La Coordination Nationale pour la Paix (CNP) a exprimé son soutien indéfectible à la décision du Président de la République, Mahamat Idriss Déby Itno, de mettre un terme à l’accord de défense liant le Tchad à la France. Lors d’une déclaration publique, les responsables de la CNP ont salué une décision qualifiée de « courageuse et patriotique », marquant un tournant décisif dans l’histoire des relations bilatérales entre les deux nations.
Selon la CNP, cette rupture n’est pas impulsive, mais résulte d’une analyse approfondie des intérêts supérieurs du Tchad. Depuis des décennies, le pays a honoré ses engagements dans le cadre de cet accord militaire, dans l’espoir de stabiliser la région. Cependant, « force est de constater que cet accord n’a pas atteint les objectifs escomptés et a parfois généré un déséquilibre dans les relations entre les deux nations », a déclaré un porte-parole.
Pour la Coordination, ce choix témoigne de la volonté du Président Déby de privilégier la souveraineté nationale et de restaurer une coopération internationale fondée sur des principes d’égalité et de respect mutuel. Le Tchad, ont-ils souligné, reste ouvert au dialogue avec ses partenaires, mais uniquement dans des cadres transparents et équitables.
Dans son allocution, la CNP a exhorté toutes les forces vives de la nation à soutenir cette décision historique, vue comme un jalon vers l’autonomie et le développement national. « Il est temps pour le peuple tchadien de tracer sa propre voie, basée sur la justice, la dignité et la souveraineté », a-t-on insisté.
Cette décision pourrait redéfinir les relations du Tchad avec ses partenaires internationaux et inspirer d’autres nations africaines à s’affirmer dans le concert des nations. Pour le moment, elle marque un pas décisif vers une réappropriation de la souveraineté nationale.
يوم الحرية والديمقراطية هو مناسبة سنوية يحتفل بها التشاديون في الأول من ديسمبر ، يمثل هذا اليوم رمزًا للنضال من أجل الحرية وحقوق الإنسان، ويعكس التضحيات التي قدمها الشعب التشادي من أجل تحقيق الاستقلال والديمقراطية ، يتميز الاحتفال بهذا اليوم بتنظيم فعاليات وأنشطة تهدف إلى تعزيز الوعي حول القضايا السياسية والاجتماعية ،تعود جذور الاحتفال بيوم الحرية والديمقراطية في تشاد إلى النضالات المستمرة للشعب ضد الاستبداد والظلم تم إعلان هذا اليوم ليكون مناسبة للاحتفاء بالتقدم الذي تم إحرازه في مجال حقوق الإنسان والديمقراطية، ولتسليط الضوء على التحديات التي لا تزال تواجه البلاد. تتضمن الاحتفالات بيوم الحرية والديمقراطية مجموعة من الأنشطة التي تشمل: المسيرات والاحتجاجات: تنظم المسيرات في العاصمة انجمينا ومدن أخرى، حيث يخرج المواطنون للتعبير عن مطالبهم السياسية والاجتماعية. تُعقد ندوات ومحاضرات تناقش قضايا الديمقراطية وحقوق الإنسان، بمشاركة ناشطين سياسيين وأكاديميين.
على الرغم من الاحتفالات، لا تزال تشاد تواجه العديد من التحديات، مثل:الاستبداد السياسي: استمرار بعض الممارسات الاستبدادية،ويعد يوم الحرية والديمقراطية في تشاد هو مناسبة تعكس تطلعات الشعب نحو مستقبل أفضل. يتطلب تحقيق الأهداف المنشودة جهودًا مستمرة من جميع فئات المجتمع، بما في ذلك الحكومة والمجتمع المدني والشباب. من خلال تعزيز الوعي والمشاركة، يمكن للتشاديين العمل معًا لبناء دولة ديمقراطية تتمتع بالعدالة والحرية لجميع مواطنيها.يوم الحرية والديمقراطية في تشاد، الذي يُحتفل به في الأول من ديسمبر، يمثل مناسبة مهمة للتشاديين حيث يرمز إلى النضال من أجل الحرية وحقوق الإنسان والديمقراطية في البلاد. هذا اليوم يعكس التضحيات التي قدمها الشعب التشادي من أجل تحقيق الاستقلال والحرية، ويُعتبر فرصة للتذكير بأهمية المشاركة السياسية والمواطنة الفعالة.في هذا اليوم، يتم تنظيم فعاليات وأنشطة تهدف إلى تعزيز الوعي حول حقوق الإنسان والديمقراطية، بالإضافة إلى الاحتفاء بالتقدم الذي تم إحرازه والتحديات التي لا تزال قائمة، يشكل هذا اليوم أيضًا فرصة للتفكير في مستقبل البلاد وضرورة العمل نحو تحقيق مجتمع أكثر عدلاً وشفافية.
Le 30 novembre marque la Journée Mondiale de la Protection des Animaux Sauvages, une initiative internationale visant à sensibiliser le public aux enjeux cruciaux de la conservation de la faune sauvage. Face à une crise écologique sans précédent, cette journée met en lumière les défis liés à la disparition rapide d’espèces, victimes de braconnage, de la destruction de leurs habitats ou encore des effets du changement climatique.
Les organisations de défense de l’environnement appellent à des actions concertées pour renforcer les mesures de protection et sensibiliser à l’importance de préserver les écosystèmes naturels, essentiels à l’équilibre de la planète. C’est également une opportunité de rappeler le rôle crucial de la coopération internationale pour faire face à ces menaces globales.
Partout dans le monde, des événements éducatifs et des campagnes de plaidoyer sont organisés pour inviter les citoyens, les décideurs et les entreprises à agir en faveur de la biodiversité. Une prise de conscience collective demeure essentielle pour garantir un avenir durable à ces espèces emblématiques et à leurs habitats naturels.
Le promoteur culturel Ahmat Mahamat Ahmat, directeur du Festival Tchadien des Films Amateurs (FETFA), premier festival du genre au Tchad, n’a pas manqué de critiquer vivement les récentes initiatives du ministère de la Culture, notamment la réforme fiscale annoncée pour soutenir le secteur culturel. Selon lui, ces mesures ne répondent en aucun cas aux véritables besoins du secteur culturel tchadien et sont loin d’être à la hauteur des enjeux.
Une Réforme Fiscale Insuffisante et Symbolique
La réduction des droits de douane sur les instruments de musique et les équipements audio, bien qu’annoncée comme une avancée majeure, est perçue par Ahmat Mahamat Ahmat comme une simple mesure symbolique. Pour lui, une telle réduction, qui oscille entre 30% et 5%, ne fait qu’effleurer les véritables problèmes rencontrés par les artistes tchadiens. Il estime qu’une simple baisse des taxes ne suffit pas pour soutenir véritablement la création artistique dans le pays, d’autant plus que cette mesure ne traite pas des problèmes structurels qui freinent le développement du secteur.
Un Manque d’Engagement Réel envers les Initiatives Locales
Ahmat Mahamat Ahmat dénonce également l’absence de soutien tangible pour les initiatives culturelles locales. Bien que le ministère de la Culture annonce des réformes et des initiatives pour le secteur, le promoteur culturel rappelle que des projets comme le FETFA, malgré leur potentiel de rayonnement culturel, peinent à trouver un réel soutien. Il considère que l’attention du ministère reste focalisée sur des événements à grande échelle et sur des mesures superficielles, négligeant les festivals et les initiatives locales qui sont pourtant essentiels à la diversification de la culture tchadienne.
Des Mesures Périodiques au Lieu d’une Stratégie Durable
Le directeur du FETFA s’inquiète également du manque de vision à long terme du ministère. Les mesures proposées, comme le cadeau d’un bus pour les artistes, sont vues comme des gestes ponctuels qui ne répondent pas aux besoins urgents du secteur culturel. Selon lui, ce genre de politique symbolique ne sert qu’à masquer le manque de réformes structurelles plus profondes et d’un véritable engagement à soutenir les artistes tchadiens dans leur quotidien et dans leur parcours créatif.
Un Manque Flagrant de Formation et de Ressources
Un autre point de friction majeur réside dans l’accès à la formation et aux ressources. Ahmat Mahamat Ahmat souligne que le manque d’infrastructures adéquates, de programmes de formation spécialisés et d’un accès abordable aux ressources matérielles constitue un frein majeur pour les artistes tchadiens. Bien que des réductions fiscales soient proposées, il est évident que ces mesures ne suffiront pas à combler l’énorme écart en matière d’accès à la formation et aux outils nécessaires à la création.
Un Soutien aux Artistes qui Reste En Deçà des Attentes
Le promoteur culturel critique également le manque de soutien réel aux artistes de la part du ministère de la Culture. Bien que des promesses de soutien aient été faites, Ahmat Mahamat Ahmat estime que ces dernières n’ont pas été suivies d’actions concrètes. Selon lui, les artistes continuent de se heurter à des obstacles administratifs, à un manque de financement et à une absence de reconnaissance de leur rôle dans la société. Le ministre semble plus préoccupé par des gestes symboliques que par la mise en œuvre d’une véritable politique culturelle.
Conclusion : Une Culture Declarations Sans Réalité
En conclusion, Ahmat Mahamat Ahmat est catégorique : les réformes proposées par le ministère de la Culture ne sont que des gestes superficiels, sans impact réel sur les acteurs culturels du Tchad. Il appelle à une véritable prise de conscience des autorités et à des actions concrètes qui vont au-delà de simples promesses et réductions fiscales. Le secteur culturel tchadien, selon lui, a besoin d’une politique plus ambitieuse, plus cohérente et surtout plus en phase avec les réalités du terrain.
في تصريح خاص، أكد السيد عبد الله صالح، المسؤول عن فرع التبشير في مؤسسة الحمامة، أن المؤسسة تواصل التزامها العميق في دعم التنمية المستدامة في تشاد من خلال برامجها الاجتماعية والتعليمية. وقال: « إن هدفنا الأساسي هو العمل جنبًا إلى جنب مع السلطات التشادية والشركاء المحليين لتحقيق تحسينات حقيقية في حياة المواطنين، وخاصة الفئات الأكثر ضعفًا. »
وأضاف السيد عبد الله صالح: « نحن في مؤسسة الحمامة نؤمن بأن التآزر والتعاون بين جميع الأطراف المعنية هو السبيل لتحقيق التنمية الشاملة. من خلال أنشطتنا المتنوعة، نسعى إلى نشر قيم السلام والتضامن وتعزيز الثقافة الدينية والأخلاقية بين جميع أفراد المجتمع. »
وتابع قائلاً: « نحن فخورون بتوسيع مشاريعنا لتشمل مختلف أنحاء البلاد، حيث نقوم بتنفيذ برامج تبشيرية تهدف إلى نشر قيم التسامح، وتعليم الأخلاق الحميدة، بالإضافة إلى دعم التعليم والصحة. نعتبر أن هذه المبادرات هي أسس بناء مجتمع متضامن ومزدهر. »
وفي الختام، أكد السيد عبد الله صالح أن مؤسسة الحمامة ستظل ملتزمة بتحقيق أهدافها، مؤكداً أهمية الشراكة مع جميع مؤسسات المجتمع المحلي والدولي من أجل بناء مستقبل أفضل لتشاد.
Ce jeudi 28 novembre 2024, à l’occasion de la commémoration de la proclamation de la République du Tchad, un nouveau parti politique a vu le jour : Vision Nouvelle pour la République (VNR). Cette formation politique a été officiellement lancée lors d’un point de presse marquant le début de son engagement pour un Tchad plus juste, prospère et uni.
Le président du parti, Iyadba Serge Ouambi, a pris la parole devant un public attentif, composé de journalistes, de militants et de sympathisants, pour dévoiler les grandes lignes de ce projet politique ambitieux. Selon lui, VNR se veut être la voix de ceux qui croient à un changement profond dans la gestion des affaires publiques du pays. « Nous voulons un Tchad réconcilié avec lui-même, débarrassé des pratiques qui ont miné sa stabilité et son développement. Un Tchad où justice, liberté et solidarité ne seront pas de simples mots, mais des valeurs vécues au quotidien », a-t-il déclaré.
« Le Tchad que nous voulons construire est celui d’unité, de prospérité et de respect des droits humains », a ajouté le président. « Vision Nouvelle pour la République » n’est pas un parti politique de plus, mais une véritable plateforme de transformation. Nous voulons voir un pays où chaque citoyen, quelle que soit son origine ou sa position sociale, ait la possibilité d’apporter sa contribution au développement du pays. Ce n’est qu’en rétablissant la confiance entre les institutions, les citoyens et les autorités que nous pourrons réussir cette mission. Il est grand temps que le Tchad se libère des divisions internes et se tourne vers un avenir solidaire, où la justice sociale et la bonne gouvernance seront au cœur de chaque action publique. »**
La décision de fonder ce parti, précise le président Ouambi, n’est pas le fruit de l’ambition d’un seul homme, mais le reflet des aspirations collectives de la population tchadienne. En effet, Vision Nouvelle pour la République est le résultat de plusieurs mois de réflexion, de concertation et de travail avec des citoyens issus de toutes les régions du pays, unis par leur désir de voir le Tchad prendre un tournant décisif vers un avenir meilleur.
Le programme du parti met l’accent sur des réformes profondes visant à redonner au Tchad ses lettres de noblesse. L’accent sera mis sur la lutte contre la corruption, le renforcement de la gouvernance et l’amélioration des conditions de vie des citoyens. Le parti s’engage également à promouvoir un modèle de développement durable qui prendra en compte la justice sociale, l’inclusion des jeunes et des femmes, ainsi que la préservation des valeurs culturelles et de l’environnement.
Pour Vision Nouvelle pour la République, le Tchad ne pourra avancer que si l’État revient à ses responsabilités fondamentales : garantir les droits de chaque citoyen, renforcer les institutions et faire en sorte que les ressources du pays soient utilisées pour le bien de tous. « Il est temps de replacer l’État au centre de l’action publique, de garantir un service public digne et d’assurer la transparence dans la gestion des ressources nationales », a souligné le président.
Cette nouvelle formation politique se distingue par son approche inclusive et sa volonté de construire un Tchad sans divisions. Vision Nouvelle pour la République veut mettre fin aux fractures ethniques et régionales qui ont trop souvent entravé le progrès du pays. « Le Tchad appartient à tous ses fils et filles, et c’est ensemble que nous devons construire notre avenir », a ajouté le leader du parti.
Les premiers soutiens à VNR proviennent d’un large éventail de la société civile, notamment des jeunes, des femmes et des acteurs du secteur privé. Plusieurs personnalités du monde de la culture et des droits humains ont également exprimé leur adhésion à ce projet de société qui, selon eux, répond à l’urgence d’un changement réel dans la politique du pays.
L’annonce du lancement de ce parti intervient dans un contexte où les défis sociaux, économiques et politiques sont de plus en plus pressants. Le Tchad, comme d’autres pays de la région, fait face à des crises récurrentes qui nécessitent une vision nouvelle et un leadership capable de mener le pays vers la stabilité, la paix et le progrès.
En conclusion, Vision Nouvelle pour la République se positionne comme un acteur majeur du paysage politique tchadien, prêt à prendre part à la transformation du pays. Le parti appelle à la mobilisation de tous les citoyens, jeunes et moins jeunes, afin de relever les défis de demain et offrir aux générations futures un Tchad plus équitable et solidaire.
Le lancement de ce parti symbolise un appel à l’espoir et un renouveau pour le Tchad, où la justice, la liberté et la solidarité ne seront plus de simples idéaux, mais des principes ancrés dans la vie de chaque Tchadienne et chaque Tchadien.
تشاد، الواقعة في قلب أفريقيا، تُعد دولة غنية بالتاريخ والثقافات المتنوعة. وقد شهدت العديد من التغييرات السياسية والاجتماعية عبر العقود. لكن اللحظة الأبرز في تاريخها كانت في 28 أغسطس 1960، حين أعلنت استقلالها عن الاستعمار الفرنسي وأصبحت جمهورية ذات سيادة.
قبل الاستقلال، كانت تشاد جزءًا من المستعمرات الفرنسية في أفريقيا. ومنذ أواخر القرن التاسع عشر، بدأت فرنسا في استغلال موارد تشاد وتأسيس إدارة استعمارية. خلال فترة الاستعمار، عانى الشعب التشادي من تحديات كثيرة، شملت استغلال الموارد الطبيعية، والتمييز الاجتماعي والاقتصادي.
في أربعينيات وخمسينيات القرن العشرين، ظهرت حركات الاستقلال في جميع أنحاء أفريقيا، بما في ذلك تشاد، متأثرة بالأفكار الوطنية والدعوات إلى التحرر التي انتشرت في القارة. وأُسست الأحزاب السياسية المحلية، مثل حركة التقدّم الوطني التشادية، التي لعبت دورًا محوريًا في المطالبة بالاستقلال. وفي 28 أغسطس 1960، أعلن الرئيس التشادي فرانسوا تومبالباي استقلال البلاد عن فرنسا، لتصبح تشاد دولة ذات سيادة.
كان هذا الحدث التاريخي مناسبة احتفالية عظيمة، حيث امتلأت الشوارع بالمسيرات والمهرجانات، وعبر المواطنون عن فرحتهم العارمة بتحرر وطنهم.
بعد الاستقلال، شُكِّلت حكومة جديدة برئاسة تومبالباي، وهدفت إلى تعزيز الهوية الوطنية وتحقيق التنمية الاقتصادية والاجتماعية للبلاد. إلا أن هذه الحكومة واجهت تحديات كبيرة، منها الانقسامات العرقية والسياسية والصراعات الداخلية.
ورغم تحقيق الاستقلال، ظلت تشاد تواجه تحديات معقدة أثرت على استقرارها. ومن بين هذه التحديات الصراعات بين المجموعات العرقية والسياسية، بالإضافة إلى الأزمات الاقتصادية المتكررة. وفي عام 1965، اندلعت حرب أهلية عمقت الأزمات الأمنية والاقتصادية في البلاد.
يمثل إعلان استقلال تشاد في 28 أغسطس 1960 نقطة تحول بارزة في تاريخها، ورمزًا للأمل والطموحات بمستقبل أفضل للشعب التشادي. ورغم الصعوبات التي واجهتها البلاد على مر السنين، تواصل تشاد جهودها لتحقيق التنمية والاستقرار.
Le 27 novembre, la Journée Internationale des Aides-Soignants met en lumière l’importance de ces professionnels de la santé qui jouent un rôle essentiel dans le quotidien des patients, souvent en première ligne dans les soins. Leur travail, bien qu’essentiel, est souvent sous-estimé et peu reconnu à sa juste valeur. Cette journée est l’occasion de les valoriser, de sensibiliser le public à leur contribution et de rappeler leur rôle crucial dans le système de santé.
Le rôle de l’aide-soignant
Les aides-soignants sont des professionnels de santé qui interviennent directement auprès des patients pour les aider dans leurs tâches quotidiennes, qu’il s’agisse de leur hygiène personnelle, de leur alimentation, ou de la gestion de leur confort. Ils travaillent souvent en étroite collaboration avec les infirmiers et médecins, en suivant leurs prescriptions et en rapportant l’évolution de l’état des patients.
Outre ces tâches de soins, les aides-soignants offrent également un soutien psychologique aux patients, en apportant écoute et réconfort. Leur présence rassurante et leur capacité à établir une relation de confiance avec les patients sont primordiales dans le processus de guérison et dans le maintien du bien-être.
Un métier en évolution
Le métier d’aide-soignant a beaucoup évolué au fil des ans. Initialement perçu comme un rôle d’assistance purement technique, il est désormais reconnu pour son impact essentiel sur le soin holistique des patients. Dans de nombreux pays, des formations plus approfondies et une meilleure reconnaissance professionnelle ont permis aux aides-soignants de se voir confier des responsabilités accrues et de jouer un rôle plus actif dans la prise en charge des malades.
La reconnaissance des aides-soignants
Malgré leur importance, les aides-soignants souffrent souvent de la sous-estimation de leur travail. Leur salaire reste, dans de nombreux cas, inférieur à celui d’autres professions médicales, bien qu’ils partagent un engagement similaire envers le bien-être des patients. De plus, les conditions de travail, notamment dans les hôpitaux, peuvent être difficiles, avec des horaires irréguliers et des charges de travail élevées.
La Journée Internationale des Aides-Soignants vise donc à attirer l’attention sur ces défis et à promouvoir des initiatives pour améliorer les conditions de travail et de reconnaissance de ces professionnels.
Conclusion
Les aides-soignants sont des piliers dans le système de santé. Leur travail touche à l’humain à un niveau très intime et personnel, et ils sont souvent les premiers à offrir des soins lorsque les patients en ont le plus besoin. La Journée Internationale des Aides-Soignants est un moment de célébration de leur dévouement, de leur compétence et de leur humanité, et un appel à renforcer la reconnaissance de leur rôle essentiel dans la société.
En déplacement en France du 23 au 25 novembre 2024, Son Excellence Abderaman Koulamallah, Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine, des Tchadiens de l’Étranger et de la Coopération Internationale, devait assister à la commémoration du 80ᵉ anniversaire de la libération de Strasbourg.
Cependant, un retard important du vol Air France (AF830) a bouleversé son emploi du temps. L’avion, initialement prévu à Paris à 5h35, a finalement atterri à 9h15, empêchant le Ministre d’État de se rendre à Strasbourg à temps pour la cérémonie.
Loin de se laisser freiner par cet imprévu, le chef de la diplomatie tchadienne a mis à profit son séjour pour mener des échanges constructifs sur des dossiers de coopération bilatérale. Ces discussions, jugées productives, témoignent de sa détermination à renforcer les liens entre le Tchad et la France.
Ce déplacement illustre une fois de plus l’engagement du Ministre des Affaires Étrangères à promouvoir les intérêts du Tchad sur la scène internationale et à œuvrer pour le développement de partenariats stratégiques.
Chaque année, le 25 novembre est consacré à la sensibilisation et à la lutte contre les violences faites aux femmes. Instituée par l’ONU en 1999, cette journée rappelle les millions de femmes victimes de violences physiques, psychologiques, économiques ou sexuelles à travers le monde.
Une priorité mondiale
Selon les Nations Unies, une femme sur trois subit des violences au cours de sa vie. Cette réalité, exacerbée par les crises économiques et les conflits, reste une violation flagrante des droits humains. La Convention d’Istanbul, adoptée par plusieurs pays, joue un rôle crucial en fixant des normes internationales pour prévenir ces violences, protéger les victimes et poursuivre les auteurs.
Le contexte tchadien
Au Tchad, les violences faites aux femmes sont une problématique persistante, souvent alimentée par des facteurs socio-économiques et culturels. Selon des organisations locales, de nombreuses femmes sont confrontées à des mariages précoces, à des violences domestiques ou à des mutilations génitales féminines.
Le gouvernement et les ONG multiplient les initiatives pour changer cette réalité. La Maison de la Femme à N’Djaména, par exemple, offre un refuge et un accompagnement juridique et psychologique aux victimes. En outre, des campagnes de sensibilisation visent à éduquer les populations sur les droits des femmes et à encourager la dénonciation des abus.
Des initiatives pour le changement
Cette journée est l’occasion de mobiliser les acteurs publics et privés au Tchad pour renforcer les mécanismes de lutte contre ces violences. En 2024, des ateliers de sensibilisation sont prévus dans plusieurs provinces, et des leaders communautaires sont impliqués pour déconstruire les normes culturelles nocives.
Par ailleurs, le Tchad travaille avec des partenaires internationaux pour améliorer les lois existantes et harmoniser ses politiques avec les standards internationaux comme la Convention d’Istanbul, bien que des efforts supplémentaires soient encore nécessaires.
Un appel à l’action
La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes n’est pas qu’une date symbolique. Elle rappelle à chacun l’urgence d’agir pour mettre fin à ce fléau. Au Tchad et ailleurs, cela passe par un engagement collectif : sensibiliser, protéger, et agir pour une société plus juste et égalitaire.