A quel prix le Zolgensma®, le médicament le plus cher du monde, sera-t-il vendu en France ?

Espoir majeur contre une maladie neuromusculaire d’origine génétique, le traitement vient d’être commercialisé aux États-Unis à un prix invraisemblable.

Record mondial battu : ce sera 2,125 millions de dollars l’injection unique, soit environ 1,9 million d’euros. La Food and Drug Administration (FDA) américaine venait à peine, le 24 mai 2019, de donner son autorisation de mise sur le marché que la multinationale pharmaceutique suisse Novartis annonçait sa revendication de prix pour sa dernière pépite de thérapie génique, le Zolgensma®.

Ce prix délirant est fondé sur une avancée biologique majeure réalisée pour partie par une équipe de recherche française dirigée par Martine Barkats chez Généthon, une structure créée grâce à l’énergie et au fruit des opérations caritatives de l’AFM-Téléthon.

Novartis a demandé une autorisation de mise sur le marché auprès de l’Agence européenne des médicaments (EMA). La question se pose de savoir dans quelles conditions et à quel prix ce nouveau médicament sera commercialisé en France et pris en charge par la collectivité.

L’affaire du Zolgensma® soulève de manière exemplaire les enjeux relatifs à la fixation du prix des médicaments véritablement innovants, ainsi qu’au partage des bénéfices. Ces sujets ne font habituellement l’objet d’aucune communication officielle, même quand ils ne sont pas couverts par les règles draconiennes protégeant les secrets industriels.

De la découverte au traitement

Les malades concerné·es par l’arrivée possible du Zolgensma® souffrent d’amyotrophie spinale (SMA), une affection rare dont il existe plusieurs formes. Toutes sont la conséquence d’une même mutation du gène SMN1, qui dirige la synthèse d’une protéine indispensable à la survie de certains neurones, les motoneurones.

La maladie entraîne une atrophie des muscles des quatre membres et du tronc. Plus elle survient tôt, plus le pronostic est sévère : dans les formes les plus précoces, la durée de vie peut ne pas dépasser quelques mois à deux ans.

À l’échelle internationale, on estime que le nombre de personnes atteintes se situe entre une sur 6.000 et une sur 10.000 naissances. Quelque 120 nouveaux cas de SMA sont découverts chaque année en France, et on dénombre environ 1.500 malades vivants (es), tous types confondus.

Longtemps rangée dans la catégorie des maladies dites orphelines, l’amyotrophie spinale a depuis deux décennies fait l’objet de considérables avancées grâce aux progrès de la génétique et l’identification en 1995 de l’anomalie génétique en cause, par l’équipe de Judith Melki à l’hôpital Necker de Paris.

Pour traiter les malades, il faut corriger le gène anormal des motoneurones pathologiques. Un défi majeur pour les biologistes spécialisés (es), que sont parvenues à relever Martine Barkats et son équipe de Généthon.

La chercheuse française a démontré qu’un vecteur dérivé d’un virus, l’AAV9, était capable de franchir l’obstacle de la barrière hémato-encéphalique et d’atteindre les motoneurones dans la moelle épinière. Cette découverte a fait l’objet d’un brevet déposé en 2007, suivi d’un article scientifique publié en 2009.

Toujours en ayant recours à l’AAV9, Martine Barkats et ses collègues ont ensuite administré par injection intraveineuse le vecteur porteur du gène corrigé chez des souris malades porteuses de la mutation responsable de la SMA, ce qui a permis d’augmenter notablement leur survie. Ces résultats prometteurs furent publiés en 2011 et ont par ailleurs fait l’objet d’une protection par un brevet.

C’est alors aux États-Unis, via la jeune start-up de biotechnologie AveXis, que l’on passa à l’étape suivante, en utilisant les résultats français dans un premier essai clinique chez des bébés souffrant du type 1 de SMA –la forme la plus grave.

En novembre 2017, une publication scientifique rapportait dans le prestigieux New England Journal of Medicine les premiers résultats encourageants de cette thérapie génique.

Peu après, AveXis signait avec Généthon un accord de licence portant sur les brevets de Martine Barkats, qui prévoyait l’utilisation du vecteur AAV9-SMN1 et son administration dans le système nerveux central humain pour le traitement de la SMA aux États-Unis, en Europe et au Japon. AveXis obtenait ainsi les droits nécessaires à la commercialisation de son produit, en attendant l’accord de la FDA.

En mai 2018, la start-up AveXis était rachetée par la multinationale suisse Novartis pour 8,7 milliards de dollars, soit 7,4 milliards d’euros.

Négociations secrètes

L’autorisation de la FDA ayant désormais été publiée et le prix de vente faramineux souhaité par AveXis / Novartis aux États-Unis ayant été annoncé, que va-t-il se passer ?

Après l’autorisation de mise sur le marché, qui devrait être accordée par l’Agence européenne du médicament avant la fin de l’année 2019, chaque pays entrera en négociation avec Novartis.

En France, ces discussions seront menées –dans le plus grand secret– au sein du Comité économique des produits de santé (CEPS). Le fait que cette avancée thérapeutique majeure trouve son origine dans des travaux menés en France est-il de nature à peser sur les tractations à venir ? C’est fort peu vraisemblable.

«Certes, les travaux fondamentaux financés depuis trente ans par l’AFM-Téléthon, suivis des recherches novatrices de Martine Barkats, ont été essentiels, mais ils ont aussi été complétés par les travaux d’AveXis et des accords ont été passés quant à l’utilisation des brevets français, souligne Christian Cottet, directeur général de l’AFM-Téléthon. Ces accords de licence prévoient le versement de 4 millions d’euros à la signature puis des versements échelonnés d’un total de 11 millions d’euros, au fur et à mesure des étapes de développement, le tout associé à un pourcentage sur les ventes du médicament aux États-Unis et en Europe. Ce qui correspond à des sommes de l’ordre de plusieurs dizaines de millions d’euros sur la durée, que se partageront Généthon et la recherche publique français (CNRS), co-propriétaires des brevets. Bien entendu, ces sommes seront entièrement réinvesties dans de nouveaux programmes de recherche, notamment pour des maladies rares, dans le respect de la vocation non lucrative de Généthon.»

« Une grande hypocrisie prévaut dans ce domaine, à commencer par la différence entre les prix publics affichés et ceux en réalité pratiqués », Christian Cottet, directeur général de l’AFM-Téléthon

On peut voir une forme de paradoxe non dénué de perversité dans ce système, qui fait coïncider en France des recherches en partie financées par la générosité publique, une logique capitaliste pharmaceutique internationale et une prise en charge médicamenteuse assurée par la solidarité nationale.

«À dire vrai, il faut bien comprendre qu’une grande hypocrisie prévaut dans ce domaine, à commencer par la différence entre les prix publics affichés et ceux qui sont en réalité pratiqués, reconnaît Christian Cottet. La démonstration nous en est notamment fournie avec le dossier du Spinraza® de la multinationale pharmaceutique américaine Biogen, premier médicament à avoir été autorisé dans la SMA.»

Le précédent du Spinraza®

Ce médicament, véritable innovation thérapeutique changeant le destin des malades, avait d’emblée été vendu par la firme à un prix battant des records. À près de 85.000 euros le flacon, avec six injections la première année et trois les années suivantes, le traitement revient à environ 750.000 euros les douze premiers mois, puis à 250.000 euros par an.

Cette revendication abusive a retardé la mise à disposition du traitement pour certaines formes de la maladie, le temps que les autorités de santé et la société parviennent à s’accorder sur un prix –finalement officiellement fixé à 70.000 euros l’injection, soit 420.000 euros pour l’année 1 et 210.000 euros pour les suivantes.

En pratique, ce prix catalogue ne correspondait pas au prix réel, du fait d’un encadrement de la dépense conduisant à des remises annuelles concédées par la société en fonction du nombre de malades traités (es).

«Ainsi, le prix réellement perçu in fine par Biogen pour son Spinraza® est inférieur à celui officiellement affiché, confie Christian Cottet. Pour autant, c’est en se comparant aux chiffres officiels de son concurrent que Novartis a fixé le prix de son Zolgensma®, en arguant qu’il permettait, en une seule injection, d’obtenir de bien meilleurs résultats à moitié prix du traitement Spinraza® sur dix ans. Où l’on voit qu’à l’évidence, l’absence entretenue de transparence est une cause majeure d’inflation, même s’il faut cependant reconnaître que les coûts de production du Zolgensma® sont bien supérieurs à ceux du Spinraza®

Avec le Spinraza®, l’affaire avait été jugée suffisamment grave, en haut lieu, pour que la Haute autorité de santé (HAS) soit interrogée sur la soutenabilité de cette dépense pour l’Assurance maladie. En décembre 2017, l’institution avait publié un avis d’efficience particulièrement éclairant quant aux impasses actuelles du système.

Selon la HAS, l’affaire était autant économique que politique : «Cela pose la question de l’acceptabilité d’un tel niveau de dépenses liées au seul coût du traitement, comparativement aux autres postes de coûts déjà supportés par la collectivité, et par ailleurs de la soutenabilité de ces dépenses.» De fait, pour financer la première année de traitement de 1.500 malades au prix officiel, il aurait théoriquement fallu verser plus de 600 millions d’euros à Biogen.

Qu’en sera-t-il avec le Zolgensma®, et combien de temps l’opacité sur la réalité des coûts et sur la fixation des prix va-t-elle durer ? L’affaire dépasse de loin la SMA. Tout converge pour dire que si rien n’est fait, cette absence de transparence inflationniste conduira à court terme à une restriction progressive de l’accès des plus pauvres aux médicaments innovants, notamment en cancérologie et pour les maladies rares.

On observe certes quelques signaux encourageants. Ainsi la soixante-douzième assemblée annuelle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est-elle achevée, le 28 mai dernier, par l’adoption d’une résolution sur le sujet le plus douloureux de son ordre du jour : l’amélioration de la transparence des marchés de médicaments, de vaccins et d’autres produits sanitaires.

«Les ONG voient dans ce vote une victoire qui marque un tournant, observe Le Monde. Bien qu’il n’ait pas de valeur juridique contraignante, le document invite les États-membres de l’OMS à renforcer le partage public des informations sur les prix réels payés par les gouvernements et les autres acheteurs de produits de santé, et à améliorer la transparence sur les déterminants de ces prix afin de faciliter l’accès aux traitements.»

Il ne sera pas inintéressant d’observer, demain, comment la France mettra en pratique –ou non– ce qu’elle a voté dans le cadre de l’OMS.

Slate fr

Bac 2019 : La sortie de Deby retarde le début des épreuves à N’Djamena

Les premières séries des épreuves écrites ont été lancées ce matin par le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation Dr David Houdeïngar Ngariden au centre n°1 du Lycée Félix Eboué de N’Djamena.

Contrairement aux années précédents, le lancement des épreuves a connu un retard qui serait dû à cause de la sorti du Chef de l’Etat Idriss Deby Itno pour une cérémonie à l’hôtel Radisson Blu.

Accompagné de son collègue de l’éducation nationale et de la promotion civique Aboubakar Tchoroma Assidick et la délégation de l’office national des examens et concours du supérieur (ONECS), le cortège a été attendu une heure et demi environ. Pourtant tôt le matin toutes les dispositions ont été prises pour que les épreuves se déroulement conformément au calendrier fixé. Un retard qui a bloversé, perturbé les élèves  et a permis aussi aux quelques candidats retardateurs de rechercher leur numéro de banc et leur salle de composition.

En lançant les épreuves, le chef de département de l’enseignement supérieur, Dr David Houdeingar a exhorté les candidats d’être patients et relire bien les sujets. Pour lui les programmes sont bien achevés. « Toutes les conditions nécessaires sont réunies pour que les élèves réussissent », indique-t-il avant dire que « nous attendons de ce bac certainement des résultats à la hauteur des enseignements reçus », souhait-il.

Aboubakar Assidick Tchoroma, ministre de l’éducation nationale, à quant à lui souhaité bonne chance à tous les candidats et leur à demander d’être concentré et prendre du temps pour bien comprendre les sujets avant de les traiter.

Les épreuves vont s’étaler sur six jours allant du 1er au 06 juillet 2019 sur toute l’étendue du territoire nationale en raison d’une épreuve par jour. Pour cette première journée, les candidats composent l’épreuve du Français.

La fuite

Bien avant le déroulement des épreuves écrites de bac 2019, l’épreuve de français pour la série A4 circule dans les réseaux sociaux. Selon l’info publiée par nos confrères de Tchadinfos.com, la fuite serait venue d’Ati. Selon les source de ce journal, « ce sont les enfants du gouverneur qui auraient cassé la caisse contenant les sujets ».

Tchad-remaniement: Décryptage du Nouveau Gouvernement

Décryptage du Nouveau Gouvernement :
Trente Un (31) Ministres Trois entrants et deux (2) départ :Ministre de L’administration du Territoire Mahamat Ismail Chaibo remplace Mahamat Abbali Salah qui prend le Ministère de la Défense Nationale ; au Ministère l’eau , de l’environnement, l’ont note le départ de Sidick Abdelkerim Haggar contesté depuis un moment sur les réseaux sociaux pour avoir favorisé sa ville natale dans la répartition des ouvrages hydroliques, ainsi Mahamat Ibrahim Djamaladine prend sa place. Le troisième entrant dans le Gouvernement est Lamine Moustapha comme Secrétaire d’État a l’éducation nationale poste occupé jusqu’à la par Madame Achta Saleh Damane, elle se voit confier le Secrétariat d’État aux affaires étrangères remplace Monsieur M. Ndordji Nazer , ce dernier prend le porte feuille de Secrétaire Adjoint du Gouvernement. Sans oublier l’entrée triomphale de Tahir Hamid Guilin dans le Gouvernement avec le porte feuille du Ministère des Finances et du Budget.

Tchad: Décret du 30 juin 2019 portant remaniement du gouvernement

Le gouvernement de la République est remanié comme suit :

  1. Ministre d’État, Ministre Conseiller à la Présidence de la République : Dr Nouradine Delwa Kassiré Coumakoye
  2. Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine, de la Coopération Internationale et de la Diaspora :
    M. Mahamat Zène Chérif
  3. Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, chargé des Droits Humains : M. Djimet Arabi
  4. Ministre de l’Administration du Territoire,:
    M. Mahamat Ismail Chaibo
  5. Ministre Délégué à la Présidence de la République, chargé de la Défense Nationale, de la Sécurité, des Anciens combattants et des Victimes de Guerre :
    M. Mahamat Abali Salah
  6. Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation :
    M. David Houdeingar
  7. Ministre des Infrastructures, des Transports et du Désenclavement :
    M. Abdramane Mouctar Mahamat
  8. Ministre des Finances et du Budget :
    M. Hamit Tahir Guilim
  9. Ministre de l’Économie et de la Planification du Développement : M. Issa Doubragne
  10. Ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique :
    M. Aboubakar Assidick Tchoroma
  11. Ministre de la Santé Publique :
    M. Aziz Mahamat Saleh
  12. Ministre de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue Social :
    M. Ali Mbodou Mbodoumi
  13. Ministre de la Formation Professionnelle et des Petits Métiers :
    Mme Ruth Tedebe
  14. Ministre de la Communication, Porte-Parole du Gouvernement : M. Oumar Yaya Hissein
  15. Ministre des Postes, des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Porte-parole du Gouvernement :
    Dr. Idriss Saleh Bachar
  16. Ministre des Mines, du Développement Industriel, Commercial et de la Promotion du Secteur Privé :
    M. Ahmat Mahamat Bachir
  17. Ministre du Pétrole et de l’Energie :
    M. Mahamat Hamid Koua
  18. Ministre de l’Aménagement du Territoire, du Développement de l’Habitat et de l’Urbanisme :
    Mme Achta Ahmat Bremé
  19. Ministre de la Production, de l’Irrigation et des Équipements Agricoles :
    Mme Lydie Beassemda
  20. Ministre de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale :
    M. Mahamat Orozi
  21. Ministre de l’Élevage et des Productions Animales :
    M. Gayang Souaré
  22. Ministre de L’Environnement, de l’Eau et la Pêche :
    M. Mahamat Ibrahim Djamaladine
  23. Ministre du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat :
    Mme Madeleine Alingué
  24. Ministre de la femme, de la Protection de la Petite Enfance et de la Solidarité Nationale : Dr Djallal Ardjoune Khalil (Mme)
  25. Ministre de la Promotion des Jeunes, du Sport et de l’Emploi :
    M. Mahamat Nassour Abdoulaye
  26. Ministre Secrétaire Général du Gouvernement, Chargée des Relations avec l’Assemblée Nationale :
    Mme Mariam Mahamat Nour
  27. Secrétaire d’État aux Affaires Étrangères, à l’Intégration Africaine, à la Coopération Internationale et à la Diaspora :
    Madame Achta Saleh Damane;
  28. Secrétaire d’État à l’Education Nationale et à la Promotion Civique :
    M Lamine moustapha
  29. Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget :
    M. Ahmed Alkhoudar Ali Fadel
  30. Secrétaire d’État à l’Économie et à la Planification du Développement :
    M. Hissein Tahir Souguimi
  31. Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement : M. Ndordji Nazer

RDC : 30 juin, une journée en signe de la méditation

Patrice Lumumba et Joseph Kasa-Vubu sont les deux premières personnalités de la République Congo Belge le 30 juin 1960. Lumumba à la tête de la primature et Joseph lui à la présidence de la République.   

« Nous avons connu les ironies, les insultes, les coups que nous devions subir matin, midi et soir parce que nous étions des nègres. […] Cette indépendance du Congo, si elle est proclamée aujourd’hui dans l’entente avec la Belgique, un Congolais digne de ce nom ne pourra jamais oublier, cependant, que c’est par la lutte qu’elle a été conquise. ». Il était 11 h 35 lorsque Lumumba prononça ces mots.

A cette commémoration de la fête d’indépendance, la population congolaise attend de voir la matérialisation du rêve des pères de l’indépendance qui avaient pris l’engagement, le 30 juin 1960, devant Dieu et devant les hommes, de bâtir un pays plus beau que celui légué par les colonisateurs belges ».

Au lendemain de l’indépendance, le Congo Belge s’est plongé dans une crise politique entaché par des rébellions au Katanga et dans le Kasaï. Ce qui n’a n’a pas permis aux premiers dirigeants congolais de gérer le Congo en toute quiétude.

Après 59 ans, la République démocratique du Congo n’a pas célébré sa fête nationale depuis trois ans à cause de l’insécurité. Pour le 59ème anniversaire, les congolais ont observé cette journée dans la médiation. Les autorités ont décidé que la fête soit plutôt organisée en 2020 pour le 60ème anniversaire.

Le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi dans son discours diffusé sur les antennes de la radio et télévision nationale a appelé le peuple congolais à l’unité pour bâtir leur pays comme le veut l’hymne national, « un pays plus beau qu’avant ».    

Le 30 juin est la seule date et unique qui unit sans considération politique, sociale ou culturelle tous les congolaises et congolais. Cette journée est sacrée pour les véritables fils et filles de la RD Congo puisqu’elle marque la fin du colonialisme belge où les ancêtres ont subi toutes sortes des sévices dans leur propre pays.

 Le 59ème anniversaire, coïncide avec la première alternance démocratique du Congo. Ils n’on pas à l’erreur, la commémoration du 30 juin est un devoir patriotique pour les congolais dans leur ensemble.

Enfin 59 ans après, le Congo célèbre sa toute première heure d’alternance démocratique comme souhaitaient Patrice Lumumba et Joseph Kasa-Vubu.

25 milliards de francs CFA pour de l’eau potable à la ville d’Abéché

Le président de la République du Tchad, Idriss Deby Itno est arrivé ce samedi 29 juin à Abéché, capitale de la province du Ouaddaï. Accueilli par le gouverneur de ladite province, le Général Ramadan Erdoubou, Idriss Deby a procédé au lancement du projet d’alimentation en eau potable pour la ville d’Abéché.

C’est un projet dénommé « Biteha2 » qui a bénéficié du fonds saoudien de développement pour un montant de 25 milliards francs CFA et 15 milliards pour la banque arabe de développement économique en Afrique (BADEA) afin d’augmenter le besoin en eau potable pour la population de cette ville et réduire le problème à l’accès à l’eau potable.

Pour le ministre de l’environnement, de l’eau et de la pêche Siddick Abdelkerim Haggar « le projet Biteha2 vient résoudre de manière définitive le problème d’eau potable à Abéché.

Idriss Deby a rassuré que « la plus grande attention sera accordée à la mise en oeuvre de ce projet qui voit un grand pas vers l’atteinte des objectifs que s’est fixé le gouvernement sur la base de ses engagements pris envers la population ».

Nécrologie : Haoua Abakar Siddick ancienne journaliste à la radio Tchad est décédée en France

Journaliste à la Radio Nationale Tchadienne (RNT), Haoua Abakar Siddick et ancienne cheffe de service des actualités en arabe littéraire est décédée à Paris en France de suite de maladie.

Elle a à son actif plusieurs années de service comme journaliste puis rédacteur en chef adjoint au service des actualités en arabe littéraire.

Romadoumngar Félix Nialbé : «Quelque soit l’effort que fera la CENI, les élections ne peuvent qu’avoir lieu qu’en 2020 »

Sur la scène politique tchadienne, l’année 2019 est annoncée comme « une année électorale ». Mais pratiquement, juridiquement, matériellement et financièrement, la tenue des législatifs et communaux restent hypothétiques.

« Juridiquement je pense que quelque soit l’effort que la CENI fera, les élections ne peuvent qu’avoir lieu qu’en 2020 », alancé le chef de l’opposition démocratique tchadienne lors d’une interview.

Evoquant plusieurs facteurs montrant que les élections ne peuvent être organisée en 2020, le chef de file de l’opposition, Romadoumngar Félix Nialbé, pense qu’après avoir voté le nouveau code électoral, il faudrait 20 jours au CNDP de procéder à l’installation des démembrements de la CENI,  une loi organique qui détermine les sièges par circonscription, une cartographie électorale définie.

 « Honnêtement parlant, nous sommes à la dixième année du recensement démographique. Et selon les textes, après dix ans il faut commencer les élections par le recensement démographique. S’il faut commencer par là, nous irons aux élections qu’en 2024 ou 2025 », a-t-il indiqué.

Parlant du mandat de l’actuelle législature, Félix a annoncé qu’ils sont fatigués et qu’il faut un changement de cette classe politique afin qu’il y ait de sang neuf dans la législative.

 « J’ai des expériences électorales en la matière »

« Depuis le système démocratique au Tchad en 1996, moi, j’ai participé à toutes les élections. Même si le parti URD a boycotté les présidentielles à certain moment, l’URD n’a jamais boycotté les élections législatives et moi, j’ai été toujours candidat. Première législature, j’ai été élu, deuxième et troisième, pareil. Donc j’ai des expériences électorales en la matière. Ce n’est pas en ce moment que nous allons dire qu’il y a des irrégularités qu’il fallait arrêter la machine », a renseigné Félix Nialbé Romadoumgnar.

Tchad: Bac 2019 Tout est fait fin prêt pour les premières séries des épreuves écrites

Contrairement aux années précédentes, les premières séries des épreuves écrites vont se dérouler comme l’avait indiqué l’office national des examens et concours du supérieur (ONECS) à partir du 1er juillet 2019.

Ce matin au cours d’un point, le président du jury du baccalauréat session de 2019, Bianzeubé Tikri, a annoncé l’effectivité du déroulement des épreuves dès le lundi 1er juillet. « Toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement des épreuves écrites », déclare-t-il.

Pour éviter tout retard et exclusion, Bianzeubé Tikri souligne que « les candidats sont priés de se présenter à leurs centres de composition dès 6h30mn. Le retard pendant la composition entrainera l’interdiction d’accès à la salle d’examen », ajoutant que « chaque candidat doit obligatoirement se munir de sa carte biométrique, condition à l’accès à la salle d’examen »

Les 83 141 candidats composeront le bac 2019 dans 96 centres du 1er au 6 juillet 2019.  

Mali: le mandat des députés prolongé jusqu’en mai 2020

Nouvelle prorogation du mandat des députés au Mali. Initialement, les élections législatives devaient avoir lieu en novembre-décembre 2018. À cause notamment de la situation sécuritaire du pays, la Cour constitutionnelle avait accepté de repousser de six mois les élections. Mais à ce jour, il est toujours impossible d’organiser les élections, le gouvernement estime que les conditions ne sont pas encore réunies. Ce jeudi, l’Assemblée nationale a donc voté le projet du gouvernement de proroger à nouveau le mandat des députés jusqu’au 2 mai 2020. inconstitutionnelle ou non la question reste posée ?

Le projet de loi a été adopté par les députés maliens à 123 voix pour, 19 abstentions et zéro contre, ainsi ceux qui s’opposent, s’abstiennent de voter. Cette nouvelle prorogation de leur mandat prendra fin en principe le 2 mai 2020, si bien sûr la situation sécuritaire du pays permet entre-temps d’organiser les futures consultations. Il doit d’abord y avoir en principe le référendum sur le projet de nouvelle Constitution puis les élections législatives comme l’estime le gouvernement malien.

Ce report fait grincer des dents

À Bamako, ce nouveau report fait grincer des dents. Des partis politiques, qui ont plutôt réalisé un bon score à la dernière élection présidentielle, s’attendaient à des élections législatives pour espérer siéger au sein de l’hémicycle. Cette situation ne les arrange pas du tout. Ils ont d’ailleurs désapprouvé la nouvelle prorogation du mandat des députés.
certains députés ne mâchent pas leurs mots en mettant en exergue l’illégitimité de cette Assemblée.

Des contestations plus ou moins fortes

À l’appel de plusieurs associations, une manifestation anti-prorogation s’est même déroulée ce jeudi devant l’Assemblée. « L’absence d’élections législatives n’est pas acceptable » ou encore « l’Assemblée nationale du Mali est désormais en roue libre » pouvait entendre dans le cortège.

Guindo Issiaka

Correspondant au Mali