Les jeunes de la planète se mobilisent pour une « grève mondiale pour le climat »

Après la première mobilisation du 15 mars qui avait mobilisé des centaines de milliers d’étudiants et de lycéens dans le monde, les jeunes du monde entier s’apprêtent à sécher les cours, vendredi, pour défiler dans les rues des grandes villes.

« Sécher les cours pour sauver la planète ». Tel est le mot lancé par Greta Thunberg, une suédoise de 16 ans aux jeunes de la planète.Elle appelle les jeunes lycéens, collégiens et étudiants du monde à manifester pour le climat. Dès cet appel du vendredi 15 mars,  Greta Thunberg est devenue l’un des visages emblématiques des manifestations.La Suédoise de 16 ans, invitée à Bruxelles, avait averti les représentants de la classe politique européenne qu’ils resteraient dans l’histoire comme « les plus grands méchants de tous les temps » s’ils n’agissent pas.

Un baromètre publié en avril par le Parlement européen montrait que si l’économie, la croissance, la lutte contre le chômage des jeunes et l’immigration restent les principaux sujets de préoccupations des Européens, le changement climatique et la protection de l’environnement gagnent en importance.

L’UE s’est engagée dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat de décembre 2015 à réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40 % d’ici à 2030 (par rapport à 1990). Mais selon des scientifiques et des organisations non-gouvernementales, cette ambition est insuffisante pour atteindre l’objectif de limiter à moins de 2°C la hausse globale des températures par rapport à l’ère préindustrielle.

Ces derniers mois encore, des groupes d’experts ont alerté sur les menaces pour l’humanité que représentent le changement climatique et la destruction de la nature. Mais face à ces mouvements, certains réagissent avec tout autant de passion.

Le 15 mars dernier les rues européennes ont enregistré plus de 30 000 jeunes à Paris pour répondre à l’appel à la grève mondiale pour le climat lancé par la jeune Suédoise Greta Thunberg.

Avec France 24

La Plateforme « Agir Ensemble » lance les projets Appels à Agir

La plateforme « Agir Ensemble » dans le cadre des « Journées Economiques Citoyennes » a organisé une conférence de presse sur « Appel à Agir pour la mise en œuvre des projets, des actions et des réformes du pacte économique républicain », ce vendredi 24 mai 2019 à Radisson Blu Hôtel de N’Djamena.

« Cette plateforme économique et citoyenne dénommée « Agir Ensemble » a pour principal objectif d’apporter la modeste contribution du secteur privé et de la société civile pour appuyer et accompagner le gouvernement dans la recherche des nouvelles solutions économiques et sociales », explique le Coordonnateur de Agir Ensemble, Koulamallah Souradj.

Les « Journées Economiques et Citoyennes » est un grand événement qui couvre les régions du Tchad toutes entières pour un processus de développement économique du Tchad. Sept (7) zones économiques ont été ciblées et identifiées pour ce pacte économique républicain. Ainsi, une caravane de 10 jours sillonnera toutes les régions du Tchad.

Au sortir des « Journées Economiques et Citoyennes », la Plateforme aura à proposer au gouvernement les textes, des réformes proposées et adoptées, les projets identifiés nécessaires pour l’atteinte des objectifs recherchés et enfin de rechercher avec l’appui de sa cellule technique le financement des activités et des projets. « L’équipe de cette Plateforme « Agir Ensemble » a été mise en place et est chargée de préparer les Journées, de finaliser ses objectifs et d’identifier les objectifs attendus et de proposer pour l’ensemble des partenaires un programme des activités en vue de l’adoption du Pacte Economique Républicain », précise Koulamallah Souradj

Les journées économiques et citoyennes se dérouleront durant les mois de mars jusqu’au mois de juillet 2019 tandis que le forum international pour les investissements et le partenariat « Chad Partners » se tiendra en décembre 2019. A ces intervalles de temps, plusieurs activités sont prévues dans différents lieux : Appel à Agir pour un Tchad émergent et prospère ; prière et sensibilisation dans les églises et les mosquées ; lancement des assises économique en provinces ; lancement des débats et validation des projets et réformes et enfin, le Forum de haut niveau. Ces différentes activités seront sanctionnées par des conférences-débat sur différents thèmes, ateliers

La composition de la Plateforme « Agir Ensemble » va des acteurs économiques, société civile, le patronat, les associations de la jeunesse et des femmes et le Haut comité des partenaires (gouvernement, ministères et des projets).

Djimnayel Ngarlenan/Ousmane Daouda Diarra

Les personnes riches ont plus confiance en elles, même quand elles sont incompétentes

La classe sociale jouerait un rôle important dans l’estimation de nos propres capacités et l’image que se font les autres de nos compétences.

Plus vous êtes issue d’une classe sociale élevée, plus vous aurez confiance en vous. Sans doute même un peu trop. Voilà en substance la conclusion d’une récente étude américaine menée sur plus de 150.000 personnes, et publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology.

Selon les psychologues, les personnes venant des classes sociales supérieures disposent de plus de confiance en elles, ce qui laisse supposer à leur entourage, parfois à tort, qu’elles sont plus compétentes.

Peter Belmi, chercheur à l’Université de Virginie aux États-Unis et directeur de l’étude, déclare que «les avantages engendrent des avantages. Notre recherche suggère que la classe sociale façonne les attitudes que les gens ont à l’égard de leurs capacités, ce qui, à son tour, a des implications importantes sur la façon dont les hiérarchies de classe se perpétuent d’une génération à l’autre».

«Dans les classes supérieures, les gens sont encouragés à se différencier des autres, à exprimer ce qu’ils pensent et ressentent et à énoncer avec confiance leurs idées et leurs opinions, même lorsqu’ils manquent de connaissances précises, révèle Peter Belmi. En revanche, les gens de la classe ouvrière sont conditionnés pour embrasser les valeurs de l’humilité, de l’authenticité et de la connaissance de sa place dans la hiérarchie.»

«Plus aptes au recrutement»

Pour parvenir à ces observations, l’équipe de recherche a mené quatre enquêtes successives, aux Etats-Unis et au Mexique, portant sur le lien entre la classe sociale et l’excès de confiance en soi. Pour mesurer la classe sociale, elle a analysé le revenu des sujets, leur niveau d’instruction et leur position perçue dans la société.

Les cobayes ont également dû passer une évaluation psychologique, comprenant un test cognitif, ainsi qu’une simulation d’entretien d’embauche. Après avoir terminé ces deux dernières phases, les scientifiques ont demandé aux sujets d’estimer leur niveau de compétence sur une échelle de 1 à 100.

En comparant les résultats réels avec les prédictions des candidats (es), ils ont constaté que les personnes ayant plus d’éducation, de revenus et appartenant à une classe sociale supérieure, avaient tendance à se surévaluer. «Les personnes ayant une classe sociale relativement élevée étaient plus sûres d’elles, ce qui, ensuite, était associé au fait d’être perçues comme étant plus compétentes et, en fin de compte, plus aptes à être recrutées», conclut Peter Belmi.

De tels résultats suggèrent que la hiérarchie immuable des classes sociales est donc, au moins en partie, le fruit d’une perception faussée des compétences réelles. Les psychologues affirment que les inégalités persisteront si les gens continuent de confondre projections de confiance et capacités réelles.

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La FIFA renonce à son projet d’organiser le mondial 2022 à 48 équipes

L’annonce est faite le mercredi 22 mai 2019. La FIFA évoque des raisons politiques et logistiques.

Ceux qui attendaient de voir le mondial 2022 de Qatar se jouer à 48 équipes sont désespérément déçus par l’annonce de la FIFA ce 22 mai 2019.  « Il aurait fallu organiser des matches hors du Qatar et cela compliquait beaucoup les choses », indique le communiqué.

Désormais, ce sont donc 32 équipes qui seront concernées par ce concert mondial de Qatar. Le passage à 48 se fera en 2026, pour la compétition organisée par les USA, le Canada et le Mexique. « Dans les circonstances actuelles, une telle proposition ne pouvait être mise en œuvre », souligne le communiqué.

Affaire désignation au CESC : La CONAT ne fléchie pas

La Coordination Nationale des Artistes Tchadiens (CONAT) a organisé une conférence de presse relative à la représentation des artistes au Conseil Economique, Social et Culturel (CESC), ce jeudi 23 mai 2019 à la maison des médias du Tchad.

« En date du 20 mars 2019, la CONAT avait porté à la connaissance de l’opinion nationale, les manœuvres du ministère du développement touristique, de la culture et de l’artisanat tendant à compliquer la désignation de Moussa Zakaria Ibet et Samafou Diguilou comme seuls représentants des artistes au CESC», a déclaré le coordinateur général du CONAT, Masngar Jonas Massengo dès l’entame de la conférence.

Le 16 mai 2019, le SGG a réunis les artistes des différentes corporations dans l’enceinte de son ministère pour leur demander encore de désigner leurs deux représentants au CESC, en annulation des élections du 13 mars 2019. La cause est que les élections du 13 mars 2019 organisées à l’espace Talino Manu n’ont pas été sanctionnées par un procès-verbal d’un huissier de justice.

La CONAT a fait comprendre au SGG les démarches ayant abouti à la désignation de deux artistes devant les responsables du ministère de la culture assisté d’un huissier de justice qui avait dressé le procès-verbal. Mais jusqu’à ce jour on ignore les raisons de la confiscation de ce procès-verbal par le ministère ?, s’interrogent les membres de la CONAT.

La CONAT ose croire que le gouvernement ne peut vouloir une chose et son contraire en même temps. Le ministère du développement touristique, de la culture et de l’artisanat fera mieux de restaurer la liste des représentants des artistes au CESC constatée par procès-verbal du huissier de justice en date 13 mars 2019 et de le transmettre au SGG pour toute fin utile afin d’éviter des crises inutiles au sein de la classe artistique.

Le Tchad abritera son tout premier salon international de l’artisanat

Le premier salon international de l’artisanat se tiendra au Tchad du 02 au 05 octobre 2019. L’annonce est faite, ce matin 23 mai 2019 à l’hôtel Radisson Blu par le président du comité d’organisation, par ailleurs président de la fondation TCHAD INTER’ART, Ousmane Abbas.

Placé sous le thème « Nouvelle dynamique pour un artisanat plus entreprenant », ce salon international de l’artisanat portera sur la réflexion de fournir des outils pour un nouveau départ réussi pour l’artisanat capable de s’exporter et de se positionner sur l’échiquier international, indique le président de la Fondation TCHAD INTER’ART, M. Ousmane Abbas.

Le SIAT est, selon Ousmane Abbas, une manifestation festive et populaire ouverte aux acteurs des différentes filières de l’artisanat pour être la vitrine artisanale par excellence d’un savoir-faire tchadien ouvert au monde. Une rencontre qui permettra de valoriser les talents et faire promouvoir l’artisanat tchadien, offrir un espace économique aux artisans producteurs pour promouvoir et commercialiser les produits, développer des contacts et des relations afin de favoriser le développement des activités artisanales et l’amélioration de la qualité de production ; susciter des investissements locaux et internationaux pour l’éclosion du secteur artisanal au Tchad… Y sont attendus à ce salon, dix pays africains, plus de 1 500 exposants, des artisans de tout genre, professionnels, acheteurs et collectionneurs.

Au programme : des conférences-débats, des ateliers techniques, d’exposition vente, des animations, démonstration des techniques, gourmandises et dégustations.

Moussa Aimé préfère que ses œuvres parlent !

L’artiste-musicien, Moussa Aimé a animé une conférence de presse, ce jeudi 23 mai 2019 au Restaurant Lounge Selesao de Sabangali dans le 3ème arrondissement de N’Djamena pour la restitution de sa tournée internationale en Afrique de l’Ouest, partagé ses nouveaux projets et invité le public à ses spectacles.

Selon Moussa Aimé et son chef d’orchestre, cette tournée internationale en Afrique de l’Ouest (Benin, Togo, Nigéria et Burkina Faso) et Centrale (Cameroun) a connu un succès remarquable pour le groupe en particulier et le Tchad en général. Elle a permis de faire la connaissance de l’environnement extérieur, des featuring avec d’autres artistes et bien évidemment faire d’autres projets futurs. Cette tournée du 9 mars (Cotonou) au 20 avril 2019 (Niamey) est partie du concours « Aylana Talents » en 2014.

Lors de la tournée internationale, Moussa Aimé a été marqué par un mot répétitif « Tu es Tchadien », qui démontre combien de fois, l’artiste tchadien est méconnu, même dans son propre continent africain. Pour lui, la musique tchadienne est exportable. « Avoir une identité à l’international fera connaitre et grandir la musique tchadienne », admet-il.

Rappelons que cette tournée de l’artiste n’a reçu aucune subvention d’une institution tchadienne. Elle a été réalisée avec succès grâce à de fond collecté lors de ses prestations (concerts) au Tchad. Il a lancé à cet effet, un appel aux différents partenaires pour un soutien et un accompagnement dans cette carrière internationale.

L’album en cours de l’artiste-musicien, auto-producteur et administrateur, intitulé « Monde de mes rêves » parle de la société, la malgouvernance, le vivre ensemble, l’amour, bref un leadership pour le changement, la transformation et le développement. L’album masterisé et dupliqué en France, sera lancé officiellement entre octobre ou novembre 2019 promet Moussa Aimé, malgré son doute.

Les spectacles de Moussa Aimé sont attendus le 31 mai à l’Institut français du Tchad et le 2 juin 2019 au Restaurant Lounge Selesao de N’Djamena.

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Santé : commémoration de la 7ème édition de la journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale

Ce 23 mai 2019, le Tchad à l’instar des autres pays commémore la 7ème journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale à l’honneur des 4 000 victimes de cette maladie.

Définie comme une violation des droits humains et une injustice sociale, la fistule obstétricale est considérée comme une pandémie qui paralyse les jeunes filles données en mariage précocement. Cette commémoration vise à réveiller les consciences sur la sensibilisation, la prise en charge et la réinsertion sociales de ces dernières.

Au Tchad, depuis le lancement du programme en 2012, il ressort selon l’enquête démographique et de santé mixte que le taux de la fistule obstétricale représente 2,1% de 2012 à 2018, environ 3 000 femmes victimes de cette maladie ont été opérées et on bénéficiées d’une prise en charge gratuite jusqu’à leur réinsertion sociale. Au premier trimestre de l’année en cours 95 femmes fistuleuses ont bénéficiées de la prise en charge chirurgicale grâce au centre de traitement des fistules Assiem Vamtou de Moursal.

Une occasion pour la coordinatrice intérimaire, Mme Fatimé Tombocha Adoum Aguid de présenter les doléances de son centre. « La réinsertion sociale demeure le plus de souci du centre. Le manque des ressources humaines et des matériels médicaux-techniques constituent un frein pour le centre », déclare-t-elle. Pour pallier à ces difficultés, la coordinatrice estime qu’il faut renforcer la capacité du centre en formation pour les paramédicaux sur la prise en charge des fistuleuses et doter le centre des matériels et d’autres consommables adéquats.

Bien entendu, la représentante résidente de Fonds des nations unies pour la population (UNFPA), Dr Edwige Adekambi Domingo appelle tous les acteurs à s’unir pour redonner de sourire aux malades de fistule. Pour elle, la fistule obstétricale est une priorité de santé publique, un impératif social, moral et politique. « La fistule obstétricale n’est pas non seulement un indicateur de faiblesse du système de santé publique mais en plus, elle est à la fois la vulnérabilité des femmes à la marginalisation et à la pauvreté », souligne-t-elle.

Le directeur général adjoint du ministère de la santé publique, représentant sa tutelle, Dr Mahamat Hamid Ahmat a déclaré qu’avec l’appui des partenaires et à travers les différents projets et programmes de lutte contre la fistule, le gouvernement tchadien poursuivra pour sa part le renforcement des ressources humaines et mains d’œuvres qualifiées pour la prévention, la réparation et la réinsertion sociale des victimes de fistule obstétricale.

Tchad-Santé: Le Ministre de la santé publique du Tchad à l’assemblée mondiale de la Santé

Le Ministre de la Santé Publique, AZIZ MAHAMAT SALEH, est à Genève, en Suisse, pour la 72 ème Assemblée Mondiale de la Santé.

Plus d’info ici

https://bit.ly/2HJDW8S

Santé:Rencontre entre le MSP et la direction des Fondation Aliko Dangote et Melinda & Bill Gates

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Durant la deuxième journée de l’Assemblée Mondiale de la Santé à Genève, une rencontre a eu lieu entre le ministre de la Santé Publique, AZIZ MAHAMAT SALEH, et la direction générale de « Aliko Dangoté Fondation » et « Bill & Melinda Gates Fondation » pour confirmer la signature du MOU (Mémorandum d’accord entre les partis) qui aura lieu le 27 Mai 2019 à N’Djamena.

Voir plus d’informations ici https://bit.ly/30E6OI0