Economie : Le Tchad, partenaire d’avenir d’investissement


Le premier forum économique international d’investissement Tchad-Monde Arabe est ouvert ce mercredi 26 juin 2019 par le président de la République du Tchad, Idriss Deby Itno à l’Hôtel Hilton de N’Djamena.

« Le Tchad est une terre de paix et de sécurité rempli d’opportunité et propice aux investissements » a souligné le président de la chambre de commerce, d’agriculture, des mines et d’artisanat, Amir Adoudou Artine avant de dire que le  Tchad a pris conscience de la faiblesse de son secteur privé. Pour lui c’est l’heure où les regards doivent converger vers la même direction. « Face aux enjeux économiques mondiaux de l’heure, nous devons établir une connexion stratégique puis que l’histoire et la géographie jouent en notre faveur et nous en donnent les moyens », a-t-il ajouté.

Pour le présidentde la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), Dr. Sidi Ould Tah,   le forum a pour objectif de mettre en exergue les riches potentialités du Tchad, pour déclencher le début d’un processus qui va permettre aux investisseurs de mieux connaitre ce pays et de mieux l’aimer.   

Dr. Sidi Ould Tah a rassuré à l’assistance de la mise en place d’un conseil présidentiel pour l’amélioration du climat des affaires. Car cela est « un message très fort d’engagement et de considération en faveur d’un rôle accru du secteur privé, mais aussi pour trouver des solutions idoines face aux difficultés auxquelles feraient face les investisseurs au Tchad 


En lançant les activités du forum, le Chef de l’Etat Tchadien Idriss Deby Itno a indiqué que le Tchad est une terre d’opportunités avant de rassurer aux investisseurs qu’il s’engage personnellement à veiller et a assuré le suivi du conseil présidentiel et la mis en œuvre des projets.

 

Le CTVC entend protester contre Airtel et Tigo par une demi-journée sans téléphone

Outre la mauvaise qualité de réseau, les publicités mensongères, les coûts exorbitants de services, les consommateurs ne peuvent toujours pas accéder aux réseaux sociaux aisément. Le Collectif tchadien contre la vie chère (CTVC) appelle de nouveau,lors d’un point de presse tenu par son président à une protestation pacifique le 02 Juillet 2019.

Plus d’un an après la censure de l’Etat, les consommateurs n’ont toujours pas accès aux réseaux sociaux sans le VPN (Virtual Privat Network). Alors que, pour le collectif, l’internet est un outil adéquat et incontournable au développement économique du Pays. Cette censure vient s’accompagner avec de l’escroquerie pure et simple par ces deux opérateurs qui, par manque de concurrence, les abonnées d’Airtel et Tigo sont accablés par la cherté de vie ; ils sont condamnés à faire avec, mais trop c’est trop : « Nous allons adopter un comportement de boycott », a annoncé le président.

Le Président du Collectif appel par ailleurs à toute la population de profiter de cet ultimatum d’une semaine pour sensibiliser les autres sur ce qui leur revient de droit. « Il est temps de réagir énergiquement, d’une manière pacifique et légitime pour dénoncer cette pratique non justifiée aux usagers pendant tout ce temps… Face à cette escroquerie de ces opérateurs de téléphonie mobile doublée de la censure imposée aux consommateurs par le gouvernement depuis Mars 2018, le collectif tchadien contre la vie chère en collaboration avec certaines associations sœurs demandent  à tous les usagers des téléphones portables sur toute l’étendue du territoire nationale d’observer une demi-journée de grève en fermant leur téléphones de 5h00 à 12h00 en guise de protestation le mardi 02 Juillet 2019 », a déclaré Dingamnayal Nely Versinis.

Alerte, les câbles électriques font l’objet de vol

Dans la nuit du samedi 22 à dimanche 23 juin au quartier Gassi dans le 7ème arrondissement aux environs de 1h et 2h du matin, un groupe de voleurs a coupé sur une même ligne 16 mètres de câble électrique puis à une cinquantaine de mètre, 45 mètres.

Sur le sol, les traces de câbles trainées font plus de 150 mètres avant de disparaitre. Selon les habitants et voisins de ladite zone, ce n’est pas pour la unième fois que ces voleurs valident leur forfait. « Ils ont l’habitude de venir couper les câbles et à des heures trop tardives », confie un habitant du coin. « Aux heures du vol personne ne peut sortir au risque d’y perdre sa vie. Ces gens qui se promènent la nuit ont parfois des armes et ils peuvent facilement attenter à ta vie », se méfie un autre avec pleine de d’assurance.

« Les ampoules installées sur les murs et portes sont parfois détruits par ces voleurs parce que ça les perturbent », témoigne un chef de famille.

La méfiance dans cette partie du quartier est de taille. A 19 heures, toutes les portes-battants se referment à clé. Les chiens aboient de l’intérieur de la concession. Ce qui se passe dans la rue n’est le souci de personne. C’est à ces contours que les voleurs et, parfois braqueurs en profitent pour exercer leur forfait.

Complicité

Pour d’autres, les voleurs et les électriciens sont sur une même longueur d’onde. C’est eux qui donnent les matériels de travail à ces voleurs pour exécution et cela va de leur avantage du moment où c’est eux-mêmes qui doivent revenir réparer le circuit pour rétablir l’électricité.

Un appel à la vigilance est lancé à la population et aux policiers de faire leur travail (patrouille) pour renverser cet ordre malsain.

Djimnayel Ngarlenan

A 10 ans, il sera surpris entrain de composer le BEF

Lundi 24 juin. Lors des premières épreuves du brevet d’enseignement fondamental (BEF) au centre d’examen de Chagoua FDAR, un candidat pas en âge de composer sera surpris et mise à la porte.

Il a fallu la vigilance d’un superviseur pour repérer cet enfant. Après un tour dans les salles d’examen, le superviseur arrive dans la salle ou se trouve ce petit, le benjamin de tous les candidats. Surpris, le superviseur pose la question à ce fameux candidat s’il a quel âge. Il a répondu qu’il a 14 ans mais l’interrogation continue jusqu’à ce qu’il dise la vérité sur son âge.

Chose marrant : cet enfant de 10 ans est en classe de 5ème au collège le « Zénith » mais s’est inscrit comme candidat au BEF au lycée-collège « La Fontaine ».

A la question de savoir pourquoi ce choix au BEF ?, Est-ce que c’est les parents qui l’ont poussé ou est-ce que c’est de son propre gré ?, le candidat avoue que c’est son grand frère qui lui à suggérer de composer cet examen. Alors que son papa, vendeur des pièces détachées est ignorant de tout.

Informer de la situation, le président dudit centre va mettre à la porte cet enfant, pas en âge de passer l’examen.

Djimnayel Ngarlenan

L’Union des Démocrates et Socialistes lésée par le MPS

Le parti politique Union pour les démocrates et socialistes (UDS) a célébré son 4ème anniversaire, dimanche 23 juin dernier à travers une conférence de presse, animé par son président national, Djibrine Hissein Moursal à la maison des médias du Tchad.

Placé sous le thème : « Tous ensemble développons l’esprit de militantisme », la célébration de ce 4ème anniversaire de l’UDS a été l’occasion pour son président,  Djibrine Hissein Moursal de dénoncer l’injustice qui sévi dans le camp de la majorité. Présentant un bilan de quatre ans jugé positif, Djibrine Hissein Moursal dit que son parti à participer et à contribuer à l’élection du candidat de la majorité, Idriss Déby Itno aux présidentielles de 2016 mais, aujourd’hui son parti est lésé. « Depuis notre alliance avec le MPS, c’est le calvaire que nous vivons. Le parti au pouvoir n’a pas respecté la déclaration commune vis-à-vis de ses alliés qui souffrent énormément à cause de la mauvaise foi et des comportements peu orthodoxe de certains responsables qui nous négligent », a regretté le président de l’UDS.

Pour lui, après quatre ans de vie, l’UDS n’a pas peur d’affronter la bataille politique avant d’ajouter que sa formation politique ne va pas s’arrêter à combattre l’injustice au sein de la majorité.

Il a aussi décrié l’absence de son parti sur la liste de démembrement de la commission électorale nationale indépendante (CENI). « Le démembrement de la CENI est une parfaite illustration de cette injustice. Sur toute l’étendue du territoire nationale, une liste de 65  candidats envoyés, l’UDS n’a eu aucune place. Ce n’est pas de l’injustice ? », s’est-il interrogé.

« Il nous appartient d’arracher notre liberté, sinon personne d’autre ne peut et ne pourra nous l’a donné », a promis Djibrine Hissein Moursal.  

KITA Ezéchiel/Ahmat Mahamat Ahmat

BEF : jour 2, les candidats composent dans le calme

Lancé le 24 juin par le ministre de l’éducation nationale et de la promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma, les épreuves du brevet d’enseignement fondamental (BEF) se déroulent sans incident après le deuxième jour des épreuves.

Un tour dans quelques centres d’examen de N’Djamena, ce matin 25 juin nous fait croire que partout où nous nous sommes rendus, les candidats et les surveillants parlent le même langage.

« Les sujets sont tous abordables. Celui qui a bien révisé ses leçons peut avoir son BEF sans problème », nous confie Kadidja Mahamat au centre de Gassi dans le 7ème arrondissement.

« Les élèves sont calment et composent très bien. Comme l’année n’a pas été perturbée par les grèves, cette année nous espérons avoir escompté même voir 100% », explique l’un des surveillants du centre d’Abena toujours dans le même arrondissement.

Au centre de Sabangali dans le 3ème arrondissement, malgré quelques retards observés dans la première journée, la 2ème journée rien n’a été signalé.

Il faut rappeler que la commune de N’Djamena compte 30 064 candidats dont 12 215 filles qui composent dans 62 centres d’examens. Les candidats arabophones sont au total 5 161.

EDITO : Une démocratie illogique, une forme de combat politique à la chasse à l’homme

L’année 2019 est pire que les précédentes. Quelle orientation politique devra-t-on donner à ce qui se passe au Tchad depuis le début de l’année ? Quelle pensée politique pourrait-on en tirer ? Si ce n’est qu’un « sport de combat » qui ne dit pas son nom et qui, aux yeux du pouvoir en place est le plus cher, refusant tout partage de pouvoir qui est par excellence, « le pouvoir du peuple, pour le peuple et par le peuple ».

La chose la plus ubuesque qui mérite des explications ici, est pourquoi autoriser à créer un parti politique si ces derniers ne peuvent avoir droit de cité. Ou bien encore pourquoi garder le mot « Multipartisme » ?

La leçon infligée au mouvement « Les Transformateurs » par les forces de l’ordre illustre bien davantage « la chasse à l’homme ». C’est depuis le 14 novembre 2018 que le mouvement a déposé son dossier de législation au ministère de l’intérieur. Entretemps, le ministre n’a pas réagi sur les irrégularités ni légalisé le mouvement. Au terme de l’article 15 de la charte des partis politiques qui dispose ceci : « Dans le cas où l’arrêté d’autorisation de fonctionner n’est pas pris dans un délai de six (6) mois prévu à l’article 14 ci-dessus, le dossier de déclaration est réputé conforme à la loi ». Et donc, le mouvement a bel et bien le droit de fonctionner comme un parti politique reconnu. C’est fût le cas de beaucoup de partis politiques au Tchad qui se sont présentés aux élections législatives et présidentielles.

Bien avant le mouvement « Les Transformateurs », c’était d’abord, le parti de l’Union nationale pour l’alternance au Tchad (UNAT) qui en a payé les frais en voulant organiser un point de presse, le 6 avril 2019 à la maison des médias du Tchad, qui malheureusement n’aura pas lieu et sa présidente, Koumadji Mariam Ndjelar sera arrêter puis libérer.

Pareille pour le 6ème congrès de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR) prévu à Mongo en mars 2019 qui n’aura pas lieu non plus et qui sera soldé par l’arrestation du secrétaire général équato-guinéen de la Convergence pour la démocratie sociale, ami à Saleh Kebzabo venu pour assister au congrès.

Des attitudes qui se justifieront par la peur de perdre le pouvoir « chèrement acquis », du moins celui-là.

On passera sur la longue des remarques désobligeantes qui sans cesse continuent de sévir.

Cette philosophie issue d’un gouvernement réactionnaire serait-elle encore mieux apprécier jusqu’aux élections à venir ? Une analyse qui expliquerait que le gouvernement préfèrerait sans doute préserver sa « démocrature » que de se la faire douce « démocratie ».

La Rédaction

« Juste Prix », un arrêté fixe les prix des aliments sur les marchés

La phase pilote du concept  Juste prix lancé par la chambre de commerce, des mines, d’agriculture et d’artisanat (CCIAMA) le 02 mai dernier a pris fin ce matin à l’hôtel Radisson Blu de N’Djamena avec la signature de l’arrêté ministériel fixant les prix des différentes denrées alimentaire de première nécessité.

C’est un arrêté proposé par la chambre de commerce en accord avec les opérateurs économiques labélisés. L’arrêté signé par le ministre des mines, du développement industriel, commercial et de la promotion du secteur privé, Ahmat Mahamat Bachir ne concerne que les denrées de premières nécessités sur les marchés de N’Djamena.

Arrêté fixant les prix des denrées de première nécessité sur les marchés

Cet arrêté est inscrit dans la logique de la chambre de commerce de réduire les prix des aliments afin de permettre aux consommateurs de payer à leur bourse.

Arrêté fixant les prix des denrées de première nécessité sur les marchés

L’opération « Juste Prix » ne sera pas seulement pour N’Djamena mais sera étendu sur l’ensemble de territoire national indique afin donner à toute la population tchadienne de bénéficier de réduction sur les prix des aliments. « L’un de nos objectifs, spécifié dans nos termes de référence, est la pérennisation de la baisse des prix sur les marchés tchadiens. A ce titre, j’en appel aux plus hautes autorités pour prolonger notre phase pilote d’au moins trois mois et de l’étendre sur l’ensemble du territoire tchadien », indique le promoteur du concept par ailleurs président de la chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture, des mines et de l’artisanat, M. Amir Adoudou Artine.   

Hôpital de la Renaissance outille les médecins urgentiste

La formation des médecins urgentistes et les paramédicaux organisée par l’Hôpital de la Renaissance a pris fin le vendredi 21 juin.

Des très riches enseignements et partages d’expériences ont agrémenté les assises. Des thématiques telles que « le Tri aux urgences ; état de choc ; le polytraumatisé ; l’antibiothérapie ; les douleurs thoraciques et arrêt cardiorespiratoire ; détresses neurologiques, urgences neurologiques ; les urgences abdominales et vasculaires, les intoxications-agitations-violence et le plan blanc ont été développées par le formateur Dr Alexis Agbessi. Ces thème visent a bien équiper les médecins urgentistes, infirmiers et les paramédicaux afin de bien coordonner et répondre aux urgences médicales.

Le formateur Dr Alexis Agbessi a déclaré que la formation a permis aux participants de renouveler leur connaissance et apprendre aussi des connaissances nouvelles qui pourront les aider à établir les plans blancs en cas des catastrophes avant de les encourager à mettre en pratique tout ce qui est appris.

En clôturant les assises, le directeur général de l’hôpital de la renaissance M. Gustave Bassangeun a invité les responsables des autres hôpitaux à mettre ensemble leurs moyens pour mieux coordonner les services des urgences à N’Djamena.

Université de N’Djamena : Un délai de 2 semaines pour les retardateurs

L’Union Nationale des Etudiants du Tchad (UNET) section de N’Djamena a fait la restitution de démarche entreprise auprès de Rectorat par rapport à la clôture de réinscription et inscription le 08 juin passé. C’était au cours du d’une assemblée générale tenue hier vendredi 21 juin 2019.

Selon président de l’UNET, Barka Pierre lorsque le rectorat a accordé 2 semaines, nous n’avons pas accepté. « Dans l’intervalle de 2 semaines, il y a certains étudiants qui sont dans les conditions un peu difficile et qui n’auront pas la possibilité de s’inscrire dans ce délai accordé par le rectorat », précise-t-il.

Comme les responsables de l’UNET ne peuvent pas décider à leur niveau, ils se sont regroupés à la base pour la restitution de ladite rencontre avec le rectorat. Après négociation, le rectorat reste sur sa décision. Les étudiants quant à eux, demandent au moins un délai de 3 mois pour permettre aux derniers étudiants de s’inscrire.