Tchad : huit projets de décret ont été examinés

Le conseil extraordinaire des ministres a examiné huit projets de décret et a suivi une communication à son ordre du jour ce vendredi 23 Août 2019.

Des projets de décret sont renvoyés pour approfondissement. Il y’a quatre projets de décret introduits par le ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion du Secteur privé ainsi que quatre autres, soumis au conseil par le ministère de l’Aménagement du territoire, du Développement de l’habitat et de l’Urbanisme.

Des enjeux financieres et socioéconomiques qu’ils auront sur la vie des populations, ces projets de décret sont renvoyés pour étude minutieuse.

<< retenons que la spécificité de cette rencontre de haut niveau est d’avoir préparé la première édition du forum prévue en Septembre prochain sous les auspices de l’Assemblée générale et à laquelle prendront part les Chefs d’État et de Gouvernement>>, a indiqué Issa Doubragne.

Tout en saluant les efforts faits par le Tchad, le ministre a conclu en émettant les vœux pour une synergie d’actions entre les ministères et Institutions en vue d’une appropriation véritable des ODD.

Le porte parole du gouvernement, Oumar Yaya Hissein a pour sa part salué les efforts du President dans sa lutte contre la pauvreté <<Le Président de la République qui fait de la lutte contre la pauvreté, l’axe majeure de sa politique de développement, a salué les efforts des partenaires techniques et financiers mais a insisté sur la mobilisation des ressources internes et le développement du secteur privé, conditions sine qua non de la croissance économique du Tchad et de l’atteinte des objectifs de développement>>, a-t-il indiqué

L’état d’urgence : L’Ambassade des États-Unis, appelle à un règlement pacifique des conflits

Suite à l’état d’urgence dans le Tibesti, le Ouaddaï et le Sila, l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique du Tchad, a dans un communiqué de presse signé ce vendredi 23 août exhorté les personnes au Tchad à rechercher des moyens pacifiques pour régler les conflits et respecter l’Etat de droit. Le document souligne que l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique du Tchad  s’est engagé à promouvoir la stabilité, la sécurité  et le respect de la dignité de toutes les personnes.

#Tchad-Sport: EMMANUEL Tregoat de retour?

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Longtemps resté dans les coulisses et incertain, c’est désormais presqu’officiel son retour. Emmanuel Tregoat prendrait les rênes de la sélection nationale à partir du prochain match des Sao le 5 septembre à khartoum.


Quelle qu’elle soit la situation ou le moment de son retour, l’histoire du football tchadien et ce nom sont étroitement liés : 1er trophée du football tchadien (2014, coupe de la CEMAC) et Emmanuel Tregoat celui qui l’a fait. Mais seulement l’histoire n’est pas complètement rose pour l’homme, la cinquantenaire révolue qui revient pour la face B de sa cassette.
Parti sur une défaite cuisante face à l’Egypte (1 – 5 en 2016 comptant pour la 2e journée des éliminatoires de la CAN 2017), Emmanuel Tregoat revient avec une nouvelle mission, doublement assignée : se qualifier dans la poule des éliminatoires de la CAN Cameroun 2021 et la phase finale de ladite compétition. L’on se demanderait si le goût de la 1re partie est déjà dissipé avec le fil du temps ? Pourquoi encore lui pour remplacer Djimta Yamtamadji installé à peine 2 mois par le même ministère à la commande de l’équipe nationale ? Djimta n’a-t-il pas les épaules larges pour la suite ? Juste après être éliminé dès les préliminaires du CHAN.


Le même temps demandé par Tregoat pour faire asseoir une équipe n’est pas donné à l’équipe de Djimta qui se voit expulsée. Les mêmes moyens sollicités par le staff technique national ne leur sont pas accordés moins encore à Tregoat quand il avait la clé de l’équipe (entre 2014 – 2016). L’histoire nous rappelle que l’équipe nationale a passé une partie de son stage bloqué à Paris dans les rues, faute de moyens. Le miracle est déjà accompli ? Ou les paroles du Chef de l’Etat sont entendues et les choses sont déjà prises au sérieux ?
En attendant, ce que l’on retiendra d’Emmanuel Tregoat est qu’il était très mal compris, lui qui a misé sur la jeunesse et pensé sur la durée. Il avait payé les frais de son vouloir bien faire sous l’impulsion de ses exigences qui ne sont autres que normales exigences pour une équipe nationale de football digne d’un Tchad qui se veut prendre part au concert des nations. Maintenant qu’il revient, que va-t-on attendre de lui ? En moins de 2 semaines pour un match capital. Avec quel groupe de joueurs ? Des jeunes ou des « vétérans » ?
On le saura à l’issu des préparatifs et du match du 5 septembre prochain ici à N’Djaména.

Source:FootTchad+

Le Tchad enregistre le taux d’allaitement maternel exclusif le plus faible

Le Tchad et ses partenaires se soucient de la promotion de l’allaitement maternel exclusif. Cependant la course du Tchad pour l’atteinte de 50% de mise au sein maternel est loin d’être atteinte. Seulement une femme sur six pratique l’allaitement maternel exclusif.  

Sur le plan national, la couverture en allaitement maternel exclusif au Tchad est la plus basse des standards mondiaux recommandés par l’organisation mondiale de la santé (OMS). La pratique observée par les femmes n’est pas bonne, indique Dr Ferima Coulibaly Zerbo de l’OMS. « Au niveau national 87,3% des femmes allaitent leur bébé jusqu’à un an et au-delà,  36,5% des enfants de zéro à 23 mois ont bénéficié d’une mise dans la première heure qui a suivi leur naissance et au moins une femme sur six pratique l’allaitement maternel exclusif, soit 17,7% », renseigne-t-elle.

Selon une évaluation faite par l’OMS en 2016, en Afrique, seulement 4% des nouveaux-nés sont est enregistré dans les hôpitaux labellisés amis des bébés. En 2018 l’allaitement maternel était de 42% pour les premières heures de vie et 41% des nouveau-nés sont nourris exclusivement au sein.

L’évaluation montre également, que le taux médian d’allaitement maternel exclusif est estimé à 41,9% entre 2002 et 2015. « Toutefois environ un tiers des pays de la région ont déjà atteint le seul de 50% d’allaitement maternel exclusif », a indiqué Dr Ferima Coulibaly Zerbo, représente du représentant de l’OMS au Tchad.

Le Tchad est l’un des pays de l’Afrique centrale classé loin du seuil fixé par l’OMS. Ce manque, selon l’OMS nécessite une stratégie d’accélération autre que les méthodes habituelles d’allaitement maternel pour atteindre la cible mondiale qui est de 50% d’allaitement exclusif pour les nourrissons de zéro à six mois en 2025. Un barème dont les pays se sont engagés au cours de la 65ème assemblée générale mondiale de la santé depuis 2012.

Parmi les pays ayant atteints le seuil de 50%, le Rwanda figure en tête avec un taux de 87,7%, le Burundi, l’Érythrée, le Kenya et l’Ouganda ont atteint un taux supérieur à 60% d’allaitement exclusif pour les nourrissons de zéro à six mois.

La course du Tchad

Pour atteindre cet objectif de 50% en 2025, le Tchad doit revoir sa politique de pratique. Il doit mutualiser ses efforts avec ses partenaires techniques et financiers, le respect et l’application de la feuille de route élaborer au cours de la formation  sur l’orientation pour la redynamisation de l’initiative hôpitaux amis des bébés (IHAB) tenue à Bakara du 20 au 22 août 2019. La feuille de route défini 10 étapes pour permettre l’intégration des pratiques managériales et cliniques de l’IHAB dans les piliers de renforcement du système de santé.

Le Directeur de la nutrition et de la technologie alimentaire (DNTA) Mahamat Béchir a souligné que malgré les efforts consentis par le Tchad,  le taux reste encore très faible en comparaison avec les pays de la sous-région.  

L’AJPNV sensibilise la jeunesse sur l’éducation civique et citoyenne

L’Association Jeunesse pour la Paix et la Non-violence a lancé ce jeudi 22 août 2019 dans son siège situé au quartier Amtoukoui, dans la commune du 7ème arrondissent de N’Djamena, une campagne de sensibilisation, d’éducation civique et citoyenne.

« Citoyen je suis, citoyen je reste », « mon vote est sacré, respectez mon choix », c’est sous ces deux slogans que la campagne de sensibilisation a été lancée par le président de l’Association Jeunesse pour la Paix et la Non-Violence, Nodjigoto Charbonnel. Cette campagne vise à sensibiliser les jeunes sur la valeur civique et faire d’eux les citoyens modèles.

Pour le président de l’AJPNV, c’est partant du constat de la non-participation des jeunes et des femmes aux différentes échéances électorales passées que son association s’est assignée pour mission d’interpeller la jeunesse de n’est pas être observatrice, mais de s’impliquer massivement aux échéances à venir. Il les exhorte à s’inscrire normalement sur la liste électorale au moment venu. « Car être un citoyen, c’est participer activement aux affaires de son pays, apporter sa pierre à la construction de l’édifice, autrement dit on n’est pas un bon citoyen », indique-t-il.

Cette campagne de sensibilisation d’éducation civique et citoyenne qui vient d’être lancée par l’AJPNV sera suivie des ateliers de formation pour le renforcement des capacités des jeunes. Ainsi, ces derniers seront les représentants de l’AJPNV auprès de leurs communautés et en faire un large écho pour le changement de comportement pour les futurs scrutins.

BAYE NGARDIGUINA et YORHEIN ONGSI ARISTIDE/Journalistes Stagiaires

Province du Batha : Cri de cœur aux victimes d’inondation

A travers un point de presse tenue ce jeudi, 22 août à la maison de la culture Baba Moustapha de N’Djamena, le comité d’assistance aux sinistrés de la ville d’Ati, appelle à une assistance.

« Mesdames et messieurs, comme notre seule force réside sur notre unité et notre solidarité, le comité d’assistance aux sinistrés d’Ati, lance un cri de cœur à toutes et à tous, natifs et ressortissants de la province, autres bonne volonté à sortir ce samedi 24 août 2019 à partir de 09 heure pour que chacun, apporte sa contribution en nature ou en espèce, afin d’assister la population de la ville d’Ati victime de sinistre. Mobilisons-nous pour cette cause ». C’est l’appel du comité d’assistance aux victimes des pluies diluviennes du 16 et 18 août passé dans la ville d’Ati.  

Ces pluies enregistrées selon la météo locale àhauteur de 214,5mm, a causé d’énormes dégâts. Selon un rapport circonstanciel de la croix rouge d’Ati, ces pluies ont causé la mort de trois personnes dont deux enfants de suite d’écroulement des murs, plus de 845 chambres, 240 maisons, 74 latrines tombés et d’autres pertes matérielles.

Face à cette situation désastreuse, les natifs et ressortissants de la province du Batha ont mis sur pieds un « comité d’assistance aux sinistrés de la ville d’Ati ». Un comité chargé de réfléchir sur comment apporter de manière urgente un début de solution pour soulager les victimes. « Cette commission est émanation de tous les natifs et ressortissants du Batha », indique la présidente, Samira AlKhali Mahamat. Pour elle l’appel lancé ne corne pas non seulement les fils du Batha mais à toutes les personnes de bonne volonté pour assister et sauver des vies humaines.

Education : Retrait des autorisations et agréments aux 13 Instituts privés

Le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation retire les autorisions et agréments des Licences et Mater accordés aux 12 établissements d’enseignement supérieurs et quatre autres mise en demeure.

Média : violation de la loi de presse

Depuis le 16 août passé, Abderamane Boukar Koyon, directeur de publication du journal satirique Le Moustik, et Martin Inoua Doulguet du tri-mensuel Salam Info, croupissent derrière les barreaux de la maison d’arrêt d’Amsinéné de N’Djamena. Ils sont accusés de diffamation par l’ancienne ministre de la Santé, Toupta Boguéna.

Au Tchad, les délits de presse sont dépénalisés depuis 2010. Le 16 août dernier, deux directeurs de publication ont été arrêtés et mis en détention provisoire pour diffamation sur ordre du procureur de la République. Cette décision du procureur de la République, censée connaitre et appliquer les droits, viole allègrement la loi en vigueur sur la presse écrite et des média électroniques au Tchad.

Présentés au parquet de grande instance de N’Djamena suite à une plainte de l’ancienne ministre de la santé, Mme Toupta Boguena, qui estime être diffamée par ces deux journaux. Les deux confrères sont conduits à la maison d’arrêt. Pourtant la loi 31 relative au régime de la presse au Tchad a dépénalisé le délit de presse même s’il y a diffamation. Selon les observateurs de la loi, les deux directeurs de publication devraient être simplement cités à comparaitre libre.

Nonobstant la dépénalisation des délits de presse au Tchad, les hommes des média subissent de plein fouet les dérives du pouvoir entravant les professionnels à bien exercer leur travail.

Le Tchad qui a occupé la 122e place sur 180 selon le Classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF en 2019 doit faire montre pour conserver et/ou enjamber ce rang.

Pour Me Olivier Gouara l’avocat de Martin Inoua Doulguet,  estime que cette détention provisoire « va à l’encontre de la loi qui régit la presse » et dénonce « une irrégularité de procédure » de la part du procureur, qui a décidé de déclencher une procédure en flagrant délit pour des faits non punissables d’emprisonnement.  « La procédure normale aurait été de les citer à comparaître libres devant le juge », ajoute-t-il.

Reporters Sans frontière souligne de son côté que : « au Tchad, la diffamation n’est plus passible de peine de prison depuis 2010. En plus d’être totalement absurde, la détention préventive de ces deux journalistes est illégale et montre que les autorités font peu de cas du droit de la presse, estime le bureau Afrique de RSF. Ces journalistes doivent être immédiatement libérés, sans attendre que l’affaire soit jugée sur le fond »,

Les deux journalistes doivent se présenter au tribunal jeudi 22 août.

Communiqué du ministère de la santé publique

Le ministère de la santé publique accorde un délai de 5 jours aux 133 médecins formés à Cuba de déposer leurs dossiers d’intégration. à partir de ce jour 21 au 26 août 2019.

Tchad : Les mesures de l’état d’urgence dans les provinces concernées

Après le décret portant l’état d’urgence dans les trois provinces, le coordonnateur de l’état d’urgence, Mahamat Abali Salah par ailleurs ministre délégué à la Présidence chargé de la défense nationale, de la sécurité, des anciens combattants et victimes de guerre et son collègue  de l’Administration du territoire et des Collectivités territoriales décentralisées, Mahamat Ismael Chaïbo, ont tenu une rencontre mardi à N’Djamena avec l’ensemble des responsables sécuritaires et militaires.

Au menu de la rencontre, les mesures qui accompagnent les 20 jours de l’état d’urgence dans le Sila, le Ouaddaï et le Tibesti. Ces mesures son entre autres :

Interdire la circulation des personnes, des véhicules et des engins à deux roues dans les lieux fixés sur décision du gouverneur ;

Instituer des zones de protection ou de sécurité où le séjour des personnes est réglementé ;

Interdire le séjour dans tout ou partie de la province à toute personne cherchant à entraver de quelque manière que ce soit l’action des pouvoirs publics ;

Ordonner la fermeture provisoire de salles de spectacles, débits de boisons et lieux de réunion de toute nature à partir de 22 heures ;

Ordonner la fermeture des frontières avec les trois provinces concernées ;

Interdire à titre général ou particulier les réunions de nature à provoquer des troubles à l’ordre public ;

Ordonner des perquisitions à domicile de jour et de nuit ;

Récupérer les armes de toute catégorie ;

Prendre toutes les mesures pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature, ainsi que celui des émissions radiophoniques ;

Prendre toutes les autres mesures contribuant à assurer la sécurité des personnes et de leurs biens ;

Procéder aux arrestations des personnes et à des détentions provisoires ;

Instaurer le couvre-feu qui s’étend de 22 heures à 6 heures du matin dans les limites de temps légal.

Les infractions aux mesures prévues seront punies d’un emprisonnement d’un à trois mois, sans préjudice de l’exécution desdites mesures.

Les mesures prises en application du présent décret cessent d’avoir effet en même temps que prenne fin l’état d’urgence. Toutefois, après la levée de l’état d’urgence, les tribunaux continuent de connaitre des crimes et délits dont la poursuite leur avait été déférée sous l’état d’urgence

Il a demandé aux gouverneurs et chefs des différents commandements des services de sécurité des provinces concernées de prendre des dispositions pour l’application de ces mesures et des points cités par le décret instaurant l’état d’urgence.