Education des filles et formation des femmes.

N’Djamena accueille la conférence internationale  sur l’éducation des filles et formation des femmes dans l’espace francophone.

Une conférence organisée par le ministère de l’éducation nationale et civique en collaboration avec l’organisation internationale de la francophonie (OIF). Des assises au cours de lesquelles les recommandations et les pistes d’action pour les réformes structurelles en matière de politique et de réformes éducatives seront soumises aux aux acteurs de l’éducation afin de promouvoir l’éducation des filles et la formation des femmes dans l’espace francophone.

Il est prévu dans l’agenda de la conférence des thématiques sur l’état des lieux de l’éducation et de la formation des files et des femmes : les principes avancées, les principaux enjeux et les goulots d’étranglement ; les leçons apprises : les bonnes pratiques  et les stratégies qui ont fait leurs preuves pour promouvoir l’éducation et la formation des filles et des femmes à tous les niveaux d’enseignement tout au long de la vie ainsi que dans le secteur de l’éducation non-formelle et celui de la formation professionnelle et technique.

Les représentants des pays membres de la francophonie y prendre part et échangeront ces thématiques du 18 au 19 juin.

Omar el-Béchir du Soudan inculpé pour : « possession de devises étrangères, corruption et réception de cadeaux de manière illégale »

Depuis sa destitution par l’armée le 11 avril dernier, Omar el-Béchir, ex-président soudanais est apparu pour la première fois ce dimanche 16 juin lors de son transfèrement au parquet anti-corruption à Khartoum.  

Ex-homme fort du Soudan, Omar el-Béchir devra répondre devant la justice de plusieurs chefs d’accusation. Dans sa tenue traditionnelle « djellaba blanche » et d’un turban. Il est escorté depuis sa prison, par un convoi de véhicules militaires et par des membres des forces de sécurité lourdement armés, jusqu’à devant les locaux du parquet chargé de l’auditionner.

 Il est inculpé de plusieurs chefs d’accusations : « la possession de devises étrangères, corruption et réception de cadeaux de manière illégale », a indiqué aux journalistes un responsable du parquet. Ses chefs d’accusation ont été lus en sa présence et devant son avocat avant d’être repartis quelques minutes après dans sa cellule. Une deuxième audience est prévue au courant de la semaine a affirmé le samedi 15 juin Al-Walid Sayyed Ahmed, procureur général du Soudan, sans préciser la date de l’audience.

La 29ème édition de la Journée de l’Enfant Africain (JEA) à N’Djamena

La cérémonie de la commémoration de la Journée de l’Enfant Africain (JEA) s’est déroulée dimanche 16 juin 2019 au Palais du 15 janvier sous le thème « Action Humanitaire en Afrique : les Droits des Enfants D’abord ».

Le 16 juin 1979, cette date nous rappel les massacres des enfants noirs à Soweto en Afrique du Sud où les élèves se sont levés pour dire non à l’enseignement dans leur langue maternelle lors de l’apartheid. Ils demandent la qualité de l’enseignement. Ce jour-la, plusieurs enfants ont trouvés la mort pour avoir revendiqué leur droit.

Au Tchad, la JEA a été célébré du 14 au 16 juin 2019. Cette cérémonie a regroupé les enfants de la République du Tchad, de la République Centrafricaine, de la République Démocratique du Congo, de la République du Soudan et de la République du Nigeria.

La journée du 16 juin permet également de sensibiliser l’opinion sur le défi auxquels font face les enfants africains et aussi de réfléchir et surtout d’agir pour la protection de leur intérêt et leur assurer le bien être. Pour commémorer cette journée, les Chefs d’Etats et des Gouvernements Africains ont déclaré la journée du 16 juin, Journée de l’Enfant Africaine (JEA).

Le Comité d’Expert sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant de l’Union Africaine choisis chaque année en consultation avec les enfants un thème pour commémorer la journée. Le thème choisi cette année c’est pour attirer l’attention sur les enfants en situation humanitaire. Il s’agit des enfants refugiés, les retournés, les déplacés, les enfants dans les conflits armés, ceux de victimes aux catastrophes naturelles, etc.

La situation de ces enfants sont vulnérables, doublement vulnérable parce que se sont les enfants d’abord. Alors comme tout enfant, ils sont incapables de se prendre en charge, de se protéger ou de se décider pour eux même. Vulnérable encore parce qu’ils vivent dans les conditions difficiles, marchant de kilomètre en kilomètre pour sauver leur vie ou pour trouver un endroit sécurisé pour dormir ou se reposer souvent sur les pagnes ou bâches.

Certains enfants ont perdu leur parent et jouent le rôle de parents (père et mère) pour protéger leur frère et sœur. L’école et le centre de santé sont devenus un luxe pour ces enfants. Ces enfants n’ont pas la chance de manger trois fois par jour, d’aller à l’école, d’aller au centre de santé quand ils sont malades ou de dormir dans une maison.

Les églises baptistes de N’Djamena évangélisent à travers le football

Le tournoi évangélique de la jeunesse évangélique africaine (JEA) des églises baptistes mid-missions de N’Djamena a pris fin le vendredi 14 juin au terrain Koullamallah dans le 7ème arrondissement.

Une finale qui a opposée l’équipe de la troupe de l’église baptiste de Moursal à celle de Gassi. En temps réglementaire, les deux formations étaient à égalité un but par tout. C’est par tires au but 3-4, que la troupe de l’église baptiste de Gassi a remporté le trophée de la deuxième édition du tournoi évangélique 2019.

Selon le coordonnateur du tournoi, le Chef de Troupe Adjoint (CTA) Riaïra Blaise, le tournoi vise non seulement à faire développer les talents des jeunes chrétiens mais aussi annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ. « Le bilan est positif. Nous sommes à 315 contactés », confirme-t-il avant de dire qu’il est satisfait des résultats et surtout le fair-play et la discipline tout au long du tournoi.

La Troupe de l’Eglise Baptiste mid-missions de Gassi
source: Tachad.com

L’équipe championne a eu comme récompense un trophée et une balle de maillots  et la vaincue une balle de maillots.

La troupe a rendu des actions de grâce ce matin à l’issue du culte de ladite église. Une action de grâce pour témoigner le bien de Dieu et demander la bénédiction pour la prochaine édition.  

L’ONG AJURND condamne la pétition contre le Gouvernement

L’Association des Jeunes Unis pour la Réconciliation Nationale et le Développement (AJUNRD) a fait un point de presse suite aux déclarations médiatiques de certains partis politiques et des organisations de la société civile contre le Gouvernement. C’était hier samedi 15 juin 2019 à la Maison des Média du Tchad.

Des hommes politiques, des organisations de la société civile voire quelques officines étrangères élèvent la voix à l’endroit du gouvernement. Ce qui justifie la sortie médiatique de l’Association des Jeunes Unis pour la Réconciliation Nationale et le Développement (AJUNRD).

Selon le coordinateur national de l’AJUNRD, Charfadine Nassour Tedoue « il est incontestablement justifiable que cette pétition est en réalité une manipulation de l’opinion et une opportunité pour les organisations en quête de visibilité, et des positions stratégiques pour des intérêts égoïstes au détriment de l’intérêt national ».

« De tous ce qui précède, l’AJUNRD condamne de la manière la plus ferme, sans complaisance des déclarations d’où qu’elles viennent, contraire à la loi, à nos us et coutumes et de la loi divine afin de contribuer à la préservation des acquis démocratiques, à l’ordre public établi par la loi et au respect de l’autorité de l’Etat », a martelé le coordinateur national. Ajoutant que la pétition lancée contre le gouvernement est de nature à inciter à la haine, le soulèvement, la division entre les filles et fils du Tchad.

Les 15 membres désignés par l’opposition démocratique pour le CNDP

Lors de l’Assemblée Générale tenue ce 15 juin 2019 à la Maison des Médias du Tchad, l’opposition démocratique tchadienne a désigné les 15 membres au CNDP conforment aux places réservées.

Il s’agit de :

  1. Abdel Aziz Mahamat Zakaria
  2. Alladoumngar Tedengarti
  3. Brice Mbaimon Guedmbaye
  4. Djimdou Yanlomtoloum
  5. Dr Nasra Djimasngar
  6. Gapili Bame Gondepne
  7. Haroun Mahamat Barka
  8. Ire Kertoumar  François
  9. Mahamat Saleh Maki
  10. Mahamat Tahir Djibrine
  11. Mora Touimbaye
  12. Natoi Allah Ringar
  13. Ngarledji Yorongar Le Moiban
  14. Romadoumngar Nealbe Felix
  15. Yacine Abdramane Sakine

« Presque 90% de sang qui arrive au centre viennent de la famille pour sauver un parent »

Selon le Directeur du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) lors de notre entretien à l’occasion de la Journée Mondiale des Donneurs de Sang célébré tous les 14 juin de chaque année.

Tachad.com : Pourquoi célèbre-t-on la Journée Mondiale des Donneurs de Sang ?

Dr Mbanga Djimadoum : la Journée Mondiale des Donneurs de Sang ou la Journée Mondiale des Dons de Sang est une journée initiée pour remercier ces femmes et hommes qui, quotidiennement font le don de leur sang par la générosité pour sauver des vies humaines que c’est soit lors de certains maladies ou dans le cas de chirurgie, des accidentés ou chez les femmes avant ou près en travail (accouchement). La journée sert également pour sensibiliser les nouveaux donateurs c’est-à-dire ceux qui n’ont jamais eu à faire ce geste de la générosité. Car les besoins augmentent de jour en jour.

Tachad.com : En ce jour, quel est l’action du Centre National de transfusion Sanguine (CNTS) ?

Dr Mbanga Djimadoum : Le CNTS recueille les sangs des donneurs, analyse et classe par groupe pour rechercher si les sangs ne sont pas infectés par les 4 maladies (le dépistage du virus du sida, dépistage du virus de l’hépatite B, dépistage du virus de l’hépatite C et autres maladies transmissible par le sang). Pour s’assurer que le sang donné peut être transfusé sans danger aux malades.

Tachad.com : Qui peut donner du sang ?

Dr Mbanga Djimadoum : Tu peux donner ton sang si tu es âgé de 17 à 60 ans, tu es en bonne santé, tu n’es pas exposé (e) à un risque de ces maladies cités. Tu ne peux pas donner ton sang si tu as pris de la drogue par injection, tu es séropositif et tu as eu des comportements à risque. Car la sécurité du donneur et du receveur est intimement liée au respect de ces directives. Le don de sang est précédé d’un entretien médical confidentiel.

Tachad.com : Quand le CNTS a commencé la célébration de la JMDS ?

Dr Mbanga Djimadoum : La Journée Mondiale des Donneurs de Sang a été initiée en 2004 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A cette époque le centre n’existait de manière informelle. C’est à partir de l’année 2009 grâce à la subvention de l’Etat que le centre a commencé à célèbre la journée mondiale des dons de sang.

Tachad.com : Aujourd’hui l’on remarque qu’il n’y a pas assez des donneurs volontaires de sang par rapport aux années précédentes. Comment expliquez nous cela ? 

Dr Mbanga Djimadoum : Ce qu’il faut savoir, il y a deux donneurs de sang. Il y a les volontaires et donneurs occasionnels (ceux qui viennent pour sauver leur famille). Presque 90% de ceux qui arrivent au centre, viennent pour sauver un de leur parent malade (les donneurs familiaux), et seulement 5% des donneurs volontaires. Auparavant il y a la subvention de l’État et cela nous a permis à faire la collecte mobile volontaire dans des écoles, universités, instituts, etc. Avec la crise économique qui sévit dans le pays, ces subventions sont réduites et n’arrivent même pas.

Tachad.com : Quand et combien de fois peut-on donner le sang par an ? Et y-a-t-il un danger à donner un sang ?

Dr Mbanga Djimadoum : A tout moment de la journée, 4 à 6 fois par an. Chaque don peut servir au traitement de plusieurs malades, grâce aux différents composants du sang. Non, le don de sang ne présente aucun risque, le matériel employé pour prélever le sang est stérile et à usage unique.

« Chaque Jour, heure et minute, les malades ont besoin de Sang »

C’est à l’occasion de la Journée Mondiale des Donneurs de Sang, que le Réseau des Jeunes pour le Développement et le Leadership au Tchad (RJDLT) a organisé une caravane de don de sang hier vendredi 14 juin 2019 au Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) de N’Djamena.

« Chaque jour des malades opérés ont besoin du sang. Chaque heure des enfants qui souffrent de l’anémie sévères ont besoin du Sang. Chaque minute des accidentés de la voie publique ont besoin du sang. Et chaque seconde une mère ou sœur à l’accouchement a besoin du sang. Nous ne pouvons qu’Agir », a lancé le Directeur de la Culture, de la Paix, du Genre et des Affaires Sociales de RJLDT, Abdel-rahamane Mahamat Adam.

Le don de sang est une priorité pour tous les tchadiens. C’est le fait de donner volontairement son sang pour sauver une personne qu’on ne connait pas, en tant qu’un acte humanitaire, altruiste, et devoir national visant à protéger la santé des populations que ce don de sang devient un acte de solidarité. A fait croire c’est le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS).

Le Réseau des Jeunes pour le Développement et le Leadership au Tchad (RJDLT) est une plateforme associative qui œuvre dans l’entreprenariat et le leadership afin de promouvoir et de valoriser l’excellence de la pratique, de la recherche et le développement dans le milieu jeunes. Cette occasion est pour ce réseau de sensibiliser et inviter plus les gens au don volontaire de sang.

La société Olam International Limited va payer la dette des coton-culteurs tchadiens

L’annonce a été faite hier 12 juin à travers une convention au ministère des finances et de budget entre le gouvernement tchadien et la société Olam International Limited.

C’est une dette d’un montant de 6 680 476 207 milliards de Fcfa qui va va soulager et aider les coton-culteurs en cette période de semis.

Pour le secrétaire d’Etat aux finances et au budget, Ahmed AlKoudar Ali Fadel, le gouvernement tchadien s’engage à son tour à payer cette dette sur les impôts de la CotonTchad Société Nouvelle.

7ème congrès du Synecs : Guirayo Jérémie réélu président

A l’issue des fins des travaux du 7ème congrès du Syndicat national des enseignants chercheurs du supérieur (Synecs) dans l’après-midi du mercredi 12 juin au ministère des affaires étrangères, Guirayo Jérémie, le président sortant a été réélu pour un mandat de trois ans.

Placé sous le thème « L’unité syndicale pour un enseignement supérieur de qualité » les congressistes ont échangés sur la gouvernance, l’élection des membres du bureau exécutif national et ont formulés des recommandations et résolutions.

Pour le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, David Houdeïngar Ngarimaden, la nouvelle équipe doit redorer le blason. « Ce congrès vous a permis de prendre davantage conscience de la complexité des problèmes éthiques qui se posent avec acuité à tous les âges de la vie et singulièrement dans certaines situations délicates qui nécessitent un jugement lucide de la part de ceux qui ont en charge de défendre les intérêts de leurs pairs. C’est cette capacité, cette aptitude à appréhender de manière lucide les problèmes complexes inhérents à l’environnement socioéconomique et politique de notre pays et une attitude responsable dans la gestion et le traitement de ces problèmes que le ministère de l’enseignement supérieur attend des membres de nouvelle équipe que nous tenons à féliciter au passage pour l’élection ».

Le ministre a exhorté la nouvelle équipe à faire preuve de bon sens dans leur rôle d’encadreur. « Nous avons un rôle assez important à jouer non seulement l’amélioration des conditions de vie, de travail des membres de notre corporation mais également par l’assurance d’une formation de qualité et une évaluation objective à laquelle aspire légitimement nos jeunes ».