Sultanat de Dar Ouaddaï : La famille Ourada : « Nous avons donné ce palais à l’État et non à Cherif. Dès qu’il met pied dans ce palais nous allons manifester et l’État va assumer les conséquences « 

Arrivé à Abéché dans la province du Ouaddaï, ce samedi, le nouveau sultan Chérif Abdelhadi Mahadi a vivement remercié le président de la République, les ouaddaiens et les oulémas du pays.

Dans son adresse, le sultan s’est félicité de la voie pacifique dont les fils du terroir ont entreprise avant de dire que c’est de la même manière que la paix pourra s’instaurer et se pérenniser dans la localité. 

Pour lui son arrivée à Abéché ce samedi ne vise en aucun cas, à s’en prendre à qui que ce soit en disant si les gens ont des reproches  à lui faire, qu’ils se rapprocher de lui et le lui dire pour éviter la médisance. « Celui qui a vu un défaut en moi et n’est pas venu m’en faire part, le jour de jugement dernier, la question lui sera posée », a-t-il indiqué.

Pour la famille Ourada, on leur a pris le sultanat pour le donner à un inconnu et encore on va les déloger du palais de leur grand-père. Très attendrie,Doumtané Ibrahim Mahamat Ourada dit « On nous a manqué beaucoup de dignité. Le sultanat nous revient de droit et nous allons lutter pour l’avoir ».

Selon Barka Senoussi Ourada, la famille Ourada n’est pas contre le décret du chef de l’État nommant un nouveau sultan même s’il n’est pas de la famille royale. « Pour éviter les problèmes, nous avons quitté pacifiquement le palais. Et sachez que nous avons donné ce palais à l’État et non à Cherif. Dès qu’il met pied dans ce palais nous allons manifester et l’État va assumer les conséquences », projette-il.

 Dans sa page Facebook, Dr Ali Adel-Rahman Haggar demande aux autres chefs de canton de régir. « le sultan de Kanem, de Baguirmi et le Gong de Léré doivent réagir car on ne sait pas jamais, le cas de Ouaddaï peut venir dans n’importe quel autre royaume si on se laisse faire », écrit-il.

Une nouvelle heure au Soudan

Signature d’un document de partage du pouvoir entre le conseil militaire et l’opposition au soudan ce matin 17 août 2019 à Khartoum, la capitale du Soudan.

Le conseil militaire de transition soudanais et les représentants de l’opposition ont signé un accord de partage du pouvoir, qui prévoit un conseil de gouvernement de transition civil et militaire et ouvre ainsi la voie à l’élection d’un gouvernement civil. Le soudan entame une nouvelle transition, après des mois de manifestations et de confrontations sanglantes entre manifestants et forces de sécurité.

Le vice-président du conseil militaire du Soudan Hamid Hamdan dit Humeti avait déjà signé l’engagement de respecter « toutes les lettres convenues » dans les deux documents constitutionnels. Hamid Hamdan de poursuivre que « Même en l’absence de l’accord, nous devons le mettre en œuvre, car c’est dans l’intérêt du pays. Nous devons donc appliquer, respecter et soutenir l’accord. ». Pour lui, « Toute lettre sur laquelle nous nous sommes mis d’accord sera mise à exécution avec toute la force ». Le vice-président du conseil militaire Hamid Hamdan dit Humeti de conclure que « Notre intérêt est l’intérêt du pays et nous n’avons aucun intérêt particulier ».

Le président de la République du Tchad Idriss Deby Itno et le Président de la République du Sud Soudan Salva kiir Mayardit, le Premier ministre de l’Ethiopie Aby Ahmed et de l’Egypte Moustafa Madbouli ainsi que d’autres invités de marque ont assisté à la cérémonie de cette signature.

BAYE NGARDIGUINA/Stagiaire (Source: Mahamout Moussa Aboud depuis Khartoum au Soudan).

Province du Batha : Le gouverneur exhorte la jeunesse a lutté contre l’immigration clandestine

La journée internationale de la jeunesse a été marquée par des échanges entre les jeunes et autorités de la province du Batha notamment les réseaux sociaux : les avantages et les conséquences.

La commémoration de cette journée dans cette province a été colorée de manière très bénéfique par une rencontre dont la teneur porte essentiellement sur les maux qui handicapent le décollage socio-économique de ladite province.

En effet, « la jeunesse Tchadienne à besoin d’un repère pour lui permettre d’avoir une très bonne conduite », souligne le préfet Fatimé Boukar Kossey. A cette occasion, les jeunes de la province du Batha ont désigné le Gouverneur comme parrain de la jeunesse Ce choix selon les jeunes va permettre au gouverneur de les aider à faire usage du temps à des fins utiles.

Au centre de débat, l’utilisation des réseaux sociaux, les avantages et conséquences, ont été abordé par la jeunesse. Le gouverneur du Batha a aussi exhorté les jeunes à faire une lutte farouche contre la pratique de l’immigration clandestine en direction de la Lybie voisine.

Sport : La Liga débute mal pour le Barça

Le FC Barcelone, double champion d’Espagne en titre, a perdu sur la pelouse de l’Athletic Bilbao sur un score de 1 but à 0, ce vendredi soir, lors de la première journée, en ouverture du championnat.

Tombé d’entrée de jeu par les Basques, le club catalan s’est incliné en toute fin de rencontre suite à un but magnifique marqué par Aritz Aduriz à la 89e minute. La saison 2019/2020 s’annonce déjà mal pour Ernesto Valverde et ses poulains. Car le FC Barcelone a livré une prestation qui ne convainc pas vraiment sur la pelouse de l’Athletic bilbao, qui s’est soldée par une défaite concédée dans les dernières minutes sur un but signé Aritz Aduriz (1-0).

Antoine Griezmann n’a pas pesé

La recrue phare et champion du monde en titre français, Antoine Griezmann, n’a pas pu sortir les Blaugrana de cette mauvaise passe. Car ils ont tout misé sur lui mais les dieux de foot n’étaient pas au rendez-vous pour cette soirée cauchemardesque pour les copains de Lionel Messi. Griezmann n’a pas pesé dans les offensives Blaugrana. Un match à oublier, donc, pour celui qui sera désormais attendu au tournant.

Orphelins de Lionel Messi

Pour cette première journée du championnat espagnol, le Barcelone était privé de Lionel Messi qui est touché au mollet le 05 Août dernier lors de sa première séance d’entrainement. Le capitaine du club catalan a manqué la préparation aux Etats-Unis et notamment le match amical contre Naples. Lionel Messi a assisté impuissamment au naufrage du bateau catalan. Luis Suarez, par contre n’a pas pu finir en beauté le match, car il était touché au mollet droit en première mi-temps. Il faut noter que c’est pour la première fois que les Barcelonais sont battus depuis onze ans lors de la première journée de Liga.

BAYE NGARDIGUINA/Stagiaire

Le Soudan attend ses premières heures pour une transition dirigée par les civils

Ce samedi 17 août 2019, les militaires et les chefs de file de la contestation s’apprêtent à signer, un accord historique en vue d’une transition dirigée par les civils pour attendre les élections de 2022.

Après près de huit mois de mobilisation, les militaires au pouvoir et les meneurs du mouvement de contestation au Soudan s’accommodent à sceller, un accord qui va ouvrir la voie à un transfert du pouvoir aux civils. Une transfère dont la population soudanaise attend de voir la lumière jaillir sur sa liberté devant toutes les nations du monde.

La cérémonie de transfère se déroulera dans l’après après-midi de ce samedi à Khartoum sur les bords du Nil pour la signature des documents qui définissent les 39 mois de transition à venir.

39 mois de transition est longue pour espérer à une démocratie dans ce pays mais l’humeur est toutefois à la célébration dans la capitale où des dignitaires étrangers et des milliers de Soudanais attendent ce soir de voir pour la première fois dans l’histoire de ce pays les civils au commande du pouvoir.

L’accord conclu début août a mis fin à près de huit mois d’un mouvement de contestation inédit qui a mené à la chute du président Omar el-Béchir le 11 avril, resté trente ans au pouvoir, avant de se retourner contre les généraux du Conseil militaire de transition qui a pris sa succession.

Les premières étapes de la transition devraient suivre la signature avec l’annonce dimanche de la composition du Conseil souverain en majorité constitué de civils qui doit mener la transition. Mais déjà jeudi passé, l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC), le moteur de la contestation, a désigné Abdallah Hamdok, un ex-économiste de l’ONU, pour devenir Premier ministre. Le Conseil souverain doit annoncer mardi s’il le confirme à ce poste.

Des élections sont prévues pour 2022 mais beaucoup de Soudanais doutent d’ores et déjà des capacités des institutions de transition à limiter le pouvoir de l’élite militaire.

Si ceux-ci sont minoritaires au sein des 11 membres du Conseil souverain qui doit gouverner 40 millions de Soudanais, celui-ci sera d’abord dirigé par un général pendant 21 mois. Et les ministres de l’Intérieur et de la Défense seront choisis par les militaires. « Les dynamiques politiques auront plus d’importance que des bouts de papier », affirme Rosalind Marsden, du groupe de réflexion Chatham House établi à Londres à France 24. « Le plus gros défi du gouvernement sera le démantèlement des (entités informelles) islamistes qui ont pris le contrôle de toutes les institutions de l’État et des secteurs clés de l’économie », ajoute-t-elle.

Les grands absents de la cérémonie de signature seront les groupes rebelles des régions marginalisées du Darfour, du Nil Bleu et du Kordofan. Le Front révolutionnaire soudanais, qui réunit ces groupes, a soutenu la contestation mais a rejeté la déclaration constitutionnelle de l’accord, exigeant de participer au gouvernement et davantage de garanties concernant le processus de paix les concernant.

Tchad : CNDP, la liste des nouveaux membres du bureau

A travers le décret n° 1161 du 16 août 2019, le président Idriss Deby signe l’entrée des nouveaux membres du cadre national de dialogue politique (CNDP). Ces membres représentent respectivement la majorité et l’opposition.

Pour la majorité :

Abdel-salam Idriss Yaya

Abderamane Djasnabaille

Abderahim Younouss Ali

Abderamane Koulamallah

Djokdelang Angobona

Mme. Ildjima Koumato

Mme. Fatimé Issa Ramadan

Hassan Ahmat Patcha

Hissein Ahmat Kari

Issakha Ramat Al-Hamdou

Mme. Klako Karamega

Kram Ali Abdel

Mahamat Allaho Taher

Moussa Kadam

Malloum Yoboide Djeraki

Pour l’opposition :

Alladoum Djarma Balthazar

Baba Ahmat Baba

Badono Daigou

Bergue Tieguy Fidele

Djimet Clement Bagaou

Ire Kertoumar François

Malloum Abba Oumar

Mahamat Ahmat Lazina

Mahamat Tahir Djibrine

Mahamat Adoum

Mahamat Saleh Makki

Marting Félix Kodjiga

Nora Toïmbaye

Nasra Djimasngar

Romadoumngar Felix Nialbe

Idriss Deby : « Un médecin est d’abord et avant tout un homme de terrain appelé à servir n’importe où et n’importe quand »

Désormais les 133 médecins formés à Cuba seront au service du peuple tchadien à tout temps et en tout lieu. C’est ce que recommande le président Deby, lors de la remise de parchemin ce vendredi 16 août au palais du 15 janvier de N’Djamena.

« C’est un sentiment de satisfaction qui m’anime », lance-t-il. Après avoir félicité les jeunes médecins, Deby leur a exhorté au ferme travail surtout travail bien avant de leur dire de ne pas être comme les aînés. « Ils sont bon mais moi, je cherche  le meilleur », dit Deby. « La déontologie oblige mais je suis très déçu par vos aînés », poursuit-il.

« Vous êtes médecins et quand vous avez devant vous un de vos compatriotes qui vous regarde en mettant tout son espoir sur vous et vous lui tourner le dos. C’est la déontologie ça ? », S’interroge le président Deby. « Quand vous abandonnez l’hôpital et vous partez dans vos cliniques en liquidant les matériels de l’hôpital. Ça s’appelle déontologie ? Quand les urgences d’un hôpital de référence national, je dis bien hôpital de référence national est tenu par des simple étudiants en 4ème et 3ème année. Aucun médecin à part un médecin généraliste. Ça s’appelle déontologie ? », telles sont les interrogations que monsieur Deby se pose quant à l’exercice des médecins.

Le président Deby en soulignant les mérites de son ministre de santé sortant, a dit au nouveau ministre qu’il a de pain sur la planche alors il doit compter sur ces jeunes médecins. Pour Deby les médecins tchadiens abandonnent leurs malades sur les lits, transfèrent les matériels médicaux, privent les malades des médicaments pourtant achetés par les contribuables tchadiens. Ces médecins délivrent des ordonnances à des malades qui n’ont rien et qui ne savent à qui de demander pour acheter les médicaments. « Les médicaments sont dans les cabinets là-bas. C’est vraiment honteux, c’est honteux pour la République. Donc suivez vos aînés mais il ne faut pas imiter ce qu’ils font », harangue Deby.

Parmi les autres étudiants de Cuba, les jeunes tchadiens sont comptés toujours les meilleurs et les plus disciplinés. Deby leur demande de garder cette exemplarité dans leur pays comme dans leur lieu de service. « Car vous êtes formés pour être au service du peuple tchadien à tout moment et à tout lieu », crache-t-il avant d’attirer leur attention sur les obstacles qui se dresseront sur leur chemin.

« Il y a des obstacles. Surtout ne céder pas à la voie du gain facile, qui consiste à abandonner les hôpitaux, les dispensaires publics pour s’en gouffre dans les cliniques privées. Il est inadmissible et inconcevable de voir les médecins chèrement formés laisser de côté les services publics pour lesquels ils sont formés au profit des cliniques privées où les prestations sont paradoxalement de bonne qualité, parce que les matériels et médicaments sont volés des hôpitaux publics », fustige Deby.  

A cet effet, le président attire l’attention des jeunes sortis de Cuba sur cette pratique qui foule aux pieds la déontologie médicale. En ajoutant qu’il y a des médecins qui refusent de regagner leur poste dans les fins fond du village pour sauver les tchadiens. Ceux-ci préfèrent les prestations dans les cliniques de N’Djamena pour se jouir de leur pitance.

« Dès aujourd’hui, j’attire votre attention. Un médecin est d’abord et avant un homme de terrain appelé à servir n’importe où et n’importe quand. C’est la première règle cardinale de la profession médicale en plus la sacerdoce  que  vous avez librement choisi », martèle Idriss Deby.

Deby rassure à l’assistance que 100 jeunes tchadiens seront encore envoyés au Cuba cette année pour la formation en médecine mais en insistant sur l’agente féminine.

Fonction publique : Deby ouvre les portes de l’intégration

« Mon combat quotidien est de faire en sorte que le Tchad puisse disposer des médecins en grand nombre et disponible immédiatement pour soulager la souffrance de nos couches sociales démunies », c’est ce que annonce Idriss Deby lors de la remise des parchemins aux médecins formés à Cuba.

« Raison pour laquelle j’instruis mon gouvernement en particulier et le ministre de la Fonction Publique de procéder immédiatement au recrutement de tous les médecins formés y compris ceux qui sont en instance d’intégration à la fonction publique, soit un total de 5 00 médecins », ordonne-t-il. L’objectif est de rendre disponibles les médecins qualifiés en nous décroitre l’offre et la qualité dans toutes les structures sanitaires du Tchad.

Cette politique volontariste de recrutement massif répond à un impératif, celui de l’accès à l’emploi des jeunes diplômés. Pour Deby, la conjoncture économique a imposé l’Etat de restreindre drastiquement l’accès à la fonction publique des jeunes diplômés malgré des milliers de demandes d’intégration à l’époque et aussi le train de vie des travailleurs de la fonction publique a été drastiquement réduit.

Selon, le Chef de l’Etat Deby, la fonction publique est certes aujourd’hui le seul employeur. « Mais la gestion parcimonieuse des ressources publiques dont nous avons fait preuve offre aujourd’hui quelques marges et de manœuvres. C’est pourquoi, je voudrais profiter de cette occasion pour annoncer à nos jeunes que le gouvernement a été instruit à l’effet de procéder cette année 2019 à l’intégration de tous les lauréats des écoles nationales de l’enseignement professionnel », annonce-t-il.

« En outre dans un record exceptionnel, le recrutement à la fonction publique de 20 000 jeunes dans tous les domaines d’activités dès l’année 2020 », ajoute-t-il. Une commission sera mise en place à cet effet pour identifier les besoins sectoriels et mener cette opération dans la plus grande transparence.

Sultanat de Dar Ouaddaï Cérémonie de réjouissance à l’honneur du nouveau sultan

Les ressortissants du Sultanat de Dar Ouaddaï et partisans du nouveau sultan résidant à N’Djamena ont organisé hier après-midi une cérémonie de réjouissance pour réitérer leur soutien au nouvel élu et remercier le chef de l’Etat Idriss Deby Itno pour cette nomination.

Le torchon brule à Abéché, chef-lieu de la province de Ouaddaï entre la famille du sultan destitué et les forces de l’ordre et de la sécurité, mais à N’Djamena l’heure était à la réjouissance. Ce feuilleton semble être long, car bien que cette nomination de Chérif Abdelhadi Mahadi est contestée par la famille Ourada, une franche des ouaddaiens se réjouissent de la promotion de ce dernier et ne cesse de lui apporter leur soutien.

Pour le Député de la province, Ouchar Tourkoudi « cette nomination contribuera à la cohabitation pacifique et à la promotion de la paix dans le Ouaddaï ». D’autres partisans trouvent « qu’il s’agit du choix du peuple et ce choix va permettre à la province de Ouaddaï de retrouver sa lettre de noblesse ».

Départ pour Abéché

Il faut noter que le nouveau sultan de Dar Ouaddaï, Chérif Abdelhadi Mahdi s’apprête à quitter N’Djamena dans les heures qui suivent pour regagner Abéché, la capitale de la province de Ouaddaï où il exercera sa nouvelle fonction à la tête de ce sultanat qui continue par alimenter les débats.

BAYE NGARDIGUINA/Stagiaire

Médias : Les journalistes digitaux réfléchissent sur les échéances électorales au Tchad !

C’est à travers une conférence de presse que la plateforme des journalistes et professionnels de la presse digitale (PLA-DIGITAL) ont échangé   sur la question électorale au Tchad.

Placée sous le thème: « Journalistes, medias, partis politique et partenaires sociaux pour quels traitements de l’information et de la communication en période électorales au Tchad ? », la rencontre vis à sensibiliser les journalistes de cette plateforme  à une prise de conscience effective de leurs rôles à jouer avant, pendant et après les élections.

Pour le président de la plateforme, Pour monsieur Louba-Heindé Adoumngar Séraphin, c’est aussi mobiliser les institutions en charge de l’organisation des élections et toutes les parties prenantes à plus d’implication des médias pour un meilleur traitement de l’information et de la communication portant sur les élections législatives et communale et informer le public sur les missions de la jeune organisation qu’est PLA-DIGITAL.

« A ce titre, notre action qui s’inscrit dans une dynamique de partage et de solidarité, j’invite toutes les parties prenantes à une gestion parcimonieuse et un traitement professionnel, optimal et équitable des informations recueillies, collectées, produites et diffusées pour une large consommation par le public et les populations », a soutenu Louba-Heinder Adoumngar Séraphin, président de la Pla-digital.

Il a poursuivit qu’on efface les multiples défauts sur les propos qui diviserait ou freinerait l’épanouissement de notre chère patrie, car nos autorités et nos populations ont besoin de nous dans la sincérité, l’honnêteté et la clarté des faits. « A travers cette plateforme, nous demandons aux journalistes et professionnels de la presse digitale et les autres de faire preuve de la déontologie et de l’éthique du journalisme », renchérit-il.

Recommandations

En outre, Louba-Heindé Adoumngar Séraphin demande aux responsables de la gestion des médias au Tchad de plaider auprès des organisations non gouvernementales et des entreprises de venir avec leurs annonces et avis à tous organes de presse sans aucune discrimination afin de les appuyer dans leurs publications. A la maison des médias de faire aussi l’effort de comprendre certaines situations des journalistes pour les appuyer aussi à être en règle pour l’évolution de notre métier. Pour finir, Louba-Heindé Adoumngar Séraphin demande aux journalistes des différents organes de presse que l’heure n’est plus à la division, éduquons notre société par des informations positives et ne voyons pas seulement les côtés négatifs des choses mais faisons l’effort de voir aussi positivement les choses car si nous ne le faisons pas personne ne le fera à notre place, a-t-il précisé.

Ahmat Mahamat Ahmat