Journée Internationale de l’Accès à l’Information : L’UJT Propose une Loi pour Protéger les Journalistes

À l’occasion de la Journée Internationale de l’Accès Universel à l’Information, célébrée ce samedi 28 septembre, Abbas Mahamoud Tahir, président de l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT), a rappelé l’importance de l’accès à l’information pour le développement d’une démocratie saine. Dans son discours, il a également annoncé une initiative historique : l’UJT a déposé une proposition de loi visant à renforcer la sécurité des journalistes et à garantir un accès équitable à l’information au Tchad.

La Journée Internationale de l’Accès à l’Information, instituée par l’UNESCO, met en lumière le rôle fondamental de l’information dans la transparence, la responsabilisation des gouvernements et la participation citoyenne. Toutefois, Abbas Mahamoud Tahir a souligné que des obstacles importants subsistent au Tchad. « Les restrictions, les pressions et le manque de moyens technologiques freinent l’accès à l’information, entravant ainsi la démocratie », a-t-il déclaré.

Face à ces défis, l’UJT a pris l’initiative de proposer une loi qui, si elle est adoptée par le Conseil National de Transition (CNT), améliorerait considérablement la situation des journalistes au Tchad. Ce projet de loi vise à protéger les professionnels des médias contre les menaces, les agressions, les intimidations et les arrestations arbitraires. En outre, il prévoit des mécanismes pour garantir un accès plus large et plus transparent aux informations publiques. « Les autorités publiques auront désormais l’obligation de partager de manière proactive les informations d’intérêt général », a précisé Abbas Mahamoud Tahir.

Cette proposition de loi, qui bénéficie du soutien de plusieurs parlementaires, constitue un tournant pour la liberté de la presse au Tchad. Elle offrirait un cadre juridique plus solide aux journalistes, leur permettant d’exercer leur métier dans un environnement plus sécurisé, tout en renforçant la transparence des institutions publiques.

Abbas Mahamoud Tahir a également profité de cette journée symbolique pour appeler à une meilleure protection des journalistes. « Nous sommes les gardiens de la vérité, et il est essentiel que nous puissions informer la population sans craindre pour notre sécurité », a-t-il affirmé, tout en appelant les acteurs politiques, économiques et sociaux à respecter la liberté de la presse et à favoriser la libre circulation de l’information.

En dépit des nombreux défis auxquels ils sont confrontés, les journalistes tchadiens continuent à jouer un rôle clé dans la société. Abbas Mahamoud Tahir a salué leur courage et leur engagement à fournir des informations précises et impartiales, malgré les difficultés. « En ce jour, nous réaffirmons notre engagement à défendre l’accès universel à l’information et à garantir la sécurité des journalistes pour que la vérité continue de briller », a-t-il conclu.

Cette célébration de la Journée Internationale de l’Accès à l’Information revêt une importance particulière au Tchad, où les réformes proposées par l’UJT pourraient transformer durablement le paysage médiatique et renforcer la démocratie.

Coopération Tchad-Inde : Des investisseurs indiens en mission de prospection dans le secteur des infrastructures

0

La Secrétaire d’État aux Infrastructures, Chargée de l’Entretien, Haoua Abdelkerim Ahmadaye, a reçu ce jeudi 26 septembre une délégation d’investisseurs indiens menée par SHIV KUMAR, 2e Secrétaire à l’ambassade de l’Inde au Tchad. En visite de prospection, les chefs d’entreprises indiens ont exprimé leur intérêt pour le développement d’infrastructures au Tchad, notamment à travers la production et la fourniture de matériaux de construction.

Lors de cette rencontre, les investisseurs ont manifesté leur volonté de collaborer avec des bailleurs de fonds pour soutenir les projets d’infrastructure du pays. La Secrétaire d’État a salué cette démarche et a souligné l’engagement du gouvernement tchadien, dirigé par le Président Mahamat Idriss Deby Itno, à renforcer les infrastructures nationales, en particulier par la construction de routes et de ponts.

Madame Haoua Abdelkerim Ahmadaye a également annoncé l’organisation prochaine d’un Forum sur les infrastructures, prévu d’ici la fin de l’année, qui rassemblera les principaux partenaires et acteurs du secteur afin de concrétiser les objectifs du programme quinquennal du Chef de l’État.

Deuxième Rentrée Solennelle des Avocats du Barreau du Tchad : Le Rôle de l’Avocat dans le Développement Économique au Cœur des Débats

0

Le jeudi 26 septembre 2024, le Ministre d’État, ministre de la justice et des droits humains, Abderahim Breme Hamid, a présidé la cérémonie d’ouverture de la deuxième rentrée solennelle du Barreau du Tchad, tenue au ministère des affaires étrangères. Cet événement a été couplé à l’Assemblée Générale de l’Union Nationale des Avocats Africains Continentaux (UNAAC) et à un colloque scientifique CIB-UNAAC sous le thème « Le rôle de l’avocat dans la vie économique ».

Durant les deux jours, plusieurs avocats et barreaux venus d’autres pays échangeront sur le rôle essentiel de l’avocat dans le développement économique d’un pays. Me Abdoul Baguin Kari, président de l’Union Panafricaine des Avocats (UPA), a souligné l’importance de l’UPA dans le rassemblement des barreaux africains, tout en respectant la diversité des systèmes juridiques et culturels. Il a également mis l’accent sur la coopération et l’échange entre les barreaux pour promouvoir des réformes juridiques et rapprocher les différents systèmes juridiques africains.

Me Djerandi Laguerre Dionro, président du Barreau du Tchad, a, quant à lui, rappelé le rôle clé de l’avocat dans l’économie nationale. Selon lui, les avocats fournissent des conseils juridiques essentiels pour sécuriser les investissements et assurer la conformité réglementaire, jouant ainsi un rôle central dans la stabilité des affaires et le développement économique du pays.

Réunion de Suivi des Partenaires et Plan d’Action dans la Province du Lac

Le 26 septembre 2024, le Gouverneur de la Province du Lac, le Général Saleh Haggar Tidjani, a présidé une réunion à sa résidence pour faire le point sur la synthèse des travaux de l’atelier organisé du 15 au 18 août 2024 à Bol. La rencontre a réuni les délégués provinciaux et les partenaires intervenant dans la région, notamment dans le domaine de la sécurité alimentaire.

Le vice-président du Comité Provincial d’Action (CPA), Dr KOULMINI Sam, a présenté les réalisations des ONG actives, tout en regrettant l’absence de certaines à cette rencontre. Les discussions ont permis aux différents acteurs de poser des questions et d’apporter des contributions pour l’amélioration du plan d’action.

Le Gouverneur a remercié les membres du CPA pour leur mobilisation tout en soulignant que les réalisations actuelles ne répondaient pas encore aux attentes des populations. Il a exhorté les ONG à collaborer plus étroitement avec le CPA, tout en rappelant à l’ordre certains membres du comité moins engagés, affirmant que leur travail venait tout juste de commencer.

Sécurité Routière : L’ONASER forme les forces de l’ordre et le corps judiciaire sur le nouveau Code de la Route

Le Ministère des Transports, à travers l’Office National pour la Sécurité Routière (ONASER), a lancé ce jeudi 26 septembre 2024 une formation de deux jours destinée aux forces de l’ordre et au corps judiciaire. Cette initiative, inscrite dans le cadre de la campagne « Le code respecté, une vie sauvée », vise à familiariser les participants avec les récentes modifications du Code de la Route.

En ouvrant les travaux, le Secrétaire Général du Ministère, DIHOULNE Laurent, a mis en exergue l’impact dévastateur des accidents de la circulation sur l’économie et les familles tchadiennes, appelant à des mesures plus adaptées et coordonnées. De son côté, le Directeur Général Adjoint de l’ONASER, Hassan Ibrahim GUIRE, a insisté sur le rôle clé de l’institution dans l’amélioration des comportements des usagers, la gestion des infrastructures routières, et la réduction des risques liés aux véhicules.

Animée par des experts de la sécurité routière, cette formation renforcera les capacités des acteurs de terrain face aux défis croissants de la sécurité routière au Tchad.

Kouri-Bougoudi : La SONEMIC sous la menace d’une campagne de déstabilisation orchestrée par des groupes clandestins !

0

Depuis son arrivée à la Société Nationale d’Exploitation Minière et de Contrôle (SONEMIC), reconnu pour sa rigueur, son intégrité, son talent en stratégie de maintien de l’ordre et de la gestion des ressources minières, le Général Abdelkérim Charfadine alias Beguera se retrouve aujourd’hui confronté à un défi de propagande par un réseau de groupuscule mafieux dans certains sites aurifères de Kouri-Bougoudi.

Cette zone a été le théâtre de plusieurs conflits intercommunautaires et de la criminalité transnationale organisée avant l’arrivée de Général Abdelkerim Charfadinne à la tête de la SONEMIC. Son arrivée à Kouri bougoudi est marquée par un ordre sécuritaire très organisé, une régularisation et une formalisation pleine sur toutes les activités liées à l’orpaillage. Les actions de l’actuel Directeur général de la SONEMIC ont permis aux orpailleurs et aux sociétés minières de se retrouver dans des corridors très sécurisés et permettent aujourd’hui à l’évolution des activités de l’orpaillage pour l’intérêt général de toutes les parties impliquées dans l’exploitation aurifère à Kouri-Bouguidi.

Cette zone, longtemps marquée par une insécurité croissante, exacerbée par des groupes criminels armés, a retrouvé sa sécurité grâce aux efforts incessants du Général Abdelkérim Charfadine.

Malheureusement, depuis quelques jours, un groupuscule d’orpailleurs, bénéficiant du soutien clandestin d’acteurs influents basés à N’Djamena, a orchestré une campagne de propagande contre la Société Nationale d’Exploitation Minière et de Contrôle – (SONEMIC). Ce groupuscule d’orpailleurs, autrefois responsable du chaos, d’incitation à la haine et de l’insécurité, voit d’un mauvais œil les initiatives mises en place par la SONEMIC pour réguler l’orpaillage à Kouri-Bougoudi.

La SONEMIC, sous la supervision de son Directeur Général Abdelkérim Charfadine, a pris des mesures importantes pour formaliser et encadrer les activités d’orpaillage. Cela inclut une meilleure gestion des ressources humaines, une régulation stricte des exploitations aurifères, et la création d’un environnement sécurisé pour les mineurs. Cependant, ces réformes perturbent les intérêts économiques d’acteurs clandestins qui bénéficiaient d’un système plus permissif, voire anarchique, dans la zone aurifère ciblée. Le soutien d’un groupuscule d’orpailleurs par des factions bien organisées basées à N’Djamena révèle des tensions internes quant à la répartition des richesses issues de l’exploitation minière.

Cette campagne de propagande contre la SONEMIC pourrait être interprétée comme une tentative de préserver un statu quo favorable à ces acteurs clandestins, au détriment d’une gestion transparente et responsable des ressources naturelles et minières. En s’attaquant directement à la SONEMIC et de son premier responsable, ces groupes mafieux visent à saper la légitimité des réformes et à maintenir un contrôle informel sur l’économie aurifère locale.

Sur le plan sécuritaire, si les actions de propagande et les attaques verbales ciblées ne sont pas maîtrisées, elles pourraient dégénérer en violences, avec des affrontements entre les partisans de la régulation minière et ceux qui s’y opposent. Cela pourrait compliquer davantage les efforts de la SONEMIC pour sécuriser la zone et renforcer la présence de l’État.

Sur le plan économique, les agissements injustifiés de ces acteurs réunis au sein d’un groupuscule propagandiste ont pour seul but d’impacter les efforts de la SONAMIC et de mettre en péril la gestion formelle des activités d’orpaillage, ce qui entraînerait une baisse des revenus pour l’État tchadien et une perte de contrôle sur l’exploitation de l’or. À long terme, cela pourrait inciter à la prolifération de l’orpaillage illégal, avec des conséquences sécuritaires et environnementales désastreuses et l’exploitation non durable des ressources.

En gros, la campagne de ce groupuscule encouragée par des lobbys depuis N’Djamena contre la SONEMIC peut également avoir des répercussions sur la bonne gestion des ressources minières et sociales à Kouri-Bougoudi. Elle risque d’aggraver les divisions entre les communautés des orpailleurs et les autorités militaires en place, tout en fragilisant l’autorité de l’État. Les propagandistes visent à manipuler l’opinion publique, aussi bien locale que nationale, en prétendant que les réformes de la SONAMIC ne profitent pas directement à tous. Un tel climat de défiance envers les institutions nationales pourrait s’ancrer durablement si rien n’est fait pour contrer cette désinformation.

Récemment, des documents confidentiels enregistrés dans les données de la Sonamic ont été publiés sur les réseaux sociaux par les factions mafieuses basées à N’Djamena et qui incitent à la haine et à violence en poussant les les orpailleurs contre la sonamic et l’autorité de l’Etat sur place.

L’acharnement contre la SONAMIC et ses dirigeants doit cesser, non seulement pour assurer la bonne gestion des ressources minières, mais aussi pour préserver la sécurité nationale et la stabilité de Kouri-Bougoudi.
Ces individus qui tentent actuellement de saboter cette régulation doivent être rappelés à l’ordre, de gré ou de force, car leurs agissements sont injustifiés et vont à l’encontre de la gestion centralisée et transparente des ressources minières de Kouri-Bougoudi.

La stratégie de développement mise en place par le Général Charfadine Bèguera, fondée sur une exploitation sécurisée, légale et bien gérée des ressources aurifères, contribue à la stabilité de Kouri-Bougoudi. Son leadership exemplaire au sein de la SONAMIC montre clairement les avantages d’une gestion formelle des activités minières, tant pour le développement économique local que pour la sécurité nationale.

Tchad : Deux influenceurs politiques russes interpellés à l’aéroport de N’Djamena

Deux influenceurs politiques russes proches du groupe Wagner, Maksim Shugaley et Samir Seïfan, ont été interpellés jeudi 19 septembre lors de leur arrivée à l’aéroport de N’Djamena. L’information a été dévoilée samedi soir par le ministère russe des Affaires étrangères, puis confirmée par une source gouvernementale tchadienne.

« Les deux hommes ont bien été interpellés par les services étatiques », a indiqué une source au média RFI, sans donner plus de précisions. Ils auraient atterri à N’Djamena jeudi dernier où les autorités leur ont alors signalé qu’ils n’étaient pas autorisés à franchir la frontière.

Maksim Shugaley s’est déjà rendu à deux reprises au Tchad cette année. Une première fois pour rencontrer des soutiens du Président Mahamat Idriss Déby Itno juste avant l’élection présidentielle, puis pour visiter le Centre culturel russe de N’Djamena.

Il est placé sous sanctions américaines et européennes, en raison notamment de ses liens avec le groupe Wagner. Ce spécialiste des campagnes d’influence politique en Afrique est intervenu à Madagascar, en République centrafricaine, au Mali et en Libye où il a passé un an et demi en prison pour tentative d’ingérence électorale. C’était en 2019, et Evgueni Prigojine en personne avait dû intervenir pour sa libération.

Un autre citoyen russe, E. I. Tsarev, et un citoyen biélorusse, A. A. Denisevich, auraient également été arrêtés par les autorités tchadiennes.

Lundi 23 septembre, le ministère russe des Affaires étrangères a affirmé prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la libération de ses trois ressortissants, et du citoyen biélorusse, dans une déclaration rapportée par Sputnik.

Chari-Baguirmi : Des avancées majeures sous la direction de Sa Majesté Mbang Hadji Wolli Mahamat.

Depuis son retour à la tête du comité de gestion des 5 % des revenus pétroliers alloués à la province du Chari-Baguirmi, Sa Majesté Mbang Hadji Wolli Mahamat a initié des réformes profondes, entraînant des avancées notables dans les secteurs éducatif, social et sanitaire.

À peine installé dans ses fonctions, le président du comité a mis en œuvre plusieurs projets d’envergure visant à moderniser et à renforcer les infrastructures de la province. Parmi les réalisations les plus marquantes, on compte la construction d’écoles et d’hôpitaux publics, ainsi que d’autres infrastructures sanitaires et éducatives. Ces initiatives ont été déployées dans les quatre départements du Chari-Baguirmi, à savoir Dourbali, Baguirmi, Loug-Chari et Chari.

Ces projets visent à améliorer la qualité de vie des habitants de la région en facilitant l’accès à l’éducation et aux soins de santé, tout en soutenant le développement socio-économique local. Les actions menées sous la direction de Sa Majesté Mbang Hadji Wolli Mahamat illustrent une nouvelle ère de gouvernance orientée vers le progrès et le bien-être des communautés locales.

De nombreux observateurs saluent déjà les efforts du comité, soulignant l’impact positif et durable des initiatives engagées sur l’avenir de la province du Chari-Baguirmi.

Abdoulaye Nderguet et sa Bande en concert à l’Institut Français du Tchad

N’Djamena – Le vendredi 27 septembre 2024, à partir de 19h, la grande scène de l’Institut Français du Tchad accueillera un événement musical d’envergure. Abdoulaye Nderguet, icône de la musique tchadienne, se produira aux côtés de sa bande pour un spectacle qui s’annonce mémorable.

Ce concert, très attendu par les mélomanes, promet une expérience sensorielle inédite. Le public sera transporté à travers un voyage sonore métissé, où se mêleront les rythmes traditionnels africains et les influences orientales, dans une symbiose envoûtante de sons et de lumières. Connus pour leur maîtrise musicale et leur créativité, Nderguet et ses musiciens exploreront des sonorités épicées, offrant une performance riche en nuances et émotions.

Ce spectacle se veut une véritable célébration de la diversité culturelle, incarnée par un artiste dont le talent ne cesse de faire rayonner la musique tchadienne sur la scène internationale. Une soirée qui, sans aucun doute, marquera les esprits.

Rendez-vous donc à l’Institut Français pour un moment unique de musique et de partage, à ne pas manquer.

Société :Modernité et préservation des valeurs , un enjeu pour la société tchadienne

Ce dernier temps, nous observons une transformation sociale qui fait objet de beaucoup d’inquiétudes dans la société tchadienne, en particulier sur les questions liées à la morale, aux valeurs traditionnelles et à l’influence de certains comportements sur les réseaux sociaux. Il est clair que la société tchadienne, comme beaucoup d’autres à travers le monde, est confrontée à de nombreux défis liés à la mondialisation et à l’évolution des normes sociales. Ces changements peuvent parfois entrer en conflit avec les valeurs culturelles et religieuses établies.

A ce stade, quelques questions taraudent nos esprits : Quel type de société voulons-nous léguer aux générations futures ? Les conséquences de ce silence et l’inaction des autorités face à cette calamité humaine dépourvue de toute dignité ne seront-elles pas désastreuses ?

La question autour de la modernité, des valeurs traditionnelles et des droits individuels est complexe certes ; certaines personnes pourraient voir ces changements comme des expressions de liberté personnelle et d’évolution des normes sociales, tandis que d’autres, comme nous, les voyons comme des menaces aux fondements de la société. Et il s’avère urgent de réfléchir à l’orientation que prend la société et aux influences qui touchent particulièrement les jeunes filles, notamment à travers l’exposition corporelle sur les réseaux sociaux et la visibilité de certaines identités et comportements (transgenre) que nous jugeons contraires aux traditions, au bon sens.

Dans tous les cas, la solution à ces phénomènes réside dans un dialogue ouvert et respectueux, afin de permettre à toutes les voix de s’exprimer et de trouver un équilibre entre tradition et modernité. Quant aux autorités et aux chefs religieux, il est évident qu’ils doivent s’engager dans ces débats et jouer leur rôle dans la guidance morale et spirituelle de la société. Cela reflètera une volonté de défendre et de promouvoir les valeurs morales et culturelles que nous considérons essentielles à la préservation de l’identité tchadienne et à la construction d’une société stable et harmonieuse.

Par: Abbas Khamis Oumar, Assistant d’Université, Chercheur au Centre National des Curricula.