Football : L’ancien président de la FTFA dénonce des irrégularités dans la sélection des candidatures à la CAF

L’ancien président de la Fédération Tchadienne de Football Association (FTFA), M. Moctar Mahamoud Hamid, a tenu un point de presse ce matin à la Maison des Médias. Face aux journalistes, il a dénoncé des « irrégularités flagrantes » dans le processus de sélection des candidatures à la Confédération Africaine de Football (CAF), pointant du doigt un manque de transparence et d’impartialité.

Selon M. Hamid, le processus aurait été influencé par des interventions extérieures visant à favoriser certains candidats au détriment d’autres. « Cette élection semble avoir été écrite à l’avance. Il y a eu des interférences évidentes, orchestrées par des personnes influentes, qui ont faussé les résultats », a-t-il affirmé.

Il regrette également que sa crédibilité ait été remise en cause par certains magistrats et personnalités du milieu sportif, estimant que le verdict final ne respecte ni les principes d’équité ni ceux de justice.

Face à cette situation, M. Moctar Mahamoud Hamid et son équipe ont officiellement déposé un recours auprès de la commission compétente, espérant que celle-ci fera preuve d’indépendance dans son jugement. « Nous voulons croire en une décision juste et impartiale, pour le bien du football tchadien », a-t-il conclu.

Nguerassem Bonheur

Déclaration du président de la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) ce mercredi, mercredi 5 février 2025.

La nouvelle Assemblée nationale du Tchad a été installée le 4 février 2025, à la suite des élections législatives du 29 décembre 2024. Le 25 février prochain, les élections sénatoriales auront lieu, permettant enfin la mise en place du Sénat, prévu par la Constitution de 1996 mais jamais instauré. Ce scrutin marquera la fin de la transition politique entamée en avril 2021 et la consolidation des institutions démocratiques du pays.

La HAMA exhorte les journalistes à respecter l’éthique, à utiliser du matériel professionnel et salue leur travail. Elle les invite à garantir une couverture rigoureuse des élections sénatoriales.

Clôture du Conseil National de Transition : M Mme Evelyne Yadang Banda Conseillère Nationale de Transition exprime sa gratitude et son engagement pour l’avenir du Tchad

Le 3 février 2025, Mme Evelyne Banda, ancienne conseillère nationale de transition, a exprimé ses remerciements suite à la fin du Conseil National de Transition. Dans un discours émouvant, elle a salué la confiance placée en elle par le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, Président de la République et Chef de l’État, qui lui a confié la lourde responsabilité de participer à cette phase cruciale de transition.

« Je remercie le Président du Conseil National de Transition, Dr Haroun Kabadi, pour le savoir-faire et le savoir-être qu’il m’a transmis », a déclaré Mme Banda, tout en rendant hommage à son 1er Vice-Président, sous la direction duquel elle a beaucoup appris. Elle a également exprimé sa reconnaissance à son groupe parlementaire, les Légalistes, avec qui elle a partagé des moments historiques.

L’ancienne conseillère a tenu à remercier ses collègues, ainsi que sa province de la Tandjilé, qui l’ont soutenue tout au long de cette période de transition. « Je continuerai toujours à être au service de ma province et de mon pays », a-t-elle ajouté avec détermination.

En conclusion, elle a réaffirmé son engagement à servir le Tchad et a souligné que ces deux années de transition, soit 730 jours, ont été marquées par des réalisations significatives, notamment les recommandations issues du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS).

Et en fin sans oublier la présidente de Of/MPS honorable députée Mariam Djimet .

Vive le Tchad, vive ma patrie ! » a-t-elle conclu, exprimant ainsi son profond attachement à son pays et son engagement pour son avenir.

Le Président du PDRT appelle à la mobilisation pour les prochaines échéances et remercie ses électeurs

Le Président du Parti pour la Démocratie et la Réconciliation au Tchad (PDRT), Abderaman Adoum Mahamat, membre de la coalition Tchad Unis, a tenu à exprimer sa profonde gratitude envers les électrices et électeurs du département de Kouloudia, dans la province du Lac Tchad, pour la confiance qu’ils lui ont accordée lors des récentes élections.

« Je suis extrêmement touché par le soutien massif que nous avons reçu à Kouloudia. Je remercie sincèrement toutes celles et ceux qui ont cru en notre projet et qui se sont mobilisés pour nous donner leurs voix », a déclaré le Président Abderaman Adoum Mahamat.

Le Président du PDRT a également tenu à remercier le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno pour l’avoir choisi pour siéger à l’ancien Conseil National de Transition (CNT). Il a félicité le Dr Haroun Kabadi pour avoir dirigé avec brio le parlement de transition et a adressé ses félicitations au Président de l’Assemblée Nationale, Ali Kolotou Tchaimi, en lui souhaitant plein succès dans ses fonctions pour cette 4e législature. Il a également tenu à remercier le porte-parole du président du groupe parlementaire au CNT, le Sultan Mbang Adji Woli, pour son soutien et sa collaboration.

Cependant, le Président du PDRT a également souligné que malgré la forte mobilisation et les nombreux votes obtenus, les résultats ont été contestés et des voix ont été attribuées à d’autres partis politiques.
« Nous avons constaté avec regret que nos voix n’ont pas été comptabilisées de manière transparente et équitable. C’est une situation que nous ne pouvons pas accepter et nous demandons aux autorités compétentes de prendre les mesures nécessaires pour garantir la sincérité du processus électoral », a déclaré le Président Abderaman Adoum Mahamat.

Malgré ces difficultés, le Président du PDRT appelle ses électeurs à ne pas se décourager et à rester mobilisés pour les prochaines échéances électorales.

« Je suis convaincu que notre engagement et notre détermination finiront par porter leurs fruits. Nous devons continuer à nous battre pour nos idéaux et pour un Tchad plus juste et plus démocratique », a conclu le Président Abderaman Adoum Mahamat.

Tahir Hamid Ngulin : Un gestionnaire rigoureux au service de l’économie tchadienne

Dans un contexte de transition politique marqué par l’avènement de la 5ᵉ République, la gestion des finances publiques demeure un enjeu central. À la tête de ce secteur stratégique, Tahir Hamid Ngulin, Ministre d’État, Ministre des Finances, s’impose comme un acteur clé de la stabilité économique du pays.

Depuis sa nomination, il a instauré une gouvernance axée sur la rigueur, la transparence et la stabilité financière. Sous son leadership, aucun scandale financier n’a été enregistré, un fait notable dans un secteur souvent exposé aux dérives.

La régularité du paiement des salaires des fonctionnaires est l’un des marqueurs forts de son action, garantissant ainsi la continuité du service public. Son engagement se traduit également par la mise en place du Bureau de Soutien Convergence, un outil stratégique qui renforce l’action du gouvernement en matière de finances et de développement.

Malgré certaines critiques et attaques sur les réseaux sociaux, Tahir Hamid Ngulin bénéficie d’une reconnaissance pour sa gestion efficace des finances publiques. Son parcours et son engagement font de lui un pilier du redressement économique, un gestionnaire dont la compétence et l’intégrité sont aujourd’hui des atouts indéniables pour l’avenir du Tchad.

Le berger devenu loup : Un pasteur accusé d’adultère et d’hypocrisie

Un scandale secoue la communauté chrétienne du village Lao Bengakor, dans le canton Bessao (sous-préfecture de Mbaibokoum, Logone Oriental). Le pasteur Ngonnda Samedi André, responsable de l’Assemblée Chrétienne du Tchad (ACT), a été pris dans une affaire d’adultère avec la femme de son collègue et ami, le pasteur Dingaorabeang Pascal, de l’Église de Ndokag 1.

L’affaire a éclaté le 8 janvier dernier lorsqu’un fidèle, à qui le pasteur Samedi avait confié son téléphone pour un envoi de photos, est tombé sur des images et vidéos compromettantes. Ces contenus explicites montraient le religieux dans des ébats avec l’épouse de son confrère. Face à cette découverte choquante, le fidèle a décidé de rendre l’affaire publique, convaincu qu’il s’agissait d’une révélation divine.

La communauté ecclésiastique a été abasourdie par cette trahison, d’autant plus que le pasteur Samedi était connu pour ses sermons véhéments contre l’adultère et la fornication. Incapable de faire face aux révélations, il a pris la fuite, abandonnant son poste sans donner d’explications. Quant à la femme impliquée, elle aurait quitté précipitamment la région, laissant derrière elle un mari humilié et des fidèles en plein désarroi.

Selon des sources locales, elle se trouverait actuellement à Douala, au Cameroun. Pendant ce temps, les deux congrégations touchées par cette affaire sont plongées dans la confusion et s’interrogent sur l’avenir de leur foi et de leur leadership religieux.

Un choc moral et spirituel

Ce scandale relance le débat sur l’intégrité morale des responsables religieux et leur responsabilité face aux valeurs qu’ils prêchent. De nombreux fidèles, choqués par cette affaire, s’interrogent sur la confiance qu’ils peuvent encore accorder à leurs guides spirituels.

Dans l’attente d’éventuelles décisions des autorités ecclésiastiques, l’affaire continue d’alimenter les discussions et pose la question de la moralité au sein des institutions religieuses.

Chari-Baguirmi : Un nouveau soutien logistique pour les forces de sécurité à Massenya

Massenya, chef-lieu de la province du Chari-Baguirmi, a récemment accueilli une délégation ministérielle de la Sécurité publique et de l’Immigration, qui a procédé à la remise officielle de 25 motos aux forces de sécurité intérieure. La cérémonie, marquée par la présence des autorités civiles, militaires et traditionnelles, s’inscrit dans le cadre d’un effort collectif pour lutter contre l’insécurité croissante dans cette région.

Cette initiative, soutenue par le comité de gestion du projet des 5 % des revenus pétroliers du Chari-Baguirmi, vise à renforcer les capacités opérationnelles des forces de sécurité, permettant ainsi une meilleure mobilité et réactivité face aux défis sécuritaires. Les autorités locales ont salué ce geste comme un pas important vers l’amélioration de la sécurité et de la stabilité dans la province.

Braquage d’or à Abéché : Les commerçantes de N’Djaména réclament justice

Les commerçantes et vendeuses d’or du grand marché de N’Djaména, par la voix de Salma Zakaria, montent au créneau pour réclamer la restitution de leur or volé lors d’un braquage spectaculaire à Abéché. Selon elles, 85 % de la cargaison dérobée leur appartient.

L’attaque s’est produite à Abéché lorsque des hommes armés ont pris d’assaut un transporteur chargé de plusieurs kilogrammes d’or, destiné à être acheminé vers N’Djaména. Après une traque intense, les forces de l’ordre ont réussi à intercepter une partie du butin dans la région de Wadi Fira, mettant la main sur certains des auteurs présumés du vol.

Mais aujourd’hui, l’inquiétude grandit parmi les commerçantes. Elles redoutent que l’or récupéré ne leur soit jamais restitué et lancent un appel pressant aux plus hautes autorités du pays. « Nous demandons au Président de la République, le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, de s’impliquer personnellement pour que justice soit faite et que nous récupérions nos biens », a déclaré Salma Zakaria.

Ce braquage met en lumière les risques auxquels sont exposés les commerçants d’or au Tchad, un secteur florissant mais vulnérable face à l’insécurité. Alors que l’enquête suit son cours, les victimes espèrent un dénouement rapide et équitable.

Politique :Succès Masra : L’opposant devenu allié du pouvoir, une ne trahison Aux Yeux De Ses Supporters

Succès Masra, ancien fer de lance de l’opposition tchadienne, a officiellement fait le choix du compromis en s’alignant aux côtés du pouvoir qu’il dénonçait auparavant. Après des mois de manœuvres et de discours ambigus, son revirement politique a jeté un froid parmi ses anciens partisans, qui le considéraient comme un espoir pour un changement démocratique.

L’homme qui, par le passé, dénonçait la confiscation du pouvoir et prônait la justice et la démocratie semble avoir enterré ses engagements au profit d’une alliance qui ébranle la confiance de ceux qui l’avaient soutenu avec ferveur. Cette volte-face transforme Masra d’opposant en un acteur du système qu’il critiquait avec virulence.

Le passage de Masra du côté du pouvoir laisse un goût amer chez de nombreux Tchadiens, particulièrement ceux qui avaient placé en lui l’espoir d’une résistance ferme face à un régime jugé autoritaire. Alors que le peuple attendait des principes inébranlables et un combat pour la justice, le leader politique a préféré privilégier des compromis, alimentant ainsi un sentiment de désillusion profond.

Si certains évoquent des motifs personnels ou des gains politiques derrière cette évolution, une chose semble certaine : le soutien populaire qu’il avait conquis semble désormais se dissiper. L’histoire retiendra-t-elle ce moment comme celui où un opposant a choisi l’allégeance au détriment de son peuple ? L’avenir politique de Succès Masra pourrait bien en dépendre.

Zakaria Adam Zakaria, Coordinateur national de Wakit Tamma, Section Politique