Décret : Dr Abdoulaye Sabour Fadoul nommé Directeur de Cabinet du Président de la République

Dr Abdoulaye Sabour Fadoul au terme d’un Décret rendu public ce soir au journal de 20h est nommé Directeur de Cabinet du Président de la République. Plusieurs fois Ministre , il fut Ministre des Finances et du Budget avant d’être remercier en Mai 2018 suite à la crise sociale née des séries mesures d’austérités (les 16 mesures) revient en force cette fois-ci à la présidence de république comme Directeur du Cabinet Civil du Président, remplaçant ainsi Madame Banata Tchale Sow.

Background

Dr Abdoulaye Sabour Fadoul est détenteur d’un baccalauréat Littéraire en 1995. Licence en droit en 1998 à la faculté de droit a l’université d’Ardep Djoumal de N’Djamena de 1998 à 2001 il est admis à effectuer 3 ans de formation militaire au saint Cyr dont il recevra ses épaulettes de sous lieutenant de main de madame alliot Marie.. 2001 à 2003 il s’inscrit à la fac et obtint son master en 2003. Il s’inscrit en pre- doctorat puis soutint sa thèse de docteur en 2009. Retour au pays en 2010 nommé conseiller des affaires juridiques de 2010 à 2011. De 2011 à 2012 ministre de la justice puis celui de la justice et de l’assainissement public..puis de 2012 à 2013 il était ministre des postes et télécommunications.. de 2013 à 2017 il était ministre SGG.. de 2017 à 2018 il était ministre des finances.

CAN 2019 (Suite 2ème journée) : Les pays qui sont en route pour les 8ème de finale

La deuxième journée des phases de poule de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) a lieu ce mercredi. Dans la poule B, le Nigeria a battu la Guinée 1-0 en début de soirée d’hier. L’Ouganda et le Zimbabwe ont fait match nul (1-1) et la rencontre Egypte – RD Congo s’est terminée par 2-0 en faveur de l’Egypte dans la poule A.

L’Egypte premier de son groupe avec 6 points en battant le Zimbabwe et La RD Congo. Dans la même poule (A) : l’Ouganda avait battu la RD Congo (2-0) à la première journée et avait fait match nul contre Zimbabwe (1-1). Il a 4 points.

Dans la poule B, le Nigeria est en tête avec deux victoires en battant 1-0 le Burundi et 1-0 face à la Guinée. Le Madagascar affronte ce soir le Burundi.

Les matchs d’aujourd’hui

Madagascar – Burundi 16h30                   la Poule B

 Sénégal – Algérie   19h00                     la Poule C

Kenya – Tanzanie 22h00                         la Poule C

Chef de l’opposition : Mathématiquement parlant, 8 est supérieur à 7 (8»7)

Le débat autour de titre de chef de l’opposition et la continuité de l’administration dans l’opposition a retenu l’attention de la rédaction de Tachad.com. Elle s’est entretenue avec le nouveau chef de l’opposition démocratique, Romadoumngar Nialbé Félix sur cette polémique.

Tachad.com : Vous êtes nommé chef de l’opposition depuis le 11 avril dernier conformément à la décision de la Cour Suprême. Dès lors certains chefs de partis politiques se réclament chef de l’opposition et d’autres porte-paroles. Qu’en dites-vous ?

Félix : Je n’ai pas été nommé, j’ai été reconnu. Reconnu par la loi; chef de l’opposition. Parce que la loi dit : le chef de l’opposition est le chef de parti politique et est celui qui dispose un plus grand nombre des députés à l’assemblée nationale.

Aujourd’hui, c’est l’URD qui dispose de 8 députés, le plus grand parti de l’opposition. C’est dans ce contexte que par la saisine du gouvernement à la Cour Suprême à déclarer le chef de parti URD, chef de l’opposition.

Si d’aucun contexte, est-ce qu’ils peuvent matériellement dire que 7 est supérieur à 8 ? C’est ça la raison. L’UNDR dispose de 7 députés à l’assemblée nationale contre 8 par URD. C’est sur cette base que la décision de la Cours Suprême a été prise.

Mais vous saviez, dans la vie, il y a des gens qui sont habitués à ne pas céder le poste même si vous le relever tranquillement. Vous avez suivi des hommes politiques dire qu’ils ont été relevé à tel ou tel poste parce que, parce que…c’est toujours ça.

Ceux qui se réclament porte-parole de l’opposition et qui convoquent des assemblées générales de l’opposition ce sont des impopulaires et ils pensent qu’en faisant cela, ils peuvent avoir une popularité quelque part. Or ils sont des singletons à l’assemblée nationale. Ils ne valent pas même la cheville de chef de l’opposition.

Les partis politiques de l’opposition qui assistent à l’assemblée générale des partis politiques de l’opposition convoquée par ceux-là, ne connaissent pas leur rôle de chef de parti. Moi, en tant que chef de parti politique de l’opposition, je ne peux pas assister à une réunion des partis de l’opposition convoquée par celui qui n’a aucun titre. Je ne le ferai jamais.

Tachad.com : Depuis toujours dans l’histoire politique du Tchad, l’opposition est toujours divisée. Vous avez le bâton de commandement, que feriez-vous pour réunir l’opposition démocratique tchadienne ?

Félix : (Sourire !). Bien ! Depuis toujours les partis politiques de l’opposition ont été divisés, depuis 1996. En 2011, on pensait à une unité autour du boycott. Hélas ! Deux ont frappé la porte de l’opposition pour accompagner Idriss Deby moyennant des cantines d’argent. C’était à partir de là que, le désordre s’est enfoncé.

Aujourd’hui, je pense qu’autour de la décision de la Cour, nous avons enregistré dans notre cabinet, 68 partis politiques qui ont tacitement reconduit l’existence de chef de l’opposition en y déposant la liste des membres de leur démembrement à la CENI.  Nous sommes entrain de faire ce travail et d’ici peu on va déposer au bureau du président du CNDP et je pense qu’un effort sera fait de manière à ce que les partis de l’opposition soient unis.

Tachad.com : Il y a certains partis politiques de l’opposition qui se sont alignés dernier celui qui se proclame porte-parole de l’opposition et d’autre avec vous. Comment alliez-vous faire pour réunir les deux groupes à l’approche des législatives ?

Félix : Bon ! Vous saviez, en politique, on est responsable de sa décision. Aujourd’hui, le porte-parole le soit disant des partis politiques de l’opposition ? Il a dit qu’ils ne peuvent pas déposer leur liste devant l’actuel CNDP ou bien ils ne peuvent pas remettre au nouveau chef de l’opposition. Mais ce n’est pas ça qui va arrêter le processus. Nous avons déjà 68 partis politiques de l’opposition qui ont accepté d’aller aux élections. Et sur cette base, j’aurai à réunir les partis qui accepteront de participer aux élections au moment venu pour leur donner des consignes fermes et je pense que nous resterons bien unis que par le passé. Et à ceux-là, nous n’allons pas les obliger. Ils sont indépendants.

Tachad.com : Le décret n° 216 portant désignation des membres de la CENI, a été vigoureusement critiqué par l’opposition. Le chef de l’opposition Saleh Kebzabo a à son temps demandé l’annulation de ce décret. L’administration est une continuité. Allez-vous militer pour ou contre ?

Félix : Vous savez, le 30 mars dernier, lors d’une assemblée générale des partis politiques de l’opposition au siège de l’UNDR, nous avons tous dénoncé le décret 216. La position du président de l’URD entre temps était qu’il ne gelait pas sa participation au processus électoral mais condamne le décret 216. Même à la réunion du CNDP, nous avons soulevé la modification du décret 216.

Le décret 216 connait un peu de difficultés. Il y a des représentants des partis politiques qui ne sont pas reconnus par leur formation politique. Cela est une nécessité qu’il faudrait pour une clarté  de processus électoral, il faut modifier ce décret dans l’intérêt de tous.

Idriss Deby Itno : « Les femmes portent l’espoir d’un monde meilleur… »

C’est sur une note satisfaisante que la conférence internationale de N’Djamena sur l’éducation des filles et la formation des femmes a été close le 19 juin dernier. Cette rencontre est selon Deby un pas décisif franchi dans la marche irréversible du développement qui passe forcement par l’éducation et surtout l’éducation des filles.

« A l’ouverture  de  cette conférence dédiée à l’éducation des filles et à la formation des femmes, je notais l’importance singulière que revêt ce programme d’intérêt vital pour nos États.  A la lumière  des fruits de vos échanges, j’éprouve un réel sentiment de satisfaction. Je me réjouis particulièrement de vos recommandations dont la pertinence ne fait aucun doute », s’est félicité le président de la République du Tchad, Idriss Deby Itno.

Les pistes d’actions prônées par les participants sont qualifiées de boussole lumineuse et vont orienter toutes les actions  futures s’inscrivant dans la dynamique de  l’éducation  des filles et de la formation  des femmes dans l’espace francophone.

Selon l’Unesco, une année d’études augmente de 4% à 6% du PIB par habitant et l’évidence a prouvée que l’évolution du niveau d’éducation des filles à une incidence favorable sur le revenu et le bien être des familles. Les femmes instruites renforcent mieux leur potentiel productif et participent efficacement aux actions de développement.

 « C’est pourquoi, nous devons nous investir pour effectivement améliorer les statistiques fâcheuses que nous avons tous déplorées au cours de cette rencontre », a indiqué Idriss Deby Itno président du Tchad avant de dire que ce sont des actions  concrètes, hardies et parfaitement conduites qui permettront d’arriver à terme, à l’égalité parfaite entre filles et garçons dans tous les ordres de l’enseignement.

« Nous ne devons, en aucun cas, nous dérober de cette responsabilité qui a une dimension sociétale : pouvoirs publics, société civile, partenaires au développement ainsi que  les communautés de base », a-t-il insisté.

Le combat de terrain

Pour Deby, a sortie de la conférence, des actions seront décuplées sur le terrain à l’effet de combattre toutes les pratiques et traditions anachroniques qui compromettent l’éducation des filles et le développement de leur potentiel productif.

« La feuille de route des travaux de cette conférence nous servira utilement dans la noble quête visant l’accès et surtout le maintien des filles à l’école jusqu’à l’achèvement de leur cursus », souligne-t-il.

« Les femmes portent l’espoir d’un monde meilleur et, à ce titre, tout programme qui participe à leur épanouissement doit être au cœur de nos préoccupations de tous les instants », a-t-il renchérit Idriss Deby.

Can 2019 : Le Nigeria en route pour les 8emes de finale

Le Nigéria s’est imposé cet après-midi face à la Guinée sur le score de 1 à 0. Avec cette victoire, le Nigeria a validé sa place pour les 8emes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations.  

A la 73ème de jeu Kenneth Omeruo a coupé un corner au premier poteau pour marquer le seul but de la rencontre de la tête (1-0). Le Nigeria qui n’a pas participé aux deux dernières phases finales de la CAN voit une bonne recette dans cette course depuis sa victoire devant  le Burundi (1-0).

Ne dites jamais à votre boss que vous avez fait une intoxication alimentaire

C’est avant tout un enjeu de culture d’entreprise.

Le poisson à la fraîcheur douteuse du dimanche soir est mal passé et vous voilà lundi matin plus nauséeux (euse) que la décence professionnelle ne le permet: que faites-vous?

Vous restez chez vous, bien sûr –ou chez le médecin, pour peu que vous ayez vraiment forcé la dose–, mais voici venu le moment de prévenir votre chef (fe) qu’aujourd’hui, ce sera sans vous. Si l’honnêteté est une vertu, songez tout de même qu’elle ne requiert pas de vous lancer dans une scrupuleuse révélation de l’intimité de votre transit intestinal.

Intoxications estivales

Parmi les vilains rhumes et autres migraines, l’intoxication alimentaire occupe une place d’exception. Qu’elle soit véridique ou simulée afin de dissimuler une flémingite aiguë, elle est devenue la tarte à la crème des excuses pour ne pas se rendre au travail. Le média américain CNBC était allé jusqu’à la recommander tout spécialement pour les excuses estivales: «il y a beaucoup de festivals, de pique-niques, d’événements de travail, de foires et d’autres événements où les gens mangent toutes sortes de choses bizarres, donc vos chances d’attraper une intoxication alimentaire va probablement augmenter durant l’été».

De fait, les taux d’intoxication alimentaire augmentent véritablement pendant les mois d’été, la chaleur étant favorable au développement des bactéries et les barbecues ayant tendance à rendre les gens plus laxistes sur les procédures de cuisson. Bien que l’ampleur du phénomène soit difficile à évaluer et varie du simple au triple selon les méthodes de comptage, on considère qu’il y a plus de 200.000 cas d’intoxications alimentaires par an en France –fourchette basse. En Europe, l’OMS estime que 23 millions de personnes sont atteintes chaque année de maladies d’origine alimentaire.

Problèmes de confiance dans l’entreprise

Elle est donc pratique –un jour peut suffire pour s’en remettre, mais elle peut tout autant en justifier davantage–, vraisemblable sinon crédible… Pourtant, cela ne signifie pas que vous devriez la mettre en avant pour vous justifier.

«Il y a un problème plus profond lié à l’omniprésence de cette excuse: cela indique que de nombreux employés ont encore le sentiment qu’ils doivent convaincre leurs patron (nes) qu’ils sont en train de vomir frénétiquement comme la gamine de L’Exorciste afin d’obtenir un jour de congé occasionnel», écrit Quartz.

Autrement dit, devoir justifier une absence comme au temps des carnets scolaires revient à «devoir s’excuser d’avoir une vie», tout en suggérant que seules les maladies physiques sont un motif légitime pour ne pas aller travailler.

Certaines entreprises modifient toutefois leurs politiques de travail pour prendre en compte le vaste éventail de raisons pour lesquelles un ou une employé (ée) pourrait avoir besoin de s’absenter, en garantissant des congés payés illimitésou en encourageant les travailleurs (euses) à prendre des journées de santé mentale. Pour cela, encore faut-il sortir d’une conception présentéiste du travail, qui en plus d’infantiliser les travailleurs (euses), est contreproductive et coûteuse pour les entreprises.

L’intoxication alimentaire, pour réelle qu’elle puisse être, devrait donc d’abord nous interroger sur un certain type de culture d’entreprise qui ne fait pas confiance aux employés (es) pour gérer leur temps et accomplir leur travail.

Slate fr

L’histoire du bébé de 4 mois séparé de ses parents par l’administration Trump

Le New York Times a retrouvé le plus jeune enfant isolé de sa famille à la frontière mexicaine.

En mai 2018, l’administration de Donald Trump a publiquement reconnu avoir mis en place une politique de séparation des familles à la frontière avec le Mexique. Cela faisait près d’un an que ces nouvelles règles avaient été mises en œuvre, dans le but de dissuader les familles de migrants (es) de venir aux États-Unis.

Les séparations ont officiellement été arrêtées à la fin juin 2018, mais des milliers d’enfants avaient déjà été séparés de leurs familles. Les adultes étaient placés (es) en détention dans l’attente de leur procès et les enfants envoyés (es) soit dans des centres de rétention pour mineurs (es), soit dans des familles d’accueil.

En examinant les bases de données gouvernementales, la journaliste du New York Times Caitlin Dickerson a identifié l’enfant le plus jeune à avoir été séparé de sa famille dans ces circonstances. Il s’agit de Constantin Mutu, un bébé roumain qui n’avait que quatre mois quand il a été placé dans une famille d’accueil, tandis que son père était en détention.

L’histoire de ce bébé souligne l’inhumanité de la politique de séparation mise en place par le gouvernement Trump.

Cinq mois en famille d’accueil

Les parents de Constantin, qui sont Roms, avaient quitté leur village de Roumanie dans l’espoir d’une vie meilleure aux États-Unis; beaucoup d’autres membres de la localité avaient fait le voyage. La famille Mutu pensait pouvoir obtenir l’asile en raison des persécutions anti-Roms dans leurs pays.

D’abord passés par le Mexique, Constantin et son père ont été arrêtés à la frontière américaine. La mère du bébé et son autre fils étaient restés au Mexique, avant de repartir en Roumanie.

Constantin a été envoyé dans une famille d’accueil dans le Michigan, loin de la frontière. Après deux mois de détention, son père a été expulsé; les agents lui avaient dit que son fils reviendrait avec lui, mais il n’était pas là.

En tout, Constantin est resté cinq mois dans sa famille d’accueil, qui a communiqué avec les Mutu via Skype pour qu’ils puissent rester en contact avec leur fils.

En juin 2018, la mère de la famille d’accueil a présenté le nourrisson au tribunal, où il a été convenu que Constantin retournerait en Roumanie. L’avocat représentant le gouvernement a tenté de convaincre le juge que les frais de voyage devraient être payés par la famille Mutu, mais le juge ne l’a pas écouté.

Après cinq mois, Constantin s’était attaché à sa famille d’accueil; il a eu beaucoup de mal à s’adapter à sa nouvelle vie avec ses parents en Roumanie. Le New York Times souligne que le bébé semble avoir développé un retard de langage –à l’âge de dix-huit mois, il ne dit aucun mot.

Quant à l’assistante sociale qui avait placé Constantin dans une famille d’accueil, comme nombre d’autres mineurs (es), elle a depuis démissionné: son travail était devenu émotionnellement trop difficile.

Slate fr

CAN EGYPTE 2019 : Deux tchadiens au protocole de la CAF

Après un arbitre tchadien sélectionné par la Confédération Africaine de Football (CAF) pour la CAN 2019 en Egypte, c’est au tour des deux autres à avoir cet honneur.

Il s’agit de Ahmat Haroun et SeidKanika, tous deux, respectivement de nationalité tchadienne, sélectionnés pour représenter le Tchad au protocole de la CAF.

Cette sélection a été rigoureuse. Sur plus de 6000 candidatures reçues par la CAF, neuf africains de différentes nationalités ont été sélectionné dont les deux tchadiens.

DjimnayelNgarlenan

BEF : La première épreuve (Rédaction) est annulée

Selon les responsables des centres d’examen du brevet d’enseignement fondamental, l’annulation de cette épreuve fait suite aux fuites passées dans les réseaux sociaux (whatsApp, facebook…) à la veille de l’examen.

Cette annulation entrainera la recomposition de cette épreuve avec un autre sujet, le samedi 29 juin.

DjimnayelNgarlenan

AJPNV rend hommage aux victimes de torture

A l’occasion de la journée internationale des nations pour le soutien aux victimes de torture célébrée tous les 26 juin de chaque année, l’association jeunes pour la paix et la non-violence (AJPNV) a commémoré cette journée à travers une conférence de presse tenue dans ces locaux à Am-Toukoui dans le 7ème arrondissement de N’Djamena.

La torture est une tache terrible sur la conscience de l’humanité. Elle laisse des traces indélébiles sur le corps de la victime et ses effets sur la société sont aussi détruisant. C’est dans cette optique que l’association jeune pour la paix et la non-violence (AJPNV) commémore cette journée afin de plaider pour les victimes de torture au Tchad.

« En tant que prestataire des services de réhabilitation, nous sommes dans une position unique pour aider les victimes à atteindre leurs objectifs grâce aux connaissances en matière de santé, de droits », souligne Nodjigoto Charbonnel président de l’AJPNV.

Au Tchad, beaucoup de victimes de torture sont dans l’agonie physique et mentale. Mais le gouvernement reste silencieux devant cette angoisse. C’est pourquoi le président de l’AJPNV, Nodjogoto Charbonnel reste optimiste à son combat de changer les données un jour.

« Au fur et à mesure que les pratiques évoluent, nos efforts pour la combattre doivent faire de même. Nous allons continuer à utiliser ce qui est unique en nous notre connaissance de la torture basée sur la santé et ses effets sur les survivants», martèle-t-il.

Très déterminer à poursuivre sa lutte contre la violation des droits humains, Nodjigoto Charbonnel président de l’AJPNV, a déclaré que son association est disposée à faire la lumière sur ceux qui commettent les actes de torture, de traquer les auteurs en justice afin de prévenir les nouveaux actes de torture et obtenir la réparation totale aux victimes.« Notre détermination est renforcée par la conviction que nous ne sommes pas seuls. Nous savons qu’aujourd’hui le 26 juin, les communautés à travers le monde se réunissent pour célébrer cette journée afin de monter que la lutte que nous menons est juste et que la victoire n’est pas loin », précise-t-il