD A LA JUSTICE.

 Les deux 02 Avocats, Me Frédéric Nanadjingué et Me Daïnonet J. Frédéric cherchent à faire valoir leur droit en portant plainte contre Airtel – Tchad et Millicom Tchad toutes deux compagnie de téléphonie mobile. C’est par un point de presse qu’ils ont organisé ce matin18 Août 2018  dans les locaux de la maison des médias. C’était en présence des hommes des médias.

Les  Duo Frédéric, Avocats au barreau du Tchad et abonnés de la téléphonie mobile Airtel Tchad et Millicom Tchad poursuivent à leurs propres noms et en qualité de consommateur ces compagnies. Pour Me Frédéric Nanadjingué et Me Daïnonet J. Frédéric, Airtel Tchad et millicom Tchad sont deux compagnies principales multinationales installées au Tchad, offrent les services à titre onéreux  à la population. Ce qui suppose des services de qualité acceptable et la disponibilité des réseaux sociaux.

Ils ajoutent que ces deux entités surprennent la population par des coupures d’internet, sans crier garde, sans messages d’explication et d’excuse, comme à l’accoutumée en cas de perturbation de réseau : « Que cela soit dit, le comble, l’Internet (réseaux sociaux) est coupé cette fois-ci depuis plus de quatre mois, sans justification de la part de Airtel Tchad et millicom Tchad. La population pour se connecter, se voit obligée de se livrer à des acrobaties couteuses, puisqu’il n’est plus question ici de revenir sur l’importance de l’Internet. En claire pour se connecter il faut nécessairement passer par des logiciels comme VPN, connectés à des serveurs occidentaux ou asiatiques, ce qui engendre énormément de couts, en plus des souscriptions normales aux forfaits Internet au Tchad, qui sont parmi les plus chères ».

Frédéric nanadjingar et Daïnonet J. Frédéric ont déclaré dans leur requête que des dénonciations ont succédé aux diatribes populaires, sans que la situation ne change d’un iota et qu’aucune communication autour de cela, de la part de ces compagnies n’a été signalée. Ces défenseurs pensent que « les deux entités se rivalisent en communication pour appâter davantage les consommateurs déjà mal servis, à faire des souscriptions d’Internet ». Pour davantage faire valoir leur cause, Me Frédéric nanadjingar et Daïnonet J. Frédéric saisissent la loi nationale protectrice des intérêts des consommateurs. Il s’agit de la loi N°005/PR/2015.

Les deux avocats ont estimé pour leur part, que les deux compagnies Airtel Tchad et millicom Tchad ne respectent pas les lois régissant les accords et que la lecture combinée des dispositions des articles 54 à 57 de la loi N°005/2015, la juridiction compétente, à la requête d’un  ou plusieurs consommateurs ou par le biais d’une association, en vue de faire cesser des agissements illicites sous astreinte. Ces derniers demandent enfin l’ordonnance immédiate de la cessation de toute restriction d’accès aux réseaux sociaux sous astreinte de 500 000FCFA par jour de retard.

L’audience publique aura lieu le lundi 20 Août au Tribunal de Grande Instance TGI de N’Djamena entre ces deux parties

 

 

Afrique: Décès de l’ex-Secrétaire général de l’ONU Kofi Annan

L’ancien Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et Prix Nobel de la paix Kofi Annan est décédé, samedi, à l’âge de 80 ans.

M. Annan qui a été Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies de 1997 à 2006, est décédé dans un hôpital de Berne, en Suisse.

Né au Ghana en 1938, Kofi Annan a également obtenu le prix Nobel de la paix en 2001, conjointement avec l’Organisation des Nations unies pour leur travail « pour un monde mieux organisé et plus pacifique ».

DESCENTE INOPINÉE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE  A NGUELI

DESCENTE INOPINÉE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE  A NGUEL

Les descentes inopinées du Chef de l’Etat se suivent mais ne se ressemblent guère. Celle de ce vendredi 17 août a surpris tous les collaborateurs du Président de la République.

IDRISS DEBY ITNO sort de son bureau sous un soleil ardent. Pas besoin d’un chauffeur, il prend lui-même, le volant de sa voiture. Nous empruntons les avenues Mobutu, Pascal Yoadimandaji, le pont à Double Voie, faufilons entre mototaxis et voiture privée. Destination inconnue, arrêt entrepôts de la Douane de Nguéli. Sur place, personne ne s’y attendait. Le Président de la République surgit dans un bureau questionne les occupants, mets à la porte séance tenante, les faux-douaniers. Une cinquantaine est renvoyée par le Chef de l’Etat. Des femmes figurent parmi ces vrai-faux douaniers. Le Président de la République sermonne ceux qui ne serve pas l’Etat, mais se servent à satiété. J’ai de vos échos. Je ne suis pas venu ici en ballade de santé. Dans un bureau, le Chef de l’Etat questionne un responsable en ces termes. Combien des Douaniers avez-vous dans votre service 110 rétorque-t-il. Vous avez besoin de combien pour accomplir loyalement votre travail, 70 lui répond Djérambété Justin. Séance tenante, le Président de la République se tourne vers le Directeur général de la Douane et lui demande de diminuer le nombre sous 24 heures. Sur place à Nguéli, le Chef de l’Etat IDRISS DEBY ITNO a mis deux heures pour inspecter les différents bureaux en constatant le travail qu’accomplissent les agents.

Source :Présidence

Tchad : Accord relatif à l’établissement du siège de la Représentation de l’ASECNA et du Centre de Contrôle Régional

Tchad : Accord relatif à l’établissement du siège de la Représentation de l’ASECNA et du Centre de Contrôle Régional

Le Gouvernement de la République du Tchad et l’ASECNA ont signé le vendredi 17 août  un accord relatif à l’établissement du siège de la Représentation de l’ASECNA et du Centre de Contrôle Régional au Ministère des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine, de la Coopération Internationale et de la Diaspora, en présence du Ministre de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale.

Cette signature intervient suite à la révision de la Convention relative à l’ASECNA, signée le 28 avril 2010 à Libreville en République Gabonaise. Celle-ci a consacré le statut international à l’ASECNA.

« C’est le lieu pour moi, à la faveur de la signature du nouvel accord de siège qui en découle, de rendre hommage aux acteurs qui ont rendu possible cette réforme.

Notre pays devient avec la signature de cet accord le quatrième État membre à réviser son accord de siège. Ceci marque de manière définitive, l’attachement du Tchad à l’ASECNA et témoigne de l’engagement de notre pays à accorder à l’ASECNA toutes les protections, immunités et privilèges ainsi que des exemptions douanières et fiscales, tous autres avantages liés au statut international de l’Agence.

Longtemps, aussi longtemps que nos propres existences, l’histoire de l’ASECNA sera marquée par le sceau de la sagesse et de la vision panafricaine des signataires de cet accord ».

(Source : Brahim GUIHINI DADI (ASECNA), facebook)

OCHA-TCHAD CÉLÈBRE LA JOURNÉE MONDIALE DE L’AIDE HUMANITAIRE ÉDITION 2018

Les organisations humanitaires au Tchad célèbrent aujourd’hui 17 Août 2018, la journée mondiale de l’aide humanitaire sous le thème : « Lien entre la protection et la résilience » dans les locaux de l’hôtel Radisson blu. C’était en présence des responsables de chaque organisation humanitaire et du ministre de l’économie et de la planification du développement du Tchad.

C’est en prélude de la journée mondiale de l’aide humanitaire qui aura lieu le 19 Août prochain que, cette cérémonie riche de partage et d’échange doit sa valeur. Venus des différents coins du Tchad, les communautés humanitaires comme Ocha, Unicef, pam etc. n’ont pas hésité de leur présence parmi les siens.

C’est en 2008 que cette journée mondiale de l’aide humanitaire était retenue par les Nations unies. Tous ces acteurs sociaux n’ont qu’un seul but, celui d’aider les plus démunis, comme les réfugiés/retournés.

Le coordinateur humanitaire du système des nations unies par intérime Jean Bosco Ndihokubwayo donne quelques détails sur les circonstances qui ont conduit à la naissance de cette journée : « créée en 2008 par l’assemblée générale des nations unies, la journée mondiale de l’aide humanitaire, commémore la date du 19 Août 2003 au cours de laquelle 22 personnes avaient perdu la vie dans un attentat contre le bureau des nations unies à Bagdad en Irak y compris Sergio Guera, représentant spécial de secrétaire général des nations unies. Après cet attentat, d’autres attentats ont eu lieu contre le système des nations unies notamment en Algérie et au Nigeria comme vous vous souvenez ». Il poursuit que l’être humain mérite le respect et la protection de tous tout en remerciant ses confrères: « l’humanité est une conviction active à la valeur de la vie humaine et une doctrine de la vie universelle basée sur le principe que tous les êtres humains quel qu’il soit  mérite le respect et la dignité. Notre programme pour le développement durable et notre engagement, à ne laisser personne d’un côté en commençant par ceux qui sont les plus marginalisés, vulnérables et les plus nécessiteux. Je vous remercie vous, acteurs de la communauté humanitaire du Tchad pour tous vos efforts en faveur des milliers des personnes affectées par les crises humanitaires notamment l’insécurité alimentaire et malnutrition, les mouvements des populations et les épidémies, vous qui lutter pour subvenir à leur besoins». Pour le coordonnateur ces personnes se retrouvent dans des situations extrêmes dont – elles, ne sont pas responsables et méritent d’être protégées.

Pour le représentant du gouvernement du Tchad, S.E Dr Issa Doubragne par ailleurs, ministre de l’économie et de la planification du développement s’est dit ému tout en rappelant à ses partenaires l’engagement de l’État tchadien dans la stabilité sociale. Toutefois, il invite la communauté humanitaire de toujours œuvrer dans ce sens  en vulgarisant le système d’œuvrer : « Le Tchad exhorte tous les partenaires humanitaires et de développement à engager une nouvelle façon de travailler afin de promouvoir et de renforcer les interventions de résilience et de développement, tout en privilégiant la protection sociale à travers une stratégie nationale via le projet pilote des filets sociaux financé par la banque mondiale et dont le noble objectif vise à atténuer les vulnérabilités des populations ». Monsieur le ministre a souligné aussi dans ces mots que la protection sociale et la résilience font partie intégrante du plan national de développement qui découle de la vision 2030 « Le Tchad que nous voulons ». Cette célébration de la journée mondiale de l’aide humanitaire est aussi le meilleur endroit pour les philanthropes de se réunir autour d’une table ronde sur la thématique : « Lien entre la protection et la résilience ». Au total 07 organisations humanitaires étaient présentes autour de cette table ronde.

De cette table ronde, découle les réels problèmes que vivent les populations qui sont énumérés par les panélistes, les problèmes tels que la malnutrition, plus de 600 000 personnes sont en situation de crise et plus de 17000 personnes en situation d’urgence, le problème d’analphabétisme. Tous ces problèmes précités sont un défi que proposent les humanitaires à relever.

Après avoir répondu à quelques questions posées par les participants, le coordonnateur à clore ce moment en invitant la prise de conscience de tous pour le bien être de l’humanité : « Nous devons tous continuer à faire plus dans le cadre de l’humanitaire et nous avons tous à l’esprit toutes ces personnes-là qui meurent chaque jour, qui donnent leur vie en essayant de sauver la vie des autres ». Des lignes vertes seront mis en opération bientôt par l’Unicef dans le cadre de plainte de la population a promis Bakary Sogoba, chef section de protection de l’enfant.

Tchad : InfraCo Africa développera la centrale solaire de Djermaya de 60 MW de capacité

Tchad : InfraCo Africa développera la centrale solaire de Djermaya de 60 MW de capacité

La compagnie britannique InfraCo Africa a signé avec le Tchad un contrat pour le rachat de 60 MW d’électricité. Cet accord a été signé avec le ministère tchadien de l’Energie et la Société nationale d’électricité.

L’énergie sera produite à partir de la centrale solaire de Djermaya qui sera construite en deux phases. La première aura une capacité de 32 MW et la seconde pourra produire 28 MW. La centrale sera développée par Aldwych Africa Development Limited pour le compte d’InfraCo et de son partenaire, Smart Energies.

 

La compagnie britannique investira 3 millions $ dans le projet de développement de la centrale. Le projet a également bénéficié d’un apport financier de 6,35 millions $ octroyé par le Fonds fiduciaire UE-Afrique pour l’infrastructure (EU-AITF). La Banque africaine de développement a été mandatée pour la direction de la mobilisation des fonds nécessaires à la mise en œuvre du projet.

 

La centrale est prévue pour livrer ses premiers 32 MW au réseau électrique national d’ici 2020.

TCHAD REVIENT A L’ANCIEN SYSTÈME POUR BOOSTER SON MILIEU SCIENTIFIQUES DÈS L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

L’État tchadien cherche à grossir le nombre des élèves et étudiants dans les matières scientifiques. C’est partant d’un constat du Président de la République lui- même que, l’enseignement secondaire doit fournir des efforts pour former les jeunes dans le domaine de la science en se basant sur la différenciation de la classe de la seconde. Au lieu d’être toujours seconde unifiée cette fois-ci, c’est l’orientation directe à partir de la classe de 3e.  Cependant, pourquoi le retour brusque sur un système qui longtemps était abandonné ? Il y a – t- il une main d’œuvre qualifié pour répondre à ces besoins ?

Souvent mystifiées et vues comme un obstacle aux yeux de ses apprenants, les matières scientifiques font l’objet primordial dans l’enseignement secondaire par le gouvernement tchadien à l’instant T. Il serait judicieux de se rappeler que l’école était instaurée au Tchad en 1911 dans la ville de Mao avec 11 élèves dont 10 garçons et 01 fille du nom de Hawayé Boulama. Depuis ce temps, le nombre des littéraires coule comme  « l’eau de roche » https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRSmMxcJGy49v4Jm5yVLRqPq5ZdGTNhbISluADIJbJwEcsq7jvNet c’est sans limite. La seconde unifiée est le mélange des tous les élèves passant au niveau secondaire juste après la classe de la 3e. C’est à cette classe de la seconde, que ces derniers sont souvent orientés vers la première littéraire ou la première scientifique. Partant de cette orientation l’élève fournit  des efforts jusqu’à la terminale dont – il possède la capacité et  le prérequis pour être vainqueur lors de la composition de l’examen. Ce système que veut employer l’Etat tchadien est un système qui ne date pas d’aujourd’hui s’exclame Kemtchang Neducegue joseph enseignant auhttps://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQQKMdiwh4KRs80YvV22cyrg2pW3r8xXEDJk1sQl4oljJBPGH2A lycée collège évangélique de N’Djamena : «  la classe de la seconde littéraire ou Scientifique est un système qui est instauré par le ministère de l’éducation nationale depuis 1979. Avant les évènements, on orientait les élèves déjà à partir de la 3e. L’enfant va soit à la seconde A ou soit à la seconde Scientifique et pour quelques-uns en série AB. Et la seconde scientifique, ce sont souvent des enfants bien nanti des matières scientifiques qui arrivée en première, ces élèves sont encore réorientés en première D ou première C selon ce qu’ils ont mieux la maîtrise. Arrivé en 1984 si j‘ai une bonne mémoire au lieu d’avoir la seconde A et S, ils ont jumelée les 02 pour en faire la seconde unifiée. C’est à partir de là qu’on oriente les enfants en fonction de leur travail. Mais cela posait de problème. C’est peut-être comme ça que le gouvernement a jugé utile de repartir dans le système ancien que je trouve nettement mieux ». Cet avis a été aussi partagé par Kotar Peuryo, confrère de Kemtchang.

Pour beaucoup de enseignants, les jeunes sont paresseux  et ont souvent peur de la science de son travail constant et ils n’aiment que la facilité. C’est un avis qui n’est pas tout à fait partager par l’Inspecteur général à l’enseignement secondaire, M. Djimasbeï Gaou, pour lui la responsabilité revient principalement aux enseignants : « la série scientifique, c’est ne pas que les enfants ne sont pas à mesure d’embrasser, mais c’est d’abord l’environnement. A l’époque nous avons de laboratoire et on ne faisait pas l’histoire de la science comme ils le font maintenant en expliquant seulement et verbalement. Ensuite, les professeurs mystifiaient les sciences. C’est comme si tel ou tel enfants ne peut pas suivre les études en sciences. C’est la manière d’enseigner, il faut enseigner de telle manière à ce que l’enfant apprécie et il approuve. S’il le fait aux enfants, on aura beaucoup de scientifiques. L’enfant maîtrise la démarche scientifique, dans les calculs il y a une faute, le résultat n’est pas juste et on lui donne zéro et ça décourage complètement l’enfant et abandonne. Le seul problème c’est l’enseignant. Il doit amener l’enfant à aimer la science ».

Sur quelle base le ministère en charge repart dans l’ancien système pour en faire plus des scientifiques ?

« Nous sommes partis d’un constat par rapport aux matières scientifiques, nous nous sommes rendus compte que, nous avons le problème d’orientation et l’effectif des élèves en sciences, ne fait que régresser. Au baccalauréat en série C par exemple en 2016 nous avons autour de 700 candidats, en 2017 nous avons 600 et quelques candidats et cette année c’est 500 candidats. Pourquoi cette décroissance ?  Nous nous sommes dit de trouver un créneau pour aider les enfants à embrasser les sciences. C’est ainsi que nous avons jugé utile de revenir à l’ancien système qui consiste à orienter les élèves à partir de la classe de 3e  et si les sciences n’étaient pas comprises des élèves, c’est peut-être qu’elles n’étaient pas bien préparées par les enseignants ou se par rapport à eux-mêmes les élèves qui n’aiment pas beaucoup travailler. Il faut noter aussi qu’il y a carence de laboratoire dans nos établissements. Les enseignants eux-mêmes n’ont pas assez de connaissance sur la pratique parce qu’ils n’ont pas eux aussi fait la pratique» répond Djimasbeï Gaou, directeur à l’enseignement secondaire.

Faire rehausser le niveau des élèves en science bien sûr, avec quel moyen et quelle main d’œuvre. Sur ce, le directeur à l’enseignement secondaire déclare : « En ce moment nous nous sommes inscrit grâce à l’appui du projet parset, nous avons un peu de financement pour renforcer la formation de ces enseignants, les suivre, rendre disponible les kits scientifique. Et si le gouvernement intègre comme promis les 3 000 enseignants, ça pourra vraiment nous appuyer dans ce sens car, on a à peu près 04 lycées scientifiques dans les établissements publics à N’Djamena ».

Pour Djimasbeï Gaou, directeur à l’enseignement secondaire, recruter assez des scientifiques ne veut pas dire oublier les hommes des lettres, comme ces derniers sont déjà en nombre, ils cherchent simplement à équilibrer la science à la littérature et tout le corps enseignant. Toutefois, ces deux acteurs clés M. Remadji Nangodjia inspecteur général à l’enseignement secondaire et Djimasbeï Gaou restent optimiste pour le renversement de la tendance grâce à l’instauration dans le programme de l’enseignement secondaire des outils technologiques.

Le choix de cette décision est peut être bien connue, mais à la question de savoir pourquoi l’État avait-il suspendu ce système qui jadis existait vers 1979 dans des différents établissements publics,n n’a pas été satisfait.

 

Tchad: Les menaces de Dr. Djiddi Ali Sougoudi après l’attaque de Kouri Bougoudi par les rebelles de CCMSR. « 

Tchad: Les menaces de Dr. Djiddi Ali Sougoudi après l’attaque de Kouri Bougoudi par les rebelles de CCMSR.  » Kingabé Ogouxeimi de Tapol, tu vas payer tôt ou tard le prix fort pour cette exposition funeste des corps des tués ».
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Que se passa au Kouri Bougoudi? Pourquoi Kingabé Ogouzeimi de Tapoll baragouine tant et crie si tôt la victoire en brandissant ces images infâmes et inadmissibles sur la toile??

Une attaque par un groupuscule armé d’un détachement de l’Armée tchadienne à Kouri-Bougoudi (La-Dune-chef ou la dune-du-chef) a l’extrême Nord du pays.

Kingabe Ogouzeimi de Tapol, de son vrai nom Michelot Yogogombaye, bien en villégiature en suisse ou en France, va vite aux besognes via les réseaux sociaux et crie sa victoire avec étalement excessif et sans conscience des tchadiens froidement tués dans leur sommeil.

Dans ces guerres inutiles qui endeuillent notre pays depuis 50 ans, seuls les imbéciles et les oisifs exilés qui peuvent se réjouir de voir des corps des compatriotes sans vie, de n’importe quel camp qu’il soit.

Kingabé Ogouzeimi de Tapol vit bien et heureux dans son exil, loin du feu, de la poudre et des aleas de la guerre dans le désert.
C’est un plaisantin bien repu, placide et goinfré des hamburgers sinon des pizzas des restaurent sympas européens.
Est-il un homme? Qu’il descende au terrain et dans les confins du Tchad et de la Libye pour goûter aux assauts meurtriers au lieu de diffuser des musiques guerrières et des images d’atrocites inadmissibles sur des compatriotes morts ou emprisonnés à cause des luttes de pouvoir.

Il est aussi trop tôt de crier victoire pour Ogouzeimi (un tintin goranisé par un nom élogieux qui signifie « fils-du-héros »).

Oui, le feu et la fureur attendent la bande armée qui a endeuillé le peuple tchadien ce 11 Août 2018 au nom d’une libération qu’on n’a pas confié à eux, des personnes violentes et qui ne seront jamais justes et équitables après une prise de pouvoir.

Le CCMSR fait rêver bien des naïfs ou des crédules. Mais ce groupe recevra bientôt sa raclée et sa dose de punition quand il rencontrera la forte frappe de l’Armee tchadienne qui s’apprete à descendre et à punir cette horde d’odieux criminels qui se prennent pour des libérateurs.

Qui et quel peuple tchadien ont mandaté cette horde de trafiquants et des anarchistes en armes pour perpétrer des crimes à Kouri Bougoudi ? Tôt ou tard, ils paieront d’avoir tué des tchadiens et pire, d’avoir exposé leurs corps dans des postures infâmes et avec insolence et profanation post-mortem..

C’est très aisé pour un voyou de la trame d‘Ogouzeimi d’exposer vulgairement les photos du feu Tahir Holly et de ses compagnons, dans un macabre désir de choquer les parents et de profaner la mémoire des morts. Une erreur grave qui nous révolte tous.

Kingabé Ogouxeimi de Tapol, tu vas payer tôt ou tard le prix fort pour cette exposition funeste des corps des tués à Kouri Bougoudi. C’est un acte cruel, un coup de couteau dans les cœurs des ayant-droit et parents, enfants et proches de ces tués en uniformes et qui vous coûtera inéluctablement dans votre niaiserie et ineptie absurdes de ne pas respecter la sépulture et la dignité des tchadiens tués dans leur sommeil.

Cette guerre n’est pas propre et elle n’est ni juste. C’est une guerre des assoiffées du pouvoir qui se réjouissent du macabre et du funeste.

Je demande solennellement à l’ANT d’aller punir ces bandits armés qui caressent des espoirs jamais permis.

Dr Djiddi

LES ENFANTS DE LA RUE SE DROGUENT AVEC LE RÉSIDU DES BOISSONS

Les enfants de la rue, déjà au crépuscule courent par ci et  là à la recherche de résidu des boissons. Cette opération se fait dans des différents bars et alimentations de N’Djamena. La pratique dure depuis quelques temps. Ceux-ci cherchent à se droguer au maximum dans l’espoir d’avoir le sommeil et ne pas sentir le froid ni la piqûre des moustiques. De ce fait, quels sont les dangers qu’en courent ces derniers et à qui la faute ?

A la tombée de la nuit, les enfants de la rue munis de panier ou sac à plastic contenant des bouteilles d’eau vide partent à la recherche de résidu des boissons abandonnées. Ce sont des enfants de 07 à 18 ans et plus. Ils effectuent leur opération le plus souvent dans des coins les plus animés auxquels nous avons le quartier Chagoua, Dembé et Moursal. D’après les échanges qu’on a eu avec ces enfants, beaucoup ont quitté leurs parents sous l’emprise de la torture et de la recherche des activités génératrices. Abbas est l’un de ces jeunes, enfants de la rue qui nous donne son témoignage : «  moi j’ai quitté mes parents, parce que je vis avec ma maman qui s’est remarié après la mort de mon père. Son second mari ne m’aime pas. C’est pour quoi, pour éviter la torture j’ai quitté la maison et trouvé refuge à la rue. Ma maman s’appelle Neloum Adeline, elle fait de petit commerce à côté de pont étroit de walia, elle vit toujours à Walia Ngosso. J’ai quitté l’école en classe de 5e et j’ai déjà 04 ans dans la rue, je viens parfois rendre visite à ma mère ». Plus les années s’augmentent plus l’on se rend compte que le nombre de ces enfants  va grandissant. Djibrine Hassan  traverse la même situation que Abbass. Il nous a confié qu’il a un oncle paternel mais qui le déteste et sa maman vit au quartier Atrone. Ces enfants qui regagne la rue tous ne sont pas manqués des parents, d’autres en ont mais préfèrent la rue.

Pour Abdoulaye Achour citoyen tchadien, qu’il émane d’abord de la responsabilité des parents parce que, s’ils se sentent incapables d’élever l’enfant, le mieux c’est de ne pas faire des enfants. Il poursuit sans perdre de vue la société et les gouvernants qui ont eux aussi leur part de responsabilité à ce qui arrive maintenant aux enfants. De sa part, qu’il est prêt de suivre un enfant qui peut s’engager pour sa réinsertion sociale même si les temps sont durs.    

A la question de savoir pourquoi prennent-ils le résidu des boissons, les enfants mineurs comme majeur n’ont qu’une réponse identique : « nous prenons le résidu de boissons parce que nous sommes incapable d’acheter. Et nous buvons cela pour ne pas sentir le froid, et ni la piqure des moustiques afin de bien dormir».  Ces enfants ne mélangent pas non seulement les différentes boissons pour  boire, ils utilisent aussi la colle  de chambre à air  et certains comprimés dans le même cadre.

Pourquoi cet envi quotidien de se droguer ?

Avant de répondre à cette question le sociologue M. Mbeté Nangbatnant Félix avance plus des raisons qui poussent les enfants à vivre dans la rue : « les causes qui renvoient les enfants dans la rue sont souvent familiales. Compte tenu des difficultés, les enfants dont les parents décèdent, dans l’ancien temps les autres parents les prennent en charge, mais maintenant quand certains enfants vivent avec ces parents, ils sont maltraités par les parents adoptifs. Ils sont venus en ville parce qu’on croyait les scolariser mais ils sont soumis à des tâches domestiques et traités comme les petits esclaves et sont mal nourris. Voilà pourquoi ils quittent la maison ».  En ce qui concerne le goût porté à l’alcool par les enfants de la rue, le sociologue dit ceci : « généralement les enfants doivent être sous la protection des adultes, des aînés, mais ils n’ont plus la protection familiale. Ils se droguent pour supporter la souffrance qu’ils subissent dans la rue et ils sont exposés à la pédophilie. Dans la rue les gros poissons avalent les petits poissons».

Quels sont les dangers liés à la consommation de résidu de l’alcool ?

Dr Ngombaye Djaïbé, ancien ministre de la santé publique déclare : « Quand on fouille dans une poubelle, on ne trouve que la saleté et on n’est exposé à ce qu’on appelle une infection. Toutes les infections sont dans des poubelles. Le meilleur endroit pour trouver EBOLA, le cholera etc. Ces enfants prennent des résidus, sans savoir si ce type souffre de tuberculose, ils peuvent aussi attraper la typhoïde, la gastroentérite. Si le type qui a but et s’il n’a pas désinfecté, il peut transmettre par le goulot sa maladie et en gelant on ne désinfecte pas comme on boit au clairon. Un enfant ne doit pas boire de l’alcool, les conséquences sont énormes et incalculables sur les organes comme le foie, le rein, le cerveau. L’alcool peut conduire à des actes délictueux. C’est autant des choses qui font qu’on ne doit pas laisser les enfants dans la rue. Si l’État avait des moyens, il devait prendre en charge ces enfants, mais la meilleure façon de prendre en charge ces enfants, c’est avant qu’ils ne soient dans la rue. Il faut réagir par rapport aux maltraitances des enfants dans le monde entier cela se fait mais pourquoi pas au ici ». Pour répondre à l’une de nos inquiétudes nous avons saisi la mairie du 6e arrondissement l’endroit auquel vit le plus cette pratique.

Le maire adjoint Abakar Khamis dixit : « la rue n’enfante pas, ce sont des enfants des responsables parfois ce sont des pères de famille irresponsables qui laissent leurs enfants dans la rue. Parfois, ces enfants n’arrivent même pas du tout expliquer leur présence dans la rue, donc les raisons sont diverses. Boire le résidu des boissons ou manger le reste du repas de quelqu’un d’autres, c’est une pratique très dangereuse et moi j’avais déjà évoqué une fois lors d’une réunion avec les opérateurs économiques, que les détenteurs des bars et restaurants ne doivent pas laisser les enfants venir manger le reste de repas ou boire le reste de boisson. A notre niveau on peut convoquer les détenteurs de bars et restaurants pour les donner une décision ferme. Désormais aucun enfant ne doit manger le reste du repas ou boire le résidu de boisson ».   Refuser le reste du repas ou de boisson à l’enfant de la rue, c’est de le protéger contre toute maladie. Conclue le maire adjoint du 6e arrondissement.

Il est à signaler que le centre de réinsertion de ces jeunes de Koundoul évolue en dent de scie. La majorité de ces enfants dorment sous les viaducs, au marché Dembé et dans d’autres recoins de la capitale.