Tchad : le sort de la faculté de médecine de l’université Emi-Koussi est scellé

Après tant de débats autour de statut de la faculté de médecine de l’université Emi-Koussi de N’Djamena, le rapport du comité tripartite a scellé le sort de ladite faculté.

Dans les conclusions de son rapport sur les conditions de création des structures de formation sanitaire, la commission tripartite a énuméré plusieurs points justifiant la suspension de la faculté de médecine à l’université Emi-Koussi (UNEK) et l’Institut international de l’Afrique centrale.

Selon ledit, le comité a notifié dans la conclusion de sa mission entre autres : l’absence de textes cadrant l’accord de délocalisation de la faculté de SFAX de la Tunisie à l’université Emi-koussi du Tchad;

L’inexistence d’une autorisation d’ouverture d’une faculté de médecine à l’UNEK et celle de l’Institut international de l’Afrique centrale par le ministère en charge de l’Enseignement supérieur ;

L’absence d’une structure sanitaire pouvant assurer l’encadrement pratique des étudiants ;

L’inexistence des enseignants permanents et des chefs des départements.

EN dépit de tous ces manquements, le comité recommande la suspension toutes les activités académiques de la faculté de médecine et des sciences de la faculté de l’UNEK et à l’Institut international de l’Afrique centrale.

Il exhorte la poursuite de processus en vue de l’obtention d’une autorisation d’ouverture d’une faculté de médecine de science de la santé de l’UNEK et de l’Institut international de l’Afrique centrale et poursuivre la procédure de la signature d’une convention tripartite avec les textes cadrant la délocalisation de la faculté de SFAX de la Tunisie à l’université Emi-koussi du Tchad

Et enfin, le comité tripartite demande qu’un arrêté conjoint du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et le ministère de la Santé publique fixant les conditions de création et de fonctionnement des facultés de médecine privée et prendre un autre arrêté fixant les conditions de délocalisation des facultés étrangères au Tchad.

Afrique : Zone de libre échange, l’Érythrée reste réfractaire

Les chefs d’Etat et de gouvernements sont sortis le week-end dernier pour le sommet extraordinaire de l’Union Africaine à Niamey. Axé sur la zone de libre-échange continentale africaine, ce sommet a servi d’occasion de ratification de l’accord pour le Bénin et le Nigéria. Désormais seul pays réfractaire, l’Érythrée est hors de cette grande zone de libre-échange.

Le sommet extraordinaire de l’UA à Niamey au Niger s’est soldé par l’adhésion du Bénin et du Nigéria à l’accord de libre-échange continental africain (Zlec) et l’Érythrée reste réfractaire et maintient sa réticence. Une décision qui aux yeux des analystes peut s’expliquer par diverses raisons. Mais pour le commissaire chargé du commerce et de l’industrie à la Commission de l’UA, Albert Muchanga, ce l’Erythrée n’a pas participé aux négociations en raison de son conflit avec l’Éthiopie.

Selon Albert Muchanga, les relations entre ces deux pays s’étant améliorées depuis un an et l’Érythrée a demandé à l’UA de se joindre au processus. « Donc, avec le temps, l’Érythrée va prendre le train en marche », espère-t-il.

Les accords de libre-échange visent à réduire les tarifs douaniers entre les pays membres. L’UA estime que la mise en œuvre de celui-ci entraînera une augmentation de 60 % du commerce intra-africain d’ici à 2022. Ce résultat une fois atteint, la Zleca sera la plus grande zone de libre-échange au monde.

Tchad : forum sur la problématique de la discrimination à l’égard de la femme

Le système des nations-unies au Tchad et le gouvernement tchadien échangent sur la problématique de la discrimination à l’égard des femmes. C’est au cours d’un forum humanitaire et développement organisé tenu ce mardi 09 juillet 2019 à l’hôtel la Résidence de N’Djamena.

Le forum humanitaire et développement est une plateforme d’échange d’information et de connaissances entre les principaux acteurs de l’aide au Tchad et vise à créer une synergie d’actions concrètes en associant tous les partenaires œuvrant dans le domaine du genre et de la promotion de la femme et de la fille, partager les messages clés en vue d’un plaidoyer commun.

Les participants au forum humanitaire et développement

Ce cadre a permis aux différents acteurs d’échanger sur la situation de la femme moderne et rurale au Tchad. Ces discussions sont des moyens pour éveiller les consciences sur les défis encore existants en vue de contribuer à l’amélioration de la situation des femmes.

Selon le constat d’un rapport sur le genre et discrimination basée sur le genre ainsi que toutes les formes de violences à l’encontre des femmes au niveau global par l’ONUFEMMES, l’impunité et la non dénonciation des violations des droits humains et la faible application des textes en vigueur ne permettent pas l’efficacité de l’égalité de droits autant pour les hommes que les femmes. Ledit rapport souligne aussi l’absence des modalités d’application de certaines lois et convention, l’inefficacité des mécanismes de suivi existants, le défaut de sanction en cas de manquement. 

« L’influence des us et coutumes sont aussi autant des obstacles au développement d’une justice équitable et à l’application effective du principe d’égalité de chance ou d’égalité de droit entre l’homme et la femme », indique le document.

Le Conseil national des femmes-Tchad (CONAF) a souligné de son côté qu’il y ait des avancées dans la politique de genre. « Sur le plan international et national, beaucoup des efforts ont été faits pour améliorer la situation politique, économique, socioculturelle de la femme mais dans certains domaines le problème restent encore. Par exemple le maintien des filles à l’école, l’ampleur de la féminisation de la pauvreté », renchérie le CONAF-Tchad.

Pour renverser la tendance et améliorer la situation des femmes, les deux institutions (ONUFEMMES ET CONAF) de la promotion du genre proposent la mise en place d’un cadre politique et institutionnel à la réalisation de l’égalité et de l’équité de genre et à la promotion des droits humains, utiliser le conseil des affaires islamiques, l’entente des églises protestantes, la commission épiscopale du Tchad et le haut conseil des collectivités autonomes et des chefferies traditionnelles qui sont les quatre principaux canaux pour diffuser rapidement les textes et lois sur le sort de la femme.

Tchad : 35% des élèves ne finissent pas le niveau primaire

Le système éducatif tchadien rencontre des grands défis en ces dernières années. Parmi lesquels l’abandon des classes. C’est dans cette optique qu’une convention de 23,5 millions de FCAF a été accordée par la France au programme alimentaire mondial (PAM) pour le maintien des filles à l’école.

Aujourd’hui le taux d’abandon au niveau primaire représente 35% dans le système éducatif tchadien. Pourtant le nombre des enfants à l’âge scolaire représente 50% de la population. Le taux d’accroissement des filles à l’éducation est de 3,6% sur 64% des enfants qui ont l’accès à l’éducation.

Pour renverser cette tendance préjudiciable au développement du Tchad, le secrétaire d’Etat à l’éducation et à la promotion civique, monsieur Lamine Moustapha précise que son département en collaboration avec les partenaires (PAM, UNICEF) développent des stratégies de manière continue avec une éducation multisectorielle en incluant les repas scolaires et la nutrition afin de maintenir les enfants à l’école.

« Cet accord dénote de l’engagement du programme alimentaire mondial (PAM) dans l’opérationnalisation de la politique nationale d’alimentation, de la nutrition et de la santé scolaire adoptée en 2017 », renseigne-t-il.

Rappelant l’intensification du programme d’alimentation scolaire à base de production locales lancée en 2017 par le PAM dans une école de la province du Guéra, le secrétaire d’Etat à l’éducation, monsieur Lamine Moustapha souligne que c’était le meilleur engagement pris par le gouvernement et le programme alimentaire mondial. « Ce programme a permis de toucher 150 écoles primaires et 20 écoles secondaires et a couvert 50 000 élèves dans huit provinces de la bande sahélienne », ajoute-t-il.

C’est dans ce contexte, qu’un accord a été signé le 05 juillet dernier entre le gouvernement français et le programme alimentaire mondial pour les repas scolaires dans trois provinces du Tchad afin de maintenir les filles à l’école et augmenter le taux d’accroissement.

Coopération militaire : Le nouveau champ d’intervention Russe en Afrique

La signature récente d’un accord militaire entre le Mali et la Russie est sans nul doute un désaveu pour l’assistance pléthorique et inefficace des forces étrangères, notamment la force Barkhane et la Minusma. L’arrivée imminente de la Russie au Mali dans la lutte contre le terrorisme risque de faire des malheureux notamment au camp occidental.

Depuis 2012, notre pays traverse une crise multidimensionnelle sans précédent marquée par des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, des tentatives de démembrement du pays, mais aussi des tentatives de provoquer une guerre interethnique au centre du pays. Et cela sous le regard de la force Barkhane et la Minusma présentes au Mali dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, de la protection des civils et de la stabilisation du pays?
Face à la recrudescence des violences et les multiples attaques terroristes contre les civils et nos militaires, le gouvernement du Mali s’est retrouvé entre le marteau et l’enclume. D’une part, le respect de l’accord militaire signé avec la France en 2014 et la protestation dans la rue qui exige le retrait de la France considérée comme une force occupante?
Au même moment, l’expérience russe dans la lutte contre le terrorisme en Syrie et en Centrafrique a interpellé les Maliens. Contrairement à la France, la Russie a mis un accent sur le renforcement des capacités logistiques des militaires centrafricains en mettant à leurs dispositions des équipements efficaces de lutte contre les terroristes. Pour la majorité des Maliens, l’accompagnement russe est sincère et efficace.

Des marches pour réclamer la signature d’un accord militaire avec la Russie ont eu lieu à Bamako dans plusieurs villes du Mali. Un cas parmi tant d’autres, la manifestation du 5 avril, organisée à l’appel des chefs religieux et des forces patriotes, qui a dénoncé toute forme d’occupation étrangère et a appelé à ce que l’État malien et son armée retrouvent leurs droits. Les autorités maliennes ne pouvaient pas rester insensibles à ces cris des citoyens.

Finalement, la mobilisation de la population et la recrudescence des violences semblent avoir eu raison de l’accord militaire entre le Mali et la France. Les ministres de la défense de la Russie et du Mali ont signé, le lundi dernier, un accord intergouvernemental sur la coopération militaire entre les deux pays en marge du forum militaire et technique international «Armée-2019». Cet accord s’inscrit dans le cadre de l’intensification des relations militaires entre le Mali et la Russie.

À travers cet accord,comme stipulé, la Russie va contribuer à la normalisation de la situation au Mali et à la création de conditions pour une paix et une stabilité durables. Pour ce faire, Moscou compte renforcer les capacités et la dotation des forces armées de défense et de sécurité du Mali en armements et en moyens logistiques adéquats.

Cette signature de l’accord militaire avec la Russie ne fait pas que des heureux. Certains partenaires de longue date du Mali, qui luttent aux côtés de nos militaires, risquent de faire leurs bagages, notamment la France et la Minusma. Ces partenaires ont-ils prouvé leurs limites dans la résolution de la crise malienne? Il ne reste plus que le gouvernement officialise la rupture de l’accord signé avec la France, car, il sera difficile, voire impossible, une cohabitation franco-russe au Mali.

Le gouvernement doit être prudemment prudent pour ne pas fuir du lion pour aller se jeter dans la gueule du loup.
Et sans doute, le Président de la République doit en principe se prononcer là-dessus pour étaler sans ambages le cadre d’une nouvelle version de la politique de défense et de sécurité.

Guindo Issiaka Étudiant chercheur, correspondant au Mali.

TCHAD : Sous l’effet de l’alcool, il ramasse un piéton et le vide de son sang

Le drame s’est produit devant l’église catholique « Sacré Cœur » de Moursal. Un homme d’une trentaine révolue qui revenait de la ville vers 17 heures, tout ivre sur sa moto perd le contrôle de son engin et percute un piéton qui marchait tranquillement dans son droit.

Cet innocent s’est cogné la tête contre le goudron et gravement blessé à la nuque. Il gisait dans son sang. Le motocycliste quant à lui, malgré ses blessures relève la tête mais ne peut se lever ni parler.

Sur l’intervention des usagers, les deux blessés seront transportés dans le centre de santé le plus proche.

TCHAD : Fin des épreuves écrites du BAC 2019

Les épreuves écrites du baccalauréat session de juillet 2019 lancées le 1er juillet ont pris fin ce samedi 6 juillet sur toute l’étendue du territoire tchadien.

Pour le président du jury de cet examen, Byanzeube Tikri, les épreuves se sont déroulées dans de bonnes conditions. « Depuis lundi jusqu’aujourd’hui, tout s’est très bien passé. Nous sommes en contact permanent avec les présidents des centres dans les provinces. Jusqu’à maintenant, tout se passe dans de meilleures conditions. D’ailleurs, au départ nous avons appris des rumeurs dans les réseaux sociaux mais nous avons dès le début pris nos dispositions. Nous avons pu réagir en mettant sur place un plan B et tout s’est déroulé dans de meilleures conditions », a déclaré le président du jury.

« C’est un succès. On a fait tout pour que le bac puisse se dérouler dans les meilleures conditions », a-t-il apprécié avant d’indiquer que la correction des épreuves débutera le lundi 8 juillet prochain au Lycée Ibnou Cina.

Les résultats sont attendus dans un délai n’excédant pas un mois, a promis Byanzeube Tikri.

TCHAD : Le couple présidentiel en déplacement au Niger

Le couple présidentiel a quitté N’Djamena ce samedi 6 juillet 2019 pour Niamey au Niger.

Le chef de l’Etat, Idriss Déby Itno participera au 12ème sommet ordinaire de l’Union Africaine (UA). La première dame, Hinda Déby Itno quant à elle prendra part à la rencontre de l’organisation des premières dames d’Afrique (OPDAD).

CAN EGYPTE 2019 : les huitièmes de finale de la 32ème édition avec pleine de surprises

Hier, vendredi 5 juillet, les « Ecureuils » du Bénin ont créé leur entrée en éliminant « Les Lions de l’Atlas » en tirs au but par 4 buts à 1. Pourtant, les deux équipes étaient à égalité (1-1) en temps règlementaire. Elles vont garder le même score à la prolongation jusqu’aux tirs au but. Tandis que, le Sénégal va arracher sa qualification contre l’Ouganda par 1 but à 0.

Dans l’affiche de ce samedi 6 juillet, deux matchs pour les grandes nations. Un match à 17 heures entre les voisins : « Les Lions indomptables » du Cameroun (tenant du titre) affronteront les « Super Aigles » du Nigéria. Et à 20 heures, « Les Pharaons » d’Egypte du finaliste de la Champions League, Mohamed Salah sera face aux « Bafana-Bafana » d’Afrique du Sud.

Que les meilleurs gagnent !!!

Sciences : C’est devenu presque impossible de tuer les cafards avec des insecticides

S’ils résistent à certains produits, ils peuvent transmettre cette immunité à leur progéniture.

À défaut de nous envahir et de conquérir le monde, les cafards sont bel et bien vivants. Cette population est en constante évolution, la rendant presque impossible à éliminer avec des insecticides, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Scientific Reports.

Pour établir ce constat, une équipe de recherche de l’Université Purdue aux États-Unis a testé pendant six mois trois insecticides différents sur des blattes dans les États de l’Indiana et de l’Illinois. Après six mois de traitement avec les trois produits, les scientifiques ont réussi à contenir le nombre d’insectes, mais ne sont toutefois pas parvenus à le réduire.

Selon l’étude, les femelles peuvent pondre jusqu’à 50 œufs tous les trois mois et leur transmettre leur immunité face aux insecticides. Ainsi, même si seulement une fraction de la population de cafards survit à un produit et devient résistante à celui-ci, une population décimée pourrait à nouveau se reproduire en masse. «Les blattes qui développent une résistance à plusieurs types d’insecticides à la fois rendront leur contrôle presque impossible avec l’usage seul de produits chimiques», averti Michael Scharf, chercheur à l’Université Purdue et coauteur de l’étude.

Combiner plusieurs méthodes

Si les scientifiques américains (es) ont déclaré dans un communiqué que si les insecticides étaient essentiels au contrôle des populations de cafards, ils n’étaient cependant pas suffisants à eux seuls pour les éliminer.

Le meilleur moyen de lutter contre ces infestations est de combiner l’usage des pesticides avec d’autres moyens, tels que recourir à des pièges, améliorer l’assainissement –en faisant en sorte d’éliminer ce qui attire ces bestioles– ou encore utiliser un aspirateur.

À noter que ces parasites prolifèrent dans les habitations humaines et sont particulièrement friands des zones humides comme les égouts, les canalisations et les salles de bain. De précédentes recherches ont permis de découvrir que ces insectes produisaient des allergènes notamment à l’origine de l’asthme et qu’ils étaient porteurs de différentes bactéries comme E. coli, précise The Independent.

Slate fr