Pahimi Padacké Albert veut profiter de la boule morte pour remplir son estomac : le RNDT le Réveil s’engage dans les élections du 29 octobre

Dans une déclaration percutante, Pahimi Padacké Albert, ancien Premier ministre et leader du parti RNDT le Réveil, a annoncé que son parti ne boycottera pas les élections prévues pour le 29 octobre prochain. En mettant en avant l’importance de la participation politique, le RNDT le Réveil s’affirme comme un acteur incontournable de la scène électorale tchadienne.

Dans un communiqué officiel, le parti a affirmé son engagement à s’investir pleinement dans ce processus électoral, soulignant son espoir de voir l’Autorité Nationale de Gestion Électorale (ANGE) effectuer une autocritique constructive. « Nous comptons sur la capacité de l’ANGE à s’élever vers la substance de sa mission d’intérêt général, » a déclaré le parti, insistant sur la nécessité d’une gestion électorale transparente et responsable.

Pahimi Padacké Albert a également utilisé une métaphore saisissante, affirmant qu’il « veut profiter de la boule morte pour avoir un gâteau pour remplir son estomac. » Cette image forte symbolise la détermination du RNDT le Réveil à tirer parti des circonstances actuelles pour renforcer sa position et répondre aux attentes de ses partisans. En d’autres termes, le parti est prêt à capitaliser sur cette période électorale pour se repositionner et revendiquer une part significative du gâteau politique.

Avec cette décision, le RNDT le Réveil montre sa volonté d’influencer l’avenir politique du Tchad, en espérant jouer un rôle majeur dans la construction d’une démocratie robuste et inclusive. Le parti se prépare à relever les défis des élections à venir, déterminé à faire entendre sa voix et à contribuer activement au processus démocratique du pays.

Politique :Mahamat Ahmat Lazina candidat aux législatives dans la circonscription de Dourbali

Le Président du Mouvement National pour le Changement au Tchad (MNCT), Mahamat Ahmat Lazina, a officiellement annoncé sa candidature pour les élections législatives prévues le 29 décembre 2024. Il se présente dans la circonscription de Dourbali, située dans la province du Chari-Baguirmi, une région clé dans la dynamique électorale du pays.

Mahamat Ahmat Lazina, figure bien connue de la scène politique tchadienne, est un acteur influent qui s’est engagé à promouvoir des réformes politiques et économiques dans un contexte de transition démocratique au Tchad. Par cette candidature, il réaffirme son engagement à œuvrer pour un changement concret au sein des institutions nationales, en mettant un accent particulier sur le développement local, la décentralisation et la transparence dans la gestion publique.

Dans ses déclarations récentes, Lazina a souligné l’importance de renforcer la représentation politique des zones rurales, souvent marginalisées dans les processus décisionnels. Il a notamment insisté sur la nécessité d’améliorer les infrastructures, d’accroître l’accès à l’éducation et à la santé, et de dynamiser l’économie locale dans la circonscription de Dourbali.

Sa candidature s’inscrit également dans la lignée des objectifs de son parti, qui prône la justice sociale, la protection des droits humains et l’instauration d’un État de droit au Tchad. Lazina entend mobiliser les électeurs autour de son programme, qui se veut inclusif et porteur d’un avenir meilleur pour les populations locales.

Les élections législatives de 2024 revêtent un enjeu crucial pour l’avenir politique du pays, notamment après les récents changements constitutionnels et les appels à une meilleure gouvernance. Mahamat Ahmat Lazina, en tant que candidat, espère pouvoir jouer un rôle de premier plan dans cette nouvelle ère politique en apportant des solutions concrètes aux défis que rencontre la province du Chari-Baguirmi.

Le scrutin du 29 décembre 2024 sera un moment décisif pour évaluer l’influence du MNCT et la capacité de ses dirigeants à rallier un large soutien populaire en vue de contribuer au renouveau démocratique du pays.

Les jeunes Tchadiens au cœur de la consolidation de la paix : un live-chat organisé par l’UNICEF et l’UNFPA

Ce jeudi 24 octobre,Dans une démarche visant à renforcer l’engagement des jeunes dans la consolidation de la paix au Tchad, l’UNICEF, en partenariat avec l’UNFPA et le Ministère de la Jeunesse et des Sports, a organisé un live-chat interactif. Ce dialogue, centré sur le thème de « L’autonomisation des jeunes dans la consolidation de la paix », a rassemblé plus de 5.700 jeunes, connectés via la plateforme U-Report, et 80 autres participants répartis entre N’Djaména, Sarh, Mongo et Bongor.

L’événement a été marqué par la présence d’une délégation du Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix, conduite par Mme Elizabeth Spehar, Sous-Secrétaire générale de l’ONU. Sa participation a souligné l’importance que la communauté internationale accorde à l’implication des jeunes dans la construction de la paix durable, particulièrement dans des pays comme le Tchad, en quête de stabilité.

Dans son discours, Dr. Marcel S. Ouattara, représentant de l’UNICEF au Tchad, a mis en avant l’importance du rôle des jeunes, filles et garçons, dans la création d’un avenir pacifique pour leur pays. Il a également souligné le succès du projet conjoint UNICEF-UNFPA, lancé en 2023, qui vise à renforcer la participation civique et politique des jeunes dans un environnement sécurisé et stable. Financé par le Fonds de Consolidation de la Paix (PBF), ce projet encourage le dialogue intergénérationnel et inter-partis, avec pour objectif de promouvoir la paix à travers une meilleure implication des jeunes dans les processus décisionnels.

Dr. Ouattara a également salué l’utilisation innovante de la plateforme U-Report, qui permet aux jeunes de poser des questions et d’interagir directement avec des experts sur des questions de paix. Cet outil numérique, selon lui, joue un rôle crucial dans l’engagement des jeunes en leur offrant un espace sécurisé pour s’exprimer et contribuer aux discussions sur la paix et la sécurité.

Les participants ont profité de cette session pour partager leurs expériences et discuter des défis auxquels ils sont confrontés dans leur engagement pour la paix. Des échanges fructueux ont eu lieu, apportant des perspectives nouvelles sur la manière dont les jeunes peuvent être davantage intégrés dans les efforts de consolidation de la paix.

Cet événement s’inscrit dans une série d’initiatives visant à mobiliser les jeunes dans la promotion de la paix au Tchad. Grâce à ces efforts, l’UNICEF, l’UNFPA et leurs partenaires espèrent renforcer la participation active des jeunes dans le processus de construction d’une paix durable, tout en leur donnant les moyens de devenir des acteurs clés du développement de leur pays.

Avec des outils comme U-Report, la technologie se révèle être un vecteur important d’autonomisation pour la jeunesse tchadienne, offrant à ces derniers un espace pour s’exprimer, collaborer et proposer des solutions concrètes pour un avenir plus pacifique.

Affaire des sacs de riz : le maire du 3ᵉ arrondissement pointé du doigt

Un nouveau scandale secoue le 3ᵉ arrondissement de N’Djamena, où le maire, Idriss Sami Michon, fait face à de graves accusations de détournement de sacs de riz destinés aux populations vulnérables. Selon des sources concordantes, plus de 1 000 sacs de vivres auraient été détournés, entraînant l’audition de plusieurs agents municipaux et de six délégués par l’Autorité Indépendante de Lutte Contre la Corruption (AILC) et les services de renseignements.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur les 2 400 sacs de vivres prévus, seulement 815 ont été distribués. De nombreux habitants, malgré la possession de leurs tickets de distribution, sont restés sur leur faim. Pire encore, des allégations font état de détournements au profit de proches du maire, y compris 100 sacs de céréales remis à sa femme. Des délégués des quartiers affirment avoir été intimidés pour ne pas révéler les dysfonctionnements dans la distribution.

Le 1er adjoint au maire, Babikir Khoullamalah, a pris la parole sur les ondes de la radio Vision FM, dénonçant cette situation. Il a affirmé que les vivres étaient destinés exclusivement aux personnes vulnérables et a sollicité des explications de la part d’Idriss Sami Michon, sans accuser ouvertement qui que ce soit. Son appel à redistribuer les vivres aux bénéficiaires légitimes vise à rétablir l’objectif humanitaire initial.

Cette situation délicate a provoqué la colère de nombreux jeunes de l’arrondissement, qui s’inquiètent de voir le nom d’Idriss Michon figurer sur la liste des candidats du Mouvement Patriotique du Salut (MPS) aux prochaines élections communales. Ils réclament son retrait de la liste, menaçant d’envahir la cour de la mairie si leurs exigences ne sont pas prises en compte.

Alors que l’enquête se poursuit, les jours à venir pourraient être décisifs pour cette affaire, qui pourrait avoir des répercussions significatives tant sur le plan politique que social. Les populations vulnérables, quant à elles, attendent des réponses claires et un rétablissement de la justice.

Minni Minnawi accuse le Tchad de soutien aux groupes armés au Darfour

Minni Minnawi, gouverneur du Darfour, a récemment porté des accusations graves contre le Tchad, affirmant que le pays soutenait des groupes armés impliqués dans le conflit soudanais. Dans une interview sur RFI, il a mis en lumière l’utilisation de corridors humanitaires, comme celui d’Adré, pour transporter des matériels militaires, ce qui compromet gravement l’assistance humanitaire destinée aux populations vulnérables.

Minnawi a souligné que des aéroports étaient utilisés pour ces transferts, révélant ainsi l’existence d’un réseau logistique organisé qui alimente les violences au Darfour. Ces accusations posent de sérieuses questions sur l’intégrité des couloirs humanitaires, initialement conçus pour secourir des millions de personnes affectées par le conflit.

Alors que la situation humanitaire se détériore, les déclarations de Minnawi soulignent l’urgence d’un dialogue et d’une coopération régionale pour rétablir la paix et la sécurité dans cette zone instable.

Les Maires des Communes Partagent Leur Expérience dans la Décentralisation du Tchad

Dans le cadre du programme d’appui à la bonne gouvernance au Tchad, le Centre d’Étude et de Formation pour le Développement (CEFOD) a organisé un atelier de partage d’expériences et une table ronde à N’Djamena ce mardi 21 octobre 2024.

L’objectif général de cet atelier est de soutenir un dialogue politique multi-échelle afin de contribuer à l’évolution des politiques publiques en matière de gouvernance locale et de décentralisation. Le thème principal porte sur la mobilisation et la gestion des ressources financières, visant à permettre aux communes d’améliorer leur capacité d’intervention en faveur du développement local.

Cet événement a rassemblé plusieurs organisations, incluant huit maires de différentes communes, le Secrétaire Général du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, ainsi que des représentants du ministère des Finances, de la direction générale du budget, du Trésor et de la comptabilité. Étaient également présents des partenaires tels que la coopération suisse, GIZ, UNICEF, le PNUD et d’autres acteurs du CEFOD.

Rencontre décisive : Mahamat Zène Bada critique l’alliance politique

Lors d’une récente rencontre marquante, Mahamat Zène Bada, secrétaire général du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), a exprimé des critiques acerbes à l’encontre des alliances entre son parti et d’autres formations politiques. Qualifiant cette collaboration de « honteuse », il a provoqué une réaction émotionnelle au sein de l’assemblée, où plusieurs chefs de partis ont été vus en larmes. Cette déclaration a résonné fortement dans le contexte politique actuel, où la défiance et la méfiance s’installent parmi les acteurs politiques, exacerbées par des attentes de changement de la part de la population.

La trahison des partis politiques

Des observateurs politiques estiment que les partis impliqués dans ces alliances ont trahi le peuple tchadien en ne respectant pas les attentes d’alternance politique. Cette trahison pourrait avoir des conséquences graves lors des prochaines élections, alors que les électeurs, désillusionnés, semblent prêts à sanctionner ceux qui ont échoué à défendre leurs intérêts. Dans un contexte où les promesses d’alternance et de démocratie sont essentielles, le sentiment de trahison peut alimenter une colère populaire qui pourrait se traduire par un vote sanction.

Émotions et tensions internes

Les déclarations de Zène Bada illustrent un climat de méfiance et de tension au sein de la coalition, révélant des inquiétudes sur la capacité des partis à répondre aux aspirations du peuple. La réunion a mis en exergue les fissures qui existent au sein des alliances, avec des leaders politiques confrontés à des dilemmes éthiques et stratégiques. Leur émotion face aux accusations de trahison souligne l’angoisse qui règne dans un contexte où chaque décision politique est scrutée par un électorat de plus en plus exigeant.

Un tournant politique crucial

Cette situation complexe place le Tchad à un tournant politique crucial, où les choix des électeurs pourraient redéfinir l’avenir du pays. Les prochaines élections ne seront pas seulement un test pour les partis en place, mais aussi une occasion pour les citoyens d’exprimer leur mécontentement face à des décennies de gouvernance jugée insatisfaisante. Alors que la campagne électorale s’intensifie, la question de la loyauté des dirigeants politiques envers leurs bases devient centrale. Les partis doivent naviguer avec prudence entre la nécessité de coalitions et les désirs de leurs électorats pour éviter de perdre encore plus de crédibilité.

Conclusion

En somme, les déclarations de Mahamat Zène Bada et les réactions qui ont suivi mettent en lumière une crise politique profonde au Tchad. Le pays se trouve à un carrefour où la capacité des partis à écouter et à répondre aux besoins du peuple sera déterminante pour leur avenir. Les conséquences des alliances politiques pourraient se faire sentir dans les urnes, et l’électorat tchadien pourrait bien faire entendre sa voix dans les prochaines semaines, marquant un tournant significatif dans la dynamique politique du pays

Politique :MNRT demande le report des élections en raison des conditions climatiques difficiles

Le président du parti Mobilisation Nationale pour la Réforme Totale (MNRT), Yaya Doungous Hassan, a officiellement appelé le gouvernement tchadien à reporter les élections législatives, communales et provinciales prévues.

Selon Yaya Doungous Hassan, le pays traverse une crise liée aux inondations et aux routes impraticables causées par la saison des pluies. Ces conditions rendent l’organisation des élections compliquée et pourraient empêcher la participation effective de nombreux électeurs et partis politiques. Il appelle à un report afin d’assurer une élection inclusive et mieux organisée, reflétant toutes les forces politiques du pays.

Yaya Doungous Hassan insiste sur le fait que, dans un contexte aussi difficile, les efforts devraient être concentrés sur la gestion de la crise climatique, qui a un impact sur la vie quotidienne des citoyens. Il estime qu’une participation large et équilibrée des acteurs politiques est essentielle pour garantir la légitimité du processus électoral.

Rivalités Politiques au Guéra : Les enjeux entre Mahamat Zene Bada Abbas et Malloum Yobodé Djeraki

La province du Guéra se trouve actuellement au cœur d’une rivalité politique intense entre deux figures influentes : Mahamat Zene Bada Abbas, secrétaire général du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), et Malloum Yobodé Djeraki, président du Parti Démocratique et Socialiste pour l’Alternance (PDSA). À l’approche des élections législatives prévues pour le 29 décembre 2024, cette compétition prend une ampleur qui pourrait influencer significativement la stabilité politique et sociale de la région.

Portrait des Candidats

Mahamat Zene Bada Abbas, fort de son expérience politique, a tissé un réseau d’influence au sein de diverses communautés du Guéra. Son discours met l’accent sur le développement local et la promotion de la paix, bien qu’il soit critiqué pour son efficacité à résoudre les conflits locaux durant ses précédents mandats. En revanche, Malloum Yobodé Djeraki, grâce à son engagement communautaire, a réussi à s’implanter solidement auprès des villages du canton Kenga. Sa campagne promet une amélioration des conditions de vie et un renforcement de la représentation locale, ciblant les électeurs en quête de solutions face à la pauvreté extrême.

Enjeux Sociaux et Tensions

La rivalité entre ces deux candidats va au-delà de simples différences politiques. Elle est également empreinte de tensions sociales et communautaires qui pourraient mener à des conflits violents si elles ne sont pas gérées avec soin. Les observateurs soulignent que les partisans des deux candidats sont souvent divisés selon des lignes ethniques et tribales, ce qui augmente le risque de polarisation au sein de la population.

Les experts appellent à une attention particulière sur les problèmes de pauvreté et d’inégalités qui touchent de nombreux habitants. Ils insistent sur l’importance d’une approche inclusive qui répond aux préoccupations sociales, afin d’éviter des escalades de violence, comme observé dans d’autres régions du Tchad où les élections ont entraîné des violences communautaires .

Conséquences et Appels à la Réconciliation

Les conséquences de cette rivalité pourraient être significatives pour la province. Si l’un des candidats remporte les élections sans un consensus large, cela pourrait engendrer un climat de méfiance et de ressentiment, nuisant à la gouvernance locale. Les observateurs suggèrent que les défis liés à la pauvreté et au développement social nécessitent des élus capables de promouvoir l’inclusivité et la réconciliation .

Enfin, plusieurs analystes insistent sur la nécessité d’un dialogue national qui engage non seulement les leaders politiques, mais aussi les acteurs de la société civile. Ce processus pourrait favoriser un climat de confiance essentiel pour des élections pacifiques et pour la stabilité à long terme de la région.

En résumé, la rivalité entre Mahamat Zene Bada Abbas et Malloum Yobodé Djeraki représente un enjeu majeur pour l’avenir politique et social du Guéra. La manière dont les tensions seront gérées au cours et après les élections déterminera non seulement le destin des deux candidats, mais aussi celui de toute la province.

Décès de Fethullah Gülen, prédicateur turc et rival de Recep Tayyip Erdoğan

Fethullah Gülen, un prédicateur influent et universitaire turc, est décédé le 20 octobre 2024 à l’âge de 83 ans dans un hôpital aux États-Unis. Fondateur du mouvement religieux Hizmet, Gülen était un ancien allié du président Recep Tayyip Erdoğan avant de devenir son principal rival. Accusé par Ankara d’avoir fomenté le coup d’État manqué de 2016, Gülen avait toujours nié ces accusations. Il vivait en exil en Pennsylvanie depuis 1999 après des tensions croissantes avec le gouvernement turc.

Gülen a été une figure controversée, notamment en Turquie où son mouvement est classé comme organisation terroriste. Toutefois, il était également reconnu pour son engagement en faveur de l’éducation et du dialogue interreligieux dans plusieurs pays .