La liste des candidats sélectionnés pour le recrutement au poste d’enseignant scientifique a été affichée. Plus de 3 000 noms ont été retenus parmi lesquels 1439 personnes seront recrutées comme enseignants scientifiques destinés aux collèges et lycées.
Les 1439 personnes signeront un contrat avec l’Etat au profit du ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique. Les spécialités concernées sont les mathématiques (37%), tandis que 31% sera accordé pour les diplômés en Physique et Chimie (PC), en revanche 28 % pour les détenteurs de diplômes de Science de la vie et de la Terre (SVT) et 4% pour les informaticiens et les techniciens en informatique
Les candidats présélectionnés doivent obligatoirement passer les tests oraux conformément aux critères exigés par le groupe de travail chargé de contractualisation de ces enseignants. A l’affichage de la liste de 3 000 présélectionnés, les murs de l’école de centre (direction de formation des enseignants) sont pris d’assaut. « J’ai déposé ma demande avec mon ami, mais à ma grande surprise mon nom figure sur la liste et je n’ai pas vu le tien », se lamente, un licencié en mathématique, tout ajoutant qu’il a eu son diplôme il y a cela près de 6 ans et comme la fonction publique ne recrute pas, il fait de bénévolat dans quelques lycées de la capitale afin de subvenir à ses besoins. Pour un autre candidat en informatique, le système retenu par le ministère qui est de passé un test oral afin de retenir les meilleurs d’entre nous, ne permet pas d’avoir des bons enseignants. Car dit-t-il, un test par écrit permet de connaitre la capacité de tout un chacun.
« Nous avons trié sur plus de 5 000 candidatures avant de présélectionner 3 000 d’entre eux qui sont en majorité des jeunes pour passer le test oral devant des inspecteurs pédagogiques expérimentés pour retenir définitivement 1439 qui seront déployés dans les provinces à la prochaine rentrée scolaire », informe, un membre du comité technique. Selon lui, les enseignants qui seront retenus vont signer un contrat et ils doivent seulement servir dans la localité où ils ont déposé leur demande et ils ne doivent pas être mutés ou affectés ailleurs. « Il n’y a pas une durée sur leur contrat. Si le gouvernement rencontre des difficultés économiques, il peut résilier leur contrat pour des raisons économiques ou autres. Le contrat nous permet d’avoir un regard sur eux et les gens vont beaucoup travailler comme à la fin de chaque année il y aura un rapport des délégations et si l’enseignant n’est pas sur place son contrat sera automatiquement résilié », ajoute-t-il.
N’Djamena accueillera « le
forum Tchad numérique » du 11 au 13 juin 2019. L’annonce est faite cet
après-midi par le comité de pilotage dudit forum à l’hôtel Radisson Blu.
Placé sous le thème : « Restructuration des
secteurs des postes et des technologies de l’information et de la communication
au Tchad : Bilan, défis et perspectives après 20 ans de chemin parcouru »,
ce forum vise à faire le bilan de la restructuration des secteurs des postes et
des télécommunications en vue d’identifier les réussites et les insuffisances
afin d’asseoir une bonne prospective, élaborer une stratégie de développement
des TIC et de l’économie numérique pour les dix prochaines années, a annoncé le
secrétaire général adjoint à la présidence de la République, M. Hissein Brahim
Taha.
Cette rencontre du numérique permettra aussi d’identifier
les leviers à actionner pour accélérer le développement des secteurs des
postes, des télécommunications et de l’économie numérique. C’est aussi le lieu
de promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes dans les TIC, accroitre le taux de
contribution de l’économie numérique, promouvoir les services financiers
postaux et l’inclusion financière afin d’adopter une ébauche de la stratégie de
développement du numérique au Tchad, ajoute-t-il.
Selon le comité de pilotage le « forum Tchad numérique »
est une tribune d’expression et une opportunité offertes aux acteurs des
secteurs de TIC et des postes d’explorer les pistes de développement et offrir
la porte aux jeunes entrepreneurs numériques. Une occasion aussi pour le
ministère des postes, des nouvelles technologies de l’information et de la
communication profitera pour procéder à
l’inaugurer de la fibre optique N’Djamena-Adré.
Cette rencontre du monde des postes et des TIC réunira pour
la première fois au Tchad plus de 300 participants, acteurs du secteur,
représentants des institutions de l’Etat, de la société civile ainsi que des
partenaires techniques et financiers.
La part du numérique dans les services, les objets et les métiers ne cesse de croitre. De la vente à l’hébergement en passant par l’aviation et l’enseignement ou la recherche, les différentes habitudes se sont transhumées pour s’héberger en ligne. On parle d’e-gouvernance, de l’e-administration, de vente en ligne, de réservation électronique de billet d’avion, de réservation en ligne d’une chambre d’hôtel, etc…
L’ascension est de plus en plus montante et nos habitudes changent aussi pour suivre, notre façon de vivre avec. C’est la phase culminante de l’évolution de l’industrie automatique, électronique et technique. Cette transition numérique est porteuse d’innovation, de croissance, de valeurs mais aussi de risques pour les Etats, les acteurs économiques et les individus que nous sommes. Cybercriminalité, espionnage, propagande, sabotage ou exploitation excessive de données personnelles, telles sont les maux qui minent cette douce transformation de notre société traditionnelle en une plus axée sur l’information, le savoir et surtout la communication. Ce besoin croissant de vouloir tout le temps contrôler l’information a engendré une nouvelle forme de curiosité qui pousse au vol, à l’espionnage et surtout à l’usurpation et à la destruction de certains éléments intervenant dans le traitement de ces différentes informations.
De l’époque ou on utilisait les fils a fer barbelé aux portes à double tour pour protéger les forts ou les cités royales, la notion de cyberattaque parait très abstraite mais s’il faut se le dire, elle concerne tous ! Sinon comment s’imaginer qu’un voleur ne puisse se déplacer dans notre maison pour voler dans nos armoires mais qui préférerait se tenir derrière un ordinateur connecté, à des milliers de kilomètres de chez nous, nous atteindre à travers les impulsions électriques ou ondes magnétiques de notre liaison radio ou cuivrique pour nous soutirer de l’information ou altérer nos données … L’abstraction est ce frein qui ne donne pas sa place à la politique de cybersécurité tant vouée dans différents coins du monde. Et pourtant, y’en a qui ont déjà cerné l’enjeu et qui se sont mis y’a longtemps pour s’en protéger et se doter des ressources nécessaires pour en faire face. C’est la préparation à la guerre du net ou cyber-défense. Le monde numérique est vulnérable, son essor s’est accompagné d’un développement de menaces liées à des nouvelles formes de criminalité (Vandalisme, crime, guerre, espionnage, etc …) transposées au monde du cyber.
C’est pourquoi Sur internet, nul n’est à l’abri d’une action malveillante ou de messages non sollicités. Et c’est pour cela que dans la classification des menaces de certaines Nations, les attaques informatiques sont justement classées deuxième après les menaces terroristes d’envergure.
Un état conscient de l’évolution technologique, devrait après développement de celle-ci, penser à assurer la sécurité de ses infrastructures du domaine du numérique. Une fois encore, sécurité et numérique doivent aller de pair même dans les domaines des plus petites structures, PME, Industrie, institutions, etc…
Mais alors vers qui se tourner pour s’en protéger ?
Il faut le souligner, chacun, depuis le coin ou il interagit avec son petit bouchon d’interconnexion, est le premier responsable de la sécurité de ses équipements informatiques interconnectés ou de son système d’information. Toutefois, les compétences et les qualifications techniques se font désirer au vue de la montée croissante de nouvelles formes d’attaques et ce tous les jours. Les cybercriminels, à l’image des bandits ou des délinquants de la rue, s’adaptent aux contextes pour pouvoir opérer et le plus souvent dans un anonymat total. Certains me diront de débourser la maudique somme de 15 000 XAF pour s’acheter la licence de la dernière version Kaspersky 2019 endpoint et se la couler douce à l’abri de tous ces insectes du net … Je ne dirais pas que ce n’est pas une bonne idée sauf que c’est très insuffisant et ça dépend aussi des enjeux et du patrimoine à protéger. On n’achète pas le même coffre pour y ranger nos correspondances imprimées que pour les bijoux ou l’argent que sont nos fortunes.
Il faut les mesures qui vont avec les risques et les enjeux. Vous êtes responsable de la sécurité de votre PC, Votre entreprise recrute pour qu’un responsable sécurité gère et veille au bon fonctionnement de son parc informatique, tout comme l’État est responsable de la disponibilité, de la bonne marche et de l’intégrité de ses services publics au niveau de son territoire, jusqu’à sa frontière numérique délimitée par les passerelles internationales qui la desservent
Le Tchad, En phase avec son stratégie nationale de développement du numérique appelée Plan Tchad Numérique, PTN 2017-2021, a entrepris entre 2013 et 2015 plusieurs résolutions pour la rénovation de l’écosystème numérique. Ce qui a permis la création par Loi 006/PR/2015 du 10 février 2015 de l’Agence Nationale de la Sécurité Informatique et de la Certification Électronique dénommée ANSICE. Rendue opérationnelle que récemment par l’ordonnance 002/PR/2019, cette structure a des objectifs régis par une autre loi, 009/PR/2015, portant sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité. Son fonctionnement es actuellement régie par la loi 023/PR/2019 portant ratification de l’ordonnance précitée.
L’agence a pour mission : •La lutte contre la Cybercriminalité •La Protection des données a caractère personnel •La Sécurité des transactions électroniques Embryonnaire et avec des bases juridiques moins solides comme celles des autres nations, l’Agence essaie de se faire une place parmi les plus grands de la sous région et du monde en se rendant opérationnelle. La cybersécurité est d’abord un réflexe, un mode de vie et puis une culture. Elle est l’affaire de tous. On se protège, on prévoit le risque, on réagit au risque quand on est attaqué et on note pour ne plus être victime. Ce cycle est certes très incertain et très vicieux mais il suffit de veiller, encore veiller et toujours veiller.
Mais entre la cherté d’internet, les délestages intempestifs et les censures d’internet et volonté du gouvernement de contrôle des communications, quel cadre de cybersécurité peut-on préconiser au Tchad ?
L’Italie a rejoint la zone
euro en 1999 avec le Premier ministre Massimo d’Alema du parti « Gauche Démocratique ».
Cette participation fatale, qui a entraîné la perte totale de la politique
monétaire indépendante, est sans aucun doute la cause principale de la
performance décevante de l’économie italienne.
Le PIB
du pays s’élève actuellement à 1, 75 trillion d’euros et ses taux de croissance
sont extrêmement anémiques, atteignant à peine 0,9%. Le produit intérieur brut
(PIB) réel par habitant, selon des calculs fiables, a augmenté de 104% au cours
de la période 1969-1998, durant la quelle le pays avait sa monnaie nationale,
la lire, tandis sur la période 1999-2016 que le pays avait déjà adopté l’euro,
a diminué de 0,75%. En revanche, sur la période 1999-2016, le PIB réel par
habitant de l’Allemagne a augmenté de 26,1%, faisant de ses citoyens le
principal gagnant parmi les principales économies de la zone euro.
En
même temps, l’Italie a la troisième plus grande dette d’État au monde après les
États-Unis et le Japon. Son sauvetage est donc impossible, car il dépasse les
capacités des États européens. La dette du pays, exprimée en pourcentage du
PIB, s’élève actuellement à 132% et en chiffres absolus à 2 336 trilion d’euros,
alors qu’en 1999, elle s’élevait à 109,7%. Donc, on peut facilement remarquer
une augmentation significative.
Dans
le même temps, depuis 1999, la forte descente de l’Italie en termes de
développement avait commencé. Fiat a cessé de dominer le marché automobile
européen et le pays a perdu sa position de leader en tant que producteur
d’appareils électroménagers blancs. De nombreuses usines ont été fermées et
plusieurs grandes entreprises se sont délocalisées dans d’autres pays. De plus,
des millions de petites et moyennes entreprises, qui se fondaient sur la
dévaluation périodique de la monnaie pour compenser les insuffisances du
système économique italien, ne pouvaient plus se faire concurrence en dehors de
la frontière italienne. Quelles sont ces insuffisances? Problèmes du marché du
travail, faibles investissements publics et privés dans le développement et la
recherche, haute bureaucratie gouvernementale, système judiciaire
dysfonctionnel, coûteux et lent, hauts niveaux de corruption et d’évasion fiscale,
etc.
Le
chômage représente environ 11% de la population active, le quatrième plus élevé
de l’Union européenne après la Grèce, l’Espagne et Chypre. Dans le même temps,
le chômage des jeunes âgés de 15 à 24 ans, qui, selon les dernières
statistiques de l’Istat, s’élève à un pourcentage très élevé de 30,8%, témoigne
de la manière la plus claire de la profonde crise économique et sociale qui a
balayé comme un ouragan le pays méditerranéen du sud européen.
La
pauvreté a atteint son plus haut niveau depuis 2005. Le dernier rapport Istat
enregistrait 5 millions de personnes en pauvreté absolue en 2017. En
pourcentage, 6,9% des ménages italiens vivent dans la pauvreté absolue,
c’est-à-dire dans une situation où il est impossible couvrir les dépenses
mensuelles minimales pour l’acquisition d’un panier de biens et services qui,
dans le contexte italien et pour une famille présentant certaines
caractéristiques, sont considérés comme nécessaires pour un niveau de vie
minimum acceptable.
Dans
le même temps, l’Italie possède la majorité des succursales bancaires par
habitant en Europe, qui se caractérisent en outre par un mauvais modèle
commercial, ne survivant que par les intérêts et les prêts aux entreprises.
Ainsi, étant donné que les taux d’intérêt dans la zone euro sont nuls, les
banques sont en perte d’exploitation, accumulant des insécurités (prêts rouges)
qui atteignent actuellement environ 260 bilion d’euros (15% du PIB italien),
dont une grande partie est perdue.
L’économie
italienne, troisième dans l’union monétaire mal conçue, ressemble, je dirais,
schématiquement, comme un cheval fatigué, chargé de dettes et de prêts rouges,
qui respire difficilement, sur la route en montée, plein de pierres et de flaques
d’eau, de la zone euro, qui est un système rigide incroyable, un espace
encombré de fers à repasser pour 19 pays différents en termes de productivité,
inflation, balance commerciale et progrès technologique.
Par
conséquent, il convient de comprendre que la zone euro n’est rien d’autre qu’un
champ d’intérêts conflictuels entre les pays membres qui la composent. Ainsi,
ce qui présente un grand intérêt pour l’Italie n’est en aucun cas un intérêt
pour l’Allemagne. Cependant, la réconciliation des intérêts au fil des années
de la monnaie unique s’est avérée impossible. C’est parce que l’Allemagne, en
tant que première puissance économique, a réussi à régner et à dominer,
utilisant l’euro à son avantage, tandis en même temps les autres pays au lieu
de résister et même de se heurter, de s’incliner et d’obéir.
Cependant,
le coût du report de la sortie de l’Italie de la zone euro – qui a jusqu’ici
évité au moins une apparente peur du système politique italien quant aux effets
négatifs à court terme de la sortie – s’avérera bien supérieur au coût de la
rupture en début de la crise économique.
La
première décision du gouvernement de coalition du Mouvement 5 étoiles M5S et
Lega, formé en mai 2018, de présenter un budget pour 2019 avec un déficit de
2,4% du PIB, c’était clairement dans la bonne direction, car il est
de la plus haute importance de renforcer l’économie italienne par le
renforcement de la demande intérieure ainsi que par la prospérité du peuple
italien, et non par la stricte réglementation fiscale de Bruxelles imposée par
l’Allemagne et qui ne le permet pas.
L’Italie
doit enfin cesser de se reculer sous les ordres de Berlin et craindre la
rupture avec la zone euro allemande, car elle est capable de retourner dans la
lire et de recouvrer ainsi sa souveraineté politique, économique et
institutionnelle. Malgré les problèmes actuels, elle possède toujours la
deuxième plus grande industrie de la zone euro après l’Allemagne et la
cinquième dans le monde, avec une participation de 19% au PIB du pays. L’Italie
produit des avions, des voitures, des armes, des systèmes électroniques
jusqu’aux parfums, des chaussures et des vêtements. L’Italie a également besoin
d’énergie, c’est-à-dire de pétrole et de gaz bon marché, qu’elle n’a pas. Mais
il pourrait sécuriser le pétrole de son ancienne colonie, la Libye, et le gaz
de Gazprom. Ainsi, avec des coûts de production bas et une monnaie nationale
flexible, il deviendrait extrêmement compétitif.
En
résumé, l’Italie, naviguant comme un bateau ébranlé dans la mer agitée de la
zone euro où soufflent des vents violents, coulera mathématiquement si son
leadership politique ne prend pas, tant qu’il est encore temps, la décision
novatrice et dynamique de revenir sa pièce nationale.
Isidoros Karderinis
L’auteur de cet article, Isidoros Karderinis est né à Athènes en 1967. Il est romancier, poète et éditorialiste. Il a étudié l’économie et a terminé des études de troisième cycle en économie du tourisme. Ses articles ont été publiés dans des journaux, des magazines et des sites du monde entier. Ses poèmes ont été traduits en anglais, français et espagnol et publiés dans des anthologies poétiques, des revues littéraires et des sections littéraires de journaux. Il a publié sept livres de poésie et trois romans. Ses livres ont été publiés aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Espagne et en Italie.
« Privé d’enfance », c’est le titre
du livre de Moussa Issakha Ahmat. C’est un livre de 26 pages, subdivisé en cinq
(5) chapitres, est paru aux éditions Edilivre en France. C’est une tentative de
dénonciation du phénomène de la traite des enfants.
Dans ce livre, Moussa
Issakha Ahmat dénonce la réalité subie par les enfants talibés
particulièrement, Abdou qui a quitté la maison familiale à un très jeune âge
contre son gré pour l’apprentissage coranique. Il sera frappé par la méchanceté
de ce monde et est trouvé mort avec un journal intime qui retrace son histoire.
Ce livre est en grande
partie un appel à une prise de conscience, un appel pour dire non à la traite
des enfants, considérée comme une pratique deshumanisante. Sauver ces enfants
des atrocités de la vie serait meilleure que de les pousser à bout à une mort
certaine. C’est ce combat que Issa, un jeune adulte, dynamique et aimable sorti
fraîchement de l’école de police et qui a un enfant du même âge que Abdou, veut
pouvoir mener pour empêcher les marabouts qui frappent et exigent des enfants
talibés des sommes d’argent.
Ce livre est en quelque sorte une proposition de solution pour mettre fin à certaines pratiques dans notre société africaine. Aujourd’hui, les enfants meurent à un très jeune âge et la société se vide de son sens d’un milieu de vie, de paix, de partage et du bonheur. L’espoir de grandir et de construire s’enfuit de jour en jour.
L’auteur de ce livre, Moussa
Issakha Ahmat est un jeune tchadien, né le 20 février 1996 à N’Djamena au
Tchad. Il a fait sa scolarité en France dès l’âge de 6 ans. En 2012, il est
revenu au Tchad où il a fait deux ans avant de s’envoler cette fois-ci pour l’Inde
où il décrochera en 2018 sa licence en Histoire, Economie et Science Politique.
Selon Moussa Issakha Ahmat,
la présentation de son livre « Privé
d’enfance » est attendue à N’Djamena, la capitale du Tchad.
En privant Ronald Sullivan Jr. de son poste de doyen, la
prestigieuse université américaine oublie l’importance de l’État de droit et de
la liberté d’expression.
Le 11 mai 2019,
l’université de Harvard annonçait son refus de reconduire Ronald Sullivan Jr.,
professeur de droit, et Stephanie Robinson, son épouse et maîtresse de
conférences, à leurs postes de doyens de Winthrop House, une résidence pour
étudiants (es) de premier cycle (ils resteront tous les deux enseignants).
Sullivan et
Robinson occupaient ces fonctions depuis dix ans et avaient été les toutes premières personnes noires de l’histoire de Harvard à y
accéder.
La sentence est
tombée après des manifestations étudiantes réclamant à cor et à cri le départ
de Sullivan. Son impardonnable péché ? Avoir rejoint l’équipe d’avocats
d’Harvey Weinstein, poursuivi pour viol et agression sexuelle par un tribunal de
Manhattan. Le 12 mai, le doyen déclarait ne plus représenter le producteur déchu, tout en
demeurant consultant dans ce dossier. Depuis des mois, il était accusé d’avoir
fait primer les intérêts d’un client honni sur ceux d’étudiants (es) qui lui
avaient confié leur bien-être.
Du côté de la justice
En février, une
tribune intitulée «Harvard, destituez Sullivan», écrite par deux étudiantes de
premier cycle, voyait dans sa présence à Winthrop un élément «profondément traumatisant» pour des victimes de
violences sexuelles. Selon ce texte, elles auraient risqué de voir leurs
souffrances «réactivées» en fréquentant «au
quotidien quelqu’un leur rappelant l’affaire Weinstein».
Les pétitions et autres expressions d’indignation estudiantine
n’ont pas tardé. Des inscriptions sont apparues sur les bâtiments du campus et
sur la porte du bureau de Sullivan ; parmi ces messages, on pouvait lire «À bas Sullivan». Le 6 mai, 178 étudiants (es) ont occupé la cantine de Winthrop en exhibant des pancartes «#MeToo» ou «Winthrop est à nous»
et exigé le renvoi de Sullivan.
Lâcher Sullivan
et Robinson –en réponse à ce que Rakesh Khurana,
doyen du Harvard College, qualifiait de «situation intenable»–
est une décision veule, imbécile et qui envoie le mauvais message aux
universitaires pratiquant par ailleurs le droit: si vos client·es ne sont pas
suffisamment aimables, il est possible que vos étudiant·es se mettent la rate
au court bouillon et que votre institution vous plante un couteau dans le dos
(ainsi qu’au sixième amendement).
Elle envoie également un mauvais message aux étudiants
(es) : pour apaiser votre sincère colère, votre école pourra faire une croix
sur les valeurs fondamentales –constitutionnelles, éthiques et morales– qu’elle
est censée vous inculquer.
L’un des
graffitis demandait à Sullivan «De quel côté es-tu?».
La réponse devrait être évidente : du côté de la justice. Et la justice exige
le droit à un procès équitable.
En plus d’être
professeur de droit, Sullivan est avocat de la défense, ce qui veut dire que
son travail consiste à représenter les personnes accusées –aussi méprisables
soient-elles, aussi ignobles soient les faits pour lesquels elles sont
poursuivies. Ce droit d’être «assisté d’un conseil pour sa
défense», inscrit dans le sixième amendement de la constitution des
États-Unis, est au cœur des garanties constitutionnelles de l’État de droit.
Un autre, et
non moins important, est celui que sanctionne le premier amendement : le droit à une libre expression et à une
libre association. C’est pour défendre ce droit, avant tout autre, que les
universités existent.
Méconnaissance fondamentale
Mais pas
Harvard, visiblement. Dans ce qui s’apparente à une concession aux exigences
des élèves, Khurana a expliqué que des «préoccupations sur l’ambiance
à la Winthrop House» l’avaient poussé à prendre la «décision très difficile» de remplacer Sullivan et
Robinson.
Khurana n’a pas
précisé davantage les «problèmes graves et nombreux» que
lui auraient fait remonter des étudiants (es) et des membres de l’administration
concernant les professeurs.
Il est possible d’être le doyen d’une résidence
étudiante tout en représentant judiciairement un odieux prédateur sexuel
présumé.
Selon le
Harvard Crimson, le journal étudiant de l’université, Sullivan et Robinson sont l’objet de critiques depuis 2016. Notamment, le turnover du personnel serait trop élevé et les doyens
alimenteraient un climat de peur et d’intimidation. Certaines de ces
récriminations sont peut-être légitimes (Sullivan les conteste), mais je doute
que ces accusations, pour certaines vieilles de deux ans, aient joué un rôle
essentiel dans la décision survenue le week-end du 11 mai à Harvard.
Et cette décision n’était clairement pas la bonne. Il
est possible d’être le doyen d’une résidence étudiante et d’avoir à cœur le
bien-être de ses pensionnaires tout en représentant un odieux prédateur sexuel
présumé. Faire comme si ces deux rôles s’excluaient mutuellement revient à
méconnaître fondamentalement ce qu’est un avocat de la défense et ce qu’est le
doyen d’une résidence étudiante.
Ce point de vue laisse entendre qu’un universitaire
ayant l’outrecuidance de se présenter dans un tribunal comme avocat d’un
violeur présumé est pro-viol et anti-féministe, et signifie par là même aux
victimes d’agressions sexuelles que leurs souffrances et leurs préjudices ne
sont pas réels.
En tant qu’universitaire féministe défendant de jeunes
hommes accusés d’agression sexuelle, je peux vous dire que mon travail, je le
fais parce que garantir aux accusés une représentation juridique compétente est
un élément essentiel de tout système d’arbitrage –j’en suis persuadée.
Cette conviction a motivé les choix qui ont été les
miens durant toute ma carrière, y compris les sept ans passés comme substitut
du procureur au Bureau du défenseur public fédéral de Los Angeles –des années
des plus formatrices qui m’auront vue, oui, représenter des hommes accusés de
crimes sexuels très graves.
Si peu de gens pour comprendre
L’idée qu’il me serait impossible d’être une avocate
de la défense dévouée à mon client tout en demeurant une féministe à l’écoute
de mes élèves est un anathème aussi sexiste que réducteur. Les valeurs
progressistes d’équité, d’ouverture d’esprit et d’égalité de traitement sont
autant au cœur du féminisme que de la pédagogie universitaire. Et dans le cas
de Sullivan, je ne peux m’empêcher de me demander si son sort aurait été
différent s’il avait été blanc.
Qu’il y ait
visiblement si peu de gens pour le comprendre me remplit de colère et de
tristesse. Lorsque j’ai publié une tribune dans le New York Times expliquant mon travail de
représentation pro bono, avec mes étudiants (es),
d’hommes de couleur menacés d’expulsion par leur université dans des affaires
relevant du Titre IX, le
déferlement de haine qu’elle a suscité a failli me submerger. Un jour, au
travail, quelqu’un m’a laissé un message sur mon répondeur : il fallait que je
sois virée, brûlée vive et enterrée six pieds sous terre.
La meilleure
réaction revient à l’association des étudiants (es) en droit noirs de Harvard (HBLSA). Dans
un communiqué publié le 31 mars, alors que les manifestations
battaient leur plein, l’association écrivait: «L’HBLSA estime important que
nous parlions de la controverse et que nous demandions à l’université de
Harvard de soutenir sans réserve les victimes de violences sexuelles, et de le
faire sans transformer le professeur Sullivan en bouc émissaire des manquements
de l’université en matière de lutte contre les violences sexuelles sur le
campus.»
Que personne
n’ait écouté son message est parfaitement pitoyable. Mais j’y vois quand même
une raison d’espérer : il y a encore dans ce bas monde des futurs (es) avocats
(es) pour comprendre de quoi il retourne. Malheureusement, leur argument –sans
conteste le meilleur– n’a pas porté ses fruits.
L’office national des examens et concours du supérieur (ONECS) annonce ce matin au cours d’un point de presse tenu dans ses locaux que les premières séries des épreuves du baccalauréat session de juillet 2019, vont se dérouler du 1er au 6 juillet sur toute l’étendue du territoire.
Comparativement
à l’année précédente, on note une augmentation de 3490 candidats soit un taux
de 4,2% par rapport à l’année passée, 79 600 candidats.
Au total ce
sont 83 101 candidats composeront le baccalauréat session 2019, du 1er au 6
juillet. Le directeur général de l’ONECS, Pr Mbaïlaou Gustave, s’est félicité
du bon déroulement des cours cette année et confirme que les programmes
scolaires sont achevés dans l’ensemble.
L’annonce de
cette date de composition est selon Pr MbaIlaou Gustave décidée en commun
accord avec les directions du ministère de l’Éducation nationale, en tenant
compte des différents examens de fin d’année.
Pour éviter
tout désagrément, le directeur de l’ONECS demande aux candidats de bien vérifier
l’orthographe des noms ainsi que les dates et lieux de naissance.
En réponse de l’ex premier ministre Pahimi Padacké Albert suite à ses propos tenus lors du 5ème congrès de son parti RNDT Le Réveil, le Ministre d’Etat, Ministre Conseiller à la Présidence de la République, Dr Nouradine Delwa Kassiré Coumakoye l’a traité de « calbate » (menteur en arabe tchadien), le mardi 14 mai dernier au cour d’un point de presse à la Maison des Médias du Tchad.
« Il fallait remplacer l’homme plutôt que supprimer l’institution ». C’est lors de l’ouverture du 5ème Congrès du parti RNDT-Le Réveil tenu à N’Djamena le 26 avril 2019, que les propos de son président, Pahimi Padacké Albert a suscité la réponse du gouvernement sur la question de la suppression de la primature. Le président du RNDP-Le Réveil a déclaré que la suppression de la primature dans la loi fondamentale au Tchad est en train de faire une école en Afrique.
Pour
Dr Nouradine Delwa Kassiré Coumakoye, l’ex premier ministre, Pahimi Padacké Albert
a oublié qu’il est parmi les fondateurs de la 4ème République
« Pahimi ne doit pas oublier que si la 4ème République est
entrée aujourd’hui en vigueur, elle porte indéniablement sa partie. Car, il a
été le Président du Haut Comité de pilotage des Réformes Institutionnelles
ayant abouti à la mise en place de cette loi fondamentale supprimant la
Primature ». Ensuite le Ministre d’Etat, Ministre Conseiller à la
Présidence s’interroge, sur comment pourrait-il nier son implication, sa
contribution à tous les niveaux pour faire aboutir cette refondation de la
République ?
« On ne peut façonner méticuleusement un
système politique en contribuant à sa mise en place et crier par la suite haro
ou du calbatisme. En terme simple, on appelle cela, de l’hypocrisie politique.
Jouer au petit malin pourra vous jouer un mauvais tour, car l’effet boomerang
est souvent désastreux » a-t-il martelé.
Mon fils, mon ex-étudiant en droit, mon ex-militant, mon ex-ministre des finances sont les noms donnés par le Ministre d’Etat, Ministre Conseiller à la Présidence de la République pour désigner Pahimi Padacké Albert.
D’après les résultats
d’une enquête menée par David Spiegelhalter, un chercheur anglais, nous ne
ferons presque plus l’amour en 2030 !
L’invasion des écrans dans nos vies, les réseaux sociaux et les
séries télévisées réduisent ainsi de jour en jour la tendance de faire l’amour.
David Spiegelhalter est professeur à la prestigieuse université
de Cambridge, les couples ne feront plus l’amour à l’orée 2030. Il justifie que
de nombreux couples âgés de 16 à 64 ans ont été interrogés sur la fréquence de
leurs rapports sexuels tous les mois. Le constat est flagrant : au fil des
années, les couples font de moins en moins l’amour. En 1990, la moyenne était
de 5 parties de jambes en l’air par mois, en 2000 le chiffre passe à 4 et enfin
à 3 en 2010 ! « Il est temps de profiter de nos parties de jambes en
l’air, tant qu’il en est encore temps ! », conseille-t-il.
« Si l’on suit cette régression progressive… vous voyez bien qu’en 2030 on est mal barrés ! », ajoute-il
La raison de cette baisse de tendance de faire l’amour chez les couples est « hyper connectivité ». « Nous sommes bien trop souvent sur notre smartphone et toujours sollicités par l’extérieur. Notre manière de consommer à outrance les informations sur tous les supports possibles, les séries disponibles sur les plateformes de streaming qui nous poussent à pratiquer le binge-watching… Bref, nous n’aurons plus le temps de faire l’amour », souligne le chercheur.
Pour lui, il est temps de corriger cette tendance et que les
couples doivent rectifier la tire et revoir le sens des priorités pour contrer
cette malheureuse analyse…
Le
président de l’Union nationale des producteurs de coton du Tchad (UNPCT),
Mbontar Ndouko à travers un point de presse tenu ce jeudi 16 mai à la maison
des médias du Tchad alerte l’opinion nationale et internationale sur le péril
qui guette la campagne agricole 2019-2020 en général et la campagne de relance
de la filière coton.
Devant les journalistes, le
président de l’UNPCT, Mbontar Ndouko est revenu sur les péripéties que
rencontre la Coton Tchad SN dont deux causes principales poussent à sa faillite :
la mauvaise gouvernance qui a eu cours depuis la dernière décennie à la tête de
cette société ; la chute drastique du prix de coton fibre sur le marché
international, avant de parler de sa situation critique actuelle.
A l’origine, pour répondre à
une forte demande au niveau national, en termes de superficies, la direction
générale de la Nouvelle Coton Tchad a décidé d’importer 8 100 tonnes des
semences du Cameroun. Ces semences ont été déjà commandées, importées et distribuées
aux paysans pour près de 200 000 hectares. En date du 13 mai dernier, un courrier du
Madame la ministre de la production, de l’irrigation et des équipements agricoles,
adressé à la direction générale de la nouvelle Coton Tchad, l’instruisant de « Suspendre toute distribution de semences de variété
IRMA Q302 et de faire procéder dès cette semaine par les services du ministre à
l’analyse de contrôle qualité des dites semences et engrais ». Ce qui
risquerait de mettre en mal le démarrage de la campagne agricole 2019-2020,
considérée comme celle de relance de la filière coton au Tchad.
Sur cette base, les membres
de l’Unpct appellent les plus hautes autorités nationales et plus
particulièrement le président de la République à intervenir et sauver la
campagne 2019-2020 du péril que fait peser sur elle la ministre de la
production, de l’irrigation et des équipements agricoles. « Nous désapprouvons totalement l’attitude de
Madame la ministre qui semble confondre l’action gouvernementale avec ses
anciennes activités jusqu’au-boutistes de membre de la société civile. Même si
elle prétend défendre nos intérêts, nous disons que (Tout ce qui est fait pour
nous sans nous est contre nous) », déclarent-ils.