CAN 2019 : Egypte bat le Zimbabwe (1-0)

L’Egypte a remporté le match contre le Zimbabwe (1-0) hier vendredi 21 juin au Caire en match d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).

Celui qui est plus connu sous le nom de Trezeguet (Mahmoud Hassan) récupère donc le ballon sur le côté gauche égyptien, élimine un joueur, et après un relais avec Ashraf, ouvre son pied dans la surface pour battre Sibanda et inscrire le premier but de cette CAN (41e).

A suivre aujourd’hui samedi : RDC-Ouganda (16h30), Nigeria-Burundi (19h) et Guinée-Madagascar (22h).

La menstruation est une question de droits humains

Le facteur biologique de la menstruation fait obstacle et fait l’objet de tabous et de honte qui mènent à la discrimination et à la négligence.

La menstruation (ou règles), désigne un écoulement sanguin périodique évacué par le vagin, saignement qui est une manifestation visible du cycle menstruel. L’UNFPA pendant la journée internationale de l’hygiène menstruelle à répondu à tant de questions sur ce phénomène naturel qui arrive chez les filles et femmes en âge de procréation. Jusqu’aujourd’hui les filles utilisent encore des tissus pour absorber le flux sanguin, c’est le cas de Nyanjuma, une fille au camp de protection à Juba au Soudan.

Cette problématique porte atteinte aux droits humains. Surtout que les opportunités des filles sont restreintes lorsqu’elles ne sont pas informées sur la santé menstruelle. D’autres filles par conséquent ratent régulièrement une semaine de cours par mois pendant les périodes menstrues.

Ce qui est de l’actualité actuellement, c’est la précarité menstruelle qui est la principale cause des problèmes liés aux menstruations. Devant cette situation quelques interrogées disent que les règles sont quelques fois douloureuses. « Il y a de stress et de mauvais humeur donc il nous faut un besoin de tranquillité », indiquent-elles avant d’ajouter que les symptômes et troubles liés aux règles sont de fois « Juste de pressentiment et la plupart des constipations, des vomissements, des boutons… Comme il y a d’écoulements sanguins, il faut juste une bonne hygiène et une bonne propreté…nous sommes exposées aux infections », renseignent-elles.

Can 2019 : Même pas commencé, le match d’ouverture a frôlé l’annulation

Depuis Jeudi, deux fédérations : FECAFOOT du Cameroun et ZIFA de la Zimbabwe font face à de problèmes d’indemnités des joueurs. Alors que le match d’ouverture se jouera ce soir au stade international du Caire.

Le match d’ouverture,pourtant menacé un temps d’être annulé en raison de la grève des joueurs zimbabwéens, l’Égypte et le Zimbabwe s’affronteront quand bien même ce soir. Rude tension de l’autre côté avec les lions indomptables du Cameroun, tenants du titre, qui ont refusé d’embarquer depuis Yaoundé pour l’Égypte.

La Fédération camerounaise de football affirme que la situation est compliquée. Le chargé de communication du ministère des Sports, Gabriel Nloga, dans une note d’information publiée jeudi que les joueurs ont reçu chacun 20 millions de francs CFA comme prime contre 17millions à la compétition précédente : au Gabon, alors que les joueurs exigeaient 40millions de francs CFA. Un conflit trop complexe et l’équipe risque gros.

Saleh Kebzabo : Décision de la Cour Suprême, « J’avais promis de m’y opposer, j’y renonce »

A travers une conférence de presse qu’il a animée le jeudi 20 juin à son domicile avec son avocat Me Olivier Gourara, Saleh Kebzabo annonce que la question sur le titre de chef de file de l’opposition démocratique tchadienne est classée et qu’il se contente de mener son combat pour l’intérêt national.

 « J’ai porté la lourde tâche de chef de l’opposition politique, puis démocratique pendant sept ans, sans aucun soutien du gouvernement qui s’est contenté de nous suivre avec mépris », a craché Kebzabo avant d’ajouter que « nullement découragé, je me suis mis aux côtés de mes collègues pour animer de nombreuses réunions ponctuelles, pour prendre des positions communes sur grandes questions d’intérêt national ou pour des revendications politiques ou matérielles ». 

Pour son avocat Me Olivier Gouara la décision de la Cour Suprême comporte beaucoup d’irrégularités et à semer de trouble dans l’esprit de beaucoup d’observateurs de la scène politique. Pour lui, la Cour Suprême, a été saisi pour l’interprétation et l’application de l’ordonnance n°040/PR/2018 du 30 août 2018. « Il s’agit donc d’une demande d’un avis consultatif. Dès lors, la Cour Suprême devait se contenter de donner une interprétation du texte relatif au statut de chef de l’opposition démocratique. Dans ce cas de figure, la Cour Suprême statue en matière gracieuse et non en matière contentieuse. Elle rend un avis et non une décision », a-t-il renseigné.

« Outrepassant ce qui lui a été demandé, la Cour Suprême à plutôt rendue une décision et procédé à la promulgation d’un nouveau chef de l’opposition démocratique. La Chambre constitutionnelle à statuer ultra pétita », a-t-il précise.

« Briser les ailes d’unes oppositions forte afin de la soumettre au pouvoir »

Selon le président de l’UNDR, Saleh Kebzabo, cette manœuvre du pouvoir vise à préparer la fraude électorale, c’est pourquoi il veut distraire l’opposition. « Dans la perspective proche, des élections législatives, communales et présidentielles en 2020 et 2021, il fallait faire un nettoyage général pour mettre en place le dispositif de fraude », a-t-il marqué

« Tout ce que nous observons depuis 2018 s’inscrit dans cette logique : briser les ailes d’une opposition forte afin de la soumettre au pouvoir ».

Renonciation et nouvel élan

En déclarant de n’est point poursuivre le débat sur la décision de la Cour Suprême, Saleh Kebzabo appelle l’opposition à la vigilance et à une vraie solidarité. « Le faux débat sur la décision de la Cour Suprême du 11 avril qui démet le chef de l’opposition et en nomme un autre est une forfaiture grave commise par la plus haute autorité judiciaire du Tchad. J’avais promis de m’y opposer, J’y renonce. J’ai décidé de ne plus poursuivre les actions en nullité, car le débat est politique. Je garde ainsi ma hauteur et ma dignité, qui sont celles de l’opposition pour dire haut et fort que nous ne seront jamais une opposition convenue. Nous laissons ceux qui s’y plaisent à s’y livrer », a déclaré Saleh Kebzabo.

Kebzabo de conclure que le vrai débat est entraine d’être occulté. « On veut amuser la galerie et nous distraire pour occuper le terrain des prochaines élections », renchérit-il.

« J’invite les leaders de la vraie opposition à ne pas se tromper de combat et à se mettre en ordre de bataille pour livrer l’une des plus grandes, peut-être la plus grande bataille dans les semaines et mois qui viennent », lance-t-il.   

OIF : Louise Mushikiwabo lance « Appel de N’Djamena »

Les rideaux sont tirés hier sur la conférence internationale sur l’éducation des filles et formation des femmes dans l’espace francophone. Un appel dit « Appel de N’Djamena » a été lancé par la secrétaire générale de l’organisation internationale de la francophonie (OIF) Louise Mushikiwabo.

Appel de N‘Djamena

Les participants à la conférence internationale de N’Djamena sur l’éducation des filles et la formation des femmes

« A l’issue de la conférence internationale sur « l’éducation des filles et formation des femmes dans l’espace francophone : défis, bonnes pratiques et pistes d’action », qui s’est déroulée à N’Djamena les 18 et 19 juin 2019, et en suivi de la Stratégie de la Francophone pour la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes, les droits et l’autonomisation des femmes et des filles, adoptée lors du dernier Sommet de la Francophonie à Erevan en octobre 2018. Les participants appellent les Etats et les gouvernements membres de la francophonie à doubler d’efforts dans la promotion de l’éducation des filles et la formation des femmes dans les pays de l’espace francophone, et de porter le plaidoyer auprès des partenaires internationaux et toutes les parties prenantes ».

La conférence a été bouclée sur plusieurs recommandations à  l’endroit des acteurs et décideurs du système éducation des différents pays de la zone francophone.

Santé : L’Hôpital de la Renaissance forme le personnel des services des urgences

Sept (7) grands hôpitaux de N’Djamena dans les services des urgences ont pris part à cette formation. Les assises visent à améliorer les qualités des services dans ces différentes formations sanitaires.

Cette formation fait suite à la rencontre du ministre de la santé publique, Aziz Mahamat Saleh avec les responsables des hôpitaux de N’Djamena sur la coordination des urgences.

Selon le Directeur général de l’hôpital de la Renaissance, Gustave Bassanguen, c’est d’après une évaluation faite sur les services d’accueil des urgences (SAU) et de l’instruction du ministre de la santé, que son institution a saisie cette occasion pour former le personnel médical et paramédical des services des urgences des grands hôpitaux de N’Djamena. Pour lui, c’est dans des situations de crise économique que  les efforts doivent être actualisés pour mieux les utiliser et les comptabiliser.

« Le service d’accueil des urgences de l’hôpital de la Renaissance est un établissement organisé de manière à obtenir un tri précoce : une consultation dédiée suivant un circuit court, une obtention rapide des examens complémentaires éventuels et une décision thérapeutique immédiate », indique-t-il.

Cette formation est aussi une rencontre d’échange d’expériences entre les responsables et le personnel des hôpitaux de N’Djamena afin de bien coordonner et améliorer les services des urgences.

Égypte : l’ancien président Mohamed Morsi « a été tué », selon Recep Tayyip Erdogan

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé, mercredi 19 juin, que l’ancien chef de l’État égyptien Mohamed Morsi, décédé lundi en plein procès au Caire, avait été « tué », imputant la responsabilité de sa mort aux autorités égyptiennes.

« Dans le tribunal, il s’était tordu sur le sol pendant vingt minutes. Les autorités n’ont rien fait pour lui venir en aide. Il a été tué et n’est pas mort de cause naturelle. » Recep Tayyip Erdogan n’y est pas allé par quatre chemins, ce mercredi, lors d’un meeting électoral à Istanbul, en évoquant la mort de l’ancien président égyptien Mohamed Morsi. Il a affirmé qu’il « ferait tout » pour faire traduire les responsables égyptiens « devant les tribunaux internationaux ».


Le dirigeant turc, issu comme Mohamed Morsi de la mouvance islamiste, l’avait qualifié de « martyr » après l’annonce de son décès lundi, et accusé les « tyrans » au pouvoir en Égypte d’être responsables de sa mort – une allusion à peine voilée au président Abdel Fattah al-Sissi. Les relations entre la Turquie et l’Égypte sont quasiment inexistantes depuis que l’armée égyptienne, alors dirigée par le maréchal Sissi, a renversé le président Morsi en 2013.

L’ONU demande une enquête

Le bureau des droits de l’Homme de l’ONU a réclamé mardi l’ouverture d’une enquête « minutieuse et indépendante » sur les faits. « Toute mort soudaine en prison doit être suivie d’une enquête rapide, impartiale, minutieuse et transparente menée par un organe indépendant, afin de faire la lumière sur la cause du décès », a déclaré Rupert Colville, porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme.

Dans un communiqué, le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Hafez, a dénoncé « dans les termes les plus vifs » la demande onusienne, estimant qu’il s’agissait d’une « tentative délibérée pour politiser un cas de décès naturel ».

Mohamed Morsi, destitué en 2013 par l’armée à la faveur de manifestations populaires après une courte mandature d’un an, avait été condamné à un total de 45 ans de prison pour incitation à la violence contre des manifestants, fin 2012, et espionnage au profit du Qatar. Il était détenu depuis près de six ans et maintenu à l’isolement lorsque sa mort est survenue. Lundi, alors qu’il s’exprimait devant un tribunal, il s’est effondré et n’a pu être ranimé.

JA-AFP

Journaliste environnement, un métier particulièrement dangereux

Le Comité pour la protection des journalistes indique que depuis dix ans, un minimum de treize reporters ont été tués (es) en raison de leurs enquêtes sur l’environnement.

On connaissait les risques encourus par les journalistes en zone de conflit. Dorénavant, il faut reconnaître que les spécialistes des questions environnementales sensibles, traitant par exemple de la destruction d’espaces naturels, sont également particulièrement exposés (es). Ces thématiques sont même devenues le deuxième domaine du journalisme le plus dangereux, derrière le reportage de guerre.

Ces dix dernières années, treize journalistes couvrant des problématiques liées à l’environnement ont perdu la vie à cause de leur travail –et ce bilan n’est que partiel : le Comité pour la protection des journalistes se penche actuellement sur la mort de 16 autres personnes.

Intérêts trop puissants

«Les questions environnementales touchent à la fois à certains des plus grands abus de pouvoir dans le monde et à certaines des plus grandes concentrations de pouvoir, avance Bruce Shapiro, directeur du Dart Center for Journalism and Trauma. J’ai du mal à imaginer une catégorie de journalistes d’investigation qui interagissent au quotidien avec des acteurs plus dangereux. Un reportage d’investigation sur l’environnement peut être aussi dangereux qu’un reportage sur la contrebande de stupéfiants.»

«Les controverses environnementales impliquent souvent de puissants intérêts économiques et commerciaux, des batailles politiques, des activités criminelles, des insurgés antigouvernementaux ou encore de la corruption […]. Que ce soit dans les pays riches ou en développement, les journalistes qui couvrent ces questions deviennent une cible privilégiée», écrivait Éric Freedman, professeur de journalisme à l’université du Michigan, dans un article de The Conversation, le 3 janvier 2019.

Impacts psychologiques

La pression est si forte qu’elle peut avoir d’importantes conséquences sur la santé mentale des journalistes, qui les poussent même dans certains cas à arrêter leur carrière. «Ce qui se passe, c’est que les journalistes ne veulent plus couvrir ces questions graves. Ils finissent par traiter d’autres sujets plus faciles et pour lesquelles ils ne reçoivent pas de menaces», regrette Ramesh Bhushal, membre de l’organisation Earth Journalism.

Les travaux des psychologues Smith et Porterfield, cités par Eric Freedman dans l’un de ses articles de recherche, ont démontré que les journalistes ayant été emprisonnés (es) et ayant subi des pressions faisaient souvent face à des problèmes psychologiques, comme du stress post-traumatique ou des dépressions.

En 2015 déjà, l’ONG Reporters sans frontières avait alerté sur la situation. Dans un rapport intitulé «Climat hostile contre les journalistes environnementaux», l’ONG avait appelé les médias et les gouvernements à améliorer drastiquement leur niveau de protection des journalistes couvrant des sujets environnementaux.

Les Droits de l’enfant et égalité pour les filles

La Conférence internationale sur l’éducation des filles et la formation des femmes en espace francophone qui s’est ouverte le 18 juin à l’hôtel Radisson Blu de N’Djamena, a offert également des stands parmi lesquels, on découvre le plan international.

Dans le cadre de l’exercice de sa mission, le Plan international qui œuvre pour un monde juste fait progresser les droits de l’enfant et l’égalité pour les filles.

L’objectif de cette organisation est d’amplifier les messages auprès de tous les acteurs de l’éducation et de renforcer les synergies pour une meilleure prise en compte de l’éducation et de la formation des filles dans les politiques et pratiques.

Pour Haoua Ahmat Sossal, partenaire engagée des jeunes pour le Plan International, la cause primordiale de nos filles qui ne fréquentent pas est le mariage précoce. Car, selon elle, cette situation ne les permet pas d’aller à l’école ou de continuer les études.

« Le Plan international n’a pas encore son bureau au Tchad, mais comme les besoins se font ressentir dans toute l’étendue du territoire, particulièrement dans la zone Nord du Tchad avec le phénomène de l’insécurité. L’organisation Plan international intervient dans les endroits où il y a des crises. Nous voulons avoir d’ici 5 ou 10 ans nos filles scolarisés », a-t-elle appuyé.

Idriss Deby : « Il faut que nos filles soient nombreuses à investir le territoire des écoles, collèges et lycées ».

A la conférence internationale sur l’éducation des filles et formation des femmes qui s’est ouverte  ce 18 juin à N’Djamena, le président de la République du Tchad, Idriss Déby Itno a déclaré que les efforts colossaux déployés par son pays et les partenaires au développement pour tenir le pari de l’éducation et de la formation des filles et femmes, n’ont  pas toujours produit des résultats escomptés.

Pour Idriss Déby, si le rapport mondial de suivi sur l’éducation 2017-2018 démontre que le monde a atteint la parité entre les sexes à tous les niveaux, sauf dans l’enseignement supérieur, il n’en va pas de même pour toutes les régions, tous les pays et les groupes de revenus.

« Au Tchad, l’indice de parité fille/garçon est passé de 0,49 au primaire à 0,75 entre 1990 et 2015, de 0,30 à 0,45% au 1er cycle du Secondaire et de 0,23 à 0,28 au 2nd cycle », a souligné Déby avant d’ajouter que l’étude récente sur la scolarisation des filles, montre aussi que sur les 84% des filles interrogées estiment que ce sont les causes en lien avec le mariage qui les conduisent à abandonner l’école.

86% de femmes tchadiennes sont analphabètes

Les données démographiques montrent que 86% des femmes sont analphabètes. Ce faible taux d’alphabétisation couplé à celui de la scolarisation est selon le Chef d’Etat tchadien, ce qui rend peu efficace la participation de la femme au développement du pays.« Pour inverser la tendance, le Gouvernement a lancé des actions fortes à la fois sur les terrains  politiques, institutionnels et pédagogiques. Outre les reformes des curricula qui sont entreprises pour briser tous les stéréotypes en lien avec le sexe, notre pays a adopté une loi portant interdiction du mariage des filles de moins de 18 ans », a soufflé Idriss Déby Itno.

Promotion de l’enseignement scientifique

Pour permettre un taux important dans les disciplines scientifiques,  le gouvernement du Tchad a créé 24 lycées scientifiques et a lancé le recrutement de 1439 enseignants scientifiques. « La remise des prix d’encouragement et l’octroi des bourses aux filles ayant les meilleures notes dans les disciplines scientifiques et technologiques constituent des initiatives pour encourager celles-ci à opter pour les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques », a renseigné le président de la République.

Education des réfugiés

Le Tchad accueille aujourd’hui plus de 450 000 réfugiés dont au moins 180 000 sont en âge scolaire. Les femmes représentent 55% de cette population en déplacement. Ce qui accroît les besoins en matière d’éducation et de formation des filles et des femmes. « Le Gouvernement, fidèle à ses engagements internationaux et se basant sur l’hospitalité de son peuple, a pris, lors d’un séminaire gouvernemental dédié à l’éducation, la courageuse décision d’intégrer dans le plan sectoriel la question de l’éducation  des réfugiés », renchérit-il.  

Le vœu du président Déby

« Je forme le vœu que cette rencontre amène  toutes les sommités intellectuelles, ici présentes, à développer des réflexions pointues et pertinentes en vue d’identifier les contraintes diverses liées à l’éducation des filles et à la formation des femmes et de proposer des mesures d’ajustement en lien avec nos défis », recommande le président Déby.  

« Il faut que nos filles soient  nombreuses à investir le territoire des écoles, collèges et lycées ». « Dans la même veine, la formation des femmes qui demeure notre souci permanent doit se faire en même tant que celle des hommes », a-t-il ajouté.

« La refondation de notre nation à l’ère de la 4ème République ne peut se réaliser sans la participation  active, effective et dynamique des femmes ».  « Il n’y aura jamais de développement si plus de 50% de nos concitoyens sont en marge du savoir », conclut Idriss Déby Itno.