Protection des personnes handicapées : 12 ans après, la loi 007 est adoptée

Dans son conseil du 23 avril, le gouvernement a examiné et a adopté le   projet de décret fixant les modalités d’application de la loi 007 du 09 Mai 2007, portant protection des personnes handicapées.

Plusieurs fois rejeté pour insuffisances, le projet d’application de la loi 007 a été revu, revisité et corrigé pour être adapté conformément aux décisions du Forum National inclusif du mars 2018.

Le présent de décret  prévoit dans sa version actuelle, d’accorder une place de choix à l’éducation et à l’emploi des personnes handicapées par la création des structures adaptées pour leur épanouissement et des mécanismes d’incitation à l’embauche en passant par l’adaptation des infrastructures pouvant satisfaire leurs besoins spécifiques. Ce projet de décret est adopté sous réserve de réadaptation et réajustement de certains articles pouvant permettre sa mise en œuvre effective.

Le fruit d’une longue lutte

Contacter par la rédaction de Tachad.com, le président de l’association de l’entraide des personnes handicapées, M. Mbaïlassem Gérard « c’est un ouf de soulagement pour la personne handicapée ». Pour lui, le projet de décret a été adopté, c’est déjà un premier pas mais il y a encore des choses à faire. « Nous allons continuer toujours à travailler avec le gouvernement pour que ce projet de décret d’application puis aller jusqu’au bout de ses idées ».Toutefois il déplore du fait qu’ils ne sont pas associés à l’élaboration de ce projet de décret d’application.

« Nous attendons de voir quelles seront les parties prises en compte dans ce projet de décret d’application et quelles sont les autres parties qui restent et qu’il demande une réadaptation et un réajustement », se réserve-t-il.

Un hommage national aux deux soldats français tués

La France rend hommage aux deux commandos marine tués en libérant des otages au Burkina Faso. La cérémonie s’est déroulée ce mardi 14 mai 2019 dans la cour des Invalides, à Paris, en présence du président de la République, Emmanuel Macron.

C’est un hommage mérité. Ce matin dans la cour des Invalides les deux commandos marine tués dans une opération de libération d’otages au Burkina Faso, Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, leur mémoire est honoré.

Les trois bières recouvertes du drapeau tricolore. Les désormais commandos marine : Cédric de Pierrepont, 33 ans, et Alain Bertoncello, 28 anssont morts en héros, a déclaré le président français, Emmanuel Macron lors de cet hommage national. « Ces officiers mariniers étaient des soldats hors normes, comme peu d’armées dans le monde ont la chance d’en compter », a-t-il ajouté, avant de leur remettre le titre de chevaliers de la Légion d’honneur.

Le président a aussi insisté sur le fait que la France « n’abandonne ses enfants », citant Sophie Pétronin, otage au Mali depuis décembre 2016. « Nous ne l’oublions pas », a-t-il assuré.

Les forces spéciales françaises ont libéré dans la nuit du 9 au 10 mai, au nord-Burkina, quatre otages, deux Français, une Américaine et une Sud-Coréenne, pendant laquelle ces deux militaires français , Patrick Picque et Laurent Lassimouillasont été tués.

Des lobbys asphyxient la CST

La Compagnie Sucrière du Tchad (CST) ne peut plus verser ses impôts à l’Etat, elle ne collecte plus la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) faute de ventes depuis quelques mois. Elle a perdu la bataille devant les importateurs véreux.

Désormais le sucre tchadien sera vendu presqu’aux mêmes prix que le sucre importé. La CST qui,vendait son sac de 50 kg à 32 000 FCFA toutes taxes comprisesdésormais,son sac de 50 kg se vend à 27 000 FCFA, a déclaré l’administrateur délégué de la CST, MahamatAlamineMaouloud lors du lancement de l’opération « Juste Prix ».

Selon l’administrateur,MahamatAlamineMaouloud, la baisse de ce prix intervient suite à la détaxation des produits à l’intérieurdu pays annoncée par le gouvernement. Or, dans la foulée, beaucoup de langues se délies pour dire que cette réduction a pour but de permettre à la CST de livrer ses stocks de sucre en voie de péremption d’une part, et se plier devant les lobbys d’importateurs véreux qui dictent leurs lois sur le marché de concurrence.

Devant ces lobbys qui importent le sucre étranger, la CST ne peut que se plier. Il faut dire que malgré moult missions effectuées dans neuf localités des sept provinces du Tchad pour identifier les différents types de sucre importé et relever les prix ont eu un échec cuisant. La mission des parlementairesa constaté ainsi du sucre en provenance du Soudan, de la Thaïlande qui entre par Tiné, Koulbous, Adré, Goz-Béïda et Tissi à destination, soit de N’Djaména ou Sarh qui approvisionnent toutes les provinces du pays. Le sucre de l’Union Européenne, du Brésil, du Maroc, et de l’Afrique du Sud entrant par Kouteré à destination de Moundou pour être distribué dans les autres localités.

Selon les résultats de cette mission, les prix de ces différentes marques de sucre varient d’un marché à un autre. A Moundou, chef-lieu de la province du Logone occidental, le sac de sucre de 50 kg, provenant de la Thaïlande, de l’Afrique du Sud, du Maroc et de l’Europe se vend à 27 000 FCFA, celui du Brésil à 26 000 FCFA, et celui du Soudan 28 000 FCFA, pendant que  la CST vend son sac de 50 kg à 32 000 FCFA toutes taxes comprises.

Finalement la CST a perdu la bataille des prix devant les sociétés étrangères. Elle ne peut rien faire contre le sucre indien, brésilien ou soudanais où les prix sont subventionnés par la consommation locale.

Mossosouk et Agritranscom expliquent comment créer un bon business à succès en Afrique

Mossosouk et Agritranscom ont animé une conférence-débat autour du thème « Comment créer un bon business à succès en Afrique » le samedi 11 mai dernier au siège de la Génération ABCD à Sabangali dans le 3ème arrondissement de N’Djamena.

Pour cet échange sur le thème, deux panélistes (entrepreneurs) tchadiens et un leader des jeunes africains se sont relayés tour à tour pour expliquer les potentialités que regorgent l’Afrique et les opportunités d’affaires qui vont avec afin de pousser les entrepreneurs à s’y intéresser.

Pour Andreas Koumato, directeur général de la Génération ABCD et Mossosouk, l’Afrique a plein de potentialité. Il suffit de prendre les matières premières, les transformer et les vendre sur le marché. Et cela doit être un business qui résout le problème d’un plus grand nombre de personne. Selon lui, il y a trois choses à qui, un entrepreneur doit s’y attacher : le courage, la discipline et la persévérance.

Belmamou Dicksia Mystere de Agritranscom, la génération des entrepreneurs africains doit aller à la conquête du monde c’est-à-dire la conquête des marchés internationaux. « Ensemble nous allons résoudre le problème de l’Afrique et aller à la conquête du monde », a-t-il orienté.

Selon le leader des jeunes africains et entrepreneur venu de Eswatini, GCINA Dlamini Petros, le plus grand problème de l’Afrique, c’est la corruption et la jeune génération peut encore combattre ce fléau. Pour lui, beaucoup d’obstacles s’opposent aux entrepreneurs africains mais leur donnent aussi des opportunités à créer et trouver de solutions.

Les participants étaient sortis avec beaucoup d’enthousiasme autour de ce thème.

Tchad : nomination de 4 gouverneurs de province

Décret

Au terme d’un décret du 13 mai 2019, il est porté nomination à des postes de responsabilité au ministère de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale.

Les personnalités dont les noms suivent sont nommées gouverneurs des provinces ci-après :

Province de N’Djamena :
Gouverneur : Djibert Younous, en remplacement d’Adago Yacouba appelé à d’autres fonctions ;

Province du Logone occidental :
Gouverneur : Adago Yacouba, en remplacement de Mahamat Béchir Daoussa appelé à d’autres fonctions ;

Province du Mayo-kebbi Ouest :
Gouverneur : Adoum Forteye Amadou, en remplacement de Weiding Assi Assoue appelé à d’autres fonctions ;

Province du Salamat :
Gouverneur : Weiding Assi Assoue, poste vacant ;

Province de l’Ennedi Est :
Secrétaire général de la province : Mahamat Ardja Hassan.

Les Enarques de l’ENA-France sont attendus à N’Djamena

Les anciens élèves de l’ENA du Tchad attendent accueillir la rencontre annuelle de la confédération internationale des associations françaises et étrangères des anciens élèves de l’ENA-France du 26 juin au 1er juillet au Tchad.

Une rencontre qui selon les Enarques du Tchad, va voir la présence d’une soixantaine de représentants des associations d’Europe, d’Amérique, d’Asie et de l’Afrique.

Les Enarques auront sur leur table à travers un colloque placé sous le thème : « Le capital humain au service du développement : nouvelles mobilités et compétences ». Ce pari sera couplé avec l’assemblée générale de la confédération avec plusieurs activités telles que la visite de parc national de Zakouma, la raffinerie de Djarmaya. Ce qui permettra aux Enarques de découvrir les potentialités naturelles et zoologiques du Tchad.

Il faut noter que l’association tchadienne des anciens élèves de l’ENA-France est créée en 2012 et s’est adhéré à la confédération en 2013. C’est une fierté pour elle d’accueillir une si grande rencontre pour la première fois dans son pays.

Hindou Oumarou est designé parmi les 17 personnalités influentes par l’ONU

La militante tchadienne de l’environnement et des droits des peuples autochtones, Mme Hindou Oumarou Ibrahim a été nommée ce jeudi par le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres. Parmi, les 17 personnalités influentes comme Champions des Objectifs de développement durable (ODD) afin de promouvoir les principes de la paix, de la prospérité, des peuples, de la planète et des partenariats.
Onze (11) de ces personnalités ont déjà occupé cette position de Champions des ODD tandis que six autres entament cette mission pour la première fois.
Ces 17 personnalités se sont engagées à sensibiliser le public au développement durable, à susciter une plus grande ambition chez les décideurs et à plaider pour une action plus rapide en faveur de la réalisation des ODD qui ont été adoptés par les dirigeants mondiaux le 25 septembre 2015.


Les États membres de l’ONU ont convenu d’atteindre les ODD d’ici 2030. Afin de donner une impulsion pour un développement transformateur et inclusif d’ici 2030, les 17 défenseurs des ODD nommés par le Secrétaire général utiliseront leurs plateformes et leur leadership uniques pour susciter une mobilisation transversale de la communauté mondiale.
Le Secrétaire général a chargé les 17 personnalités de mener l’action, de construire l’ambition et de renforcer la volonté politique mondiale en faveur des ODD.
Les 17 défenseurs sont représentatifs du caractère universel des ODD. Ils sont issus des gouvernements, mais aussi du monde du divertissement, universitaire, du sport, des entreprises et comprend des activistes du monde entier. Ces 17 personnalités vont créer des ponts entre leurs publics respectifs et travailler ensemble pour faire avancer les choses.

Faits divers : Elle a les démons d’infidélité

En Afrique comme partout ailleurs, l’infidélité chez la femme est considérée comme un acte de honte. La métamorphose de la société nous conduit à observer de fois des choses tragiques et/ou comiques.

Bri… c’est le diminutif de Brigitte. C’est son nom du village.  Une femme gentille et a un très bon caractère physiquement mais elle est réputée dans l’infidélité. 

Agée d’environ 40 ans révolue, la jeune dame est à son neuvième mari avec  neuf enfants tous de pères différents. Après ses huit précédents maris, elle  veut revivre une vie de couple mais cette fois si  elle sera convoquée par le chef de village où elle a déclaré : « C’est le don que Dieu m’a donné », affirme-t-elle.

Chose qui a mécontenté l’assistance et le chef de village à l’expulser hors du village pour éviter un dixième remariage. « Si Dieu se permet d’accorder le don d’infidélité aux femmes, moi, je ne le ferais pas. C’est une malédiction sur le village », harangue le chef. Désormais Bri… et son mari vont vivre leur conjugale hors vue des parents, connaissant et amis. 

Affaire Toké Makembaye, les avocats dénoncent un premier faut pas

Le collectif des avocats pour la défense de l’artiste Toké Makembaye, a fait une communication le vendredi 10 mai 2019  à la maison des média du Tchad. Une communication au cours de laquelle le collectif annonce que le procureur a requalifié les faits comme étant une complicité d’atteinte à l’ordre constitutionnel.  

Arrêté pour une dénonciation citoyenne, les faits de l’artiste Toké Makembaye sont requalifiés comme étant « une complicité d’atteinte à l’ordre constitutionnel ». Il est reproché à l’artiste d’avoir reçu un document d’un monsieur où son affaire est pendante devant la justice et que ce document n’a pas fait l’objet d’une dénonciation auprès des autorités compétentes. Pour cela, selon maitre Lirima Fokzia Fertin « le juge nous a comprendre qu’il voulait ordonner la jonction de procédure », chose le collectif déplore parce que.  

Pour Me fréderic Nanadjigué, « lorsque Toké Makembaye a été déféré, par devant le procureur, nous nous ne  attendions aucunement à la  qualification qui a été donnée aux faits. On s’attendait soit à un classement sans suite, soit à la correctionnalisation des faits de sorte à ce qu’il soit renvoyé devant une juridiction de jugement ». Ajoutant que c’est une surprise « lorsque nous étions devant le procureur, le premier substitut du procureur a qualifié les faits comme étant d’une complicité d’atteinte à l’ordre constitutionnelle ».  

Le collectif notent ainsi la lenteur judiciaire toutefois l’un d’eux dit avoir confiance envers la juridiction et que la suite de procédure va être intéressante

Me Lirima Fokzia Fertin déplore lui du fait que le juge voulait ordonner la jonction de procédure.  

Un premier faut pas

Selon Me Fréderic Nanadjigué après l’expiration de la prorogation de garde à vue de leur client, Toké Makembaye n’est pas déféré par devant le procureur de la république. « Cette situation a mis en mémoire tout le monde nous ces conseils, sa famille ainsi que ses amis. Puisqu’en tout logique lorsqu’on clôture une procédure, une enquête préliminaire et qu’il n’y a plus de prorogation de garde à vue,  in n’y a également plus de raison de maintenir les mise en causes dans les locaux de la police judiciaire. Mais c’est ce que nous avons constaté. Voila donc le premier faut pas  que nous déploré en son temps et que nous continuions a déploré », s’indigne-t-il.