Le chef de file de l’opposition rappel à l’ordre les usurpateurs du titre

Le chef de file de l’opposition, monsieur Romadoumngar Félix Nialbé a dans un point de presse tenu cet après-midi au siège de son parti URD, tiré l’attention de quelques chefs de partis politiques de l’opposition se proclamant porte-parole de l’opposition et/ou chef de l’opposition.

« L’année 2019 a été déclarée année électorale par les plus hautes autorités de notre pays. Vous aurez constaté ; hélas, que cette déclaration a provoqué et continue d’agiter la classe politique tchadienne et particulièrement l’opposition démocratique », déclare le chef de file de l’opposition, monsieur Romadoumnagr Félix Nialbé.

« Je suis le chef de file de l’opposition »

Depuis la décision de la Cour Suprême nommant Romadoumnagr Félix Nialbé Chef de file de l’opposition démocratique tchadienne des langues délient pour ce changement intervenu à la tête de l’opposition. Sans retenir sa langue, Félix réaffirme désormais qu’il est le seul chef de l’opposition. « L’opposition démocratique tchadienne ne saurait être un démon à deux ou trois têtes. Elle est représentée par un seul chef, conforment aux textes de la république en vigueur, et je suis le chef de cette opposition démocratique depuis le 11 avril 2019 », martèle-t-il.

Pour lui, ceux qui usurpent le titre en se proclamant porte-parole de l’opposition et/ou chef de l’opposition sont des individus en mal de popularité. Il les met en garde avant de dire que leurs agissements constituent une entrave à l’épanouissement de la démocratie et à la cohésion de l’opposition démocratique.  

Les démembrements de la CENI

Le chef de l’opposition n’a pas occulté cette question. Selon lui, jusqu’en date du 10 juin, 68 listes des partis politiques regroupés et non regroupés en vue d’une prise en compte collective dans les démembrements de la commission électorale nationale indépendante. En restant dans la logique de sa course, le chef de file indique que la commission mise en place est à pied d’œuvrer afin de publier dans les heures qui suivent la liste de façon objective pour permettre aux équipes du cadre national de dialogue politique (CNDP) de descendre dans les provinces et départements pour installer les démembrements de la CENI conformément à la loi 30/PR/2018 du 30 novembre 2018 portant création de ladite institution.

Présentation des résultats d’un sondage d’opinion pour la préparation de la législatives de 2019

Le Cabinet Consulting, Etudes, Recherches et Développement des Opportunités-Stat Plus Center (CERDO-CENTER) en partenariat avec la Maison des Médias du Tchad ont organisé une conférence de presse relative à l’enquête d’opinion sur le thème « Les partis et les personnalités politiques et leur poids respectif au Tchad ».

Ce sondage d’opinion a été réalisé dans les 10 communes d’arrondissements de N’Djamena en raison de 100 individus visés par commune afin de mesurer la popularité des partis et personnalités politiques par la population et aider les acteurs politiques à tenir compte des attentes de la population dans la préparation des programmes pour les législatives de 2019.

Le sondage d’opinion politique réalisé du 11 au 15 mars 2019 à pour objectif de mesurer la perception de la population de N’Djamena des partis et des personnalités politiques qui vivent essentiellement dans la capitale. Ceci s’avère important pour orienter les acteurs politiques dans la préparation pour les élections à venir.

Au total 767 personnes sont enquêtées à travers toute la ville de N’Djamena. Il y a deux caractéristiques pour la sélection des individus interrogés : être de nationalité tchadienne et être homme ou femme âgé de 18 ans ou plus. La répartition des répondants par sexe est de 262 femmes et 505 hommes. La répartition des répondants par âge : 50 ans et plus (113 individus) ; de 36 à 50 ans (277 individus) et de 18 à 35 ans (377 individus).

Selon le sondage, les acteurs politiques les plus crédibles sont : le président Idriss Déby Itno, Laoukein Kourayo Mbaïherem Médard, Joseph Djimrangar Dadnadji et Saleh Kebzabo. Les acteurs de la société civile considérés comme personnalités modèles sont : Mahamat Nour Ibédou, Nadjo Kaïna, Ali Abdramane Haggar, Dobian Asngar et Masra Succès. Les acteurs politiques les plus détestés par les N’Djamenois sont : Mahamat Zéne Bada, Kassiré Delwa Coumakoye, Pahimi Padacké Albert, Abdoulaye Mbodou Mbami…

Sur la question de la 4ème République : Etes-vous satisfait de la migration vers la 4ème République ? 80% des individus ont répondu NON et 20% seulement ont dit OUI.

Le gouvernement tire la sonnette d’alarme aux missions diplomatiques et consulaires, ainsi qu’aux représentations et organisations internationales accréditées au Tchad

Le ministère des affaires étrangères, de l’intégration africaine, de la coopération internationale et de la diaspora de la République du Tchad dans un communiqué publié le 10 juin 2019 met en garde les missions diplomatiques et consulaires, ainsi qu’aux représentations des organisations internationales au Tchad.

Motifs : ces derniers étaient au lieu de la tentative de meeting du parti politique en gestation, non-légalisé « Les Transformateurs » prévu à la maison de la Femme, et au communiqué de presse publié le 7 juin dernier par l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique, selon les termes du document.

Le ministère informe par ailleurs que les chargés d’affaires des Ambassades des Etats-Unis d’Amérique et de la République Fédérale d’Allemagne, la représentation du bureau diplomatique des Pays-Bas au Tchad convoqués au ministère des affaires étrangères, le 7 juin pour s’expliquer sur leur présence au lieu retenu pour le meeting.  Les explications fournies n’ont pas été convaincantes et cachent mal l’intention d’ingérence flagrante dans les affaires intérieures du Tchad, précise le communiqué.

A cet effet, le ministère tient à notifier une mise au point suivante : le choix de la démocratie comme mode de gouvernance au Tchad n’a jamais été imposé de l’extérieur, et les textes régissant la création et fondement des partis politiques sont établis conformément à la constitution et aux lois de la Républiques, comme l’atteste le libre exercice des activités de plus de 200 partis politiques ;

Le gouvernement du Tchad ne permet, sous aucun prétexte une forme quelconque d’atteinte à sa souveraineté ou une ingérence de quelle que autres nature que ce soit dans des affaires intérieures pour mettre à mal la stabilité et le consensus national forgés au prix d’énormes sacrifices ;

Le gouvernement rejette et dénonce avec force le communiqué de presse de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique, publié le 7 juin dernier, dont les termes sont délibérément condescendants et provocateurs ;

Le gouvernement rejette profondément que la participation au meeting illégal des représentations des Ambassades européennes au Tchad, ait fait l’objet d’une concertation préalable avec la délégation de l’Union européenne qui les aurait encouragés à répondre à l’invitation de « Les Transformateurs », sachant d’avance que ce prétendu parti politique n’a pas encore son autorisation de fonctionner.

Le gouvernement invite par ailleurs, toutes les missions diplomatiques et consulaires accréditées au Tchad à exercer leurs activités sans interférer dans ses affaires intérieures et dans le respect de leur obligation de réserve, conformément à la Convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques, conclut le document.

Décès du Pr Benoît Kambo, ambassadeur du Burkina Faso au Tchad

L’ambassadeur du Burkina Faso au Tchad, Pr Benoît Kambou, est décédé à Ouagadougou ce mardi 11 juin 2019. Enseignant chercheur et premier président du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale, il a été nommé ambassadeur au Tchad le 17 janvier 2018. C’est le 21 mai 2018 qu’il avait présenté ses lettres de créances au chef de l’Etat tchadien.Il était interné depuis quelques jours à l’hôpital Blaise Compaoré où il est décédé des suites d’un AVC, apprend-on

Lefaso

Trois raisons qui expliquent pourquoi les personnes seules meurent plus jeunes

Depuis la Préhistoire, l’isolement peut être mortel.

Le constat que les personnes seules meurent plus jeunes que les autres est un fait scientifique qui démontre un lien entre le corps et l’esprit. Selon l’ancien chirurgien américain Vivek Murthy, la solitude est une épidémie qui menace la santé publique. Aux États-Unis, plus d’un tiers des adultes de plus de 45 ans qui ont répondu à une étude de l’AARP ont été classés dans la catégorie «isolé».

Étant donné l’état de déconnexion de notre monde, il n’est pas surprenant de voir que le taux de personnes considérées comme seules a augmenté au cours des dernières décennies. Notre société moderne repose moins sur des «villages», les personnes âgées vivant souvent seules alors que leur famille s’éloigne. Même si l’influence des réseaux sociaux est toujours discutée, certains experts notent que ceux-ci ne permettent pas de compenser la baisse des appels téléphoniques ni des visites en personne, en particulier pour les seniors.

Ce problème de santé mentale a des répercussions sur la santé physique. Une bibliographie de recherche bien connue a permis de montrer que la solitude, l’isolement et le fait de vivre seul étaient des facteurs de risque indépendants pour la mortalité précoce, avec une hausse du taux de mortalité allant de 26 à 32%. Certaines estimations indiquent que la solitude est un facteur de mortalité plus important que l’obésité, comparable au tabagisme.

Certains indices montrent que la solitude augmente le risque d’infarctus, de la maladie d’Alzheimer, la pression sanguine et le diabète. Mais comment ? La recherche émerge, mais plusieurs théories ont été envisagées.

Notre réaction biologique à la solitude         

Des recherches démontrent que la réponse physiologique de notre corps à la solitude est basée sur l’évolution. Les êtres humains sont tout simplement faits pour vivre en groupe.

Dans la Préhistoire, l’isolement pouvait être mortel. C’est pourquoi notre corps met en place la réaction de lutte ou de fuite, qui conduit à la hausse de la pression sanguine, au sectionnement du sommeil, à la libération des hormones de stress et à l’inflammation. Sur une longue période, cet état entraîne une hausse du risque cardiovasculaire et favorise l’apparition d’autres maladies.

Les soucis logistiques

Quand les personnes âgées vivent seules, elles sont plus exposées au risque de blessure à un moment où personne n’est là pour les aider. De plus, n’ayant pas en permanence quelqu’un pour surveiller leur état de santé, elles peuvent passer à côté de symptômes qu’il faudrait pourtant faire vérifier par un médecin.

Par ailleurs, les seniors vivant seuls (es) sont moins à même de prendre soin de leur personne, leur hygiène et leur alimentation se détériorent, ce qui favorise les maladies. Ils peuvent aussi oublier de prendre leurs médicaments, n’ont personne pour les emmener à leurs rendez-vous médicaux, ou même faire des courses.

Le manque de socialisation

Au niveau le plus élémentaire, il apparaît que les êtres humains ont besoin d’interactions sociales, qui les font se sentir bien. Ces sensations positives réduisent le stress, un facteur de risque pour de nombreuses maladies.

Des recherches ont montré que les personnes mariées vivaient plus longtemps (sous réserve que le mariage soit heureux) et ont même plus de chances de survivre à un cancer. Les amis (es) jouent également un grand rôle en donnant du sens à notre vie, ce qui a un impact positif sur la santé physique.

Pistes et solutions

Ce que vous pouvez faire pour lutter contre la solitude :

– Faire du bénévolat. Des études montrent que les personnes qui font du volontariat pour des raisons altruistes ou pour créer des liens vivent plus longtemps que celles qui n’en font pas. «J’aime encourager mes patients et patients les plus âgés à s’impliquer localement et, plus spécifiquement, à faire du volontariat», explique Jennifer Rose Boozer, ostéopathe, professeure adjointe en médecine familiale à la Keck School of Medicine de l’université de Californie du Sud et praticienne en médecine familiale sur les sites de Glendale and Pasadena de la Keck School of Medicine de l’université de Californie du Sud. «C’est bon à la fois pour celles et ceux qui reçoivent un soutien et pour les personnes qui aident, puisque cela leur permet de rester actives, lutte contre la dépression, contribue à créer un réseau et favorise une vie plus longue et plus heureuse.»

– Envisagez d’aller dans une communauté pour seniors. Ces communautés, bien différentes des maisons de retraite, permettent de vivre à plusieurs ce qui comporte de nombreux avantages. Elles peuvent aider les personnes âgées à redécouvrir leur «village», à faire des rencontres et à participer à des activités.

– Intégrez des groupes en fonction de vos centres d’intérêt. Vous avez de grandes chances de rencontrer des gens qui vous ressemblent dans un groupe de jardinage, dans un club de lecture ou dans un groupe religieux.

– Aidez vos voisines et voisins. Vous pouvez contribuer à lutter contre la solitude chez les autres en passant un peu de temps avec les personnes de votre quartier qui vivent seules. Apportez un petit quelque chose à manger et passez une heure à discuter… vous leur sauverez peut-être la vie.

Slate fr

Un Saoudien risque la peine de mort pour avoir manifesté à l’âge de 10 ans

Murtaja Qureiris, qui a maintenant 18 ans, avait participé à une manifestation antigouvernementale en 2011.

Pendant le printemps arabe en 2011, l’Est de l’Arabie Saoudite a connu plusieurs manifestations contre le gouvernement en place, dont une pendant laquelle un garçon de dix ans, Murtaja Qureiris, a défilé à vélo avec d’autres enfants. À un moment, il a crié dans un haut-parleur : «Le peuple exige des droits humains».

Deux ans après, Qureiris a été arrêté, devenant ainsi le plus jeune prisonnier politique du Royaume. Selon CNN, il est emprisonné depuis environ quatre ans. La justice saoudienne l’accuse d’appartenir à un «groupe terroriste extrémiste», ainsi que d’avoir accompagné son frère lorsque celui-ci a lancé des cocktails molotov devant un commissariat de police. Il est aussi accusé d’avoir tiré sur des forces de l’ordre et d’avoir manifesté pendant les funérailles de son frère (qui a été tué lors de manifestations contre le gouvernement).

Le jeune détenu a nié ces accusations et dit que ses confessions ont été obtenues sous la contrainte. Le père de Murtaja, qui est un militant antigouvernement, a aussi été détenu, ainsi qu’un autre frère du jeune homme.

Deux autres prisonniers qui étaient mineurs au moment des crimes dont ils étaient accusés, ont été décapités en avril dernier, aux côtés de trente-cinq autres hommes (la plupart issus de la minorité chiite du pays). Ils avaient aussi été arrêtés pour des violences lors de manifestations au moment du printemps arabe et dit que leurs confessions avaient été obtenues sous la torture.

Mohammad Daman, un activiste saoudien basé en Angleterre, a dit à CNN que le gouvernement saoudien n’avait produit aucune vidéo ou photos prouvant que des violences avaient été commises pendant les manifestations en question.

Depuis 2018, l’Arabie Saoudite connaît une violente intensification de la répression des militantes et militants qui tentent de défendre leurs droits.

Slate fr

Les Etats-Unis d’Amérique plaide pour un processus électoral crédible au Tchad

Dans un communiqué de presse publié le Vendredi 7 juin dernier, l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Tchad s’estime heureuse d’entendre les autorités tchadiennes y compris le président de la République, Idriss Déby Itno d’affirmer leur engagement afin que les élections législatives aient lieu cette année.

Selon l’Ambassade, ces élections dont l’échéance remonte à 2015, peuvent renforcer la stabilité politique et sociale dont il est essentiel que l’ensemble du processus électoral soit crédible.

Elle rappelle par ailleurs la conviction du peuple et du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique : la liberté d’association est un pilier fondamental de la démocratie.

Par conséquent, les autorités ont la responsabilité de faciliter la participation à toutes les étapes du processus qui comprend : l’autorisation sans délai des partis politiques qui répondent aux critères établis légalement ; le plein respect du droit des citoyens de se rassembler paisiblement, même lorsque le but du rassemblement est de critiquer le régime et d’inciter les citoyens à voter contre le parti au pouvoir, indique le document.

Mali : après le « carnage » dans un village du Centre, la « survie » du pays est en jeu, estime IBK

L’attaque qui a tué au moins 95 personnes et ravagé un village dogon dans le centre du Mali, dans la nuit de dimanche à lundi 10 juin, menace l’existence même du pays, a affirmé le président malien Ibrahim Boubacar Keïta.

« Ce n’est pas à un cycle de vengeance, de vendetta, que ce pays doit être conduit », a déclaré à la télévision publique ORTM le chef de l’État, en Suisse pour le centenaire de l’Organisation internationale du travail (OIT), annonçant qu’il écourtait son séjour.

IBK a au contraire appelé à des « retrouvailles » entre Maliens, « qui seules vont nous permettre de rebondir et permettre à notre nation de survivre. Car nous sommes en question de survie », a-t-il estimé, quelques heures après le massacre perpétré contre ce village de la zone de Bandiagara, à l’est de Mopti.

« Des hommes armés, soupçonnés d’être des terroristes, ont lancé un assaut meurtrier contre le paisible village de Sobame Da », avait auparavant annoncé le gouvernement. « Le bilan provisoire établi par une mission du poste de sécurité de Diankabou », dans les environs, « fait état de 95 morts et de 19 portés disparus », avait précisé le gouvernement, dénonçant un « carnage ».

« Barbarie inqualifiable »

Un élu local a évoqué des « corps calcinés ». Selon un rescapé, Amadou Togo, les assaillants, « une cinquantaine d’hommes lourdement armés, venus à bord de motos et de pick-up », ont « d’abord encerclé le hameau avant de lancer l’assaut ».

« Certains ont été égorgés et éventrés, des greniers et du bétail ont été brûlés. Personne n’a été épargné : femmes, enfants et vieilles personnes », a-t-il raconté, évoquant, outre le bilan de 95 morts, 38 blessés.

Le chef de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), Mahamat Saleh Annadif, a condamné cet « acte d’une barbarie inqualifiable ». Ce drame rappelle « que dans cette spirale de la violence, il n’y a pas les méchants d’un côté et les gentils de l’autre. Tout le monde est responsable. Le seuil de l’intolérable est atteint et le temps d’un sursaut national s’impose », a-t-il ajouté.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a de son côté appelé les protagonistes à « s’abstenir de représailles », et a exhorté « le gouvernement et tous les acteurs à engager un dialogue intercommunautaire pour résoudre les tensions et les différends ».

« Une déclaration de guerre ».

La milice dogon Dan Na Ambassagou a pour sa part condamné un « acte terroriste et génocidaire intolérable », indiquant qu’elle « considère cette attaque comme une déclaration de guerre ».

Cette nouvelle tuerie dans le centre de Mali survient après le massacre, le 23 mars à Ogassogou, de quelque 160 Peuls, attribuée à des chasseurs dogons. Dan Na Ambassagou, dissoute dans la foulée du massacre, avait démenti toute implication dans la tuerie, mais rejeté sa dissolution et refusé de « déposer les armes ».

Le ministère de la Justice a annoncé « l’ouverture d’une enquête préliminaire par le procureur du pôle judiciaire spécialisé dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée ».

Dans un rapport publié la semaine dernière sur une attaque de chasseurs dogons présumés le 1er janvier ayant fait 39 tués peuls, la Minusma et le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH) avaient souligné l’exacerbation des tensions dans la région depuis deux ans.

« En l’absence des Forces de défense et de sécurité maliennes (FDSM), des soi-disant groupes d’autodéfense et autres milices se sont formés sur base communautaire », face aux Peuls, souvent assimilés aux extrémistes, selon ce rapport sur l’attaque contre le village de Koulogon.

JA

Tchad-Décret : Nominations au Ministère de l’administration du Territoire

Décret portant nomination à des postes de responsabilité au ministère de l’administration du territoire et de la sécurité publique

Direction Générale du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Sécurité Publique

-Directeur Général Adoum Moussa Elifi en remplacement de Mahamat Zene Alhadj Yaya appelé à d’autres fonctions.
-Directrice général Adjointe Amina Kodjiyana Maintenu.

Tchad-Décret: Fatime Boukar Kossei nommé préfet

Au terme d’un Décret Madame Fatime Boukar Kossei , membre de la Société civile est nommée Préfet du département du Batha Ouest.